14/11/2010
"Double jeu" de Jeff ABBOTT
Au sortir d’une œuvre aussi dense que « Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar et avant de m’immerger dans « Mort à crédit », j’avais envie de changer complètement d’univers.
L’occasion me fut donnée avec la sortie en livre de poche du dernier livre de Jeff Abbott, « Double jeu », un thriller haletant et mené tambour battant. C’est le quatrième roman que je lis de cet auteur américain et j’avoue qu’il sait à chaque fois faire planer une atmosphère de suspense, d’intensité et d’angoisse.
Après « Faux semblants » « Panique » et « Trauma », on se laisse à nouveau embarquer dans une histoire au rythme infernal et aux rebondissements multiples.
Ben Forsberg a tout pour être heureux, une belle carrière dans une entreprise de sécurité, une femme qu’il aime. Mais un jour, tout bascule, son épouse est assassinée et il est soupçonné de meurtre…
Pilgrim, est un agent au service d’une mystérieuse organisation. Cette dernière subit une attaque en règle à laquelle Pilgrim échappe de justesse. Il est seul, aux abois et son unique soutien semble être…Ben Forsberg.
Je vous laisse le soin de découvrir la suite dans ce labyrinthe de fausses pistes, au final à vous couper le souffle.
Bonne lecture.
07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2010
"Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar
Quelle œuvre, quel livre, quelle densité dans l’écriture. Dieu que c’est impressionnant, toute cette force, cette intensité que Marguerite Yourcenar a donné à son récit.
Pour choisir un sujet aussi particulier, il fallait ne pas être n’importe qui, pour choisir la façon de le raconter également, quant au sujet du livre, là aussi, ce ne pouvait pas être n’importe quel écrivain qui eut été capable de s’y atteler. Idem pour le personnage central de l’histoire, Hadrien n’était pas un empereur banal.
Le sujet ? L’empereur romain Hadrien sentant son heure approcher, décide d’écrire à son successeur, Marc Aurèle en lui racontant ses mémoires. L’empereur se livre, à nu, franchement, il revient sur ses longues années de règne durant lesquelles il n’aura eu de cesse de consolider l’empire afin qu’il soit solide de son vivant mais aussi après sa mort.
Sa jeunesse, son accession difficile au trône, les guerres cruelles et sanglantes, les intrigues, son mariage raté mais aussi sa passion pour la Grèce, les écrits et leurs auteurs, sa soif de construction et de modernisation (l’empereur aura passé une grande partie de sa vie à sillonner tout l’empire) et puis il parle du jeune Antinoüs trop tôt disparu et à qui il vouera un amour et une passion éternels.
Marguerite Yourcenar a voulu « refaire dedans ce que les archéologues avaient fait du dehors » c’est ce qui donne toute cette puissance à ce livre, de même que les heures, les mois, les années qu’elle y a consacrées. Elle a plusieurs fois détruit et recommencé son manuscrit, cela donne une idée de l’intensité de l’œuvre.
J’ai mis deux mois à lire ce livre qui somme toute n’est pas très long et je me demandais si je n’étais pas un peu lent…que nenni, lorsque ma chère amie qui est aussi une sage conseillère littéraire m’en a reparlé, elle m’a avoué qu’elle aussi avait mis deux mois pour terminer le récit et les notes qui l’accompagnent.
Avertissement : ne vous laissez pas distraire au cours de votre lecture, çà ne pardonne pas, il vous faudra recommencer et revenir en arrière car pratiquement chaque mot a son importance.
Un livre qui marque, qui impressionne et qui vous laissera dans un état second chaque fois que vous le refermerez et en particulier à la toute fin du récit.
Bonne lecture !!!
06:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)
25/09/2010
Sauvons les livres !!!
Voilà qu’un laboratoire Japonais vient d’inventer un appareil pour scanner les livres. J’ai vu les images, il suffit de feuilleter le livre sous une caméra qui capture les pages pendant qu’un système laser est utilisé pour déterminer la géométrie des pages. On va pouvoir maintenant scanner beaucoup plus vite et beaucoup plus rapidement des œuvres littéraires pour les publier sur le net…
Quel intérêt ?
A titre personnel, je n’aime pas lire sur un écran, souvent, je dois faire un effort pour le faire et il faut vraiment que je n’ai pas d’autre choix, alors un livre entier, quelle horreur !!!
