16/12/2009
Le BCG
Le vaccin du BCG...celà remonte maintenant à un paquet d'année, à l'époque où celà se pratiquait encore dans les écoles.
Les générations d'aujourd'hui l'ignorent sans doute mais à l'heure où l'on nous "bassine" avec le vaccin de la grippe A, il faut savoir qu'il y a un peu plus d'une trentaine d'année, on nous vaccinait contre la tuberculose.
La plupart des filles et des garçons de ma génération (je suis né en 1964) devenus aujourd'hui femmes et hommes, portons tous sur le bras, de façon plus ou moins visible le souvenir de cette opération.
Comment nous inoculait-on le vaccin Bilié de Calmette et Guérin (BCG) ?
La première opération, phase de test, n'était pas la plus compliquée. En fouillant dans ma mémoire, je me souviens que dans un premier temps on nous griffait le bras au niveau de l'épaule avec une sorte de plume. A priori, c'était la phase de test. le principe du vaccin étant d'injecter un germe vivant, le test servait à vérifier si notre organisme l'acceptait ou non, si c'était oui, alors on passait à la partie piqûre qui forcément ne nous emballait pas.
Autant la phase de test était faite dans la classe de l'école communale par une infirmière, autant la partie vaccin se faisait au centre de vaccination. En ce qui me concerne, nous sommes allé à Cambrai. Je me souviens d'une seringue en verre (c'était ainsi en ce temps là) avec un liquide jaune vif à l'intérieur. Je me souviens aussi que c'était assez douloureux. Par la suite, celà ne s'est pas trop mal passé pour moi mais j'ai souvenir que certains de mes camarades ont eu des soucis divers comme des infections par exemple.
Le résultat final est que nous avons tous été vaccinés contre la tuberculose mais que la cicatrice est bien visible sur notre bras gauche, en général, une dizaine de centimètres sous l'épaule. A cette époque, c'était normal. Aujourd'hui, les moeurs ayant changés, je ne pense pas que les choses se reproduiraient de la même façon.
N'étant pas un scientifique ni un médecin, je ne me base que sur mes souvenirs. Celà veut dire que si l'un d'entre vous a quelques précisions à apporter, qu'il laisse un commentaire, celà viendra compléter mon propos.
05:47 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2009
Fernandel, le rire éternel.
Fernand Joseph Désiré Contandin est né à Marseille le 8 mai 1903 et s'est éteint à Paris le 26 février 1971 quelques jours après que j'ai eu 7 ans. Il était plus connu sous le nom de Fernandel.
En ce qui me concerne, je ne l'ai connu qu'après sa mort puisque c'est à peu près vers l'êge de 8/9 ans que j'ai commencé à regarder des films à la télévision.
C'est surtout par ma grand mère paternelle, Mariette , qui était une fan inconditionnel de ce grand marseillais à la figure de cheval, que j'ai connu de lui qui fut l'un des plus grands comiques français de son époque.
Son accent, ses mimiques, sa façon de chanter ont fait de Fernand, jeune comique troupier un des grands noms du cinéma français des années 30 au début des années 70. Ah comme elle aurait été fière sa grand-mère qui l'adorait, elle l'aimait tellement que pour parler de son affection envers lui elle disait qu'il était le Fernand d'elle. Vous connaissez maintenant l'origine de son nom de scène.
On aime ou on aime pas. Personnellement j'ai hérité de ma grand-mère une admiration et du respect pour cet homme si attachant. Oh, il est clair que certains de ces films sont tellement désuets aujourd'hui qu'ils font à peine sourire, il est vrai aussi que certains d'entre eux sont assez mauvais, vraisemblablement à caractère alimentaire. Mais s'il ne fallait retenir que quelques films, celà serait assez suffisant pour comprendre tout le talent de comédien de Fernandel.
Que dire des films réalisés par Pagnol et notamment "La fille du puisatier" "Regain" ou bien "Le schpountz" des films qui ne me lassent pas. Comment ne pas rire en regardant l'extraordinaire série des "Don Camillo" ou son opposition avec Gino Cervi qui campe un truculent Pepone constitue un des plus grand duo comique de l'écran.
