23/07/2010
Gamberge...
Frustration, déception, incompréhension, interrogations, suppositions, désillusion, tels sont les sentiments qui traversent l’esprit lorsque d’un seul coup, sans prévenir, sans coup férir, une personne a qui vous vous étiez attachée, vous tourne le dos brutalement, vous raye de sa vie, comme çà d’un trait.
Vous pensiez aimer cette personne et vous l’aimez encore sinon cette volte-face cruelle vous laisserait sûrement indifférent et froid mais vous êtes également envahi par la colère et la rage. Encore hier vous lui parliez, encore hier elle riait avec vous et voilà que d’un seul coup sans raison précise, sans un mot, sans une explication celle ou celui que vous preniez pour un ami vous laisse là, pantois, les bras pantelants, hébété, incapable de comprendre ce qui se passe.
L’être humain est une machine complexe, on est loin de connaitre toutes les ramifications et toutes les connexions qui se produisent dans le tréfonds de notre cerveau mais il a aussi cette faculté extraordinaire, celle de tout doucement apaiser les douleurs et de petit à petit remiser les déceptions, les frustrations, les interrogations, les suppositions et les désillusions que l’on vient de subir pour petit à petit, comme pour un incendie, les éteindre doucement. Il va de soi que lorsque la blessure est trop profonde ou la peine immense, ça ne se fait pas si facilement, mais dès lors où il s’agit des drames qui jalonnent notre quotidien, notre capacité à encaisser, à emmagasiner et à occulter est souvent impressionnante.
La vie est ainsi faite et même une trahison, un coup bas, durs à encaisser un jour, peuvent finir par être moins douloureux le lendemain pour finir par être presque oubliés un jour et le « pourquoi ? », le « comment ? » qui nous hantent les premiers temps, finissent par disparaitre dans les oubliettes de notre esprit.
07:23 Publié dans Etats d'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2010
Tristesse...
C'est la tristesse ce matin sur "J'aime...je déteste", Cecile Aubry n'est plus de ce monde, elle a certainement rejoint cet univers imaginaire qu'elle avait créé pour les enfants de ma génération. Qu'ils doivent être malheureux Belle et Sébastien d'avoir perdu leur maman, et nous nous joignons à eux , eux dont nous aimions tant les aventures quand nous étions plus jeunes. Les générations d'aujourd'hui ne comprendront certainement pas mais nous aussi nous sommes un peu orphelins aussi ce matin, d'une certaine façon.
Cette mauvaise nouvelle est venue s'ajouter à celle du week-end dernier où l'on a appris la mort de Bernard Giraudeau, belle gueule, grand talent mais aussi un homme simple, discret et courageux. Il représentait la nouvelle génération de comédiens français, cette génération que j'ai connue à l'époque de mes 17 ans et là encore c'est une partie de ma jeunesse qui fout le camp avec la disparition de ce grand acteur. Je n'oublierai pas de dire qu'il était aussi un homme de théatre et un écrivain. On lui doit aussi plusieurs documentaires.
C'est donc un au revoir triste que j'adresse aujourd'hui à Cécile et à Bernard, deux personnes qui a leur façon et avec leur talent ont amené leur petite pierre à ce grand édifice de la culture.
Nous ne vous oublierons pas...
07:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2010
"L'irlandais" de A.Guillois: Tome 1 "Eva"
Prise au hasard à la médiathèque ?
Non, c'est je l'avoue le titre de la BD qui a fait que je l'ai prise, ensuite, le dessin m'a plu et pour finir l'histoire.
Sean, 37 ans, un irlandais pure souche vit à Paris dans une chambre sous les toits car son amie Nina l'a viré. C'est l'été, il fait très chaud, le frigo est vide. Heureusement il y a son oncle Harry qui tient le pub de la rue Montpensier et qui l'aide de temps en temps en l'embauchant derrière le bar.
Un jour, Sean reçoit un coup de fil d'Eva la femme de Lou qui ,très brièvement, le convoque le lendemain pour lui proposer un boulot bien rémunéré...c'est le début des emmerdes pour notre rouquin de service...
J'ai hâte de découvrir le tome 2. L'histoire un zeste noire me plaît bien, il y a un côté étrange aussi. Les dessins sont bons, le décor aussi (on se ballade dans Paris) et j'aime l'Irlande et les irlandais donc, vivement la suite !!!
05:21 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2010
A la campagne...
Qu’ils sont loin ces étés que je passais chez mes parents au village parce qu’on ne partait pas souvent en vacances. Pour tout dire, je suis parti deux fois une semaine avec eux, c’était comme çà, j’étais habitué.
