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08/01/2013

La pâte à gateau

Pate à gateau.jpg

Lorsque j’étais gamin, mes grands-mères mais aussi ma mère confectionnaient des gâteaux ou des tartes. En général, nous assistions avec mon frère à la préparation de la pâte car une fois cette dernière versée dans le moule, nous nous précipitions avec nos petites cuillères pour nettoyer le saladier des restants de cette pâte.

Dans le nord, il était une tradition qui était de faire pour la nouvelle année, des gaufrettes. Il s’agit de biscuits confectionnés avec une pâte à gâteau très sucrée, assez dense, qui reposait un moment dans le garde manger. Ensuite, il suffisait d’utiliser un gaufrier avec des plaques spéciales et de déposer une cuillère de cette pâte pour cuire ces délicieuses gaufrettes.

Parfois, je descendais à la cave, ouvrait le garde manger pour « piquer » un peu de cette pâte avec une petite cuillère…quel délice…
L’astuce étant de lisser le dessus de ce délicieux nectar pour ne pas se faire prendre.

 

Quelques années plus tard, j’ai trouvé plus judicieux de confectionner moi-même de la pâte à gâteau. Un mercredi après-midi, profitant de l’absence de mes parents et de mes frères et sœurs, j’ai trouvé une recette, préparé les ingrédients et mis, si je puis dire, la main à la pâte, je nettoyais les ustensiles et ni vu, ni connu, je là dégustais tranquillement, gros gourmand que j’étais.

Le truc, c’est qu’un jour, ma mère est rentrée plus tôt que prévu et que plutôt que de planquer le saladier et d’attendre plus tard pour le nettoyer, je me suis précipité au fond du jardin pour me planquer. Ne sachant quoi faire de l’objet du délit, j’ai emprunté un marteau à mon père et j’ai cassé le saladier en pyrex dans le coin du mur qui entourait le jardin. Il a explosé en mille morceaux qui se sont répandus dans l’herbe haute.
Ma pauvre mère a longtemps cherché son saladier avant qu’un jour mon père, après avoir fauché l’herbe au fond du jardin, ne découvre des morceaux de verre. J’ai du avouer mon forfait, honteux de ce que j’avais fait mais je crois me souvenir que je ne fus pas puni. Par contre, tout le monde à la maison, pendant longtemps, s’amusait à raconter cette histoire en riant. Ce fut cela ma punition…

 

19:43 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

19/12/2012

Les moutons

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J’ai de nombreux souvenirs de mes années d’enfance et l’éphéméride de ce matin en a ravivé un qui date d’il y a bien longtemps.

Aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours eu, à la maison, de nombreux animaux d’élevage : poules, lapins, pigeons mais aussi canards, dindes et dindons, pintades et même des oies. Mes parents ont eu (et ont toujours) cinq enfants et à la campagne, ces élevages étaient bien utiles pour nourrir les troupes.
Le calendrier de ce matin m’a rappelé que nous avons eu aussi, deux années de suite je crois, un mouton dans la pâture qui jouxtait le poulailler (celle là même où je tirais dans le cul des poules pour ceux qui ont lu cette anecdote).

Je me souviens que ma mère leur donnait un prénom et qu’il correspondait à leur jour d’arrivée. C’est ainsi que l’un d’entre eux fut baptisé Urbain.

Il gambadait dans son domaine et grandissait en dévorant l’herbe bien verte et bien grasse de son grand enclos.

Ce fut triste pour mon frère et moi que d’assister à son trépas, même si à l’époque, cela nous apparaissait comme le cours naturel des choses de la vie. Mon père n’a jamais aimé tuer les animaux mais nécessité faisait loi.

La petite anecdote, c’est qu’une de mes chansons préférées de mon amie Valentine, s’appelle « Les moutons »et qu’elle a été écrite par Jean-Christophe Urbain que j’ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs fois.
Hasard ou pas, les moutons et le prénom Urbain sont, dans mon existence, associés pour le pire, comme pour le meilleur…

02:52 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

26/10/2012

Cot cot codac !

Poules.jpg

Je sais que les gens qui me lisent aiment mes petites anecdotes. Je me suis souvenu récemment d’une chose que j’ai faite quand j’étais encore un gamin. Je devais être âgé de 14 ou 15 au moment des faits.

