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29/11/2010

9 ans déjà...

george_harrison_001_040409.jpg

Il y a aujourd’hui 9 ans que le gamin de Liverpool, le benjamin des Beatles, le « petit frère » de Paul McCartney nous a quitté et qu’il a rejoint son sweet Lord.

Je m’en souviens comme si c’était hier, un de mes collègues m’a appelé pour me le dire, il connaissait ma passion pour la musique et les Beatles.

C’était par une journée grise, le ciel était bas, je me souviens même de l’endroit précis où j’ai décroché mon téléphone portable lorsque j’ai appris la triste nouvelle. Comme un certain 8 décembre 1980, j’ai été secoué et terriblement peiné…des larmes ont coulé sur mes joues et mon cœur s’est serré.

J’ai toujours considéré les quatre de Liverpool comme des grand frères éloignés qui ont accompagné mon adolescence et qui continuent de jalonner musicalement ma vie. Alors, lorsque John d’abord, puis George 21 ans plus tard ont disparus, ma peine a été forte, comme si j’avais perdu des membres de ma famille, c’est comme çà, ça ne s’explique pas.

George…le gamin un peu taciturne, terriblement discret des débuts, un peu maladroit qui s’est transformé au fil des années et qui est devenu cet homme sage si attachant, à la spiritualité si profonde. Impossible de ne pas aimer ce garçon sympathique plein de talents et de gentillesse.

Tu nous manque George, beaucoup, même si je sais que tu es toujours parmi nous, forever in our hearts.

18:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

23/11/2010

Existe en ciel.

ciel-gris-en-noir-et-blanc.jpg

Ce soir, en rentrant à Armentières vers 16h45, le ciel était tellement tourmenté qu’il en était magnifique. Tout en roulant, je ne pouvais m’empêcher d’admirer ces nuances de gris clair, perle, foncé mêlés de blanc et même de petites éclaircies.

Les pignons crénelés des maisons des Flandres, les toits de tuiles rouges, les hauts clochers qui s’élèvent vers le ciel se détachaient nettement sur ces fonds de gris. Ce même ciel d’hiver bas et pluvieux donnait à cette heure de la journée un aspect fantastique et fantomatique.

Qui a dit que l’hiver est moche ?

Au contraire, cette saison a ce charme tout particulier que l’on ne peut qu’admirer. J’aime cette ambiance à demi sombre de ce ciel si bas qu’on pense parfois pouvoir le toucher du doigt, j’aime ces nuances de gris qui donnent cette atmosphère si spéciale, si étrange que l’on se sent presque dans un autre monde, je pousserai même le paroxysme en disant que ça donne presque une ambiance apocalyptique.

Je suis un garçon de l’hiver, né en février, je suis un homme du nord, né dans les plaines du Cambrésis, là où le climat est souvent plus rude, là où  les hivers sont souvent plus longs et plus froids et j’aime cela, c’est comme çà, on ne me changera pas, on ne me changera plus.

20/11/2010

"Little red rooster"


http://www.youtube.com/watch?v=OfJVeHKVcE8
rooster.jpg

Si vous ne le saviez pas encore, j’ai vécu toute mon enfance à la campagne, dans un petit village perdu au milieu des champs, dans le cambrésis.

Il y a quelques jours, une amie me demandait si j’avais eu des animaux familiers lorsque j’étais jeune. Oui et non, car même si nous avions un chien à la maison (j’en ai parlé un jour sur mon blog) et que nous étions entourés d’animaux, on ne peut pas les désigner comme des animaux familiers au sens où les gens de la ville les considèrent.

En effet, aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu autour de moi des animaux que mes parents, ma grand-mère, mes grand-tantes, mes grands-oncles élevaient dans des poulaillers, des basse cours ou des pâtures (c’est comme cela que l’on désigne un pré dans ma région). 

Poules, coqs, pintades, dindes et dindons, canards, oies, pigeons, lapins et même des moutons, j’en ai connu des centaines qui sont passés par notre maison.

Lorsque j’ai été en âge de le faire, à chaque vacance, mon père m’avait confié la tâche de m’en occuper, de les nourrir, de nettoyer les poulaillers, les clapiers, de remettre de la paille fraîche. Cela prenait du temps, il fallait aller tirer de l’eau au robinet de la cour avec des gros arrosoirs métalliques (c’est que ça boit les bêtes), remplir les mangeoires, tout cela pour abreuver et nourrir ces nombreux animaux.