Je passais mes étés avec mon frère et mes trois sœurs à la campagne, nous avions un grand jardin et une très grande pelouse. De temps en temps on allait passer quelques jours chez l’une de nos grand- mères et on y retrouvait nos cousins.
Dès que j’ai été en âge de le faire, mon père m’a demandé de m’impliquer dans la vie de la maison. Ainsi je suis devenu le préposé à la tonte des espaces verts, çà, c’était plaisant. Ce que je détestais s’était faire du jardinage (cueillir des haricots, des petits pois, des fruits…) et surtout désherber les allées du jardin. En revanche, il fallait que je m’occupe des animaux que mon père élevait, poules, pigeons, lapins et suivant les périodes, dindes, pintades, dindons ou canards.
Les animaux que je préférais, c’était les lapins, je les ai toujours aimés et même s’ils vivaient dans des clapiers, j’adorais les nourrir, changer leur litière.. Parfois, une femelle avait une portée, en général 5 ou 6 petits , j’adorais les prendre dans le creux de mes mains et les caresser, même si leur mère n’était pas toujours d’accord (en général, elle manifestait son mécontentement en tapant sur le sol avec une de ses pattes arrières).
J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, il y a bien longtemps mais cependant, tout est encore gravé dans ma mémoire, c’est très précis.
C’est un bon souvenir, pendant que certains partaient loin, moi je restais dans ma campagne natale. Rassurez-vous, j’ai vu du pays, j’ai passé plusieurs années à partir en colonie de vacances, mais çà, c’est une autre histoire.
04:45 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (1)
18/07/2010
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Bonjour à toutes et à toutes,
Après de longues semaines d'absence dûes à une convalescence et à une panne d'écriture, je reviens et comme par le passé, "Table d'écoute" va vous parler des albums que j'ai écouté récemment et que je veux partager avec vous.
La musique a ce côté merveilleux, c'est qu'elle permet de faire se rencontrer les gens et de les rassembler. Une nouveauté dans cette rubrique, chaque fois que je le pourrai, je joindrai un lien qui vous permettra d'accéder à une vidéo ou une bande son de l'artiste évoqué.
C'est donc reparti. Cette semaine, je vous propose donc Monsters of folk, Syd Matters, Flamin Groovies et Seb Martel:
-Il y a quelques mois, lors de ma rencontre avec le batteur et artiste peintre Franck Marco, ce dernier m'avait parlé d'un album qu'il écoutait et qu'il me conseillait vivement, un groupe qui s'appelait Monsters of Folk. J'ai eu l'occasion de me procurer l'album et je peux vous assurer que je ne le regrette pas. Ce sont de dignes héritiers des Beatles, de Crosby, Stills and Nash pour la qualité de leurs harmonies vocales et leur musique, même s'ils ont fort heureusement leur propre style. Ce groupe de folk américain composé de musiciens chevronnés vous régalera. Leur album éponyme est sorti en 2009: http://www.youtube.com/watch?v=WnL96oSKVSc
-Syd Matters n'est pas un homme mais un groupe, un groupe français emmené par Jonathan Moralli grand admirateur de Pink Floyd. Le nom du groupe est d'ailleurs un hommage à Syd Barret et Roger Waters avec un zeste de Nick Mason. La musique du groupe est très cool, principalement faite de chansons folk ou de mélodies lentes basées sur des instruments accoustiques. C'est très impressionnant et si on ignore que ce groupe est français, c'est à s'y tromper, on les croirait venus d'outre atlantique. Le groupe a déjà sorti 3 albums. http://www.youtube.com/watch?v=W67EuguQXbM
-The Flamin Groovies, ce nom je le connaissais, j'en avais entendu parler, mais jamais je n'avais eu l'occasion d'écouter un album entier. C'est chose faite avec "Teenage head".Ce groupe américain créé en 1965 et actif jusqu'au début des années 90, nous propose du rock bien classique avec un son de guitare très 70's. Ce n'est pas du génie à l'état pur mais ça a le mérite de faire remuer et de ne pas vous faire somnoler. Du bon, du très bon rock. L'extrait que je vous propose est le premier titre de l'album "High flyin' baby" et vous mettra dans l'ambiance de cet album sorti en 1971. http://www.youtube.com/watch?v=Uj03AsZF4sk
-Seb Martel est un gutariste talentueux jouant avec un nombre impressionnant d'artiste, on le voit partout, on entend parler de lui souvent tant il est talentueux. La difficulté est de le classer dans un genre, ce virtuose de la guitare touche en effet aussi bien le rock que le jazz en passant par des sonorités plus colorées. Son double album "Coitry?" est donc à ce titre, impossible à mettre dans un genre particulier. Personnellement j'aime beaucoup et je vous invite à découvrir rapidement ce garçon si vous ne le connaissez pas. Sachez, vous qui connaissez mon univers musical, qu'il traine aussi du côté de chez JP Nataf, Lilicub et ... Jil Caplan http://www.youtube.com/watch?v=C524Z_7Y-toan...