Fernandel a également eu une vache comme partenaire. Qui peut oublier la célèbre Marguerite après avoir vu "La vache et le prisonnier". Il y a également l'excellent "Mouton à cinq pattes" dans lequel Fernand joue six personnages différents. Le sympathique "Voyage à Biarritz", le très drôle "Sénéchal le magnifique" ou même "L'homme à l'imperméable" adaptation d'une série noire avec le grand Bernard Blier. Sans oublier le seul film qu'il fit avec un autre très grand comique qui admirait Fernandel, je veux parler de Bourvil dans "La cuisine au beurre".
Celà pourra prêter à sourire, je m'en contrefiche, j'aime tellement Fernandel que j'ai une bonne vingtaine de ses films dans ma collection de DVD. Le cinéma est une chose magique qui nous fait rêver, pleurer, rire, sourire et même si les techniques ont diablement évoluées, il ne faut pas oublier tous ces pionniers qui firent du 7éme art ce qu'il est aujourd'hui. Monsieur Fernandel fait partie de ces noms que l'on ne peut oublier, un nom qui continuera de briller longtemps au firmament des étoiles du cinéma.
(Je dédie cet article a ma grand-mère Mariette et à mon père Denis qui a 74 ans aujourd'hui)
05:37 Publié dans Cinéma: acteurs et réalisateurs | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2009
"L'amour six pieds sous terre" de Nick Hurran
Le titre original de cette comédie est "Plots with a view". C'est une comédie britannique sortie en 2002 et réalisée par Nick Hurran.
Dans l'esprit des excellentes comédies comme "Joyeuses funérailles" on a droit avec ce film a une histoire originale, avec des comédiens excellents et une histoire loufoque qui vous tient en haleine jusqu'au bout.
Boris Plots (Alfred Molina) est entrepreneur de pompes funèbres, triste et célibataire. Pourquoi ? parce que jamais il n'a osé déclaré sa flamme à Betty(Brenda Blethyn) dont il est secrètement amoureux depuis le lycée.
Betty a épousé presque par accident, le maire actuel de la ville Hugh Rhys-Jones qui la trompe sans vergogne avec la très "bimbo" Méredith (Naomi Watts). La mort accidentelle de la belle mère de Betty va enfin donner la chance à Boris de déclarer son amour pour elle, via leur passion commune pour la danse.
Il faut trouver une solution pour enfin épouser Betty...dans l'esprit de Boris, nait alors un plan savamment ourdi...elle doit "disparaître" et qui de mieux qu'un entrepreneur de pompes funèbres pour organiser sa "mort"...
Tout est censé bien se dérouler, mais c'est sans compter sur Frank Featherbed (Christopher Walken) le concurrent oh combien excentrique de Boris.
C'est très drôle, remarquablement interprété et on passe un bon moment dans ce film qui nous prouve une nouvelle fois que l'humour britannique est parmi ce que l'on fait de mieux dans le style.
05:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
13/12/2009
"Mygale" de Thierry Jonquet
Etrange, inqiétante et malsaine atmosphère, un thriller digne de ce nom qu'est "Mygale" de Thierry Jonquet.
Un chirurgien plasticien, Richard Lafargue qui séquestre dans une prison dorée une jeune et très jolie prisonnière, la magnifique Eve avec laquelle les relations sont à la fois tendres et violentes.
Un truand en herbe, Alex, qui se planque après un braquage qui a réussi d'un point de vue pécuniaire mais durant lequel il a descendu un flic qui l'a blessé avant d'être tué.
Un jeune homme de 21 ans, poursuivi, agressé, enlevé, séquestré, torturé, humilié qui noue avec son agresseur qu'il a surnommé "Mygale" une relation étrange au fil des mois de sa "détention".
Thierry Jonquet a tissé sa toile, ces personnages vont ils se retrouver, se croiser, à vous de le découvrir en lisant cet excellent livre. Attention, vous allez vite être "piqué" par l'intrigue et une fois le nez dedans, vous voudrez aller jusqu'au bout...pour comprendre...pour savoir.
Excellente lecture !!!
04:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2009
Table d'écoute: Spécial Jipé NATAF "Clair"
Voilà une belle sortie en cette fin d'année, un trait de lumière en cette période sombre et triste, un album excellent qui mérite plus qu'un détour.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Philippe Nataf, dit Jipé, est un ancien membre des "Innocents" ce groupe de rock français qui a sévit pour notre plus grand plaisir, de 1982 à 1999. Jipé était avec JeanChri (Jean-Christophe Urbain) le fer de lance de ce groupe.
Je l'ai croisé à l'entrée du théatre du Petit St Martin à l'occasion du concert de son amie Jil Caplan, c'est quelqu'un de discret, de petite taille qui se cache derrière un look barbu Raspoutino-Lennonien. De Raspoutine il n'a que la barbe bien fournie, de Lennon il a le don de l'écriture musicale. Jipé Nataf,petit par la taille mais grand par le talent.
"Clair" est son second album solo et je dois dire que depuis que je l'ai inséré dans le lecteur de mon auto-radio (je venais juste de l'acheter), je l'ai écouté en boucle pendant plusieurs jours.
Il n'y a rien à rejeter dans cet excellent album, dès le premier morceau "Myosotis" on est séduit et charmé, que dire de "Clair" à la sonorité très Beatles (et c'est un compliment) et du fantastique "Seul alone" qui dure près de neuf minutes avec un texte à vous couper le souffle tant il est dense et riche. Il en est de même pour "Le radeau", "Viens me le dire", "Après toi" et tous les autres titres du disque.
A priori, Jipé Nataf a travaillé cinq ans sur cet album, je dois dire que le résultat est vraiment à la hauteur de ces années de travail et qu'il y a mis toute son énergie, tout son talent et toute son âme.
A noter aussi et c'est très important, l'omniprésence de Jean-Christophe Urbain, un de nos grands musiciens et compositeur francais, lui aussi trop discret qui sur l'album de son ami Jipé intervient activement sur neuf des douze titres qui composent ce disque. Il y joue de la guitare électrique et acoustique, de la basse, de la batterie, de l'orgue, de la flûte, de l'accordéon, de la contrebasse...On sent nettement sa "patte" musicale dans ce disque.
Si vous aimez la bonne musique, les textes qui veulent dire quelque chose, la poésie, les jongleurs de mots alors vous devez absolument vous procurer cet album qui est vraiment une des belles surprises dans les sorties de cette fin d'année. Vous le trouverez dans les bacs des distributeurs spécialisés,pas dans les grandes surfaces commerciales qui préfèrent privilégier le chiffre d'affaire au détriment de la qualité musicale.
Une fois séduits, vous ferez vous même la promo de l'album, vous en parlerez autour de vous et c'est cette chaîne qui fera le succès amplement mérité de ce disque.
06:22 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
11/12/2009
"Ludwig van B" de Bernard Rose
L'avantage d'une médiathèque, c'est que l'on a la possibilité d'y trouver des films qui datent de plusieurs années que l'on avait pas pu voir à l'époque de leur sortie ou de leur éventuelle diffusion sur le petit écran.
C'est le cas de "Ludwig van B" que je n'avais pu voir pour des raisons que j'ai oubliées aujourd'hui. J'étais donc content de l'emprunter vendredi soir et de pouvoir apprécier un acteur que j'affectionne, Gary Oldman.
Le film est sorti en 1994 et a été réalisé par Bernard Rose, scénariste, réalisateur et également acteur (Candyman, Anna Karénine...). Il raconte la vie du maestro, Ludwig van Beethoven et en particulier des femmes qui ont marqué son existence.
L'histoire débute à la mort du maître, lorsque son vieil ami Anton Schindler à charge de faire respecter les dernières volontés de Beethoven, découvre une lettre d'amour à l'attention de "Son immortelle bien aimée". Au cours de ses recherches Schindler va découvrir un homme totalement différent de l'image qu'il donnait, inattendu, passionné et secret.
C'est donc Gary oldman qui décroche le rôle alors qu'au départ c'était Anthony Hopkins qui était pressenti. Cet acteur que j'ai découvert en 1986 dans "Sid and Nancy" jouait alors là son 13ème film et prouvait une nouvelle fois qu'il est un comédien de grand talent qui sait donner vie à ses personnages. Pour moi, la grande qualité d'un acteur c'est de se faire oublier. Je m'explique, si en regardant ce film, je m'étais dit, c'est Gary Oldman qui joue du piano, c'est Gary Oldman qui dirige l'orchestre, alors, son interprétation n'aurait pas été bonne. Ce n'est heureusement pas son cas tant il est doué pour rentrer dans la peau de ses personnages.
