"Nuits solitaires"

Je n'arrive plus à dormir,

Sans cesse en train de réfléchir,

Le cerveau en ébullition,

La tête comme un accordéon.

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Tu sais baby, j'ai un gros problème,

J'vais pas en faire tout un poème,

Mais ça m'fout le moral en l'air,

J'nai pas toujours les idées claires.

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     Parfois je voudrai m'en aller,

     Loin d'ici pour m'évader,

     Mais lorsque j'y réfléchis bien,

     J'suis pas sûr qu'j'veuille aller si loin.

     Et tu sais baby, I'm talkin' about blues.

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J'ai beau prendre des somnifères,

Tous les anti-dépresseurs de la terre,

Je ne peux pas m'empêcher,

Dans la nuit de me réveiller.

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Alors je m'jette sur ma guitare,

Surtout les nuits où j'en ai marre,

Et je joue, je gratte sans relâche,

Ce blues qui me prend et qui m'attache.

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Je suis devenu un noctambule,

Je pense, je lis où bien j'écris,

Au diable toutes ces foutues pilules,

C'est comme ça qu'est devenue ma vie.

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Paroles et musique: Christophe Defossez (Janvier 2010)

 

Je voudrais

Bonjour à tous chers visiteurs et fidèles de "J'aime...je déteste".

J'espère que vous continuez à prendre plaisir à venir ici. Je peux vous dire que c'est mon cas et que je fais tout mon possible pour faire de ce blog un endroit agréable pour vous. J'essaie dêtre le plus varié possible pour ne pas vous ennuyer.

Veuillez s'il vous plait, pardonner mes petits états d'âme qui font que parfois, je me lache un peu, je vous avoue que celà me fait du bien d'écrire certaines choses qui libèrent et allègent mon esprit. 

Bref, pour parler d'autre chose,les vacances sont là pour certains et/ou elles approchent pour d'autres. C'est la période propice pour essayer de mettre au placard nos soucis et nos inquiétudes et de penser à autre chose qu'à notre quotidien pas toujours drôle, en particulier ces temps derniers.

Je viens donc partager avec vous un petit texte que j'avais écris et mis en musique il y a quelques semaines maintenant. J'espère qu'il vous aidera à vous évader par la pensée, je l'ai simplement appelé "Je voudrais":

Je voudrais faire le tour de la terre,

Sur un cerf volant, m'envoler dans les airs.

Marcher sur les océans,

Courir sur le souffle du vent,

Pouvoir l'écouter dans tes cheveux,

Voir la lumière au travers de tes yeux,

Je voudrais être un géant.

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Je voudrais pouvoir nager dans le ciel,

Et m'envoler à tire d'ailes.

Sauter de nuages en nuages,

Avec le bonheur comme seul bagage.

Ecouter le vent dans tes cheveux,

Voir la lumière au fond de tes yeux

Et redevenir un enfant.

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Je voudrais me fondre dans l'univers,

N'être plus qu'un souffle d'air.

Me mélanger avec les étoiles,

Filer comme un bateau à voiles.

Ecouter le vent dans tes cheveux,

Voir la lumière au fond de tes yeux,

Et simplement ... être heureux.

Troubles

Je vous livre ici un poème que j'ai écrit il y a presque deux mois. Pourquoi ne pas l'avoir publié plus tôt ? c'est simple, comme un sculpteur, j'en ai d'abord trouvé l'idée, j'ai ensuite jeté les premières bases et fini le tout.

Par contre à la différence de certains autres textes que j'ai pu écrire, sur celui là, je suis revenu plusieurs fois, je l'ai fignolé, ciselé. J'ai changé des mots, bougé des phrases. En bref, j'ai pris le temps pour essayer d'être le plus satisfait possible.

Il y a 3 mois, je ne pensais pas écrire ce genre de choses. Mille mercis à toi qui m'a tant inspiré et qui se reconnaîtra.

 

Je voudrais te prendre dans mes bras

Sentir ton corps tout contre moi,

Ta tête blottie contre mon épaule,

Pendant que nos mains se frôlent.

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T'effleurer le bout des doigts,

Me baigner dans le son de ta voix

Humer l'odeur de tes cheveux,

L'espace d'un instant rien qu'un peu.

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Un trouble enivrant m'envahit,

Comme un long serpent infini,

Il s'insinue peu à peu en moi

Comme la fumée qui sort d'un toit.

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Mon coeur cogne à en faire mal,

Effrayé comme un jeune animal,

Un tremblement me parcours tout entier,

Je frémis comme un nouveau né.

