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22/05/2010

"J'ai fait un rêve..."

La nuit dernière, j’ai fait un rêve,

Un rêve plein de douceur et de paix.

Un rêve simple mais tellement doux.

J’étais avec elle, ma chère amie,

Il y avait plusieurs mois que l’on s’était vus,

Pour la première fois et quelques minutes seulement.

Quelques minutes vécues intensément.

On avait pourtant prévu de se revoir, dans son fief,

Dans sa ville qu’elle aime tant, dans son monde à elle.

La vie en a décidé autrement, cruelle et brutale.

Et là, j’y étais, enfin…assis en face d’elle,

A boire un café, à bavarder, à discuter,

De nos passions, nos vies, de nos envies.

On riait aussi, beaucoup, heureux  de parler,

Le temps n’avait pas de prise sur nous,

Bizarrement il semblait s’être arrêté…

Et puis ce fut l’heure de se quitter,

 Adresses, numéros de téléphone échangés,

Promesse de se revoir bientôt,

De ne plus attendre de longs mois,

On s’est embrassé, un dernier geste de la main,

Un dernier regard avant de se quitter,

A bientôt ma chère amie, a très vite et puis…

…et puis je me suis réveillé, la tête dans les nuages,

Encore sous le charme de ce songe d’une nuit de printemps,

Hébété, éberlué, comprenant doucement que j’avais rêvé.

Un rêve prémonitoire, c’est certain, c’est sûr,

Ce jour va vraiment arriver,

Il n’y a pas de hasard dans la vraie vie,

Il n’y en a pas non plus dans les rêves…2454408656_fa3c2eb732.jpg

21/05/2010

"2012" de Roland Emerich

2012-film.jpgNous voulions le voir à sa sortie l'an dernier en novembre 2009 mais la foule énorme qui avait engoufré les couloirs de Kinépolis, nous a fait faire demi-tour.

Par la suite, les occasions d'y retourner n'ont pas collé avec notre agenda, lorsqu'enfin nous avons été libres, le film avait été retiré de l'affiche. Cela m'a valu la soupe à la grimace chez mes proches. Personnellement, ce n'est pas ce qui m'a empêché de dormir.

C'est donc en DVD et sur petit écran (ma vieille TV fonctionne encore, je ne possède pas d'écran plat...et non !!!) que j'ai eu l'occasion de voir ce film qu'un copain de mon fils lui a prêté.

Oui les effets spéciaux devaient être, couplés à un super son, assez impressionnants à voir sur le grand écran d'une salle obscure. A part ça, rien, nada, que de l'invraisemblable, le super héros et sa famille se tirent des situations les plus incroyables alors que le monde s'écroule et que des milliers d'autres personnes périssent. Tous les clichés à la gloire des USA y sont, que ferions nous sans les américains, je vous le demande.

Franchement, je me suis esclaffé plusieurs fois, énervé par tant d'incohérences dans un scénario tellement prévisible qu'il est facile d'en deviner l'issue. Bingo !!! j'ai gagné, le héros et sa petite famille s'en sortent, le gentil scientifique et la fille du président aussi, les méchants et les véreux périssent. Il y a aussi quelques sacrifices bien courageux. Je vous le dis tout y était. Ce film c'est quasiment la même histoire que"Deep impact" sorti en 1998 mais avec un soupçon de "Armageddon", un zeste de "Le jour d'après" et des effets techniques plus spectaculaires et plus performants.

Honnêtement, j'ai été déçu et pour moi, ce film est une super série B bourrée d'effets spéciaux, rien de plus.

06:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

20/05/2010

Ballade au "Père Lachaise"

Vous vous en souvenez peut être, le 13 avril dernier, nous sommes allés écouter et applaudir mes amis du groupe LILICUB à Paris à l'espace Jemmapes.

Arrivés en milieu d'après midi, près de "République", nous avons garé la voiture dans un parking souterrain et avons remonté les boulevards à pied jusqu'au cimetière du Père Lachaise. En dix ans de vie "parisienne", je n'y étais jamais allé.

Nous n'avions malheureusement qu'une heure devant nous et je dois dire que même si je savais qu'il était imposant, je n'imaginais pas que c'était à ce point. Nous n'avons pas pu voir tout ce que nous aurions souhaité et je crois que la prochaine fois, nous y consacrerons plusieurs heures.

Vous trouverez peut être cela bizarre, voire morbide, mais j'aime l'ambiance des cimetières, à la fois pour la quiétude et le calme qui y règnent mais aussi parce que j'ai l'impression de plonger dans le passé et l'histoire. Cà peut vous paraitre curieux mais je suis comme çà. Prochainement, je vous ferai visiter celui du village de mon enfance, là ou reposent les membres de ma famille.