Dans ce film il est entouré de talentueuses et très belles comédiennes, les craquantes Valéria Golino et Isabella Rosselini.
On est vite passionné par cette découverte de la vie d'un des compositeurs les plus connus et vous imaginez bien que la BO est forcément à la hauteur. La musique, ajoutée au talent de Gary Oldman et de ses partenaires donne à ce film une dimension qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Si comme moi, vous aimez l'histoire, la musique et l'histoire de la musique alors regardez ce film, vous passerez un excellent moment.
05:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2009
Mes origines: le village de mon enfance (Episode 5)
Oh là, là...qu'est ce qu'il nous fait le grand...voilà qu'il publie une photo d'église, en plus on ne la voit pas en entier, quel piètre photographe !!!
Pour la photo, c'était difficile, posté sur le trottoir d'en face, je n'avais pas assez de recul pour prendre l'édifice en entier, veuillez me pardonner, je ne suis pas un photographe professionnel et de ce fait, je ne suis pas super équipé.
Pour l'église, la raison est simple. Celà fait partie de mon passé car je suis issu d'une famille catholique et pratiquante. C'est ainsi que très jeune, chaque dimanche, je me retrouvais sur les bancs pour la messe hebdomadaire.
Par la suite, presque logiquement, je suis devenu enfant de choeur (oui, oui...moi !!!), avec mon aube blanche et ma croix. Aujourd'hui tout celà prête à sourire mais à l'époque, au début des années 70, c'était une chose naturelle voire normale, c'était dans l'ordre naturel des choses.
Par la suite, après avoir cessé d'être enfant de choeur, j'ai continué à fréquenter l'église plus par obligation qu'autre chose, je commençais à cette époque, àdécouvrir "le monde" qui ne se limitait pas qu'à ma famille et à mon village.
Sans tomber dans l'excès, ce fut ensuite la découverte du rock n'roll, des copains et la lecture de romans, de magazines qui ne sont pas forcément du goût des bien pensants qui vont user leur fond de culotte sur les bancs de l'église le dimanche et qui tournent le dos aux autres toute la semaine. En gros, j'ai fini par me lasser de ce monde fréquenté par une palanquée d'hypocrites. Mes parents, eux sont toujours pratiquants et croyants, je respecte celà mais je ne partage plus du tout celà avec eux.
Je n'ai pas honte de cette période de ma vie, je me rend compte simplement qu'elle m'a permis de voir les choses de manière différente, chaque expérience dans la vie étant importante.
J'aurai très bien pu passer sous silence cette partie de mes origines mais elle fait partie intégrante de mon passé et par respect pour mes lecteurs, je me devais d'être honnête jusqu'au bout.
05:36 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2)
09/12/2009
"Moloch" de Thierry Jonquet
Dévoré en quelques jours à peine, j'ai profité d'être au calme dimanche en fin de journée pour lire les quelques 200 pages qu'il me restait à déguster sans aucun effort.
Alors que la plupart des livres de Thierry Jonquet sont difficiles à avoir à la Médiathèque (ils sont quasiment tous déjà empruntés), je suis "tombé" par, chance sur "Moloch" qui était disponible, sans savoir que j'allais retrouver les personnages que j'avais découverts dans "Les orpailleurs".
Ainsi l'histoire commence par une macabre découverte, Rovère, Dimeglio, Danset, malgré leurs années de service ont bien du mal à supporter ce qu'ils viennent de voir, une horreur qu'ils ne sont pas près d'oublier.C'est Maryse Horvel, la proc' qui sera chargée d'instruire cette affaire ainsi que son amie Nadia Lintz dans un deuxième temps.
Parralèlement, dans la section "enfants" d'un hopital, la petite Valérie, malgré sa récente opération du pancréas, ne va pas mieux, au contraire, elle est sujette à des crises fréquentes et à des douleurs intenses. Francoise Delcourt qui travaille dans le service du professeur Vauguenard se pose alors des questions qui l'inquiètent et qui l'effraient...
