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17/02/2011

Ils ont tué l'oiseau bleu sur sa branche !!!

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La chanteuse Jil Caplan vient d’être purement et simplement déconnectée de Facebook et son profil a été supprimé. Ce midi, elle a publiée une photo d’un tableau sur lequel est représenté un sexe masculin. Elle l’a volontairement fait suite à l’éviction d’une autre personne qui avait publié ce même tableau.

Dix années se sont écoulées depuis que nous sommes passés au 20ème siècle et rien ne change. Au contraire, c’est pire, la censure est toujours là, omniprésente et brutale et le puritanisme américain au lieu de régresser prend des allures de guerre de religion, il n’y a qu’à écouter les propos effarants et effrayants d’une Sarah Palin pour s’en rendre compte.

Je conçois volontiers que cela puisse heurter des personnes un peu prudes mais bon sang, à une époque où la violence s’étale partout, que nos enfants en sont imprégnés, que ce soit dans les jeux, le cinéma, les livres ou la musique, on peut se poser des questions sur une telle réaction face à la publication d’une photo représentant juste un appareil de reproduction masculin.

C’est curieux, on n’hésite pas à utiliser les charmes de  la femme comme objet publicitaire, et force est de le reconnaître de façon plus qu’osée parfois, mais on est choqué dès lors où l’on publie un tableau représentant le sexe d’un homme.

Jil Caplan a eu le courage de ses opinions et elle savait qu’elle risquait de se faire sabrer. Je dis bravo, voilà ce que j’appelle aller au bout de ses idées.

Je n’ose imaginer ce que Big Brother lui aurait fait si elle avait publié quelque chose de plus « hard ».

Qui connaît comme moi et comme d’autres Jil Caplan, sait que c’est une femme cultivée, d’une gentillesse à toute épreuve et dotée d’un caractère affirmé (la preuve). Mais s’il y a une femme pour qui l’amour, la tendresse, l’amitié ou la douceur représentent des valeurs inestimables, c’est bien elle, ses textes et ses chansons sont là pour le prouver.

Alors moi, je me lève et les bras au dessus de la tête j’applaudis à deux mains le courage qu’elle a de ses opinions et vous invite à faire de même.

Je vais mettre en photo de profil Facebook celle que vous découvrez ci-contre en guise de protestation et vous propose de faire de même si vous êtes d’accord. Je ne vous oblige en rien à le faire, le respect des autres et de leur liberté restant un principe fondamental pour moi.

18:59 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

14/02/2011

Jil Caplan: l'interview de Valentine's day

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Voilà plusieurs semaines que je songeais à solliciter Valentine pour une nouvelle interview. A vrai dire j’y a vais pensé pour le début de l’année mais je n’ai pas eu le temps de m’y atteler. C’est la semaine dernière alors que notre artiste de talent proposait sur son site ses nouveaux T-Shirt que j’ai eu l’idée de lui suggérer l’idée pour la saint Valentin(e).

L’amour est souvent présent dans les chansons de Jil CAPLAN. Heureux, malheureux, joyeux, ou triste, il suscite tellement de sentiments, de tourments, de plaisir ou de douleur, qu’une seule journée ne suffit pas pour en parler. L’amour se vit chaque jour de notre vie et se partage sans cesse.

Mais place à l’artiste, la vraie, l’entière….

-Ch : Bonjour Valentine, même si la fête du 14 février, on le sait bien, a un gros caractère commercial, dans le monde actuel, la notion d’amour revêt un caractère particulier. Tu proposes depuis plusieurs années à tes fans, de très beaux textes dans lesquels l’amour avec un grand A trouve très souvent place.

En quelques mots, que représente pour toi l’amour ?

-Valentine: Comme disaient les Beatles, "love is all you need "! C’est un mot générique qui abrite la tendresse, l'affection, l'amitié. C'est le fondement de notre vie et notre place dans le monde. Sans amour, l'existence est beaucoup plus laide et cynique, s'il y a tellement de violence et haine, c'est souvent que les gens en manque beaucoup.

-Ch : Parlons un peu musique. On vient de découvrir deux titres co-enregistrés avec ton ami Phil Pace sur son deuxième album, çà fait du bien de te réentendre après ta participation au projet Brassens de Vitor. Quelques mots sur cet album, sur Phil et ces deux chansons ?

-Valentine : Phil a enregistré sur un petit label son 2eme album et m'a naturellement demandé d'y participer. J'aime beaucoup la spontanéité qui se dégage de ce disque, enregistré en 15 heures ! Il me rappelle une façon de faire de la musique avant le déluge .... Une façon simple et directe, sans fard et avec jubilation.

 

-Ch : En ce qui concerne Jil Caplan, on sait que depuis que le MAP, votre tout nouveau studio aménagé de vos mains du sol au plafond, est opérationnel et que JeanCri et toi y êtes très actifs. Les fans sont impatients de savoir ce qui se prépare, « Derrière la porte » date de 2007, on a tous envie de découvrir des nouvelles chansons et surtout un bel album, que peux tu nous en dire ?

