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05/02/2010

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper LEE

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.jpgPour ceux qui ne connaissent pas du tout Harper LEE mais qui aiment le cinéma, je les renvoie à l'excellent film "CAPOTE" dans lequel elle apparait sous les traits de Catherine Keener. De son vrai nom, Nell Harper LEE, elle était en effet la proche amie de Truman qu'elle a aidé dans ses investigations dans l'affaire qui a amené Capote à écrire son célèbre roman "De sang froid".

Mais revenons au roman qui nous occupe qui a obtenu le prix Pulitzer en 1961 et qui connu un succès énorme à sa sortie. C'est là l'oeuvre unique d'Harper LEE, mais il faut savoir qu'elle est encore aujourd'hui étudiée dans les écoles de l'autre côté de l'Atlantique, c'est vous dire si cette oeuvre a résisté au temps.

Il faut préciser que l'action se déroule en Alabama dans les années 30, de 1933 à 1935 et que l'histoire nous est racontée par une petite gamine surnommée Scout (de son vrai nom Jean-Louise) avec un ton pétillant et une fraicheur qui vous mette dès les premières pages.

Pour être bref et ne pas tout vous raconter, l'histoire est celle d'un avocat veuf, Atticus Finch, qui élève seul ses deux enfants, Scout et Jem. Nommé d'office, cet homme intègre va défendre avec détermination et droiture, un noir accusé du viol d'une jeune fille blanche. Ce fait divers tragique, surtout pour l'époque et pour le lieu où il se situe (nous sommes en plein sud des Etats-Unis) va servir de fil rouge à l'histoire. On y découvre aussi à travers les yeux de Scout, la vie d'une petite ville classique de l'Amérique profonde des années 30, avec ses joies et ses drames.

C'est un très beau livre que je conseille vivement car il est d'une fraicheur intacte et on s'interesse indiscutablement à cette gamine un peu garçonne mais tellement attachante.

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17/01/2010

"La route" de Cormac Mc Carthy

la-route-de-cormac-mccarthy[1].jpgA l'occasion de la sortie au cinéma de l'adaptation cinématographique, les éditions Points viennent d'éditer en format "poche" le chef d'oeuvre de Mc Carthy, "La route", prix Pullitzer 2007.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire que vous découvrirez vous même, simplement vous en donner les grandes lignes et ce qu'en a été mon ressenti.

Dans un monde dévasté par l'apocalypse, un homme et son fils errent sur les routes. On ne sait pas ce qu'il s'est passé mais tout est couvert de cendres et les cadavres jonchent le sol. Leur but, atteindre la côte, au sud. Pour celà ils avancent péniblement, la peur au ventre car parmi les survivants, des hordes de cannibales terrorisent ce qui reste de femmes, d'enfants et d'hommes sur cette terre.

Leur quotidien est la survie, à la faim, aux conditions climatiques et à la folie.

Le récit est émouvant, intense, on est saisi par l'émotion au détour de chaque page au point qu'il est parfois difficile de s'en détacher. Le livre est construit sans chapitres, il est uniquement composé de paragraphes plus ou moins longs ce qui donne une véracité froide et cruelle à l'histoire. On a ce sentiment de vivre comme les deux personnages principaux, instant après instant.

Ce livre a d'effrayant qu'il donne l'impression de réalité. Un rien peut faire basculer ce monde dans celui, apocalyptique, décrit par Mc Carthy et c'est cette réalité glaciale qui donne le frisson et qui suscite l'inquiétude. Heureusement parfois, on s'aperçoit qu'il reste au milieu de ce chaos, des bribes d'humanité et celà a un côté un peu rassurant.

A lire absolument !!!

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10/01/2010

"Au pays des ombres" de Gilbert Gallerne

Au pays des ombres.jpgChaque année depuis 2007, j'ai pris l'habitude de me procurer le prix du Quai des Orfèvres qui sort en édition de poche chez Fayard . J'ai réussi à en trouver d'autres, antérieur à 2007, notamment dans notre belle médiathèque d'Armentières qui en a 3 ou 4 en rayons. 

Le prix 2010 n'a donc pas fait exception à la règle et je viens de le terminer et je peux donc vous en dire quelques mots.

Vincent Brémont un OPJ (Officier de police judiciaire) est en vacances avec sa fille à Cabourg lorsqu'un soir un homme qui lui est inconnu est abbatu devant sa maison.

Vincent est vite soupçonné par la police locale lorsque l'on découvre un papier avec son adresse dans une des poches de la victime. En plus il y a un an, son épouse Alexandra s'est suicidée avec son arme de service et il a été l'objet de suspicions de la part des "Boeufs carottes" avant d'être "blanchi".