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Plus rien ne compte autour de nous,

Dans son noir manteau qui nous dissout,

La nuit peu à peu nous envahit,

Rien que toi et moi à l'infini...

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Accroche toi !!!

La vie ressemble à un vieil arbre,

Avec ses branches frêles et cassantes,

On ne peut pas rester de marbre,

Car elle est tellement exigeante.

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Pour quelques instants de bonheur,

Le prix est bien lourd à payer,

Les pleurs les larmes et la douleur,

Sans cesse il nous faut lutter,

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Souvent elle nous parait injuste,

Elle nous frappe, sournoise et lâche,

C'est là qu'il faut rester robuste,

Lui résister avec panache.

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Si une branche vient à céder,

Si l'on a envie de tomber,

Il faut surtout bien s'accrocher,

Se battre et ne rien lâcher.

Ciel bleu, ciel nuageux...

J'aime quand je parle avec toi,

J'aime ta gentillesse et ton esprit,

Je déteste quand tu n'es pas là,

Quand je traîne mon ennui.

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J'aime écouter le son de ta voix,

Sa chaleur, sa tristesse parfois,

Je déteste la jalousie qui me guette,

Qui déclenche en moi tant de tempêtes.

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J'aime partager avec toi mes passions,

Cette sensation de perdre la raison,

Je déteste ces pensées qui m'envahissent,

Ces sentiments qui coulent et qui s'immiscent.

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J'aime ce torrent qui me ravage,

Même si j'oublie d'être moi.

Je déteste me raisonner, être sage,

Ce courant qui m'emporte loin de toi.

Mon amie me manque...

Mon amie me manque, c'est ainsi,

Il y a quelques semaines encore,

On ne s'était jamais parlé ni écris,

L'amitié vaut bien plus que l'or.

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J'en sais si peu sur elle, sur sa vie,

Mais je me sens si proche, c'est curieux,

  Je suis si bavard et je me confie,

  Dans ces moments je suis heureux.

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  Elle n'a pas de comptes à me rendre,

  Qui suis je donc pour parler ainsi ?

  Ses sentiments ne sont pas à vendre,

  Mais comme son charme est infini.

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  Son absence me tourne la tête,

  C'est ainsi, je n'y peux rien,

  Alors j'insiste et je m'entête,

  Surtout ne pas rompre le lien.

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  Pardon d'être si passionné,

  Envahissant ou un peu branque,

  Rien ne pourra me changer,

  T'es mon amie et tu me manques.  

Emprise

Hello chers lecteurs !!!

Voici une chanson initialement écrite en anglais, mais que j'ai retranscrite dans la langue de Molière. Elle date de l'été 2005 et fait suite à une des périodes les plus troubles de ma vie.

Je l'ai appelée "EMPRISE". Ce n'est pas un de mes meilleurs textes, mais il a le mérite d'exister, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de le publier.

Vôtre avis m'intéresse...alors laissez vos commentaires.

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C'est la fin de nos relations,

Je voudrais clore la discussion,

Il faut stopper cette conversation,

Je ne veux plus de désillusions.

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        Sors de mon esprit,

        Tout est bien fini,

        La vie que j'ai choisie,

        Tu n'en fais plus partie.

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Tu sais j'ai pris ma décision,

Je ne serais plus en ta possession,

Il est temps que je passe à l'action,

J'ai besoin d'autres sensations.

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Je veux retrouver la civilisation,

N'éspère aucune négociation,

Alors arrête ta domination,

Et ton envie de destruction.

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J'étais aveuglé par la passion,

Je ne voyais pas l'abomination,

Tu ne vois que ton ambition,

Pour toi c'est l'unique solution.

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Je n'ai pas besoin d'absolution,

C'est juste une simple confession,

Je me moque bien des suspicions,

Je n'ai pour toi que de l'aversion.

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Etats d'âme

J'ai mal dans mes pensées,

La tempête déchire ma tête,

je ne comprends pas pourquoi,

Je me sens soudain abandonné,

Pourquoi tous ces silences ?

Pourquoi cette ignorance ?

les questions vrillent mon cerveau,

L'inquiétude sournoisement m'envahit,

Qu'ai je donc fait, qu'ai je dit ?

Sans réponses à mes questions,

Je me sens comme une baudruche dégonflée,

Sans âme, sans raison d'exister.

Si seulement je pouvais comprendre.

Car au moment ou le soleil brillait un peu,

Voilà qu'il s'éteint de nouveau.