 -Valentine : C'est un album sous nos deux noms, avec un son très chaud, très organique. On essaye comme toujours de se renouveler et d'apprendre des choses, de garder une certaine pureté de ton. Ce sera un album généreux, en arrangements, en chœurs, en guitare....

-Ch : A propos des fans, le « JOCFCB » a maintenant quelques mois derrière lui et continue son petit bonhomme de chemin. Qu’en penses tu ? Y viens tu régulièrement ? Accepterais tu de répondre aux questions qu’y poseraient les fans par exemple ?

-Valentine : J’y passe parfois quand on m'envoie un truc publié dessus, et ça me fait toujours très plaisir d'avoir un retour si positif sur mon travail. Mais je pense qu'un chanteur doit rester autonome, et ne pas se laisser trop valoriser par ses fans... il ne faut pas se laisser aller en général, à trop de valorisation de son travail. On peut vite se reposer sur ses lauriers ! Comme dit le Dalaï Lama, il faut garder l'esprit du débutant. D'autant que rien n'est jamais acquis avec un public. Le meilleur moment souvent, c’est en concert, lorsque l'on sait que les applaudissements viennent pour couronner un moment à part, où l'on a essayé de donner quelque chose, de partager des émotions. Après, je suis toujours un peu surprise de constater ce que l'image extérieure peut susciter comme passion ; c'est paradoxal car moi-même je suis très "fan", très entière avec les artistes que j'aime.

-Ch : A propos de questions de fans, lorsque mon frangin, chauffeur routier de son état m’a parlé de ton interview pour le magazine « Routiers », j’en ai parlé sur le groupe. Les fans se demandent comment tu es arrivée à t’exprimer dans un magazine aussi spécialisé ?

-Valentine : Hé bien c'est très simple : un journaliste qui travaille dans ce journal apprécie mes disques, et a souhaiter me rencontrer pour une entrevue. Et je n'ai pas vu de contre-indication à répondre à ses questions, bien que le monde des chauffeurs routiers soit un mystère pour moi !

-Ch : Tu réalises pas mal de clips et de reportages pour des chanteurs ; aurais tu envie un jour de réaliser un court ou un long-métrage ?

-Valentine : Honnêtement non, parce que je suis incapable d'écrire un scénario de film, et puis c'est vraiment un travail différent que de réaliser des clips.

Ce format court me convient très bien et puis diriger des acteurs, hum, je crois que je ne saurais pas le faire....

-Ch : On connaît toutes et tous ta grande passion pour la lecture. Quels sont tes livres de chevet en ce moment ?

 -Valentine : La bio de Keith Richards ! Je lis cette bio avec délectation. Juste avant, je venais de finir "Just Kids" de Patti Smith, qui raconte ses débuts dans le NYC des seventies, et de sa vie avec le photographe Mapplethorpe que j'adore. J'ai lu aussi beaucoup Jim Harrisson ("Dalva", sublime) il m'a donné envie de vivre dans un ranch avec des chiens et des chevaux. Je garde ça pour plus tard....

-Ch : Et sur ta platine, quels sont les albums qui tournent le plus ces derniers temps ?

 "Promises" de Springsteen. J'écoute aussi l'album jazz de Melody Gardot (j'adore sa voix), des compilations de mes morceaux préférés que je fais pour les vacances ou le commencement d'une nouvelle saison. Et de la musique classique, qui me nettoie les oreilles mieux que tout !

-Ch : Justement, à propos de musique et de livres, si tu devais choisir une chanson et un livre, un texte ou un poème illustrant le mieux l’amour quels seraient tes choix (je sais c’est très Cornélien) ?

-Valentine : Ce serait les poèmes d'Aragon pour ELsa. Je les lis depuis mes 15 ans...J'aime aussi beaucoup "Love in song" des Wings, magnifique chanson mais si triste !

Un très grand merci à Valentine pour sa disponibilité et sa gentillesse. C’est toujours plus facile de poser des questions lorsqu’on a en face de soi quelqu’un de cultivé et d’intelligent. C’est aussi un véritable plaisir pour l’amateur que je suis.

Bonne fête !!!

 

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26/01/2011

Jil Caplan dans le nord le 11 mars 2011 !!!!

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Informations concernant le concert de Jil Caplan le 11 mars 2011 à Lys Lez Lannoy (59) :

Amis Valentinophiles, notre artiste préférée sera dans le nord le 11 mars prochain près de Roubaix, au théâtre de l’Eden de Lys lez Lannoy en concert acoustique avec Jean-Christophe Urbain.

 

Ce concert aura lieu à l’occasion de la journée de la femme. Le billet d’entrée est vendu 10 euros dont 2 sont reversés à une association.

 

Voici les renseignements pratiques que m’a transmis Micheline Vergaert , conseillère municipale, déléguée à la culture :

« Il faut appeler en mairie le 03 20 75 27 07 et demander Maud ou alors réserver par le web à l'adresse suivante "resajcaplan@mairie-lyslezlannoy.com" Ne pas oublier de préciser au dos du paiement "Jil Caplan" et merci de venir àLys lez Lannoy bonne soirée !!! »

 

Je suis allé chercher les précieux sésames et je vous confirme l’excellent accueil que l’on vous réserve.