De son côté, le "psy" de l'hopital, Vilsner, qui travaille aussi dans son cabinet, "s'occupe" d'un étrange patient, le peintre Maximilien Haperman...
Il y a aussi le brave Charlie, un ancien militaire, SDF, paumé, qui va retrouver un semblant de rédenption grâce à la petite Héléna.
Tous finiront par se croiser, les différentes affaires instruites par Maryse et Nadia ont elles un dénominateur commun ? A vous de le découvrir...
Encore un "polar" magistral de Jonquet qui se boit comme du petit lait avec délectation. Le grand interêt dans ce livre, comme dans "Les orpailleurs", c'est que non seulement l'histoire est passionnante mais c'est qu'en plus on s'attache aux personnages qui sont très...humains, on n'a pas affaire à des cow-boys à gros flingues. Ici, les flics, les juristes, les personnages en général, ont leurs soucis, leur problèmes du quotidien comme vous et moi.
05:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2009
Seul, seul, seul...
Souvent cette sensation me ronge,
Je me sens seul, très seul.
Je vis pourtant au milieu des autres,
Chaque jour je voie du monde, je serre des mains,
Mais j'ai de plus en plus cette sensation de décalage,
Ce sentiment de ne pas être compris.
De na pas être à ma place.
Parfois j'ai envie de tout plaquer, de faire autre chose,
Mais le mur est si haut à franchir que je baisse les bras.
Parfois aussi, je regarde en arrière et j'ai des regrets.
Les jours, les mois les années ont défilé à une telle vitesse,
Je me retourne avec ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose.
Éternel insatisfait, besoin de reconnaissance, narcissisme,
Qu'ils appellent celà comme ils veulent, je m'en fous.
J'ai envie de crier, de hurler, d'aimer, de vivre à fond,
Mais c'est difficile, enfermé dans le carcan de la vie quotidienne.
Alors j'écris, j'écris tous ces mots qui se bousculent dans ma tête,
Je les aligne pour exprimer ce qui est en moi, l'écriture est mon refuge.
06:50 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2009
The Specials et le ska !!!
J'avais 15,16 ans quand la déferlante "ska" est arrivée d'outre manche à la toute fin des années 70 et au début des 80's.
Tout le monde se souvient du groupe Madness et de son "One step beyond" qui fut dansé dans une foultitude de soirées pendant des années.
Par contre,y-en a t'il encore beaucoup qui se rappelle des Selecters de The Beat, des Bad-manners et surtout du fantastique groupe The Specials et de son leader charismatique Jerry Dammers, fondateur du label Two-Tones (si je ne me trompe pas, c'est l'homme au chapeau avec les lunettes noires).
Le ska est une forme de reggae au rythme soutenu avec guitares, claviers et cuivres. Les Specials avaient cette caractéristique d'être une bande de vrais musiciens qui ne se contentaient pas de sortir des tubes et qui au contraire écrivaient et interprétaient des morceaux reflets de cette époque sombre en Angleterre.
Je voudrais ici rendre hommage à la RTBF (la télévision Belge) qui grâce à l'émission Follies présentée à l'époque par le passionné Gilles Verlant, nous a fait découvrir ce fantastique groupe.
Je me souviens de les avoir vu en concert dans cette émission et je me rappelle égalementde cette extrordinaire énergie qui émanait de ces sept garçons talentueux. Quelle pêche ils avaient. Merci donc à Horace (Basse), Terry (chant), Neville (chant), Jerry (claviers), Roddy (guitare), Lynvall (guitare) et Bradb (batterie) pour leurs chansons que j'adorais, "Do the dog" "Concrete jungle" "Too hot" "Nite klub" "Too much too young" ou encore "Gangsters".
Dernière petite anecdote à leur sujet, leur album aux couleurs blanches et noires comme le damier, emblême de la musique ska a été produit à l'époque par un monsieur plutôt connu dans le monde du rock, je veux parler de Mr Elvis Costello.
Pour terminer, je vous donne le lien d'un de mes morceaux préférés "A message to you Rudy":
05:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)