Et puis il faut dire une chose qui peut paraître cruelle à certains mais lorsque l’on naît dedans, on n’y fait pas attention et il arrive un moment où il faut tuer ces animaux pour les manger. C’est mon père qui s’en chargeait, moi je ne l’ai jamais fait. Il ne faut pas croire qu’il le faisait le fait de gaieté de cœur ou qu’on l’assistait en bondissant de joie, ce n’est jamais agréable à faire, mais c’était comme çà, çà faisait partie des choses du quotidien, des gestes qui se transmettaient depuis la nuit des temps, de générations en générations.

Les gens de la campagne ne sont pas tous des rustres, loin s’en faut, mais là plupart de leurs enfants, comme moi, ont quitté le village pour aller chercher du travail dans les villes. Il n’empêche que je ne renie ni mes origines, ni ce que j’ai vécu dans mon enfance, je dirai même que parfois j’y pense avec nostalgie, j’ai cette impression que c’est à la fois proche et loin derrière moi.

Voilà encore une petite tranche de mon passé, de mes souvenirs que je vous livre, en espérant ne pas vous avoir trop ennuyés.

PS: J'ai intitulé mon article "Little red rooster" parce que c'est un morceau de Rythm n' blues de Wowlin Wolf repris également par les Stones à leurs débuts et que d'une certaine façon on pourrait aussi m'appeler Red rooster  ;-)

 

 

 

09:34 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

16/11/2010

Quand le téléphone n'était pas portable...

téléphone gris.gif

Si je racontais cela aux jeunes générations, on me prendrait véritablement pour un dinosaure, surtout auprès de ceux pour qui ne connaissent que les téléphones portables et internet. Peut être même que l’on ne me croirait pas…et pourtant…

Je me souviens parfaitement de l’époque où nous n’avions pas le téléphone et l’évènement que ce fut lorsque mes parents nous ont annoncé à mon frère et moi que les PTT allaient venir l’installer chez nous.

Ce fut même quelque chose de bien particulier dans la mesure où nous avons eu deux appareils installés, un dans la maison et un dans le bureau de mon père (il était artisan à son compte à l’époque).

Il s’agissait de deux téléphones à cadran gris avec lesquels on nous a autorisé à appeler chez notre oncle qui lui avait déjà le téléphone. Je crois bien que c’est la toute première fois que j’appelais quelqu’un.

Ce n’est pas si vieux que cela, nous étions au début des années 70 et à cette époque, qui aurait pu imaginer que trente ans plus tard, les gens se baladeraient avec des téléphones portables, pour non seulement téléphoner mais aussi pour prendre des photos, faire des vidéos et surfer sur le web.

Je me souviens aussi de mes débuts comme commercial itinérant en 1989, obligé de m’arrêter dans les cabines téléphoniques pour rappeler le bureau ou des clients. Imaginez comme c’était pratique, surtout quand on avait besoin de ses documents. Je ne parle même pas des cabines à pièces qui bien souvent ne fonctionnaient pas car fréquemment détériorées.

A l’heure où j’écris ces mots en tapant sur le clavier de mon ordinateur, je ne peux m’empêcher de sourire en revoyant dans ma tête toutes ces images d’une époque qui est derrière nous.

 

 

19:54 Publié dans Shopping | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2010

"Double jeu" de Jeff ABBOTT

Jeff Abbott Double jeu.jpg

Au sortir d’une œuvre aussi dense que « Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar et avant de m’immerger dans « Mort à crédit », j’avais envie de changer complètement d’univers.

L’occasion me fut donnée avec la sortie en livre de poche du dernier livre de Jeff Abbott, « Double jeu », un thriller haletant et mené tambour battant. C’est le quatrième roman que je lis de cet auteur américain et j’avoue qu’il sait à chaque fois faire planer une atmosphère de suspense, d’intensité et d’angoisse.

Après « Faux semblants » « Panique » et « Trauma », on se laisse à nouveau embarquer dans une histoire au rythme infernal et aux rebondissements multiples.

Ben Forsberg a tout pour être heureux, une belle carrière dans une entreprise de sécurité, une femme qu’il aime. Mais un jour, tout bascule, son épouse est assassinée et il est soupçonné de meurtre…

Pilgrim, est un agent au service d’une mystérieuse organisation. Cette dernière subit une attaque en règle à laquelle Pilgrim échappe de justesse. Il est seul, aux abois et son unique soutien semble être…Ben Forsberg.