En attendant place à la visite du célèbre cimetière parisien où reposent de nombreuses personnalités et qui doit son nom à François d'Aix de la Chaise (dit le père Lachaise) confesseur du roi Louis XIV.1.JPG2.JPG3.JPG4.JPG5.JPGSDC10192.JPG

05:26 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)

19/05/2010

"Little Miss Sunshine" de Jonathan Dayton et Valérie Faris

little_miss_sunshine_ver5.jpgDans mon malheur (je souffre toujours du dos) je passe le temps en lisant et en regardant des films. Je possède une assez grande quantité de DVD mais je n'ai pas souvent le temps de les regarder. C'est le cas de "Little Miss Sunshine" que j'ai depuis au moins 3 ans et que j'ai enfin pu voir hier.

J'aurai regretté de passer à côté de cette petite perle. Rien à voir avec les blockbusters américains à grand spectacle remplis de clichés et de drapeaux des USA, ici, on est au coeur de l'Amérique avec des vrais gens dans une famille dont on peut dire qu'elle est légèrement déjantée mais tellement vraie.

Folle de concours de "Miss" la benjamine de la famille, Olive (Abigail Breslin), apprend avec joie qu'elle est retenue pour le concours Little Miss Sunshine qui a lieu en Californie. Pas autre choix que d'y aller en van, voilà toute la famille embarquée dans l'aventure: La mère (Toni Colette) un peu dépassée mais très maternelle, le père (Greg Kinnear) businessman raté, le fils (Paul Dano) adolescent boudeur qui a fait voeu de silence, l'oncle dépressif qui vient de tenter de se suicider (Steve Carell) et le grand père cocaïnomane au franc parlé (Alan Arkin).

L'aventure sera ponctuée de scènes cocasses et désopilantes mais aussi de drames. Au fil des minutes, on s'attache à cette famille dont on fini par faire partie.

J'ai vraiment passé un excellent moment, vu un film d'une grande qualité et si vous ne l'avez pas vu ou n'étiez pas tnetés de le visionner, n'hésitez plus, ce film est vraiment excellent et les comédiens sont tous très bons dans leurs rôles respectifs.

Alors embarquez dans le volkswagen combi jaune avec la famille Hoover et laissez vous aller pour 1h30 de pur plaisir.

08:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

18/05/2010

Visite de Lille (3)

On poursuit notre ballade dans la capitale des Flandres mais d'abord on traverse le boulevard de la liberté avec un petit regard à droite pour s'assurer que l'on peut traverser en toute quiétude (photo 1).

Ensuite, direction rue de Béthune (photo 3) en traversant la place Richebé (Photo 2) puis direction le centre ville et la grand place en passant par la rue des Fossés (photo 4) et la place Rihour et ses pots de fleurs géants (photo 5)PICT0023.JPGRp 1.JPGRp 2.JPGRp 3.JPGRp 4.JPG

07:18 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2010

"Walk the line" de James Mangolg

walk%20the%20line.jpgMon immobilisation forcée a fait que j'ai pu voir certains films que je n'avais pas eu le temps de regarder à cause d'un agenda très chargé. Ça été aussi l'occasion de revoir certains films que j'adore et "Walk the line" fait partie de ceux là.

Depuis que j'ai ce film, ce doit être la 5ème fois que je le visionne, ce qui est assez rare chez moi car je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes qui va voir un film plusieurs fois d'affilée, même s'il m'a emballé au plus haut point.

Pour revenir à l'excellent "Walk the line", il raconte les débuts de la carrière tumultueuse de Johnny Cash, immense artiste, grand chanteur, personnalité énorme, et de sa rencontre avec celle qui deviendra son amie, sa compagne et son épouse jusqu'à ses derniers jours, June Carter.

On ne se lasse pas de regarder ce film parce que le rythme est à l'image de la musique, le tempo est parfait. Les comédiens sont fantastiques et Reese Witherspoon qui a obtenu l'oscar de la meilleure actrice pour ce film pour son rôle de June, l'a amplement mérité. Avec son comparse Joquin Phoenix ils sont à fond dans leur rôle et "collent" très bien aux personnages. Mieux encore, ils interprètent eux même leurs chansons ce qui rehausse d'un gros cran leur performance et rend le film encore plus crédible.

C'est émouvant, passionnant, c'est une véritable légende telle qu'elles peuvent être de l'autre côté de l'atlantique et de surcroit, trés proche de la réalité. Ce n'est pas toujours une tache facile que d'essayer de porter à l'écran la vie d'un personnage contemporain, Jim Mangold a parfaitement réussi sa tâche en nous proposant cet excellent film.