Pour vous rendre à la Mairie, il faut aller Boulevard Paul Bert et à gauche du bâtiment passer à l’accueil et demander le service « régie » et hop, le tour est joué.

Il nous reste maintenant à patienter un mois et demi avant de revoir notre chère Valentine à Ch’ti land.

19:07 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

07/01/2011

High fever !!!!

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Ca ne m’était pas arrivé depuis l’an dernier et là, bing, j’ai fait une rechute. Impossible d’échapper à cette maladie, si tant est que s’en soit une. Parfois je me demande si je n’ai pas été envoûté, ou alors, il s’agit d’un virus incurable.

Toujours est il que ce matin, après quelques semaines d’accalmie, j’ai rechuté gravement. Et oui chers amis, j’ai rechopé une Jilcaplanite aigue carabinée. Chaque matin, avant de démarrer pour partir en clientèle, je glisse un CD dans le lecteur de ma C3, en général, j’ai pris 2 ou 3 albums pour la journée. Mais là, saisi par une forte fièvre et guidé comme par une main invisible, j’ai pris la pochette de CD qui reste dans la voiture et j’ai écouté « A peine 21 » puis « La charmeuse de serpents » puis « Avant qu’il ne soit trop tard » de Jil Caplan.

En plus, je sens que la crise est forte et que demain, j’y aurai droit à nouveau, ce sera les albums « Jil Caplan » « Toute crue » « Derrière la porte » et vraisemblablement aussi « Gueule d’amour » et mes inédits.

Les symptômes ? Une douce béatitude, un frisson de plaisir immense, une forte fièvre, l’envie de chanter, le sourire aux lèvres et l’œil pétillant.

Ca me fait çà avec les artistes que j’adore mais là, c’est comme si parfois je devais rattraper vingt années de disette. C’est certainement pour cela que la fièvre est si intense.

Allez, je vous laisse, des fois que ce soit contagieux.

Ciao !!!

07:47 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

31/10/2010

FANTASTIC DAY: troisième (et dernière) partie

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Le concert vient de s’achever, je suis encore sous le charme, groggy, j’aurai bien voulu que ça dure encore et encore. Mais bon, ça doit s’arrêter à un moment…

Le directeur de la salle nous informe que Valentine va dédicacer les affiches de concert à l’entrée de la salle. Tout le monde se dirige vers l’extérieur, nous, nous restons pendant que JeanCri et Gérard reviennent sur scène pour commencer à remballer leur matériel.

Je ne le dis à personne mais je suis impatient et inquiet à la fois : va-t-on pouvoir avoir encore quelques instants privilégiés avec Valentine, ne va-t-elle pas être trop accaparée par ses autres fans ?

C’est alors que le rideau de la scène s’écarte, elle arrive,elle se dirige vers nous, un grand sourire aux lèvres. Je suis (nous sommes) aux anges. Je lui présente Béatrice mon épouse et nous revoilà repartis à discuter de plus belle. Je plane, je suis sur mon petit nuage. On plaisante comme le font de vieux copains, on se prend en photos pour immortaliser l’instant, Christophe en prend une superbe, celle que j’ai mise en illustration de cet article et qui est magique, même si mon visage est flou.

 

Il est temps pour Valentine d’aller signer les autographes et pour nous le moment de repartir. « Vous ne restez pas boire un coup avec nous ? » … il y a la route, les enfants à la maison,  non, hélas, il faut y aller. On s’embrasse chaleureusement et nous voilà partis vers le parking. Arrivés à la voiture, on se regarde tous les trois et en une poignée de secondes, on décide d’y retourner, après tout, au diable l’heure et la route.

Nous nous précipitons dans l’entrée du « Temple » et nous passons devant une Valentine étonnée de nous revoir si vite : « Allez en coulisses, je vous rejoint dès que j’ai fini ».

 

On va donc retrouver derrière la scène, JeanCri, Gérard, Fabienne, quelques invités et la direction du « Temple ». Après un petit quart d’heure, la porte s’ouvre et Valentine revient. Nouveau moment de plaisir à se raconter des anecdotes, je suis déchaîné, des vieilles histoires ressurgissent du fond de ma mémoire, pour le plus grand plaisir de tous. On rigole tous, l’ambiance est géniale, on est bien.

Titof a récupéré deux affiches du concert, une pour chacun (c’est un sacré débrouillard) et Valentine nous fait une dédicace personnalisée…génial, en plus j’adore cette affiche, je rêvais de l’avoir (hein mon Titof ?)

Petit à petit, les gens quittent les coulisses, JeanCri et Gé montent pour casser la croûte, et on se retrouve tous les quatre, Valentine, Béa, Titof et moi.

Dernier instant magique de la soirée, comme une hôtesse avec ses invités, Valentine nous raccompagne jusqu’à l’entrée, on papote encore un peu puis on s’embrasse chaleureusement, on se dit à bientôt, tristes de se quitter mais heureux.