Je vous laisse le soin de découvrir la suite dans ce labyrinthe de fausses pistes, au final à vous couper le souffle.

Bonne lecture.

07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

13/11/2010

Frienship

kid.jpg

Rien ne prédestinait ces deux là à se rencontrer un jour.

Ils n’étaient pas de la même génération : le plus âgé était né au début des sixties et découvrait les Beatles en pleine période punk, au moment où le second ouvrait les yeux à la vie.

L’un était originaire de l’Ouest et l’autre du Nord.

L’un était plutôt branché chanson française, l’autre ancré depuis toujours dans le blues et le rock n’ roll anglo-saxon.

Le plus petit travaille dans la restauration, le grand dans la fourniture industrielle.

L’un est marié et père de famille, l’autre, pas du tout.

Le plus jeune voyage pas mal, le moins jeune est plus casanier.

Dans plusieurs domaines, les goûts de l’un sont totalement différents de ceux de l’autre,

Et pourtant…

Il y a une chose qui les a réunis, ou plutôt quelqu’un qui les a fait se croiser.

Une personne qu’ils admirent  beaucoup, qu’ils ont la chance de connaître tous les deux et qui un jour les a fait se rencontrer.

Cette personne inutile de vous la présenter.

Petit à petit, ces deux là ont appris à se connaître, à s’apprécier.

Sans forcément se voir beaucoup car la distance géographique est là mais, ils ont tissé des liens de plus en plus solides.

Une amitié était née, une vraie.

La vie réserve parfois des surprises et heureusement des bonnes.

Le destin (mais est ce vraiment le destin ?) fait se croiser des personnes qui finissent par s’apprécier et devenir amis.

Merci à vous « Lady Destiny »… merci Valentine.

 

 

11/11/2010

11 novembre...

Tardi_cadavres.jpg

Aujourd'hui c'est le 11 novembre 2011, on "fête" pour la 93éme fois, l'armistice de la grande boucherie de 14/18.

C'est ferié, c'est bien, mais nous avons un devoir de mémoire. Pas celui de la patrie, non. Pas celui des batailles, non plus. Pas celui des généraux et dirigeants de l'époque, encore moins.

Aujourd'hui, il n'y a plus aucun "poilu" survivant de cette guerre atroce faite de boue, d'acier, de larmes, de mutilations, d'horreur, d'ordres imbéciles, de milliers de morts inutiles. Plus personne ne pourra raconter ce que fut cette atrocité.

Le devoir de mémoire nous devons l'avoir pour Jean, Marcel, Karl,Guillaume, René, Helmut,François, Jacques,Franz...tous ces paysans, boulangers, forgerons, employés de bureau, conducteurs de bus, instituteurs, mécaniciens, peintres, maçons, menuisiers, tous ces jeunes que l'on a arraché à leur vie de tous les jours. Tous ces jeunes dont le destin aura été pour une grande majorité de finir dans la boue immonde, froide et glauque des tranchées.

C'est à eux et à eux seuls que nous devons penser, qu'ils soient français ou allemands, sans oublier les anglais, les canadiens, les russes, les américains et ces pauvres tirailleurs sénégalais nés sous le soleil d'Afrique et morts dans le brûme et la grisaille.

Vive la paix, vive l'harmonie, non à la haine imbécile, aux divergences politiques qui poussent les hommes à s'entretuer dans des guerres stupides et meurtières et dont les victimes sont toujours les mêmes.

 

08/11/2010

Festival "PARIS NOIR" des 13 et 14 novembre 2010

Paris noir.png

Voilà plusieurs mois que Catherine DIRAN, la chanteuse et musicienne du groupe LILICUB mais aussi écrivain auteur de romans policiers prépare avec l’association des miches tinguettes un festival européen du roman et du film noirs.

Je peux vous assurer que ça va être un truc super génial vu le programme et les personnalités connues qui y seront présentes, il suffit de voir l’affiche.

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le blog dont voici le lien :

 

http://parisnoir-lesaleblog.blogspot.com/

 

Ce festival aura lieu les 13 et 14 novembre à la Maison des Métallos à PARIS dans le 11ème arrondissement.

