Ciel bleu, ciel nuageux...

J'aime quand je parle avec toi,

J'aime ta gentillesse et ton esprit,

Je déteste quand tu n'es pas là,

Quand je traîne mon ennui.

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J'aime écouter le son de ta voix,

Sa chaleur, sa tristesse parfois,

Je déteste la jalousie qui me guette,

Qui déclenche en moi tant de tempêtes.

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J'aime partager avec toi mes passions,

Cette sensation de perdre la raison,

Je déteste ces pensées qui m'envahissent,

Ces sentiments qui coulent et qui s'immiscent.

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J'aime ce torrent qui me ravage,

Même si j'oublie d'être moi.

Je déteste me raisonner, être sage,

Ce courant qui m'emporte loin de toi.

Une des plus grandes émotions de ma vie !!!

Nous somme le 9 octobre 1989, il y a a peine quelques semaines que je suis arrivé en région parisienne, c'est un gros changement et je ne sais pas encore que ce passage dans la capitale changera ma vie future, mais là n'est pas le propos.

En ce 9 octobre, j'ai la chance de me trouver dans l'enceinte du POPB, le fameux palais omnisport de Paris-Bercy et ce jour là, c'est une légende de l'histoire du rock qui vient en concert, l'immense Mr Mac Cartney, Macca himself !!!

Le concert est génial, Paul s'est entouré de très bons musiciens, Robbie à la guitare qui est un ancien de Pretenders, Chris le batteur qui a déjà joué pour Dire Straits, l'excellent claviériste "Wix", Stuart Hammish et bien sur Linda.

Les titres s'enchaînent, ceux de la grande époque des Wings, ceux de la carrière solo de Paul et pour notre plus grand plaisir des reprises de ses plus grands succès des Beatles.

C'est sur "Got to get you into my life" que déchainé, j'ai les deux mains levés en faisant le signe V. Les projecteurs balaient la foule pendant le morceau quand soudain, l'un deux s'arrête sur mes voisins et moi. Alors se produit une chose que je n'aurais jamais imaginé, même en rêve, Mr Paul Mac Cartney me regarde dans les yeux (je suis à quelques mètres de la scène) lâche ses cordes et de sa main gauche me fait lui aussi le signe V avec un clin d'oeil. Ça ne dure que quelques secondes, mais quel moment intense, quelle volupté pour le fan des Beatles que je suis, c'est fantastique, je ne trouve pas de môts assez forts pour l'exprimer.Je broie l'épaule de mon voisin en criant "c'est moi, c'est moi qu'il a regardé !!! c'est à moi qu'il a fait signe".

Il est des instants dans une vie que l'on oublie jamais, celui là en est un qui reste et restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Bonne journée à toutes et à tous,

Ch. 

My first electric guitar !!!

Bonjour amis visiteurs,

J'ai eu hier une journée stressante ce qui a pour conséquence directe une nuit en général assez courte.

Ce fut le cas...ce matin...je suis debout depuis 4 heures.Je bouquine, je bricole sur l'ordinateur ou je gratte ma guitare (pas trop fort pour ne pas réveiller la maisonnée encore endormie).

Et puis au fil des notes, au gré des accords, ma pensée s'envole comme souvent et je repense à cette année 1984, j'année de mes 20 ans, ou ma mère me dit un jour qu'elle a découpé dans un journal, une annonce pour une guitare électrique:

"Part.vends guit ibanez silver series TBE contact 03.27.85 etc..."

Merci maman !!! Je téléphone aussitôt pour prendre RV avec le vendeur pour le lendemain. Départ en bus pour Cambrai puis périple à pieds jusqu'àu lieu ou se trouve le précieux instrument (mon précieux...), en gros 5 kms aller retour. Ensuite, direction centre de Cambrai pour aller chez le revendeur local d'instruments et acheter l'ampli , les jacks,les médiators et la sangle.

Retour en bus à nouveau, direction Bevillers,mon petit village perdu du Nord (500 habitants) et direction le "Night club" grenier aménagé par mon frère et moi et qui nous sert de repaire pour fumer, bouquiner et jouer au baby-foot.

Ah oui, au fait, je ne savais pas jouer de guitare, donc j'avais acheté une méthode de guitare rythmique et j'ai donc péniblement commencé à plaquer tant bien que mal les accords basiques du rock n' roll le la, le ré et le mi.