Titof est le dernier à lui faire la bise et moi comme un gamin, je bondis, je saute en l’air en réclamant un bisou : « Encore un bisou !!! » Valentine est hilare, je la prend dans mes bras, je l’embrasse et l’œil pétillant elle m’appelle son « Vieux rocker »…

Cette fois c’est la fin, c’est vraiment fini, dehors il fait frais, le brouillard est là mais moi j’ai l’intérieur en ébullition, quelle fin d’après-midi, quelle soirée !!!

 

Merci ma chère Valentine pour nous avoir accueillis si chaleureusement, merci pour ta simplicité, ta gentillesse, ta douceur et ton amitié. Jil Caplan est incontestablement une chanteuse de talent, j’en suis fan mais Valentine est une amie et je suis fier de la connaître.

 

 

19:23 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

19/10/2010

FANTASTIC DAY: deuxième partie

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Curieusement, j’ai roulé zen, sans m’énerver, je suis allé rechercher mon épouse à Armentières et nous arrivons à Bruay La Buissière, il est 20h20, ouf !!! nous sommes à l’heure.

Je suis un peu nerveux, va-t-on être bien placés, ou est mon ami Christophe car nous avons son billet. Tout va bien, à l’accueil, ils savent qu’il est dans la salle et on le retrouve tout sourire, il nous a réservé deux places…au premier rang !!!

20h35, ça y est la voilà, toute habillée de noir, ses cheveux remontés sur la tête, elle est belle, craquante, la pro est sur scène, avec ses deux complices, son cher et tendre JeanCri et sa guitare Epiphone (la même marque que la mienne…)et Gé avec son Höfner Bass (la même que celle de MacCartney). Je suis aux anges, la salle est très agréable, le public très chaleureux (on est dans le nord), c’est parti !!!

Valentine démarre le set avec « Les deux bras arrachés » et enchaine dans la foulée avec « La lumière du vide ». L’inquiétude s’avant concert s’estompe, la voix tient, pas de quintes de toux. Voilà en effet quinze jours que Valentine and the boys travaillent sur leur nouveau studio et que la belle a respiré poussière et laine de verre, la gorge en a pris un coup (je lui avais ramené du sirop, elle n’en aura pas besoin…)

Pour parler des morceaux proposés, nous auront droit bien sûr à des classiques comme « Natalie Wood » « La charmeuse de serpents » « Entre les tombes » « Tous les soirs » « Tout ce qui nous sépare », des titres qui ont fait sa réputation mais aussi à des fantastiques reprises comme le « Bluebird » des Wings de Paul MacCartney ou le magnifique hommage à Marylin Monroe. JeanCri sera aussi à l’honneur avec sa superbe chanson « Container » que l’on avait découverte en vidéo il y a un an et sur scène au théatre du petit Saint Martin en octobre 2009 et puis  une nouvelle chanson qu’il dédicacera à  Tony Curtis et que j’espère on pourra entendre bientôt sur CD (mais çà c’est une autre histoire…hé hé !!!)

Les titres s’enchainent, nos amis sont détendus et plaisantent avec le public qui malgré la fraicheur du dehors, réchauffe la salle par sa participation et l’ambiance qu’il met dans la salle. Les gens se lèvent et applaudissent à tout rompre pour le premier rappel mais également pour un second rappel, pas prévu celui là et que Valentine, JeanCri et Gé après avoir cherché, refont avec joie pour notre plus grand plaisir.

Un dernier salut, un dernier sourire et hop, çà y est elle s’en va, on va pouvoir la revoir à la sortie car elle dédicace des affiches…oui mais, vais-je pouvoir lui dire au revoir, aurai je le temps de lui parler encore un peu ? ça ne peux pas se finir comme çà ? non, on reste et on attends !!!

06:12 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (2)

11/10/2010

FANTASTIC DAY: première partie

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Hello les amis,

Il m’aura fallu 48 heures pour me remettre de ce qui restera un week-end marquant dans ma vie. Mais commençons par le commencement, c'est-à-dire vendredi dernier aux alentours de 12h30. Depuis la veille au soir, la pression monte, je suis tout près d’aller revoir Jil Caplan sur scène et surtout de pouvoir reparler à celle qui m’a admis dans son cercle d’amis. Un an et 3 jours déjà, Dieu que c’est long…mais là rien ne s’oppose plus à ce que je revois Valentine, d’autant qu’elle m’a donné son accord pour passer en fin d’après-midi afin d’assister à la balance d’avant concert (petite répétition et réglages son pour les non initiés).

Donc je suis à table vendredi midi lorsque mon épouse m’informe qu’avant de partir à Bruay La Buissière, lieu du concert, je dois passer prendre quelqu’un à la gare à 14h30 sans poser de questions.

Il est environ 14h23 lorsque je vois débarquer dans le hall de la gare mon ami Xtophe, tout droit venu de Nantes qui vient passer le week-end à la maison et assister en Valentinophile qu’il est au concert avec nous. Bravo Béatrice (c’est mon épouse), chérie tu m’as bien eu, pour une surprise, c’est une surprise, je suis content, le week-end démarre super bien.