Je vous plante le décor :

Lorsque je vivais encore chez mes parents, nous habitions un petit village et notre maison était entourée d’un grand jardin composé d’une belle pelouse, du potager et de toute une partie que mon père avait grillagée pour y élever des animaux et en particulier, des poules.

Au beau milieu de cette « pâture », il y avait un cerisier qui donnait chaque été des cerises d’un rouge vif au goût délicieux. Il y avait donc toujours une échelle posée sur le tronc pour pouvoir aller faire la cueillette de ces beaux fruits rouges.

Mon père aimait tirer à la carabine 22 long rifle et au pistolet à plombs et s’entraînait régulièrement sur une cible qu’il avait lui-même fabriquée.

Un jour que j’étais seul, par un bel après-midi d’été, j’ai subtilisé le pistolet à air comprimé et quelques plombs que j’ai glissés dans ma poche. Je suis monté à l’échelle pour grimper dans le cerisier et je me suis installé au cœur de l’arbre.

Mon plaisir cet après-midi là fut de m’amuser à tirer des plombs dans l’arrière train des gallinacés.

Pauvres poules, chaque fois qu’elles prenaient un plomb dans le cul, elles faisaient un de ces bonds et partaient en courant et caquetant, et ce, pour mon plus grand plaisir, persuadé comme tout criminel que mon crime allait rester impuni.

En fait, j’ai failli me faire prendre quelques semaines plus tard. En effet, de temps en temps, mon père tuait quelques poules et ma mère les plumait et les vidait pour les mettre au congélateur, c’est comme çà à la campagne. Une fois plumées, ma mère fut intriguée par des bleus qu’elle découvrit sur l’arrière train des poules et appela mon père pour lui montrer.

J’étais là et je me gardais bien d’ouvrir la bouche, prenant un air intrigué et innocent, feignant la surprise comme mes parents.

C’est à ce moment là que j’ai compris que les pauvres bêtes devaient quand même avoir mal au vu des bleus qu’elles avaient aux fesses.

Ce n’est que bien des années plus tard que j’ai avoué mon crime à mes parents et qu’ils comprirent l’un et l’autre le fin mot de l’histoire. L’affaire étant ancienne, je n’eus à subir aucun reproche.

Il n’empêche, lorsqu’on est gosse, qu’est ce que l’on peut faire comme conneries et celle là, elle était gratinée.

 

17:56 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

17/10/2012

Ca n'arrive qu'à moi !

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Et oui, parfois il y a en moi un zeste de Pierre Richard avec un soupçon de Gaston Lagaffe. Figurez vous que lundi, mon train pour Lyon était à 15h26. Je pars tranquille d’Armentières pour la gare Lille Europe avec 45mns d’avance pour être zen et ne pas avoir à courir.

J’arrive à l’entée du parking, je prends un ticket et je me mets à suivre la voiture devant moi qui s’engage devant une autre barrière. Comme un grand benêt que je suis, je l’imite et j’insère mon ticket. La barrière s’ouvre mais aucun ticket ne ressort. Je m’engage et je m’aperçois que je suis entré par mégarde dans la partie réservée aux loueurs. Je commence à tourner en ronds pour trouver une sortie sans y parvenir. Je rencontre un gentil monsieur de chez Avis qui propose de me donner un ticket avant de se rendre compte, désolé, qu’il n’en a plus sur lui.

Je tourne et retourne encore pendant que les secondes et les minutes défilent. La panique commence à me gagner et je sens que je vais rater mon train…

Je décide finalement de me garer et d’aller me renseigner au guichet SNCF à la gare. On me renvoie à l’accueil du parking où j’explique mon problème. L’employé me donne un nouveau ticket en me disant de retourner à la barrière et de l’appeler par l’interphone pour qu’il m’ouvre.

Les minutes continuent de défiler il est 15h15. Enervé, je ne trouve pas l’interphone…

Finalement, j’appuie sur un bouton et le gars m’ouvre. Je fonce pour trouver une place, il est 15h20…

Je suis en nage, le cœur tambourine car de l’accueil SNCF à celui du parking, j’ai couru comme un fou.

Je note rapidement le niveau, la couleur de l’emplacement et le numéro et je cours vers le quai de gare pour monter dans la voiture du train, il est15h24.

Ouf çà y est, je m’installe. Le temps de ranger mon sac, de retirer ma veste et de remonter les manches de ma chemise et le train démarre, çà y est, je suis parti. Il me faudra plusieurs minutes pour me détendre et enfin souffler.