 

Vous qui êtes fans de polars ou de films noirs, allez y les yeux fermés, vous allez vous régaler. Je peux vous assurer que Catherine s’est donnée à fond dans ce projet, et ce tellement, qu’elle était quasiment injoignable ces derniers temps, c’est vous dire.

 

Sortez les impers, les chapeaux mous, chaussez vos lunettes noires, n’oubliez pas votre feu et rendez vous direct le week-end prochain à la maison des Métallos y’aura du beau linge !!!

 

 

18:41 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2010

Tom Petty & The Heartbreakers "MOJO"

Tom-Petty-Mojo-CD-album_z.jpgBonjour à tous,

Ce matin, j'écoutais le tout dernier album de Tom petty et ses fameux Heartbreakers, un bon, un très bon cru !!!

C'est le dernier album que j'ai commenté pour le comité Musique et Arts Vivants de la médiathèque d'Armentières.

Je vous propose le petit compte rendu que j'en ai fait, il est court (mise en page oblige) mais précis.Découvrez le vite, c'est vraiment un super moment de rock comme on les aime, surtout nous les "vieux rockers" !!!

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Tom Petty & the Heartbrakers « MOJO »

Depuis “The last DJ” sorti en 2002, Tom Petty et ses Heartbreakers n’avaient pas retrouvé le chemin des studios. C’est enfin fait avec « Mojo », pour le plus grand bonheur des fans de ce chanteur de rock né en 1950 en Floride.

Pour ceux de ma génération, il a toujours fait partie du paysage Rock n’ roll dont il est un membre connu et reconnu et cet album est le 14ème qu’il vient de faire avec son groupe fétiche.

Pour les fans, pas de déception, « Mojo » c’est du lourd, du très bon, un super moment de plaisir a déguster les 15 titres finement ciselés par Tom et ses potes. Ecoutez, savourez et si vous pouvez, regardez les clips sur le net, vous rentrerez encore mieux dans l’ambiance de l’album et vous aurez envie de vous glisser au milieu de cette bande et de jammer avec eux.

Petit coup de cœur pour le très beau « Something good coming » mon petit chouchou parmi les excellents titres de cet album.

Dernière remarque, Tom Petty a aussi produit quelques albums dont le magnifique « Wildflowers » (1994) disponible à la médiathèque et qui lui aussi est absolument à découvrir.

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Bien entendu, tout le monde n'a pas accès à la médiathèque d'Armentières, mais si vous avez l'occasion, faites vous plaisir avec ce super album solo de Tom, l'excellentissime "Wildflowers" sur lequel apparaissent aussi quelques noms bien connus.

 

 

14:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2010

"L'imaginarium du docteur Parnassus" de Terry GILIAM

Parnassus.jpg

Sorti en novembre 2009 en France ce film est le 11éme long métrage de Terry Giliam qui est le réalisateur de « Brazil » « L’armée des 12 singes » et « Las Vegas Parano » entre autres.

Les fans des Monty Python savent qu’il est l’américain de la bande, réalisateur de tous les dessins et animations des émissions et ensuite des films de la bande d’allumés qui a sévit à la BBC au début des années 70.

Gilliam est un magicien de l’image et ce film démontre tout son talent, les costumes et les décors sont extraordinaires, les personnages truculents et le casting à la hauteur de ce chef d’œuvre.

Le docteur Parnassus est un homme âgé de 1000 ans qui, de nos jours, est à la tête d’un théatre ambulant. Il offre aux gens la possibilité de se projeter dans leur imaginaire en passant au travers d’un miroir. Ses pouvoirs le docteur les a obtenus en passant un pacte avec le diable. Or ce dernier vient réclamer son prix, la propre fille du docteur. Aidée par le mystérieux Tony, la troupe va s’employer à sauver la jeune fille.

Les différents visages de Tony sont incarnés par Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Collin Farrel, l’excellent Christopher Plummer est le docteur Parnassus et le diable est remarquablement interprété par le grand Tom Waits, le célèbre chanteur, musicien et auteur compositeur californien.

La note triste de ce film, c’est le décès accidentel d’Heath Ledger au beau milieu du tournage, ce qui a contraint Terry Gilliam a changer le scénario et à donner plusieurs visages au personnage de Tony.

PS: J'ai eu le plaisir de commenter ce film sur ARMENTIERES.TV (rubrique L'albatros), en voici le lien:

http://www.armentieres.fr/video/

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