Bon dimanche à toutes et tous et heureux de vous retrouver !!!
05:22 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2010
Une belle histoire
En avril 1988, je bossais comme vendeur téléphonique dans une boite de négoce d’acier. Cette société n’existe plus aujourd’hui mais à l’époque, elle faisait chaque année un challenge des meilleurs binômes (sédentaire et itinérant). En 1989, nous allions le remporter avec mon représentant mais cette année là c’est mon collègue Bernard qui l’avait emporté et le voyage c’était 3 jours en Grèce.
Je l’ai chaudement félicité et voilà qu’il me propose, étant célibataire et n’ayant personne, de l’accompagner dans ce voyage. J’avais 24 ans et peu voyagé, j’ai tout de suite accepté. Je garde bien sûr un très bon souvenir de ce voyage mais il y a eu un fait marquant que je n’ai jamais oublié :
Le 13 mai 1988, au cours du voyage, était prévu une excursion en bateau sur une île. Il fait beau, je suis accoudé au bastingage à admirer le paysage. Je ne me souviens plus comment, mais une jeune grecque est à ma gauche et nous démarrons une conversation banale au départ mais qui va vite s’animer. Elle s’appelle Katerina, elle va avoir 15 ans et elle commence à me poser plein de questions sur la France, sur ma vie, elle es curieuse et passionnée. L’échange dure et je me mets à l’interroger moi aussi sur sa vie et sur son pays. Lors du voyage retour, après avoir visité l’île, nous nous revoyons et rebelote nous voilà repartis à parler moitié français, moitié anglais. Ensuite c’est l’arrivée au port, ou malheureusement, on doit se séparer, on échange nos adresses respectives, on s’embrasse et chacun promet à l’autre de lui écrire.
Nous lavons échangé pendant quelques temps mais malheureusement, le temps a fait son œuvre et nous avons perdu le contact comme souvent dans ces cas là. J’ai toujours gardé les lettres de Katerina et voilà qu’en rangeant quelques papiers il y a trois semaines, je suis retombé sur l’une d’entre elles. Je n’avais jamais oublié cet épisode de ma vie mais voilà qu’il me revenait brusquement à la mémoire. J’ai eu soudain l’idée de la rechercher sur Facebook en me disant que j’avais peu de chance et qu’en plus si elle s’était mariée, je ne la retrouverai jamais.
Quand j’ai vu sa photo, même avec 20 ans de plus, je l’ai immédiatement reconnue et contactée. A ma grande joie, elle m’a répondu elle aussi dimanche dernier, contente elle aussi, de m’avoir retrouvé et m’écrivant qu’elle se souvenait bien de moi. C’est ainsi que vingt deux ans après cette rencontre j’ai retrouvé ma petite grecque qui bien sûr est devenue une jeune femme. Le contact est à nouveau là et cette fois , je n’ai pas envie qu’il soit rompu.
Deux photos ont été prises ce 13 mai 1988, je les ai toujours gardées.
04:36 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2010
Un coup de fatigue !!!
Bonjour à toutes et tous qui venez me lire régulièrement.
Vous l'avez constaté, je n'écris plus grand chose ces derniers temps et je vous demande de bien vouloir me pardonner. En effet, je vous assure que c'est temporaire et que dans quelques temps ça reviendra.
Mes petits soucis de santé, la chaleur lourde en ce moment et un petit coup de flemme ajoutés à de nombreuses activités, font que je suis beaucoup moins prolifique ces derniers temps.
J'ai un tas de sujets sous le coude, trois ou quatre livres à commenter et au moins 10 films, plus plein d'anecdotes et de petites histoires. Je vous promets que cette petite panne d'écriture n'est que provisoire.
Je vous remercie de votre indulgence et surtout de votre fidélité, je sais que certains d'entre vous passent tous les jours...
En attendant , bonne vacances à ceux qui y sont et à ceux pour qui ça va venir.
Don't worry, I'll be back !!!
PS: sur la photo, ce n'est pas moi, je suis bien plus beau, bien plus intelligent et surtout plus baraqué (pffffffff , quel prétentieux !!!) et je n'ai pas de flingue, mon arme c'est l'écriture.
19:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
02/07/2010
In the oven
Moite, étouffante, intenable, lourde, pénible, telle est l’atmosphère en ce début d’été,
Je me traine comme une loque, abattu, épuisé par la chaleur, j’ai du mal à respirer.
Je suis avachi dans un fauteuil, n’osant bouger un seul cil, ou allongé, immobile.
