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13/02/2012

Vox populi, vox dei...

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L’échéance approche doucement et je ne sais toujours pas pour qui je vais voter. Je n’ai plus confiance depuis longtemps dans les hommes politiques. Une seule chose les intéresse, l’accession au pouvoir, le reste ils s’en foutent. Nos problèmes quotidiens, la hausse des prix, le fossé qui se creuse de plus en plus entre les riches et les pauvres, comment peuvent ils s’en rendre compte ? Est-ce qu’une de ces dames ou un de ces messieurs vit ou a vécu les problèmes qui sont ceux de la base, j’en doute fort.

 

Il y a plus de 20 ans, j’étais très impliqué dans la politique, j’ai même adhéré à un parti correspondant à mes origines modestes mais je fus vite déçu. Déjà à cette époque au sein d’un même parti, on me demandait de quel courant j’étais.

Ecoeuré par tant de guerres internes, de coups bas et de calomnies même (et surtout) au niveau communal (on m’a soupçonné d’être un espion du parti opposé…n’importe quoi !), j’ai fini par rendre ma carte.

 

Une chose est sure, c’est que je sais au moins pour qui je ne vais pas voter, c’est déjà çà.

 

Oh, il y en a bien un qui me séduit plus que les autres parce qu’il dit tout haut ce que les autres disent tout bas et qu’il met le doigt sur des choses vraies mais j’hésite. Lui aussi est un homme politique comme les autres qui vise le pouvoir et je doute que son compte en banque ressemble au mien. Pas que je sois jaloux des gens qui gagnent plus que moi, pas du tout, simplement je m’interroge sur les vrais motivations de quelqu’un qui ne vit pas au milieu du peuple une vie « normale », celle de tous les jours.

 

Pour conclure sur cette réflexion, je m’interroge, on me dira que je n’ai pas à me plaindre, j’ai un toit, des vêtements et de quoi manger, c’est vrai mais je fais partie de cette tranche de gens qui est la plus touchée par les impôts et les taxes que ce soit directement ou indirectement. Je ne ménage pas mes efforts dans le travail pour nous faire vivre correctement ma famille et moi mais ce n’est pas simple et les fins de mois sont parfois justes. J’approche doucement de la cinquantaine, jusqu’à quel âge vais-je travailler, moi qui est commencé à 19 ans, de quoi sera fait mon avenir, notre avenir ?

 

17/11/2011

Et si...

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Et si j’étais né 20 ans plus tôt…de l’autre côté de la manche, sur les bords de la Mersey à Liverpool.

Oui, si j’étais né le 22 février 1944 et que j’avais été un sujet britannique âgé de 18 ans en 1962, j’aurai certainement craqué pour ces quatre garçons qui commençaient à faire parler d’eux du côté de chez madame Best à la « Cavern ». Je m’y serai certainement précipité, passionné de rock n’ roll que j’aurai été, moi qui écoutais depuis plusieurs mois ce qui parvenait des Etats-Unis et qui dépensait mes quelques livres dans l’achat de disques que ramenaient les marins dans le port de Liverpool.

Peut être même qu’après les matchs des Reds le samedi à Anfield Road après m’être égosillé à supporter mon équipe en chantant « You never walk alone », peut être serai-je allé retrouver mes copains, Mike, Tommy, Steve, John et Brian pour s’éclater dans ce groupe que l’on venait de former, pauvre en matériel mais riche en énergie. Il n’empêche que depuis 3 mois qu’on répétait dans le garage du père de Mike, il y avait quelque chose qui commençait à venir et l’émulation que nous apportait les Beatles, nous rendait chaque jour plus confiants et plus forts.

Et si j’avais habité Menlove Avenue dans le quartier de Mendips peut être aurai je rencontré cet espèce de rebelle, habillé de cuir, les cheveux gominés, avec ses lunettes d’écaille avec une guitare à la main. Peut être même l’aurai je croisé accompagné de son ami Stu et plus tard d’un tout jeune garçon au visage poupin prénommé Paul.

Et si notre groupe « The Guilties » avait marché, peut être aurions nous embarqué nous aussi pour Hambourg et la Repperbahn. Peut être même que nous aurions été pris dans l’écurie de Brian Epstein et fréquenté John, Paul, George et Ringo.

Et si nous avions enregistré un disque, peut être aurions nous connu nous aussi notre heure de gloire et fréquenté le gratin de la pop anglaise.

Peut être aussi que nous aurions traversé l’Atlantique et découvert les USA, peut être aussi que nous serions passé au Ed Sullivan Show.

Et si, devenu un auteur compositeur reconnu, j’avais été sollicité par les plus grand, je serai peut être devenu membre du Rock n’ roll Hall of Fame.

Peut être même qu’après s’être séparés après la mort tragique dans un accident de voiture de Steve notre guitariste si talentueux, oui, peut être que 20 ans après nous nous serions retrouvés pour enregistrer ensemble un nouvel album et engagé une série de concerts.

J’imagine qu’aujourd’hui, à 67 ans, un peu bedonnant et le crâne dégarni, je vivrai des jours heureux dans ma propriété en Irlande près des lacs du Killarney, heureux, entouré de mes enfants , mes petits enfants et mon épouse adorée.