Le RV a été fixé avec  la miss à 16 heures, nous arrivons à quelques minutes près, pile à l’heure au « Temple » où nous sommes très gentiment accueillis par le personnel de la salle de spectacle en tant qu’amis de Jil Caplan. On nous fait même visiter les lieux et on nous installe dans la loge des artistes en nous offrant du café. Un seul « hic », nos amis ont eu un problème de voiture et vont arriver en retard.

Jamais une heure ne m’a paru aussi longue et il est passé 17 heures lorsque nous apercevons une voiture immatriculée 75 qui s’approche. Le cœur bat très fort, la tension monte. Valentine est hilare de reconnaitre Xtophe qui est venu de Nantes pour la voir, elle nous embrasse chaleureusement, me présente JeanCri (Jean-Christophe Urbain) et Gé (Gérard Sorel) et nous voilà partis à discuter au soleil de choses et d’autres comme des vieux amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps, je suis bien, très bien.

On remonte ensuite vers les loges ou l’on retrouve les garçons. C’est l’heure des cadeaux et JeanCri nous prend en photos Valentine, Xtophe et moi. Et puis on se retrouve tous les trois, Valentine nous invite à s’assoir près d’elle et nous discutons à nouveau, musique, littérature…l’instant est magique, la fenêtre est ouverte, il fait beau, le soleil baigne la pièce, je suis assis à côté de mon amie, ma star et je suis heureux, je voudrai que le temps s’arrête un moment pour que je profite encore plus de ces instants magiques.

Vient ensuite pour Valentine l’instant d’aller travailler, nous là suivons sur scène et j’assiste aux premiers réglages et premières répets pendant une vingtaine de minutes. Ensuite, le mort dans l’âme, je reprends la route pour aller chercher mon épouse qui travaillait et qui va assister au concert avec nous. Je dis « la mort dans l’âme » car je ne sais pas si j’aurai l’occasion de reparler à Valentine après le spectacle. Il est 18h30, dans deux heures je serai dans la salle pour écouter celle que j’admire tant…

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05/09/2010

Jil Caplan only fans club band !!!

le feu sur scène.jpgHello les amis,

Ceux qui me connaissent depuis la création de ce blog, savent que je suis un fan inconditionnel de Jil Caplan.

J'aime sa musique, ses textes, son charme, son intelligence, sa grande culture, mais aussi sa gentillesse et son humour.

Avec un autre fan invétéré, j'ai créé un groupe sur le site Facebook qui rassemble tous les fans de l'artiste.

Si vous avez envie de venir nous rejoindre, nous vous y accueillerons avec plaisir.

Alors à bientôt j'espère, voici le lien pour y venir !!!

http://www.facebook.com/?tid=1529383309857&sk=message...

 

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11/05/2010

Le retour de l'étoile !!

China Girl.jpgC'est aujourd'hui que revient en France la belle et célèbre chanteuse Jil Caplan, pour le plus grand plaisir de ses fans.

En effet voilà maintenant cinq longues semaines que la talentueuse artiste avait quitté le sol européen pour entamer une tournée en Chine riche d'une dizaine de concerts.

C'est toujours très réjouissant de voir que la fine fleur de la chanson francaise, je veux parler bien sûr de celle dont les noms ne s'étalent pas dans les journaux à potins ou à scandales, est reconnue ailleurs dans le monde.

C'est toujours un plaisir que de voir des gens qui savent écrire et interpréter des beaux textes soient appréciés par d'autres personnes autour de la terre.

C'est également bien que dans certains pays comme la Chine où la vie n'est pas tous les jours facile, la vie des gens soit égayée par la beauté, le sourire et le talent d'une personne comme Jil Caplan.

On peut supposer qu'après un tel voyage, un tel dépaysement il lui faudra plusieurs jours  pour se recaler et réintégrer la culture européenne mais j'espère bien dans les jours à venir pouvoir vous donner quelques nouvelles de la chanteuse et de son voyage.

En attendant, une seule phrase:

"Welcome home Valentine"

PS: my friend is back and I have a smile !!!

03:44 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2010

Jil CAPLAN "L'interview"

Le regard doux et triste à la fois.jpg                                                                                                                              

Il y a quasiment un an, à quelques jours près, alors que je fouinais dans les bacs de CD « Chanson française » de notre belle médiathèque, je tombe sur une compilation de Jil Caplan « Jours de fête ». Aussitôt, des souvenirs me reviennent à la mémoire et  je repense  à l’année 1987 quand pour la première fois, j’ai découvert cette jeune artiste, dans un clip à la télévision. Je me souviens parfaitement être tombé sous le charme, j’aimais son look, sa voix, son style. Moi le fou de rock, voilà qu’une toute jeune femme avec une voix qui m’a plu d’emblée,  m’avait immédiatement  pris sous son charme.