Sentant qu'il va vite être mis en examen, aidé de son ami et voisin Michel, un ancien flic, il décide de mener sa propre enquête.

Pour se sortir du pays des ombres, Vincent surmontera t'il toutes les épreuves pour affronter la vérité en pleine lumière ?

Sans me vanter, en amateur de polar que je suis, j'avais des soupçons envers un personnage du roman et j'avais vu juste. Celà dit cette histoire est excellente et la lecture en est facile et rapide et les rebondissements sont nombreux.

Une bonne histoire de flics qui mérite son prix.

Si vous aimez les polars, je vous conseille cette collection interéssante de par sa variété tant dans les auteurs que dans les histoires.

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06/01/2010

"Uderzo se raconte"

Uderzo se raconte.jpgJ'ai hésité quelques secondes quant à la catégorie que j'allais choisir pour ce livre: livre ou BD. En définitive, même s'il ne s'agit pas ici d'une oeuvre littéraire magistrale (l'auteur lui même s'en défend), il n'en reste pas moins que c'est une autobiographie intéressante d'un des auteurs d'une des plus célèbres bande dessinée francaise, "Les aventures d'Astérix" en l'occurence.

En petits chapitres, Albert Uderzo nous raconte son enfance de fils d'émigrés Italiens, né en France en 1927. C'est son frère Bruno qui voyant le talent de son frère, le poussera vers une maison d'édition parisienne.

Tout au long de ce livre, on découvre ce que fut la simple mais douce enfance d'Albert Uderzo et plus tard sa rencontre déterminante avec son futur scnénariste et grand ami, le prolifique René Goscinny trop tôt disparu en 1977.

On y découvre aussi que derrière les phylactères, le merveilleux monde de la BD est aussi un monde de business infesté de requins et que même entre dessinateurs et/ou scénaristes, la guerre fait rage dès lors qu'il s'agit de gros sous. Quel que soit le milieu, l'être humain est bien toujours le même.

Ce livre est intéressant en particulier pour les fans de BD mais l'est aussi pour les moins initiés , il se lit avec une grande facilité car Uderzo se raconte en toute simplicité.

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03/01/2010

"J'aime pas les actrices" de Catherine DIRAN

J'aime pas les actrices.jpgVictoria Reyne alias Teresa Paris est de retour, pour notre plus grand plaisir.

Cette fois, elle rentre dans le monde du cinéma où une "vieille" actrice lui demande de jouer son personnage jeune dans un film autobiographique qu'elle va réaliser. En parralèle, Victoria doit enquêter à la demande de son père sur le curieux changement de comportement de son plus jeune fils. Presque dans le même temps, une de ses voisines qu'elle connait depuis longtemps est assasinée et scalpée. Elle même essuiera deux tentatives d'assassinat ce qui au contraire de l'abattre, renforcera sa détermination !!!

Catherine Diran nous emmène à nouveau dans des mondes glauques et sulfureux, celui du cinéma d'abord avec ses strass, ses paillettes, sa folie et son hypocrisie et celui de la pseudo-bourgeoisie ensuite ans avec cette famille en apparence très collet-monté mais qui cache derrière un paravent de bonnes manières, des choses sombres et inavouables.

Inévitablement l'amour de l'auteur pour la capitale saute aux yeux comme dans son premier roman et l'on se ballade non sans plaisir dans ce Paris qui il faut bien l'avouer reste une des plus belles capitales du monde.

Comme pour le premier opus, il m'a fallu quelques pages pour me refamiliariser avec le style et le monde de l'auteur mais une fois appaté, j'avoue m'être laissé volontiers entrainé dans cette folle histoire avec un plaisir non dissimulé.

Si vous avez aimé "Kill parade" vous aimerez forcément "J'aime pas les actrices" et son héroîne aussi attachante et pétillante que sa créatrice. D'ailleurs à ce propos, mon petit doigt m'a dis (pas mal plaçé ça non ?) qu'un troisième livre devrait normalement paraître en 2010.

D'ailleurs, très prochainement, à pas de loups, je tenterai une approche discrète de dame Catherine et je l'interrogerai sur son activité de romancière, son actualité et  ses projets. Le tout incognito, avec mon imper, mes lunettes noires et mon feutre sur la tête avec dans la poche mon flingue (un Walther P38) et des barres d'Ovomaltine...ça va de soi.