Et si j’avais été ce garçon, je n’aurai jamais connu Béatrice et n’aurai jamais eu mes trois enfants. Je suppose que je n’aurai pas connu mes amis qui me sont si chers et qui comptent beaucoup pour moi.

Alors, je réfléchis, je regarde ma vie et je me dis que je n’ai que 47 ans, que j’ai encore l’esprit vif, que même si de nombreuse difficultés, parfois graves, nous assaillent, que j’arrive encore à voir le beau côté de la vie. Je me dis que ma vie n’est pas si mal et que j’ai vécu des choses bien agréables aussi.

 

-Hé Christophe, t’es sûr que ton imagination n’est pas encore en train de déborder ?

-Et si !

 

 

05/09/2011

Drôles de vacances...drrôle de rentrée...

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Je n’ai jamais été ce que l’on peut appeler un fan des rentrées, qu’elles soient scolaires ou professionnelles, j’ai toujours cette petite boule d’angoisse au fond de la gorge, ce nœud dans le ventre et cette drôle d’impression de détester les gens. Heureusement, ce n’est que passager car en général, très vite, je suis dans le bain et je reprends le cours de ma vie sans encombres.

A propos de rentrées scolaires, celle de cette année revêt un parfum spécial, un peu sombre et triste.

Mon épouse traverse une passe très dure et très difficile, à la fois sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Conséquences de cette dernière année où la vie ne nous a pas réservé que des bonnes surprises.

Tout n’est pas rose en ce moment, mon fils aîné est en vadrouille depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucunes nouvelles de lui, même pas un coup de fil, nous ne savons même pas s’il sera là jeudi pour la rentrée de terminale.

Ma fille quant à elle a 14 ans et comme je l’avais prédit il y a 3 ans, elle a changée, maquillage, fringues, copines et copains, musique style NRJ (qui me vrille la tête cela dit en passant, mais bon…). Même si elle est encore câline par moment, elle n’est plus ma petite fille. Pire, parfois elle est même insolente, et même si la situation est dure pour elle comme pour nous, ce n’est pas toujours une excuse.

Reste le numéro trois de 10 ans qui a bien grandi lui aussi et preuve en est, maintenant à la rentrée, il file directement voir ses copines, je suis invisible et ce matin, moi qui l’accompagnait pour cette rentrée, j’ai du lui signaler que je partais, j’avais l’impression d’être de trop.

Oui, tout cela fait que ce matin, j’avais la boule au ventre, même si ma rentrée à moi s’est faite la semaine dernière, je n’y peux rien, je suis comme cela.

Dans les semaines et les mois é venir, j’espère que les choses vont évoluer dans le bon sens, que mon épouse ira mieux et que ses projets professionnels aboutiront, que l’arrivée de « Réglisse » ze little cat, mettra de la joie dans la maison, que nous trouverons un logement au loyer moins lourd que celui qui est le notre actuellement.

« Carpe diem » comme dirait l’autre…certes ce n’est pas faux mais parfois il faut s’accrocher et avoir une sacré dose de courage et de volonté pour y arriver.

Drôles de vacances...drôle de rentrée...

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Je n’ai jamais été ce que l’on peut appeler un fan des rentrées, qu’elles soient scolaires ou professionnelles, j’ai toujours cette petite boule d’angoisse au fond de la gorge, ce nœud dans le ventre et cette drôle d’impression de détester les gens. Heureusement, ce n’est que passager car en général, très vite, je suis dans le bain et je reprends le cours de ma vie sans encombres.

A propos de rentrées scolaires, celle de cette année revêt un parfum spécial, un peu sombre et triste.

Mon épouse traverse une passe très dure et très difficile, à la fois sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Conséquences de cette dernière année où la vie ne nous a pas réservé que des bonnes surprises.

Tout n’est pas rose en ce moment, mon fils aîné est en vadrouille depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucunes nouvelles de lui, même pas un coup de fil, nous ne savons même pas s’il sera là jeudi pour la rentrée de terminale.

Ma fille quant à elle a 14 ans et comme je l’avais prédit il y a 3 ans, elle a changée, maquillage, fringues, copines et copains, musique style NRJ (qui me vrille la tête cela dit en passant, mais bon…). Même si elle est encore câline par moment, elle n’est plus ma petite fille. Pire, parfois elle est même insolente, et même si la situation est dure pour elle comme pour nous, ce n’est pas toujours une excuse.

Reste le numéro trois de 10 ans qui a bien grandi lui aussi et preuve en est, maintenant à la rentrée, il file directement voir ses copines, je suis invisible et ce matin, moi qui l’accompagnait pour cette rentrée, j’ai du lui signaler que je partais, j’avais l’impression d’être de trop.

Oui, tout cela fait que ce matin, j’avais la boule au ventre, même si ma rentrée à moi s’est faite la semaine dernière, je n’y peux rien, je suis comme cela.