Oui mais…

Le lendemain soir, arrivé à Lille Flandres, je me dirige vers Lille Europe pour récupérer ma voiture. Je suis machinalement un autre voyageur et arrive au parking. J’insère mon ticket pour payer et voila  que la machine affiche : « Ticket non valable dans cette zone ». Ce n’est pas possible, je suis maudit, j’ai du me tromper. Je cherche le niveau -2 ou je me suis garé hier, rien…

Je décide alors de rester calme, je ressors vers la gare et j’essaie de me souvenir d’où je suis arrivé en courant la veille. Je repère le guichet d’accueil, je me souviens d’une porte derrière et m’y engage. Oh bonheur, aux caisses automatiques, mon ticket est accepté !

Je réussis à trouver la porte donnant accès à l’ascenseur et je finis par retrouver ma voiture en poussant un grand OUF !!!

 

Je suis un garçon organisé, j’aime bien préparer et planifier les choses pour qu’elles se passent bien. De ce fait, ayant du courir, je n’ai pas pu prendre tranquillement mes repères ce qui m’a forcément amené à vivre cette histoire.

 

Ca n’arrive qu’à moi…

18:50 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

Ca n'arrive qu'à moi !

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Et oui, parfois il y a en moi un zeste de Pierre Richard avec un soupçon de Gaston Lagaffe. Figurez vous que lundi, mon train pour Lyon était à 15h26. Je pars tranquille d’Armentières pour la gare Lille Europe avec 45mns d’avance pour être zen et ne pas avoir à courir.

J’arrive à l’entée du parking, je prends un ticket et je me mets à suivre la voiture devant moi qui s’engage devant une autre barrière. Comme un grand benêt que je suis, je l’imite et j’insère mon ticket. La barrière s’ouvre mais aucun ticket ne ressort. Je m’engage et je m’aperçois que je suis entré par mégarde dans la partie réservée aux loueurs. Je commence à tourner en ronds pour trouver une sortie sans y parvenir. Je rencontre un gentil monsieur de chez Avis qui propose de me donner un ticket avant de se rendre compte, désolé, qu’il n’en a plus sur lui.

Je tourne et retourne encore pendant que les secondes et les minutes défilent. La panique commence à me gagner et je sens que je vais rater mon train…

Je décide finalement de me garer et d’aller me renseigner au guichet SNCF à la gare. On me renvoie à l’accueil du parking où j’explique mon problème. L’employé me donne un nouveau ticket en me disant de retourner à la barrière et de l’appeler par l’interphone pour qu’il m’ouvre.

Les minutes continuent de défiler il est 15h15. Enervé, je ne trouve pas l’interphone…

Finalement, j’appuie sur un bouton et le gars m’ouvre. Je fonce pour trouver une place, il est 15h20…

Je suis en nage, le cœur tambourine car de l’accueil SNCF à celui du parking, j’ai couru comme un fou.

Je note rapidement le niveau, la couleur de l’emplacement et le numéro et je cours vers le quai de gare pour monter dans la voiture du train, il est15h24.

Ouf çà y est, je m’installe. Le temps de ranger mon sac, de retirer ma veste et de remonter les manches de ma chemise et le train démarre, çà y est, je suis parti. Il me faudra plusieurs minutes pour me détendre et enfin souffler.

Oui mais…

Le lendemain soir, arrivé à Lille Flandres, je me dirige vers Lille Europe pour récupérer ma voiture. Je suis machinalement un autre voyageur et arrive au parking. J’insère mon ticket pour payer et voila  que la machine affiche : « Ticket non valable dans cette zone ». Ce n’est pas possible, je suis maudit, j’ai du me tromper. Je cherche le niveau -2 ou je me suis garé hier, rien…

Je décide alors de rester calme, je ressors vers la gare et j’essaie de me souvenir d’où je suis arrivé en courant la veille. Je repère le guichet d’accueil, je me souviens d’une porte derrière et m’y engage. Oh bonheur, aux caisses automatiques, mon ticket est accepté !

Je réussis à trouver la porte donnant accès à l’ascenseur et je finis par retrouver ma voiture en poussant un grand OUF !!!