J’ai ouvert toutes les fenêtres de l’appartement pour tenter de faire des courants d’air.
La nuit je fais de même, pour que l’air devenu plus frais envahisse un peu les pièces.
Je n’aime pas cela, je déteste me sentir collant de transpiration, ou suant comme un bœuf au moindre effort.
Et puis il y a tout ces bruits qui viennent du dehors et qui deviennent vite envahissants, agaçants, intenables parfois,
Les gamins qui tapent comme des sourds dans un ballon en hurlant, les voisins qui s’installent sur leur mini terrasses et qui vocifèrent,
Le bruit infernal des mobylettes, l’odeur des gaz brûlé des pollueurs qui laissent impunément tourner leur moteur de voiture.
Alors, comme chaque année, au grand dam de mon entourage, je me remets à rêver à l’hiver et au froid.
Au moins quand on a froid, on peut remonter le chauffage, mettre un pull, rajouter une bonne couverture,
Mais là quand il fait chaud, que faire, une fois vêtu du plus simple appareil ou nu comme un vers, que faire si la chaleur s’accroit ? Rien, hélas…
Alors oui, je me dis vivement une bonne pluie salvatrice pour que la fraicheur revienne, pour que le sol chaud dégage cette agréable odeur aux premières gouttes de pluie,
Vivement l’automne et ses belles couleurs, son soleil pâle, ses journées douces et apaisantes.
Je me souviens de ces étés il y a plusieurs années, alors qu’à l’époque j’habitais dans des petits studios, sous les combles, c’était intenable.
Ca me permet de mieux supporter la chaleur dans mon grand appartement aujourd’hui mais au fil des ans, je supporte plus difficilement cette moiteur, alors ça ne change pas grand-chose.
Certains me traiteront de dingue, de fou ou de malade, je ne leur en voudrai pas mais il faut croire que je suis le contraire de certaines espèces,
Si je devais hiberner, moi, ce serait en été, au frais, à l’abri de ce four naturel géant, de cette étuve, et je me réveillerai au début de l’automne.
Il est deux heures du matin, il fait plus frais, je respire mieux et la rue est calme, je vais pouvoir aller me recoucher, calmement, me détendre et me rendormir pour quelques heures.
Quelques heures avant qu’une énorme main invisible ne vienne rallumer ce four géant…
02:20 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2010
Accusé levez vous !!!
27 ans, ça fait 27 ans que je travaille, c’est peu pour certains mais c’est déjà pas mal pour un mec de 46 piges. En fait j’ai commencé à travailler dès l’obtention de mon BTS en 1983.
27 ans, ça fait 27 ans que chaque mois, comme tout bon citoyen, je cotise sur ma fiche de paye pour alimenter la caisse de la sécurité sociale.
8 semaines, lorsque je vais reprendre le travail mardi prochain, ça fera 8 semaines que j’aurai été arrêté. C’est la première fois que ça m’arrive, mon dos me fait souffrir depuis longtemps, mais là il m’a lâché
Il m’a lâché parce que çà fait pas mal d’années que je fais mon boulot de commercial et que comme la plupart de mes congénères, je le fait au volant de voitures disposant du minimum de confort. Qui plus est il n’est pas rare dans nos métiers de devoir dépanner un client et parfois d’être contraint de porter du lourd.
24 heures, il y a 24 heures que j’ai reçu un coup de fil de la CPAM me demandant de me présenter à un contrôle, pour vérifier sans doute, que j’étais bien souffrant et surtout pour savoir si la dernière prolongation était justifiée.
4 heures, il y a 4 heures que je suis allé au rendez vous et que j’ai compris qu’après avoir englouti des sommes astronomiques à rembourser des malades imaginaires et des feignants, des vrais (n’ayons pas peur des mots), la sécurité sociale se décidait à contrôler maintenant des personnes honnêtes mais qui ont un arrêt de plus de 3 semaines. Sans doute a-t-on pensé que je simulais ou bien que de connivence avec mon médecin, je trichais…
1 heure, il y a une heure que je viens d’avoir la confirmation de mon rendez vous avec la médecine du travail (c’est obligatoire après plus de 3 semaines d’arrêt). Mardi à 15h45. Mais attention, il m’est interdit de travailler avant d’avoir vu le médecin. Ce qui veut dire que ma journée va commencer à 16h15 / 16h30, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, je vous le demande ?
10 minutes, il m’a fallu à peine 10 minutes pour écrire ces quelques mots. C’est un peu différent de ce que je vous propose habituellement, mais là, il fallait que ça sorte.
Bonne journée à vous tous et…portez vous bien !!!
10:00 Publié dans Etats d'âme | Lien permanent | Commentaires (0)