Franchement, je préfère de loin ouvrir un livre classique, quelque soit son format, sentir un léger parfum s’en dégager, celui du papier, celui de l’encre aussi, cette odeur si caractéristique. Ne parlons pas d’un livre plus ancien ou là, c’est encore mieux, j’adore cette douce odeur de papier jauni qui donne encore plus de relief à ce que l’on s’apprête à lire.
Quand on lit un livre, on peut le faire où on veut, dans la position que l’on veut et en changer chaque fois qu’on le désire, n’est ce pas le bonheur ?
Et puis si tous les livres n’existent plus que sur Internet, que vont devenir nos belles bibliothèques, ces hauts lieux de culture, de calme et d’intimité avec leur ambiance douce, posée et feutrée…
Pour être franc, j’apprécie beaucoup l’évolution des techniques et dans le cas qui m’occupe, cela me permet d’échanger avec vous et d’écrire toutes ces notes, mais si demain on doit se mobiliser pour défendre, pour sauvegarder les livres, alors je serai en première ligne, sans hésitation aucune.
Qu’on se le dise !!!
19:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2010
LIRE
Aujourd’hui, c’est mon 41éme jour d’arrêt maladie, ça commence à faire long mais il faut prendre son mal en patience, j’arrive au bout.
A part quelques sorties chez le médecin, je suis quasiment resté enfermé chez moi. « Comment fais-tu ? » « Tu ne t’ennuies pas ? », sont les questions que l’ont m’a posées pas mal de fois ces derniers temps.
Invariablement je réponds toujours la même chose : mes chers livres !!!
J’adore m’isoler, ouvrir le livre que je suis en train de lire et partir…partir dans des mondes que je ne connaitrai probablement jamais, me délecter de tous ces mots, ces phrases, me plonger dans ces histoires, sombres, étranges, drôles, tristes, excitantes. Pleurer, rire, m’émouvoir, frissonner de plaisir, toutes ces sensations que ne peuvent connaitre ceux qui ne lisent pas.
Chaque jour qui passe, j’apprécie cette chance qui est la mienne de pouvoir lire, tout en sachant qu’un jour, je disparaitrai et qu’à mon grand regret, je n’aurai pas pu dévorer tous les livres que j’aurai voulus.
Habituellement, je lis très souvent le soir, avant de dormir, plutôt que de regarder la télévision qui ne m’intéresse que moyennement. Le midi, comme je suis souvent seul, après un déjeuner avalé rapidement, je rejoins mon véhicule et avant de reprendre le boulot, j’ai souvent une petite heure de battement que je comble en lisant. Cela me permet de me déconnecter un peu et de laisser mon esprit et mon imagination travailler.
Il y a par contre un moment que j’aime tout particulièrement et là, je ne peux le faire que le week-end parfois, pendant les vacances souvent et ces dernières semaines, quasiment tous les jours. J’adore rester au lit, ouvrir le volet et les fenêtres, laisser rentrer l’air frais du matin (il est souvent 6h/6h30) et lire un long moment. Quand il fait beau et que le soleil du matin vient caresser mon lit de ses rayons, la sensation de plénitude et de bien être est totale et je savoure avec délice cet instant si précieux.
Vous me prendrez peut être pour un fou si je vous dis que parfois, je ferme les yeux quelques secondes et que je hume avec délice le parfum de mon livre. Qu’il soit neuf ou vieux, j’adore !!!
Pour conclure, je dirai une chose : ne laissons pas les générations à venir oublier le plaisir de lire, aujourd’hui, trop souvent on entend les gens qui disent qu’ils n’aiment pas lire. C’est grave, c’est une partie importante de la culture qui s’effrite et qui se dégrade et il faut se battre pour que ce formidable vecteur de culture qu’est la littérature ne disparaisse jamais.
10:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2010
"La route de Los Angeles" de John fante
Après "Demande à la poussière", "Mon chien stupide" et "Bandini", j'ai le grand plaisir de vous parler d'un quatrième roman de John Fante "La route de Los Angeles".
Il s'agit du tout premier roman de Fante, écrit en 1933 mais qui n'est sorti qu'en 1986, trois ans après sa mort. En effet, à l'époque, personne n'avait voulu l'éditer (quelle erreur).