Quelques semaines plus tard my brother Fred a investi dans une  basse et un ampli. Un an après ce fut le 13 juillet 1985 et le premier concert des Sticky-Shits (voir l'article "un rêve presque assouvi")

Merci maman, toi qui n'es pas du tout "branchée" rock, c'est quand même grâce à toi que tout celà à démarré !!!!

 

 

Mon amie me manque...

Mon amie me manque, c'est ainsi,

Il y a quelques semaines encore,

On ne s'était jamais parlé ni écris,

L'amitié vaut bien plus que l'or.

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J'en sais si peu sur elle, sur sa vie,

Mais je me sens si proche, c'est curieux,

  Je suis si bavard et je me confie,

  Dans ces moments je suis heureux.

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  Elle n'a pas de comptes à me rendre,

  Qui suis je donc pour parler ainsi ?

  Ses sentiments ne sont pas à vendre,

  Mais comme son charme est infini.

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  Son absence me tourne la tête,

  C'est ainsi, je n'y peux rien,

  Alors j'insiste et je m'entête,

  Surtout ne pas rompre le lien.

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  Pardon d'être si passionné,

  Envahissant ou un peu branque,

  Rien ne pourra me changer,

  T'es mon amie et tu me manques.  

Table d'écoute où ... ce que j'ai écouté cette semaine.

Salut à tous !!!

Je sais... il y a plusieurs jours que je n'étais pas venu écrire quelques mots, et vous me pardonnez j'espère, mon travail m'a beaucoup accaparé ces derniers jours (hard times !!!).

Il y a des choses "en stock" que je publierai bientôt.

En attendant, je démarre une nouvelle rubrique: "Table d'écoute" où je vous parlerai des CDs que j'ai écouté dans la semaine et qui ont (fortement) égayé mes journées:

-Une amie m'ayant vivement conseillé, j'ai donc découvert Todd Rundgren (fondateur du groupe Nazz mais qui fait une carrière solo depuis 1969) au travers de 3 albums, "Runt" "Something, anything" et "Wizard a true star". C'est franchement excellent et très agréable à écouter. On passe du rock aux ballades en flirtant avec le jazz et le progressif. Bref, ce mec est un touche à tout mais pas à l'emporte pièce, c'est du costaud, du solide, du pro. On passe de très bons moments pour le plus grand plaisir des pavillons qui ornent chaque côté de notre tête.

-Je me suis également replongé dans les premiers albums de Peter Gabriel avec délice. De "Solsburry hill" à "Sledgehammer" en passant par "D.I.Y", "Mother of violence" "San Jacinto" "Shock the monkey" "Biko" "Games without frontiers". En clair Peter Gabriel I, II et III plus "Security" et "So". Rien à redire, une voix exceptionnelle (au risque de facher les fans de Genesis, il est pour moi, LE chanteur n°1 même si je respecte et j'admire Phil Collins) et un compositeur de talent. Rappelons au passage qu'il s'entoure en plus de gens comme Fripp, Eno ou Levin...que du beau linge.

-Peter Hammill, "Enter K". Si vous ne connaissez pas l'ex chanteur de Vandergraaf Generator et si vous êtes fan de rock progressif, jetez vous à corps perdu dans la carrière solo de ce Monsieur à la voix exceptionnelle.J'adore !!!

-Et puis certains d'entre vous s'en doutent, je me passe un "Jil Caplan" régulièrement, il faut bien que je rattrape les 20 ans de retard que j'ai pris. En particulier, j'écoute souvent le dernier opus, "Derrière la porte" qui a la faculté de me décontracter dans les moments de stress intense. Quelle voix... elle ferait fondre les glaces polaires. J'aime, donc je ne compte pas.

Bon week-end du 8 mai à tous, RV pour "Table d'écoute" dans quelques jours.

Ch.

L'album rouge et l'album bleu...souvenirs

THE BEATLES, A LOVE STORY... 

Les puristes savent bien que ces deux albums, sont des compilations. Cette semaine, je les ai empruntés à la médiathèque et je les ai réécoutés comme quand j'avais...14 ans : 

Nous sommes en 1978, je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais en 3ème, à l'institution St-Michel de Solesmes (59) pensionnaire de mon état. Voilà quelques mois alors que j'ai découvert les Beatles, le grand choc musical de ma vie.