La vie est elle si mal faite,

Qu'au moment où vous pensez,

Touchez du doigt la lumière,

Brutalement elle s'évanouit,

Voul laissant triste et désemparé.

Delirium tremens

Bonjour à tous,

Je n'ai pas la prétention, en écrivant ce qui va suivre de faire la morale à qui que ce soit, il s'agit simplement d'un témoignage sous forme de chanson, que j'ai écrite il y a quelques semaines.

En effet il y aura bientôt quatre ans que je n'ai plus touché à une seule goutte d'alcool. Il faut savoir qu'à l'époque je touchais presque le fond à cause de ma dépendance et que j'ai faillis tout perdre, famille, travail et dignité.

La chanson qui va suivre, était en gestation depuis un moment mais l'heure n'était pas encore venue, ce n'est arrivé qu'il y a quelques semaines alors que l'envie de réécrire des textes en français m'est revenue. Aujourd'hui, je me sens bien dans ma tête, j'ai retrouvé des sensations physiques et intellectuelles que j'avais perdues, je relis beaucoup, je recompose à nouveau, je profite de ma famille et depuis peu, j'ai retrouvé le plaisir d'écrire, ce qui ne m'était plus arrivé depuis mes 15 ans.

Je vous livre donc cette chanson que je dédie a trois personnes que j'ai connues et qui ont disparu directement ou indirectement à cause de l'alcool, J.Y, H et F.

Les deux autres dédicaces, sont pour mon épouse et mes trois enfants qui m'ont poussé à m'en sortir et pour Valentine qui m'a redonné le goût de l'écriture, soyez tous bénis.

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Il a la tête rongée par l'alcool,

Pas envie de claquer,

Envie de s'arrêter,

Chaque semaine c'est la même rengaine,

Des deux pieds il freine, c'est sûr, demain il arrête,

Mais ça revient comme un vieux démon,

Tout les prétextes sont bons,

Pour se trouver des raisons,

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Non il ne veut pas partir,

Non il ne veut pas souffrir,

Il voudrait revenir en arrière,

Recommencer et quitter cet enfer.

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Il a fini par perdre ses amis,

Sa femme, ses enfants, ils sont tous partis,

Et il se retrouve comme un con,

Entouré de ses bouteilles,

Il a perdu le sommeil,

Ça y est, maintenant il est seul,

Ça ne sert à rien de pleurer,

Il sait qu'il l'a bien cherché.

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Il se traîne dans sa solitude,

Il a brisé sa vie, perdu ses habitudes,

Il arrive au bout de la route,

C'était son destin, sans doutes.

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Il ne sait plus réfléchir,

Ses idées s'embrouillent,

Il n'écrit plus c'est fini,

Ni poèmes, ni textes, ni chansons,

Perdu dans sa folie,

Maintenant il touche le fond,

Tout celà, il fallait y penser,

Il est vraiment fichu,

On l'avait pourtant prévenu.

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Il se sent si mal,

Dans son corps, dans son âme,

Pire qu'un animal,

Voilà sa vie, son drâme.

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Il ne peut plus se regarder,

Il refuse de se voir,

Dans son propre miroir,

Il ne sait plus marcher,

Il se traîne comme il peut,

A même le plancher,

Des lueurs dansent devant ses yeux,

Il sent que c'est la fin,

Maintenant seulement, il se sent bien.

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Une douce paix l'envahit,

Le calme et la plénitude,

Il sait maintenant avec certitude,

Que dans une autre vie, il est parti.

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Très bonne journée à tous,

Ch.

 

Les larmes

 

Ce texte, que j'avais écris il y a 4 ans en anglais, est un blues. Quelqu'un que j'estime particulièrement, m'a poussé à écrire et de surcroit, donné l'envie de réécrire mes chansons en français.

J'avais déjà publié ici ce texte mais la mise en page ne me plaisait pas.

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Les larmes,

Les larmes d'un coeur en miettes,

Coulent comme la pluie sur ma tête,

Dans mes veines, comme du poison.

C'est la passion qui tue la raison.

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Les larmes d'amours sans lendemains,

Brûlent mes yeux et pénètrent mes mains.

Mon ventre se noue, je marche à tâtons.

C'est la raison que brise la passion.

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Mon esprit, se remplit de nuages,

Le vent souffle comme la rage,

Ma vie défile comme les saisons.

C'est la passion qui tue la raison.

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Je me traine, comme si j'étais vieux,

Un torrent de douleur me brise en deux.

Dans ma peine, je libère mes démons,

C'est la raison que détruit la passion.

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@+

Ch.