Il n'empêche que Fante était déjà pétri de talent et que ce roman se lit avec un plaisir non dissimulé. Où l'on retrouve Arturo Bandini, tantôt sympathique, tantôt insupportable mais toujours attachant. A l'époque, le livre, c'est vrai a du choquer quelque peu les éditeurs et c'est certainement la raison de sa non publication tant il est vrai que, je cite l'auteur "Certains passages vont heurter le poil du plus teigneux des loups. Tout cela est peut être trop corsé, c'est à dire manquant de "bon" goût, mais ça ne me gêne pas".
Ce n'est pas faux, même encore aujourd'hui, presque 80 ans après, on se rend compte que Fante ne machait pas ses mots et qu'il peignait une Amérique au vitriol. Cette histoire aura donc été la première d'Arturo Bandini, futur écrivain, fier fils d'immigrés Italiens, arrogant, irritant, tendre et sympathique, bref un être humain dans toute sa splendeur avec ses qualités mais aussi ses défauts.
Cette histoire sous fond de misère sociale (le monde sort à l'époque de la crise économique de 1929) reste néanmoins pétillante et drôle.
On a tous un peu d'Arturo Bandini en nous, moi le premier, et c'est ce qui rend ce livre vraiment attachant et intéressant. Vous verrez, une fois dedans, vous ne le lacherez plus car, cerise sur le gateau, c'est aussi très très bien écrit.
Bonne lecture...
05:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2010
"En studio avec les Beatles" de Geoff EMERICK
Je l'ai fini samedi matin, les larmes coulaient encore sur mes joues. De tristesse car inévitablement on y parle avec émotion de ceux qui depuis ont disparu. Des larmes de plaisir également tellement j'ai passé de fabuleux moments à le lire.
Inutile de vous dire que cet excellent ouvrage m'a été recommandé par une personne pour qui j'ai estime et affection et qu'une nouvelle fois son conseil s'est révélé plus que judicieux.
Geoff Emerick est le jeune garçon qui, très tôt, de "Revolver" à "Abbey road" a été l'ingénieur du son du groupe le plus célèbre au monde. Cela veut aussi dire que sans lui, les albums des Beatles n'auraient pas eu cette sonorité qui leur est propre, en particulier sur le célebrissime "Pepper" (Sergeant Pepper's lonely hearts club band".
Ce livre apporte un tout nouveau témoignage aux nombreux existant sur les Beatles et leur courte mais fabuleuse carrière. On se retrouve au coeur même de la musique et en particulier, comme le dit si bien le titre de l'ouvrage, en studio avec les Beatles. Pour les accros comme moi, c'est un pur moment de bonheur, on a l'impression d'être dans ce studio, chez EMI à Abbey Road, avec eux et d'assister à la genèse des chansons qui ont fait leur gloire et leur réputation.
C'est vrai, Geoff Emerick n'a pas la langue de bois et parfois, souvent même, il écorne la légende car il est de ceux qui a vu les quatre garçons dans l'intimité du studio. Il a assisté à la lente mais inévitable dégradation de leurs rapports, il a vu des jeunes blanc becs pétris de talents devenir plus matures et s'affirmer chacun dans son style de musique propre.
Il confirme le côté "meneur" de Paul, patron musical du groupe, ultra perfectionniste, le caractère imprévisible de John, la jeunesse et le manque de confiance en lui de George, la placidité de Ringo. Il n'épargne personne et n'hésite pas à raconter que George a eu des débuts laborieux dans la qualité de son travail et en particulier dans ses solos de guitare, même s'il reconnaît qu'une fois libéré de l'emprise des deux monstres Paul et John il s'affirmera et deviendra le grand guitariste qu'il fut jusqu'à sa mort. Ringo n'est pas forcément le type jovial et rigolo, image qui a toujours été la sienne dans les médias.
Cela dit, ces mecs étaient des hommes avec des qualités énormes, certes, mais aussi bien des défauts, ce qui les rend plus humains. D'autre part en matière d'enregistrement, on peut se rendre compte également de l'ingéniososité frisant le génie, du courage et de la patience qu'il a fallu à cette époque pour obtenir une qualité de son aussi parfaite. Rappelons qu'à l'époque, les techniques étaient loin d'être aussi évoluées que de nos jours.