 

Je suis un garçon organisé, j’aime bien préparer et planifier les choses pour qu’elles se passent bien. De ce fait, ayant du courir, je n’ai pas pu prendre tranquillement mes repères ce qui m’a forcément amené à vivre cette histoire.

 

Ca n’arrive qu’à moi…

18:48 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

05/10/2012

Pop-corn et cirage.

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Au cours de l’année scolaire 1977/1978, j’étais pensionnaire au collège St Michel à Solesmes, dans le Cambrésis, j’avais 14 ans et je vivais déjà ma quatrième année d’internat. A l’époque, pas d’eau chaude pour se laver, nous dormions dans un grand dortoir avec des lits métalliques dont le sommier se composait de lames métalliques verticales surs lesquelles était posé un matelas que l’on qualifiera de moyennement confortable. A côté de chaque lit se trouvait une armoire sommaire, composée d’une petite penderie et de quelques étagères pour y « fourrer » notre linge de la semaine.

Je me souviens d’un jour où l’un de mes copains de l’époque me fit découvrir le pop-corn. Et oui, pour moi qui venait d’un petit village de la campagne, c’était une découverte car ce genre d’aliment ne circulait pas comme aujourd’hui.

C’était un de ces longs mercredi après-midi où ceux qui ne faisaient pas ou n’étaient pas doués pour le sport, passaient leur temps à glander dans les cours de récrés ou dans les grands halls des casiers.

Ce jour là, mon pote, non content de me faire goûter le pop-corn, m’en offrit une double poignée que je mis précieusement au fond de mes poches avant de pouvoir les poser sur une des tablettes de mon armoire dans le dortoir. A l’époque il nous était interdit d’avoir de la nourriture et ceux qui avaient des sucreries, les mangeaient, le soir, une fois les lumières éteintes.

Ce soir là, c’est ce que je m’apprêtais à faire, me léchant les babines d’avance. Ce que je n’avais pas vu, ni prévu, c’est que j’avais prestement mis les fameux pop-corn, près de ma boite à cirage ouverte, sans le voir…

Une fois les lumières éteintes, je fis alors glisser discrètement ma main dans mon armoire pour y prendre mon trésor et le dévorer goulûment. Ce que je n’avais pas vu, c’est qu’une partie des pop-corn avaient été en contact avec le cirage.

Je ne vous raconte pas ma réaction lorsque je mis ce mélange original en contact avec mes papilles gustatives, ce fut assez horrible. Le pire dans tout çà, c’est que je n’avais ni eau minérale, ni mouchoirs en papier, juste un mouchoir en tissu pour essayer d’enlever ce sale goût que j’ai gardé dur la langue toute la nuit.

Ce n’est que le lendemain matin, que j’ai pu enfin me laver les dents et me débarrasser de cette saveur dégoûtante qui ne m’avait pas quittée de la nuit.

La gourmandise est, dit on, un vilain défaut mais je vous assure que cette nuit là, je ne méritais pas çà. Aujourd’hui encore, lorsque j’y repense, j’ai l’impression d’avoir ce goût qui me revient dans la bouche.

Quoiqu’il en soit, je déconseille vivement cette recette, à moins bien sûr d’aimer le cirage…

19:43 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

12/06/2012

Flics et voyou !

4262-motard-de-police.jpg

Vendredi dernier, le début de matinée est agréable, il y a du soleil, l’air est à la douceur. La journée s’annonce chargée, je suis fatigué de la semaine mais content car les résultats obtenus sont plus que corrects et un week-end de détente se profile à l’horizon.

 

Je dois être à 9h00 à la Madeleine chez un de mes bons clients et je quitte donc Armentières tranquillement vers 8h30.

Cette année, j’ai décidé de respecter les limitations de vitesse au chiffre près : régulateur et limiteur de vitesse sont devenus mon quotidien. Finies les prunes pour quelques kilomètres/heure de dépassement.

 

Il est aux environs de 9h20 lorsque je m’engage sur le périphérique de Lille, mon téléphone sonne et je décroche. C’est un client que j’ai servi au magasin avant de partir et qui a besoin d’une précision.

Soudain, un motard en civil, combinaison classique, sac à dos, se met à ma hauteur et me fixe étrangement. Je me demande ce qu’il me veut, ce que je lui ai fait et toujours au téléphone, j’hésite à l’interpeller pour savoir ce qu’il veut.