A voir...et à revoir !!

05:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2010

L'affaire "Black Cat"

Ca faisait pratiquement deux heures que je poirotais, assis sur ce vieux tabouret au comptoir de ce bar miteux dans lequel j’avais rendez vous.

Deux heures de retard, ça faisait long, d’autant que je commençais à ne plus avoir les idées claires à force de m’enfiler des scotchs sans glace pour tuer le temps. Faut dire que j’avais la gorge constamment sèche à griller cigarette sur cigarette, des CRAVEN A, les seules cibiches que pouvait me vendre ce barman qui ressemblait tellement à Robert DALBAN que j’avais la nette impression de me retrouver dans un film de MELVILLE ou LAUTNER.

C’est alors qu’elle est rentrée dans la salle mal éclairée et là les frangins, je peux vous dire que j’en ai été presque à rechausser mes Ray-Ban tant elle était éblouissante. Moulée dans une robe rouge rubis, chaussée d’escarpins de la même couleur, sa chevelure blonde ondulant sur les épaules, un regard à faire fondre les banquises ,des lèvres magnifiques, un visage parfait. En quelques secondes, j’ai quasiment dessaoulé.

-Alors, Le rouquin, m’a-t-elle balancé nonchalamment, encore en train de picoler…

Je l’ai regardé fasciné, tentant de reprendre mes esprits le plus vite possible.

-Salut Black Cat, lui ai-je rétorqué la voix, un peu chevrotante, comme tu peux le voir. T’es sacrément en retard ma belle !

-T’inquiètes mon grand, avec les infos que j’ai pour toi, tu va oublier ce retard.

-Je t’écoute

-Comme tu le sais, je sors mon bouquin à l’automne et il va s’appeler « Demande à mon cœur », c’est la troisième aventure de ma chère Victoria.

-Jusque là rien de neuf

-Ne m’interromps pas, ce que tu ne sais pas c’est que je vais le faire à l’occasion du festival du roman et du film noirs que j’organise à la Maison des Métallos. C’est une grosse manifestation, pléiade d’invités, très excitant à organiser.

-Effectivement c’est du croustillant, tu as un dossier pour moi ?

-Tu le recevras bientôt, sous pli discret, tu ne crois quand même pas que j’allais venir ici avec les documents, t’es un cave ou quoi ?

-T’as raison ma jolie, il vaut mieux être prudent.

Là dessus elle tourna les talons tirant une bouffée de sa cigarette et disparaissant dans l’ombre de la salle enfumée. L’espace d’un instant j’ai cru que j’avais rêvé, sauf que subsistait encore dans l’air son parfum capiteux et envoutant.

Me remettant doucement, j’en concluais que l’info était effectivement intéressante et que mes clients allaient être contents. C’est sûr, avec ces infos et la prime qu’elles vont me rapporter, je vais pouvoir régler les six mois de loyer en retard et ma note à Mr Chang mon épicier. Il ne me reste plus qu’a espérer que ce foutu courrier arrive vite.

 

 

 

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05:25 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (0)

15/05/2010

Soleil levant

Lorsque je fouille dans la grande malle de mes souvenirs,

Je crois que mon amour pour la musique remonte à très loin.

Je me revois écoutant des chansons enfantines sur un vieux pick-up,

Je me souviens de mes premières découvertes dans le rock n’roll.

Que soit béni le jour où j’ai écouté les Beatles pour la première fois.

Depuis je n’ai jamais cessé et ne cesserait jamais d’aimer la musique,

Elle fait partie intégrante de ma vie, de ma personnalité, je ne peux pas vivre sans elle,

J’ai besoin de musique autour de moi, pour mon équilibre, pour mon bien être.

J’ai longtemps rêvé de percer dans ce milieu, douces illusions de gloire et de réussite,

J’ai joué dans un groupe de rock et dans quelques formations, je continue de composer et d’écrire,

Mais aujourd’hui, je le fais pour mon plaisir personnel et pour le partager avec mes proches.

Depuis plusieurs mois maintenant, j’ai la chance de connaitre des artistes de talent.

Je crois également avoir gagné pour certains leur amitié, entre autres à cause de cette passion commune pour la musique et pour les mots.

J’ai même des projets qui se profilent à l’horizon et qui m’excitent beaucoup.

J’en parle peut être un peu trop, c’est vrai, passionné que je suis, fier aussi de connaitre ces gens qui travaillent dans ce milieu qui m’a toujours fasciné.

Alors autour de moi, j’entends  des choses qui me font mal, des petites piques, des mots qui blessent.

On me dit que je suis dans une bulle, qu’un jour cette bulle va crever et que dure sera ma chute.