Bref, ce livre est un vrai régal pour les fans, une mine de renseignements pour les passionnés et une petite tranche de l'histoire de la musique et de ce grand groupe que furent les Beatles. Je suis encore sous le charme et je tiens à tirer mon chapeau à Geoff Emerick pour son témoignage extraordinaire et pour le cadeau qu'il nous fait, à savoir revisiter l'oeuvre des fab four avec une nouvelle oreille.
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18/03/2010
"Le merveilleux voyage de Nils Holgersson" de Selma Lagerlöf
Je ne sais plus comment m'est revenu à l'esprit ce livre merveilleux qui a eu une grande importance pour moi.
Souvenez vous, j'ai dix ans et je rentre au collège en 6éme (l'histoire des gouaches). A cette époque, je ne suis pas un gros lecteur, j'aime les BD de Tintin, d'Astérix ou Lucky Luke. On a bien a essayé de me forcer à lire des livres mais je me suis braqué, par simple envie de contredire, surtout une certaine branche de ma famille.
Seulement voilà, Mr Mailloux, mon professeur principal qui était aussi mon prof de français, nous fait acheter un livre de poche, "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson" par Selma Lagerlöf car nous allons l'étudier en cours. Je suis donc dans l'obligation de m'atteler à ce petit pavé. Comble du comble, voilà que nous allons devoir aussi passer à la bibliothèque, y choisir un livre et faire une fiche de lecture (détails du livre, résumé...), au secours !!!
Ce que je ne sais pas encore c'est que le soir à l'étude, après avoir terminé mes devoirs et que j'ouvre pour la première fois le livre de Selma Lagerlöf c'est que j'entre dans un monde fantastique que je ne vais plus lacher, celui de la lecture.
Oui chers visiteurs, c'est avec ce livre que tout a commencé, je l'ai dévoré à chaque moment de libre que j'avais et la bibliothèque tant honnie est devenue le royaume des rêves. Ces livres, ces histoires, m'ont également permis de "tenir le coup" alors que j'étais pensionnaire et que le cocon familial me manquait un peu, surtout les premiers mois.
Merci cher Mr Mailloux, je ne sais pas ce que vous êtes devenu mais ce que je sais c'est que vous avez fait un heureux et que des livres, depuis, j'en ai lu des centaines parfois même en un après-midi pendant les vacances surtout, passionné comme jamais. Aujourd'hui, dès que j'ai quelques minutes et que je suis au calme, je m'immerge dans la lecture.
Merci également à Selma Lagerlöf et à son héros le petit Nils Holgersson qui m'ont fait voyager dans un monde fantastique et qui ont aussi déclenché cette formidable passion.
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15/03/2010
"La colline aux suicidés" de James Ellroy
Dernier opus de la trilogie de Lloyd Hopkins, le "super" flic aux méthodes tellement controversées que cette fois ses chefs sont décidés à lui faire prendre sa retraite, en particulier Fred Gafanney qui possède sur lui un dossier tellement lourd que Lloyd lui même peut craindre pour son avenir.
Son épouse Janice et ses trois filles vivent toujours loin de lui à Frisco et cela lui mine le moral.
Une sombre histoire de cambriolage va l'entrainer dans une histoire qui va vite dégénérer et engendrer une cascade de meurtres. Meurtres d'innocents mais aussi de flics, ce qui va mettre la police de Los Angeles particulièrement hors d'elle. La chasse aux tueurs de flics est lancée et Lloyd au milieu de tout çà, va essayer à la fois de s'en sortir et de faire en sorte que d'autres innocents ne soient pas touchés par cette folie meurtrière.
Une nouvelle fois James Ellroy nous fait découvrir des personnages fêlés, dangereux et d'autres fragiles et faibles. C'est le côté obscur de Los Angelès et une nouvelle descente aux enfers pour ce qui est et sera vraisemblablement la dernière histoire avec le sergent Lloyd Hopkins.
Drogue, pornographie, truands et camés, flics tordus se côtoient dans un sombre ballet comme seul sait si bien les écrire ce fantastique auteur du noir qu'est James Ellroy.
Je viens donc de lire d'affilée ces trois romans et je peux vous assurer que je ne me suis pas ennuyé le moins du monde, au contraire, j'adore le style d'Ellroy et je me régale comme un gamin déguste un gateau au chocolat.