Ce « Jours de fête » je l’ai écouté en boucle pendant plusieurs semaines avec un plaisir qui jamais ne s’est tari. J’ai, dans le même temps, cherché à savoir ce qu’était devenue Jil Caplan et je me suis aperçu que sa carrière se poursuivait et qu’elle avait sorti au total, sept albums originaux. Je les ai tous dans ma discothèque aujourd’hui, je les connais quasiment par cœur. Je suis allé la voir en concert à Paris l’an dernier et j’ai le plaisir et la chance d’échanger très  régulièrement avec elle. En gros, j’ai rattrapé les 18 années pendant lesquelles je l’avais perdue de vue. Le « vieux fan » s’est réveillé et n’est pas près de se rendormir.

Jil Caplan est née Valentine en 1965, fille d’une  mère cantatrice d’opéra et d’un père sérigraphe, elle vit une enfance solitaire qui développera chez elle, une passion de la lecture qui ne la quittera jamais. Après l’obtention d’un bac littéraire, elle bâcle ses études de lettres pour entrer au cours Florent. Elle vit chichement mais elle est heureuse. Un soir après un concert, elle fait la connaissance de trois garçons, Jipé, Rico et Trambert, cette rencontre va changer le cours de sa vie. Ces trois gars sont en effet la première formation de ce qui deviendra plus tard les célèbres « Innocents ». A l’époque c’est Jay Alanski qui s’occupe de les produire et comme la miss traine souvent avec eux et qu’elle se passionne pour les techniques d’enregistrement, il la remarque, trouve qu’elle a un style, une belle voix et  lui propose d’enregistrer un titre. Nous sommes en 1987, quelques semaines après l’avoir enregistré, sort son premier single « Tard dans la nuit », l’histoire de Jil caplan est en marche.

C’est ensuite le succès, quasi immédiat, les plateaux de télés, les nombreux clips vidéo, les récompenses (meilleure jeune chanteuse en 1990), bref tout fonctionne à merveille. Depuis 1993, sa carrière, malgré d’excellents albums enregistrés avec ses amis Jipé Nataf (« Toute crue ») et Jean-Christophe Urbain (« Comme elle vient »), est plus discrète. Même si le grand public ne l’a pas oubliée, il ne sait pas que sa carrière se poursuit avec brio. En effet, la toute jeune fille d’à peine 21 ans en 1987 a muri, elle écrit la plupart de ses textes avec une plume qui n’a d’égales que sa jolie voix et sa culture.

 Le dernier album qu’elle a sorti date de 2007 et s’appelle « Derrière la porte ». Il marque les retrouvailles de Jil Caplan avec Jay Alanski. C’est un album très intimiste, aux sonorités assez « électro » mais d’une grande qualité. Les textes sont magnifiques, la qualité de sa voix est intacte et on est littéralement envouté du premier au onzième titre qui composent cet album. 

Vous découvrirez le très sympathique « Des toutes petites choses », morceau qui a été le premier écrit et qui a été en quelque sorte, le détonateur, celui qui est à l’origine de l’enregistrement de l’album. Régalez vous de cette belle chanson d’amour (une vraie) qu’est « J’aime…je déteste », écoutez sans vous lasser les très beaux « On n’entre plus chez toi » ou « L’heure sombre ». Laissez- vous emporter par « L’âne sur la route » morceau très intense et très puissant. « Quelque chose va venir, quelque chose vient toujours… » écrit-elle dans sa chanson « A la fenêtre », oui, il y a toujours quelque chose à découvrir au détour de chacune de ces onze très belles chansons et même si ce ne sont parfois que de « toutes petites chose »s elles sont belles et nous emmènent ailleurs, dans des endroits magiques comme seuls la belle musique ou les beaux textes savent le faire.

Mais qui de mieux pour parler d’elle et de son album que l’intéressée elle-même. Serez-vous surpris si je vous dis que c’est une femme au charme fou, intelligente, très cultivée, pleine d’humour mais aussi d’une gentillesse à toute épreuve et qu’elle a accepté de répondre à mes questions en toute simplicité et en toute franchise.

Christophe DEFOSSEZ : Quelles sont tes principales influences musicales ?

Jil CAPLAN : Toutes sortes de gens…Nick Drake, Tim Buckley, Pink-Floyd, John Lennon (et même Yoko !) Bowie (sa voix, son androgynie…) mais aussi Anne Pigalle, Annie Lennox, Chrissie Hynde, Blondie, Everything but the girl…Roy Orbison, Johnny Cash, Emmylou Harris, Gal Costa, Cristal Gayle, Tom Waits, Todd Rundgren, CSN & Y, la folk music, les années 70…Il y a beaucoup de choses qui m’influencent.

Christophe DEFOSSEZ : Les textes étant importants dans tes chansons, quelles sont tes influences littéraires ?

Jil CAPLAN : Raymond Carver, Nougaro, Higelin, Bukowski et Céline, le plus grand…L’exactitude pour moi est le plus important. La forme est primordiale…Avec la forme on peut tout dire, du plus léger au plus profond. Peu importe ce qu’on dit, disons-le exactement, avec style. Le style est essentiel.