Certaines personnes sous entendent que l’on profite de moi et que l’on m’utilise.

On va même jusqu’à me dire que je ne suis pas du même milieu que ces artistes que j’aime, donc pas à ma place.

Bien sûr que leurs vies et la mienne sont différentes, c’est évident, mais est ce si important ?

Oui je vis sur un nuage et je suis heureux de toucher du bout du doigt le monde que j’aime,

Non ces personnes que je fréquente ne profitent pas de moi, j’en suis intimement persuadé.

Alors même si cela me blesse et me touche, je ne dis rien, je préfère me taire et vivre cela intensément.

Ces gens là ne peuvent pas comprendre ce que cela représente pour moi, pour eux c’est de l’éphémère, de l’inutile.

Pour moi c’est important, c’est vital, c’est comme si je réalisais une partie de mes rêves.

Pour conclure mon propos, je ne dirai que deux choses, merci à vous mes nouveaux amis, j’ai foi en vous et votre amitié m’est précieuse, vous vous reconnaitrez.

Tant pis pour ceux qui ne m’ont pas compris, c’est qu’au fond eux, ils ne me connaissent pas vraiment.

 

 

 

 

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14/05/2010

"Le mur de l'Atlantique" de Marcel Camus

00794068-photo-affiche-le-mur-de-l-atlantique.jpgL'immobilisation forcée qui a été la mienne ces derniers jours m'a fait faire deux de mes activités préférées, lire et regarder des films.

Celui dont je vais vous parler, je l'ai regardé hier soir, c'est loin d'être un chef d'oeuvre et il est passé maintes et maintes fois à la télévision, mais je vais quand même vous en parler, vous allez comprendre.

Il fait partie de mes souvenirs d'enfance et des films que notre père nous autorisait à regarder lorsqu'ils étaient diffusés sur le petit écran. Comme j'adorais Bourvil, j'avais le sourire aux lèvres et en cela il a son importance pour moi.

En 1944, lors d'un bombardement allié, un honnête patron de bistrot, Léon Duchemin (Bourvil) se voit entrainé dans une histoire d'espionnage rocambolesque.

Il faut être honnête, le scénario est léger, les gags sont un peu téléphonés et parfois un peu lourds mais Bourvil à lui seul, parvient à rehausser le niveau du film grâce à sa bonhomie coutumière et à la simplicité et la gentillesse qui émanait de sa personne. Et pourtant...

Pourtant, le film est sorti en 1970 après la mort du comédien. En effet, Bourvil né André Raimbourg était gravement malade lors du tournage et masquait en grand professionnel qu'il était, la souffrance qui était la sienne et qui derrière les rires, marque son visage.

Bourvil était un homme généreux, simple mais aussi très intelligent et déterminé. Il est malheureusement disparu trop tôt et on peut imaginer la suite de la carrière qu'il aurait pu avoir si la mort ne l'avait pas emporté, en particulier au regard de sa performance dans le film de Melville, "Le cercle rouge".

Musicien de talent, comique né mais aussi comdien de grand talent, il aurait pu exceller dans de nombreux autres rôles. Il parlait également plusieurs langues et était un homme très cultivé.

Incontestablement, sa disparition le 23 septembre 1970 fut injuste et le jour de ses obsèques, les plus grands noms du cinéma étaient présents dernier hommage et preuve de l'immense popularité qui était la sienne dans le monde du cinéma.

06:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

13/05/2010

La 400 ème !!!

ecrire.gifLire, me documenter, écrire...je n'aime pas, j'adore !!!

C'est un plaisir que de raconter des histoires, que de partager des passions par le biais de ce formidable outil qu'est l'écriture.

C'est encore mieux lorsque l'on est lu et j'ai la chance que ce soit mon cas. Vous êtes en effet entre 600 et 700 chaque mois à être mes fidèles lecteurs et je me dois une nouvelle fois et avec grand plaisir de vous en remercier.

Cette note est la quatre centième que j'écris sur ce site. Bien sûr il y en a eu de très succinctes mais l'important n'est pas forcément la taille. Certaines périodes sont plus difficiles que d'autres et même si les idées foisonnent, l'inspiration n'est pas toujours forcément au rendez vous.

Cependant, c'est vous qui me stimulez qui me donnez l'envie d'écrire encore et encore, même quand c'est plus dur comme ce matin (un faux mouvement a réveillé mes douleurs dorsales). La passion des mots est plus forte que le reste.

Merci à tous, les copains, les anonymes et aussi mes amis proches et fidèles que j'aime et qui venez très souvent ici me faire le plaisir et l'honneur de lire ma modeste prose.

Rendez vous pour la 500 éme !!!

05:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)