Une petite pause avec un ou deux livres d'un style et univers différent et hop, je m'attaque à son autre trilogie, "American tabloïd", American death trip" et "Underworld USA" !!
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28/02/2010
"A cause de la nuit" de James ELLROY
Dimanche dernier, je me suis réveillé très tôt et n'arrivant plus à dormir, je me suis levé et dans le salon, allongé sur le canapé, j'en ai profité pour terminer le second volume de la trilogie "Lloyd Hopkins" du maître du roman noir.
Quelle histoire, dès les premières pages on est à nouveau embarqué dans l'univers glauque, trouble et tendu par le suspense de James Ellroy.
Lloyd Hopkins, le super flic de Los Angeles n'est pas encore remis de sa dernière enquête, la mort de Joanie le hante et l'absence de sa femme et de ses filles lui sont difficilement supportable. Mais pas le temps de réfléchir, trois innocents viennent d'être abattus dans un drugstore quoique éxécutés serait un terme plus judicieux. En parrallèle son vieil ami Dutch, lui demande d'enquêter sur la disparitions d'un autre flic connu pour ses performances.
Tout celà va amener Lloyd dans une toile d'arraignée au centre de laquelle un étrange psychiatre (un jivaro) le docteur Haviland manipule les uns et les autres pour attirer Lloyd dans un piège mortel. Pour celà, machiavélique jusqu'au bout des ongles, il va utiliser un appât auquel Lloyd ne pourra résister, la très belle linda Wilhite. Cette femme magnifique, prostituée de luxe, est une des patientes du docteur et Lloyd ne résistera pas à ses charmes.
Je ne vous en dit pas plus. Plongez vous corps et âme dans ce polar dont vous ne ressortirez, comme Lloyd Hopkins, pas indemne. L'histoire est tortueuse, angoissante et le suspens est haletant.
Je continue d'avancer dans les couloirs de l'oeuvre de James Ellroy et je contunue à me dire que si je n'avais pas lu ces livres je serais passé à côté de quelque chose. Tout y est, le suspense, l'angoisse, le sang, la violence, le sexe, mais tout celà est savamment orchestré et écrit avec une telle force que James Ellroy se place au dessus du lot.
Inutile de vous dire que je me suis déjà plongé dans le troisième et dernier volume de cette trilogie, "La colline aux suicidés".
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14/02/2010
"Lune sanglante" de James Ellroy
Quel idiot j'ai été ces dernières années !! Oui, oui il faut le dire, voilà plus de 10 ans que je possède dans ma bibliothèque "American tabloïds" de James Ellroy et que je n'ai pas pris le temps de l'ouvrir et encore moins de le lire.
Il aura fallu que mon amie me conseille de lire "Un tueur sur la route" pour que j'attaque l'oeuvre de ce monstre du roman noir et que pour mon plus grand bonheur, je pénètre dans l'univers du maitre. J'ai déjà écrit une note sur ce roman et vous laisse le soin d'aller y jeter un coup d'oeil si vous le désirez.
"Lune sanglante" est le premier volume de ce que l'on appelle communément la trilogie Lloyd Hopkins, ce policier atypique de Los Angeles. Ou l'on fait connaissance de ce "cop" aux méthodes hors normes mais diablement efficaces. Ce bon père de famille aime sa femme et ses trois filles mais il ne peut s'empêcher d'aller voir ailleurs, c'est comme ça, il aime aussi son job, il est fait pour ça et c'est dans sa nature
Du reste on apprend vite, une fois plongé dans l'univers d'Ellroy que pas un des personnages n'est complètement blanc, chacun traînant sa part d'ombre, de mystères et de côtés obscurs. On baigne également dans un univers sombre, un opéra noir comme disait un journaliste et Dieu sait, ou plutôt Lucifer sait, si cette comparaison à l'oeuvre de James Ellroy est juste.
On a encore ici affaire à un tueur diabolique, méthodique, brutal dont le nombre de victimes féminines ne cesse d'augmenter au fil des ans. Ce "serial killer" pas comme les autres ne laisse aucune trace tant il "prépare" l'acte final qui va libérer sa "bien aimée". Sa route va croiser celle de Lloyd Hopkins et l'on arrive à la 310éme page du roman, haletant, plongé jusqu'au cou dans ce monde sombre et noir avec une seule envie une fois le livre refermé, se précipiter sur le volume suivant !!!
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