Christophe DEFOSSEZ : « Derrière la porte » marque les retrouvailles avec Jay Alanski, l’homme à qui tu dois ta carrière. Quand ce sont produites ces retrouvailles et comment vous est venue l’idée de retravailler ensemble ?

Jil C APLAN: Un jour d’avril 2006, on se retrouve pour boire un thé…ça fait des années que l’on ne s’est pas vu. On discute longuement, puis on se dit qu’on ne risque rien à essayer de retravailler ensemble. Le soir même je lui envoyais mes 3 phrases…Comme il est très créatif, le lendemain il avait trouvé le gimmick « Des toutes petites choses », avec le glockenspiel. Quand la machine est en route ensuite, on se laisse guider par son mouvement. Je compare souvent le processus créatif, voire amoureux à une machine qui possède sa propre loi, son fonctionnement. Comme une grosse bête poilue qui avance toute seule…et que l’on suit.

Christophe DEFOSSEZ : Combien de temps a durée l’aventure entre votre rencontre et le mixage final de l’album ?

Jil CAPLAN : 2 mois pour écrire et composer, 10 jours pour mixer. C’était assez rapide car on savait ce qu’on voulait…et quand une prise ne nous plait pas, on l’efface, ce qui fait qu’on ne se perd pas en route…

Christophe DEFOSSEZ : Avais tu déjà des textes « en attente », préalablement écrits avant cette rencontre ?

Jil CAPLAN : Non, juste les trois premières lignes de la chanson « Des toutes petites choses »…

Christophe DEFOSSEZ : Lorsque tu écris un texte, as-tu la musique en tête ?

Jil CAPLAN : Non, mais il m’arrive de fredonner une mélodie dessus, sachant que le compositeur fera autre chose qui me surprendra (Enfin j’espère)

Christophe DEFOSSEZ : Dans le cas où tu viens avec le texte seul, sans mélodie, comment se passait la collaboration avec Jay pour l’écriture de la musique, était-ce un travail commun ?

Jil CAPLAN : Je lui envoie le texte, il compose dessus ! Puis après, on affine…

Christophe DEFOSSEZ : « Derrière la porte » est radicalement différent de ton précédent album « Comme elle vient », je le trouve plus sombre et plus intimiste. Comment expliques- tu cela ?

Jil CAPLAN : Cela vient des périodes différentes que l’on traverse. Je n’aimerais pas faire des disques qui ont toujours la même couleur…Bowie pour ça est exemplaire, sa discographie est un vrai bordel, on sent qu’il est une éponge à ce qui l’entoure, au style.

Christophe DEFOSSEZ : Il y a dans cet album, des sonorités très « électro », de qui, d’où vient cette influence ?

Jil CAPLAN : Des disques «électro que j’ai pu écouter et aussi de Jay qui a fait plusieurs disques électro chez F.Com

Christophe DEFOSSEZ : Parlons des chansons maintenant. Parmi celles dont tu es l’auteur, j’aime (entre autres) « ‘L’âne sur la route » pour sa musique mais aussi pour ses paroles très actuelles. Est-ce ta façon de parler de l’égoïsme, du mépris des autres, de l’individualisme, fléaux de notre époque ?

Jil CAPLAN : oui, mais aussi de ma peur de la solitude extrême, « crever comme un chien »…C’est un disque assez dense pour ça. Mon texte préféré étant « On n’entre plus chez toi »

Christophe DEFOSSEZ : « A la fenêtre », « Derrière la porte », tu attends. Jil Caplan, dans la vie, a-t-elle encore des rêves à assouvir ?

Jil CAPLAN : Je rêve toujours d’amour comme une midinette, de communauté. Et aussi de grands voyages ! Si je tombais amoureuse d’un américain, je suis prête à le suivre dans le Montana (par exemple Robert Redford …ou Joachim Phoenix !)

Christophe DEFOSSEZ : Parlons de « Chez moi » qui m’a toujours intrigué. Une question (indiscrète) me brule les lèvres, est ce vraiment chez toi ?

Jil CAPLAN : Euh…Une partie de chez moi en tout cas ! (coffee & cigarettes…)

Christophe DEFOSSEZ : Lorsqu’on écoute « L’heure sombre », on a vraiment cette sensation de pénombre et de solitude, l’ambiance est palpable. As-tu écrit ce texte au milieu de la nuit, comment est il né ?

Jil CAPLAN : Oui, je l’ai écrit dans la nuit. J’avais dans la tête une personne hantée. Il ya avait un côté « vaudou » dans le texte, que Jay a parfaitement retranscris dans la musique. Il y a du « vaudou urbain » dans les sons (la basse très free, la guitare fuzz, les percus obsédantes) J’ai besoin de visualiser quelque chose quand j’écris, une ambiance, une lumière…

Christophe DEFOSSEZ : Je sais pour lire régulièrement tes écrits sur ton « blog » que tu as une vraie « plume ». Dans quoi puises tu ton inspiration, n’as-tu jamais envisagé d’écrire un livre ?

Jil CAPLAN : L’inspiration, c’est la vie, la mort ! Les autres,  ma vie, les sentiments, la colère. Tout part de ça, toujours, ça c’est chez moi !