C’est alors que deux gyrophares bleus aperçus dans les rétroviseurs, me font comprendre que derrière moi il y a deux autres motos de la police, avec des agents en uniforme.

Je comprends alors que je viens de me faire prendre. L’un des motards me double et m’invite à le suivre jusqu’à la prochaine sortie.

Ils sont trois à entourer mon véhicule, les deux en uniforme et celui en civil.

Une fois sorti et garé près du port fluvial, je sors mes papiers et ouvre mon carreau :

« Téléphone ! » me dit le motard en uniforme, ce à quoi je réponds qu’un client m’a appelé et qu’effectivement je suis en faute puisque je téléphonais en roulant. Il prend mes papiers et se dirige vers le motard en civil qui est, comme je l’ai compris, un autre agent de police. Je les vois discuter un moment jusqu’à ce que le motard qui avait mes papiers me fasse signe de le rejoindre.

Je m’approche un peu penaud et là, il m’annonce que pour l’infraction commise c’est une amende de 90 € et 3 points de retrait. Il me demande combien il me reste de points ce à quoi je réponds franchement que je ne sais pas.

Je le vois noter sur son appareil, mon adresse, le tout dans un silence pesant.

C’est alors qu’il me regarde droit dans les yeux et qu’il me dit : « On va considérer que vous manipuliez une carte, ce qui réduit l’amende à 22 € sans retrait de points ».

Je me retiens de sauter de joie et le remercie pour son indulgence. Je signe et je ne persiste pas, je remonte dans la voiture en repartant tout pépère.

Il faut reconnaître qu’il y a des flics sympas et pour le coup, j’ai eu de la chance.

 

Si vous m’appelez au téléphone et que je ne réponds pas, c’est que je suis en ligne, occupé ou bien…au volant !

 

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29/04/2012

Premier croissant

evhe-11016-cafe-croissant.jpg

Je viens d’en parler avec Béatrice, mon épouse en prenant notre petit déjeuner dominical. Je me souviens de mon premier croissant.

Vous allez me dire qu’il y a des choses plus importantes et certainement moins banales qu’une simple histoire de croissant et je vous répondrai que oui. Cependant, pour l’enfant que j’ai été, c’est un souvenir particulier.

 

Je devais être âgé de 11 ou 12 ans, à cette époque mon père travaillait comme magasinier chez un concessionnaire de caravanes. Je ne me souviens plus pourquoi ni comment mais toujours est il qu’un samedi matin, tôt, nous nous sommes retrouvés dans un café de la place de Cambrai, mon frère, mon père, le fils de son patron et moi. Avec les tasses de chocolat et de café on nous a amené chacun un croissant. C’était la première fois que j’en mangeais un et je me souviens encore de cette sensation agréable dans ma bouche et de la réaction de mes papilles gustatives.

Il faut dire que je suis issu d’une famille modeste, d’une fratrie de cinq enfants, que nous vivions au village et que le dimanche, le petit déjeuner se composait de tartines grillées beurrées et d’un bol de chocolat (la semaine c’était café au lait et tartines normales). Autant vous dire que nous n’avions pas l’habitude du tout des viennoiseries. D’ailleurs, au village, il n’y avait plus de boulanger depuis des lustres, c’était celui d’un village voisin qui passait en camionnette chaque jour et qui déposait la commande de pain sur l’appui de fenêtre en façade de la maison.

 

Pour terminer mon histoire, je crois me souvenir que mon frère et moi en aurions bien dévoré un second ce jour là mais nous avions été éduqué d’une certaine façon et lorsque le patron de mon père nous a demandé si nous en voulions un autre, nous avons poliment refusé.
Je me rappelle parfaitement que notre père nous a dit peu après que nous aurions du en profiter, car pour une fois,il n’était pas grippe sou comme d’habitude.

C’était comme çà que çà se passait à une certaine époque, çà fera rire certainement les plus jeunes mais nous avions été appris comme cela et il n’était pas question à cette âge là de déroger à la règle. C’est venu quelques années plus tard.

 

 

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15/02/2012

La première sortie de mon petit Max...

Max (green baby).jpg

Ce matin en passant devant la maternité, j’ai laissé passé un père qui s’affairait avec tout son matos dans les mains, visiblement pour aller chercher son épouse et son enfant.