 

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20/12/2009

"Le secret du rabbin" de Thierry Jonquet

Le secret du rabbin.jpgPologne, année 1920, le vieux rabbin Mordechai Hirshbaum vient de mourir. il laisse à son successeur le soin de gérer son testament. Son héritage est un trésor dont la cachette ne sera révélée qu'en la présence de sa nièce et ses trois neveux.

Moses est un gangster New-yorkais travaillant pour le compte de "Lucky" Luciano et Meyer Lansky.

David vit en Palestine et se bat pour la construction d'une vraie nation juive.

Louis est un officier de l'armée francaise qui vit au sein de la bonne bourgeoisie parisienne.

Enfin Rachel est une fervente communiste qui en Russie se bat aux côtés des bolchéviques.

Chacun d'entre eux reçoit la même lettre à propos de l'héritage et chacun d'entre eux la méprise. C'est sans compter avec le destin, les concours de circonstances, le hasard et le génie de Thierry Jonquet qui vont faire que nos quatre "héros" vont se retrouver plongés au coeur de l'été 1920, dans une Pologne où la guerre fait rage. Ils y croiseront des personnages historiques comme Léon Trotsky ou Staline par exemple.

Vous découvrirez une autre facette du talent de cet excellent auteur qu'était Thierry Jonquet qui nous raconte ici une aventure extraordinaire pleine d'action, d'action et d'humour.

Un livre bien agréable qui se déguste avec un réel plaisir.

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13/12/2009

"Mygale" de Thierry Jonquet

Mygale T.Jonquet.jpgEtrange, inqiétante et malsaine atmosphère, un thriller digne de ce nom qu'est "Mygale" de Thierry Jonquet.

Un chirurgien plasticien, Richard Lafargue qui séquestre dans une prison dorée une jeune et très jolie prisonnière, la magnifique Eve avec laquelle les relations sont à la fois tendres et violentes.

Un truand en herbe, Alex, qui se planque après un braquage qui a réussi d'un point de vue pécuniaire mais durant lequel il a descendu un flic qui l'a blessé avant d'être tué.

Un jeune homme de 21 ans, poursuivi, agressé, enlevé, séquestré, torturé, humilié qui noue avec son agresseur qu'il a surnommé "Mygale" une relation étrange au fil des mois de sa "détention".

Thierry Jonquet a tissé sa toile, ces personnages vont ils se retrouver, se croiser, à vous de le découvrir en lisant cet excellent livre. Attention, vous allez vite être "piqué" par l'intrigue et une fois le nez dedans, vous voudrez aller jusqu'au bout...pour comprendre...pour savoir.

Excellente lecture !!!

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09/12/2009

"Moloch" de Thierry Jonquet

Moloch Jonquet.jpgDévoré en quelques jours à peine, j'ai profité d'être au calme dimanche en fin de journée pour lire les quelques 200 pages qu'il me restait à déguster sans aucun effort.

Alors que la plupart des livres de Thierry Jonquet sont difficiles à avoir à la Médiathèque (ils sont quasiment tous déjà empruntés), je suis "tombé" par, chance sur "Moloch" qui était disponible, sans savoir que j'allais retrouver les personnages que j'avais découverts dans "Les orpailleurs".

Ainsi l'histoire commence par une macabre découverte, Rovère, Dimeglio, Danset, malgré leurs années de service ont bien du mal à supporter ce qu'ils viennent de voir, une horreur qu'ils ne sont pas près d'oublier.C'est Maryse Horvel, la proc' qui sera chargée d'instruire cette affaire ainsi que son amie Nadia Lintz dans un deuxième temps.

Parralèlement, dans la section "enfants" d'un hopital, la petite Valérie, malgré sa récente opération du pancréas, ne va pas mieux, au contraire, elle est sujette à des crises fréquentes et à des douleurs intenses. Francoise Delcourt qui travaille dans le service du professeur Vauguenard se pose alors des questions qui l'inquiètent et qui l'effraient...

De son côté, le "psy" de l'hopital, Vilsner, qui travaille aussi dans son cabinet, "s'occupe" d'un étrange patient, le peintre Maximilien Haperman...

Il y a aussi le brave Charlie, un ancien militaire, SDF, paumé, qui va retrouver un semblant de rédenption grâce à la petite Héléna.

Tous finiront par se croiser, les différentes affaires instruites par Maryse et Nadia ont elles un dénominateur commun ? A vous de le découvrir...