Christophe DEFOSSEZ : Parlons de JeanCri (Jean-Christophe URBAIN) qui est très présent à tes côtés. Tu m’avais confié il y a quelques mois avoir des morceaux écrits avec lui. Y a-t-il quelque chose en préparation, un nouvel album à venir ?

Jil CAPLAN : Oui mais c’est un gros projet que je n’arrive pas à maitriser encore. Disons que j’ai les yeux plus gros que le ventre sur ce disque, mais je vais finir par y arriver !

Christophe DEFOSSEZ : J’ai eu le plaisir d’assister à ton concert au Petit Saint Martin en octobre dernier, c’était extra ! Quand aura-t-on le plaisir de revoir Jil CAPLAN dans notre belle région du Nord ?

Jil CAPLAN : Ah si je le savais !

Christophe DEFOSSEZ : Tu connais le comité MAV depuis sa récente création car tu as eu la gentillesse de nous parrainer (pourquoi ne dit-on pas « marrainer » d’ailleurs ?). Que penses-tu de cette initiative culturelle ?

Jil CAPLAN : Toutes les initiatives culturelles sont bonnes. Dès qu’il s’agit d’ouvrir les gens à autre chose que la sempiternelle TV ou jeux vidéo stupides, c’est du bon ! La curiosité et la culture seront toujours un moteur formidable d’ouverture.

Christophe DEFOSSEZ : Si tu devais à l’instant t’arrêter, regarder en arrière et dresser en quelques mots un bilan de ta carrière passée, quels seraient-ils ?

Jil CAPLAN : Chaotique, en dents de scie, incomplète. Mais on est rarement content de ce qu’on fait…j’ai toujours le sentiment que le meilleur est à venir.

Christophe DEFOSSEZ : Tu as encore de beaux jours devant toi. A l’instar de Macca (Paul Mc Cartney) qui à 68 ans est toujours aussi actif, te vois tu toujours sur scène ou en studio au même âge ?

Jil CAPLAN : A 20 ans, je ne me voyais pas chanteuse à 40. Maintenant que je les ai, je ne sais plus quoi dire de l’avenir. A 68 ans j’espère que j’habiterai un endroit près de la mer avec des animaux et un homme que j’aime…et que je partagerai mon petit savoir (NDLR : Là, je peux vous dire qu’elle est plus que modeste). J’aime la transmission…j’aime apprendre, pour moi, et aux autres.

Christophe DEFOSSEZ : Dernière question, malgré une seconde partie de carrière plus discrète, médiatiquement parlant, tu restes quelqu’un de très populaire. En tant que fan inconditionnel, je connais une partie de la réponse, mais toi, qu’en penses-tu ?

Jil CAPLAN : Je pense qu’il y a une vie après la télé ! Je ne me mets pas au dessus de la mêlée, et parfois je souffre de na pas être plus présente dans les médias (NDLR : Ce serait pourtant largement mérité). Ca m’aiderait pour faire plus de concerts, avec plus de confort. Mon luxe dans la vie, c’est d’aller manger dehors de temps en temps pour ne pas avoir à faire la cuisine, acheter des livres, du parfum précieux, des coussins pour m’allonger, un endroit au chaud pour écrire, rêver, faire de la musique. Le reste c’est de l’écume !

 

 

Voilà, en quelques mots et sous le couvert de ces phrases, on devine la gentillesse, la sensibilité, la simplicité mais aussi la culture et l’intelligence de cette jeune femme si attachante.

Pour mieux la connaitre, je vous invite bien sûr à passer en revue toute sa discographie dont vous trouverez le détail ci-dessous mais aussi à passer sur son site  créé (enfin !) il y a quelques semaines à peine et qui regroupe, des photos, des vidéos, son autobiographie complète, se réalisations, ses contacts, ses liens et surtout son blog dans lequel elle écrit de si beaux textes :

www.jilcaplan.com

Plus modestement, vous pourrez également découvrir sur ce blog, une large rubrique dédiée à celle dont je suis un fan inconditionnel.

 

 

DISCOGRAPHIE :

-A peine 21 (1987)                                                                        

-La charmeuse de serpents (1990)                                         

-Avant qu’il ne soit trop tard (1993)                                      

-Jil CAPLAN (1996)

-Toute crue (2001)

-Comme elle vient (2004)

-Derrière la porte (2007)

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Il y à aujourd'hui un an jour pour jour que je suis rentré en contact avec Jil Caplan. Je ne savais pas à ce moment là comme cette rencontre allait bouleverser mon existence. J'ai découvert plein de choses, rencontré des gens, pris contact avec d'autres, créé ce blog, je suis rentré au comité musique et arts vivants, la passion d'écriture qui dormait en moi s'est réveillée pour ne plus s'arrêter. J'ai aussi plein de projets et de rêves en tête...

J'ai de nouveaux amis que j'aime et surtout une à qui je dois beaucoup. Qu'elle en soit éternellement remerciée.

Merci Valentine <3

 

 

 

 

 

 

 

 

05:00 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (4)