Cela m’a rappelé une anecdote concernant notre dernier, le sieur Maxime né le 17 avril 2001. Béatrice sortait à 11h et nous habitions à 5mns en voiture de la maternité. C’est donc vers 10h45 que je me suis tranquillement dirigé vers le garage pour sortir la ZX.

Seulement voilà, impossible de démarrer, plus de jus du tout, la batterie était complètement à plat…je vous laisse imaginer ma mine déconfite et l’embarras dans lequel je me trouvais. Je ne nous voyais pas traverser Armentières avec, le bébé, le barda et qui plus est, avec une épouse qui venait de subir sa troisième césarienne en 8 ans.

 

Il m’a fallu réagir vite car nous étions en pleine semaine et je n’avais qu’une solution, prendre la 206 de société avec mes docs et mes échantillons dans le grand coffre arrière (c’était une commerciale de deux places).

Un peu penaud, j’ai expliqué ma mésaventure à mon épouse qui d’abord contrariée, s’est vue convaincue par mes arguments. Après tout, maxime serai bien à l’abri dans sa coufinette, bien calé entre mes cartons, sans risques de bouger, le tout sur une courte distance.

 

C’est ainsi que mon petit bonhomme a effectué son premier voyage en voiture, bien au chaud, entre des promos, des docs de machines, des échantillons de disques à tronçonner.

 

Avouez qu’au moins sa première sortie fut originale.

 

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19/07/2011

Orage...oh des espoirs !!!

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C’était il y a maintenant un certain nombre d’années, j’étais encore un adolescent et cette année là, je participais à un camp d’ados en Gironde, je devais avoir 15 ans.

Avec une bande ce copains nous nous étions découvert la passion de la marche et nous avions décidé avec un « mono » qui partageait cela avec nous de partir en camping plusieurs jours et plutôt que de le faire en vélo comme beaucoup de nos comparses du centre, nous, on chargerai les sacs sur nos épaules et en avant marche.

Je me souviens encore très nettement du départ et de cette euphorie qui nous avait gagnée, nous nous sentions libres et heureux, sans contraintes, juste une bande de potes qui marchait à l’aventure, joyeux d’être ensembles, au contact de la nature.

Lors de ce périple, plusieurs « aventures » nous sont arrivées, mais je me souviens avec netteté d’une soirée où alors que nous nous apprêtions à planter nos tentes, un orage se mit à gronder. Nous étions dans le grand parc d’un château, près d’un petit ruisseau.

Malgré la hâte d’installer au plus vite nos « canadiennes », nous nous aperçûmes qu’il manquait un caoutchouc sur un des piquets de tente et nous décidâmes, à défaut, d’y planter une patate.

Je crois me souvenir que nous étions installés à trois ou quatre dans la tente quand l’orage est arrivé au dessus de nos têtes. Les craquements du tonnerre étaient terribles, jamais je n’avais entendu un tel grondement, dans le Nord, les orages sont moins violents et moins impressionnants.

Je me souviens que l’un d’entre nous s’est posé la question de savoir si la foudre pouvait tomber près de nous quand d’un seul coup, un terrible craquement a déchiré nos oreilles. Je revois encore cet éclair blanc qui m’a aveuglé, le sifflement dans mes oreilles et ce goût d’électricité sur ma langue, exactement comme quand on s’amusait à toucher les deux broches d’une pile plate avec notre appendice buccal. Par réflexe, je me suis roulé en boule et au bout de quelques longues secondes et un silence de mort, nous avons  tous retrouvé nos esprits.

La foudre était bien tombée près de nous et en ce début de soirée (il devait être 21h) alors que la nuit était déjà tombée, j’avoue que cela nous avait fortement impressionnés.

Le lendemain matin, nous avons découvert l’impact de l’éclair : au pied d’un arbre, près de la tente, un trou d’une dizaine de centimètre de diamètre et tout le long du tronc, une bande d’écorce arrachée par la foudre.

C’est alors que nous est revenu le détail de la patate que nous avions plantée sur le piquet…si nous ne l’avions pas fait, l’éclair aurait probablement frappé la tente, Dieu seul sait ce qu’il serait advenu de nous, j’imagine que la toile de tente se serait embrasée, avec nous à l’intérieur.
Comme quoi, un petit détail peut avoir une grande importance. Peut être que sans cette pomme de terre, je ne serai pas là à vous raconter mes aventures passées. Mais c’est la vie, le destin en avait décidé autrement ce jour là.

 

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