Encore un "polar" magistral de Jonquet qui se boit comme du petit lait avec délectation. Le grand interêt dans ce livre, comme dans "Les orpailleurs", c'est que non seulement l'histoire est passionnante mais c'est qu'en plus on s'attache aux personnages qui sont très...humains, on n'a pas affaire à des cow-boys à gros flingues. Ici, les flics, les juristes, les personnages en général, ont leurs soucis, leur problèmes du quotidien comme vous et moi.

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03/12/2009

"Un tueur sur la route" de James Ellroy

Un tueur sur la route.jpgMerci à toi ma chère amie qui m'avait conseillé "Au delà du mal" de Shane Stevens (voir note du 4 octobre) ainsi que "Un tueur sur la route" de James Ellroy que je viens de terminer ce midi.

Glaçant, sombre, cruel, inhumain mais extraordinaire dans son originalité. Je connaissais ce grand auteur de romans noirs de réputation et j'avoue que commencer par ce livre pour le découvrir, met assurément l'eau à la bouche même si ici on parle plus souvent de couteau sous la gorge.

Je ne vais pas vous dévoiler cet ouvrage, ce serait idiot de ma part mais pour vous mettre en appétit, sachez que ce livre raconte l'histoire d'un sérial-killer aux USA. Rien de particulièrement original me direz vous, sauf que là on vit toute l'histoire avec les yeux et la pensée du tueur, l'implacable assassin qu'est Martin Plunkett, coupable d'au moins une quarantaine de meurtres.

On le suit dans la montée de sa folie et dans sa ballade meurtrière, on prépare, on planifie certains des meurtres à ses côtés et on y assiste, impuissants avec ses yeux. On sombre avec lui dans ses délires et sa folie meurtrière.

C'est écris de façon magistrale et franchement, je me demandais comment Ellroy pourrait me captiver pendant 350 pages et bien je ne me pose plus la question, il l'a fait et avec un talent énorme. Je ne me suis jamais ennuyé dans ce livre dont l'écriture est disait Hervé Delouche (Révolution) froide comme un scalpel et ça me semble une image des plus explicites pour en quelques mots simples parler de ce livre.

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29/11/2009

"Les orpailleurs" de Thierry Jonquet

Les orpailleurs.jpgOrpailleur: Celui qui recueille, au moyen du lavage, les paillettes d'or qui se trouvent dans les alluvions.

Pourquoi ce titre, vous ne le saurez qu'à la fin de ce fabuleux polar d'un auteur non moins exceptionnel qui malheureusement a disparu en aout dernier. C'est donc une façon de lui rendre hommage que de lui consacrer un article qui ne sera certainement pas le dernier, j'en suis sûr.

Comment vous inciter à vous plonger dans cet excellent roman ?

Si vous avez bien lu l'interview que m'ont accordé Catherine et Benoit du groupe Lilicub, souvenez vous que Catherine en avait parlé parmi ses plus fortes influences littéraires. On comprend mieux pourquoi elle a elle même écris deux "polars" de qualité, visiblement inspirée et influencée par ce maître du genre.

Dans un squat du 10ème arrondissement, précisément rue Sainte-Marthe on découvre le cadavre d'une jeune femme, morte visiblement depuis plusieurs semaines vu l'état de décomposition avancé du corps. Particularité, la main a été tranchée, net, au niveau du poignet. Dans la semaine qui va suivre, deux autres cadavres de femmes seront découverts assassinées selon le même rituel. L'affaire est suivie par la jolie juge Nadia Lintz aidée en particulier par les inspecteurs Rovère et Dimeglio. Nadia fraichement arrivée de Tours s'est installée dans un appartement que lui loue un vieux monsieur Isy Szalcmann juste en dessous de celui de l'ami de ce dernier le docteur Rosenfeld.

Une fois le nez dedans, on a du mal a en ressortir tellement l'intrigue est bien menée, simplement mais de façon terriblement efficace. Qui plus est, les personnages sont des vrais êtres humains, avec leurs secrets, leurs problèmes et parfois un passé douloureux et celà Jonquet a l'art et la manière de le retranscrire.

De plus on se ballade avec plaisir dans Paris et sa banlieue  et moi qui y ai vécu quelques années, javoue avoir pris plaisir à "revoir" des lieus que j'ai connu par le passé.

 Les connaisseurs apprécieront, pour les novices ou ceux qui ne connaissent pas bien le genre, c'est incontestablement le meilleur moyen de découvrir du bon "polar"ainsi qu'un auteur plus que talentueux qui manquera beaucoup à la littérature.

Monsieur Jonquet, je viens de vous découvrir avec bonheur et je vous rend un hommage vibrant à la hauteur de votre talent. Salut cézigue !!!

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