Ce jour là, en cours de dessin, ça ne s'appelait pas encore les arts plastiques, deux copains me proposent deux K7 audio de "l'album rouge" et de "l'album bleu". "Si si, on te les donne à condition que tu peignes tes lunettes à la gouache". Je n'hésite pas une seconde et à leur grande stupéfaction, je m'éxécute. Que ne ferais-je pour acquérir ce précieux sésame, mon Graal à moi.

Il faut dire qu'à lépoque, je ne possède pas encore de chaine Hi-Fi. Issu d'un milieu modeste, je me contente pour écouter de la musique, d'un "mini K7" pas très neuf sur lequel j'ai bricolé des hauts-parleurs récupérés sur de vieux électropones. Ces bandes, je les écouterais pendant des mois, jusqu'à les user, jusqu'à ce que je puisse quelques années plus tard, m'offrir les premiers albums originaux de mon groupe fétiche.

Comnent vous parler de John, Paul, George et Ringo sans ressentir une vague émotionelle déferler en moi ? Comment expliquer que j'aime ces mecs comme des grands frères que je n'ai pas eu (je suis l'ainé de cinq), qu'ils sont aussi mes maitres, mes mentors. Sans eux, je n'aurai probablement pas joué de guitare et monté un groupe, ni fait de la musique ma passion comme elle est aujourd'hui.

Mes détracteurs diront que les Beatles ne sont pas de ma génération...foutaises !!! Heureusement qu'il ne faut pas être né en même temps que ses artistes favoris pour les aimer, sinon on n'écouterait plus Mozart, Beethoven, Debussy ou Ravel.

Les quatre de Liverpool, je les écoute toujours et souvent avec la même passion, peut être même plus qu'en 1978. Je possède quasiment toute leur discographie en tant que groupe mais également par les albums solos ou en groupe qu'ils ont chacun de leur côté produit par la suite. J'ai des documents vidéos, des livres, des tonnes de photos, des posters, des partitions et je garde toujours précieusement mes vinyles.

A 16 ans, j'ai été bouleversé lorsqu'un matin de décembre 1980, j'ai appris avec stupeur la mort de John. Je l'ai été tout autant en 2001, lorsque l'ami George est parti à son tour. Oui j'ai pleuré, de tristesse, et non, je n'en ai pas honte du tout.Je vous l'ai dit plus haut, ces mecs sont ma famille musicale.                                    

Ce texte, j'aurais pu l'écrire pour inaugurer ce blog mais j'attendais le moment propice. Il aura fallu que je réécoute pour la ènième fois ces deux albums pour que les souvenirs reviennent à la pelle et que l'inspiration vienne.

Merci John, merci Paul, merci George, merci Ringo.

Emprise

Hello chers lecteurs !!!

Voici une chanson initialement écrite en anglais, mais que j'ai retranscrite dans la langue de Molière. Elle date de l'été 2005 et fait suite à une des périodes les plus troubles de ma vie.

Je l'ai appelée "EMPRISE". Ce n'est pas un de mes meilleurs textes, mais il a le mérite d'exister, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de le publier.

Vôtre avis m'intéresse...alors laissez vos commentaires.

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C'est la fin de nos relations,

Je voudrais clore la discussion,

Il faut stopper cette conversation,

Je ne veux plus de désillusions.

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        Sors de mon esprit,

        Tout est bien fini,

        La vie que j'ai choisie,

        Tu n'en fais plus partie.

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Tu sais j'ai pris ma décision,

Je ne serais plus en ta possession,

Il est temps que je passe à l'action,

J'ai besoin d'autres sensations.

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Je veux retrouver la civilisation,

N'éspère aucune négociation,

Alors arrête ta domination,

Et ton envie de destruction.

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J'étais aveuglé par la passion,

Je ne voyais pas l'abomination,

Tu ne vois que ton ambition,

Pour toi c'est l'unique solution.

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Je n'ai pas besoin d'absolution,

C'est juste une simple confession,

Je me moque bien des suspicions,

Je n'ai pour toi que de l'aversion.

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