Dans les semaines et les mois é venir, j’espère que les choses vont évoluer dans le bon sens, que mon épouse ira mieux et que ses projets professionnels aboutiront, que l’arrivée de « Réglisse » ze little cat, mettra de la joie dans la maison, que nous trouverons un logement au loyer moins lourd que celui qui est le notre actuellement.

« Carpe diem » comme dirait l’autre…certes ce n’est pas faux mais parfois il faut s’accrocher et avoir une sacré dose de courage et de volonté pour y arriver.

27/08/2011

La grande bouffe

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J’adore le cinéma, nos avons la chance d’avoir à 15 minutes de chez nous un complexe cinématographique important avec un parking immense, un nombre de salles impressionnant et en conséquence, un choix très large de films.

Il faut reconnaître que les salles sont confortables, qu’un grand comme moi n’est plus gêné comme autrefois pour caser ses jambes et que l’acoustique est parfait. Tout est fait pour passer un moment agréable.

On peut encore se permettre d’y aller tous les quatre une fois par mois, grâce aux tickets à prix réduits que j’ai au boulot car, force est de reconnaître, que le prix d’une entrée au cinéma est devenu onéreux, rappelez vous combien vous deviez payez il y a 20 ans.

Bref …

Il y a par contre une chose qui me dérange fortement et qui me fera passer à vos yeux pour un vieux ringard ou un éternel râleur mais je n’y peux rien, je trouve cela choquant. Les salles de cinéma sont devenues pour certaines une véritable salle de restaurant. Les boutiques situées dans les galeries d’accès aux salles proposent un choix digne d’un fast food, c’en est écœurant.

On voit des gens s’installer avec de véritables plateaux remplis de nourriture et de boissons donc, on en vient à se demander s’ils sont venus regarder un film ou s’ils sont là pour se gaver de sucreries ou autres.

Non contents de se gaver, ces personnes, tout le long du film, remuent des papiers, des plastiques, des boites, et parfois lorsqu’ils sont placés derrière vous, vous gratifient de bruits de mastication d’une rare discrétion (merci le pop corn).

Je sais que tout cela est un véritable business et que ce n’est pas près de s’arrêter, je sais aussi que cela correspond hélas à notre société de surconsommation et que ce n’est pas mon article qui va bouleverser les choses mais nous avons encore, pour le moment, le droit à l’expression, donc, je m’exprime.

Le cinéma est un art connu et reconnu et les véritables cinéphiles fréquentent les salles obscures par passion et amour pour cet art, ils ne sont là que pour se gaver de belles images et rêver pendant quelques heures. Pour les autres, ceux qui ne peuvent se passer de bouffer, il existe des fast foods ou des selfs, voire même certains restaurants où on trouve des grands écrans, ils pourront à loisir se remplir le ventre tout en jetant un œil distrait sur les images qui défilent sous ses yeux.

Il y a plus grave et bien plus sérieux comme sujet j’en convient, mais bon Dieu, ce que çà fait du bien de se lâcher.

11/08/2011

And I love her

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Elle est partie se reposer au bord de la mer, dans sa famille avec notre plus jeune fils et ce depuis mardi matin. Moi, pour diverses raisons, je suis resté à la maison avec notre fille. Quand Sarah part passer l’après-midi chez sa copine, je suis seul à la maison, comme à cette époque où j’étais célibataire.

La grosse différence avec cette période de ma jeunesse c’est qu’aujourd’hui, alors qu’elle n’est partie que pour huit jours, je sens comme son absence me pèse et comme sa présence me manque.

Pour certaine choses, ceci du en grande partie à mon éducation, je suis tout en retenue et l’amour que j’ai pour elle n’est pas toujours expansif, en cela, je ne lui ressemble pas. Mais il n’est pas une journée sans que je pense à elle, et ces derniers jours plus que jamais.

C’est fou comme la personne avec qui on a décidé de passer le reste de sa vie prend à chaque instant de plus en plus d’importance à nos yeux, comme elle est un pilier, une bouée, comme elle devient une partie de nous même. L’expression « ma moitié » n’est pas très belle mais elle prend tout son sens lorsque c’est le cœur qui parle, lorsque c’est l’intérieur qui frémit de cette chose si forte qu’on appelle de l’amour.

C’est ce que je ressens aujourd’hui, plus que jamais. Elle me manque, et son absence se ressent dans chaque fibre de mon corps.

Alors si je ne suis pas toujours très habile dans mes paroles ou dans mes attitudes, si parfois je suis égoïste et pas toujours drôle, il y a une chose pour laquelle je ne me débrouille pas trop mal, c’est écrire. Je pense avoir cette facilité à poser sur le papier, avec des mots, ce qui vibre en moi, mes émotions, mes sentiments, mes douleurs et mes joies. Cela agit sur moi comme la meilleure des thérapies et j’aime laisser mon esprit se lâcher et mes doigts le suivre en tapant sur le clavier, souvent d’une seule traite, tout ce qui est en moi.

Alors oui, je le dis haut et fort, un peu comme vendredi dernier alors que sur scène je lui dédiais ce morceau qu’elle aime tant que je lui joue. Oui, je dis, je clame sans retenue, sans pudeur que je l’aime et qu’elle me manque.

20/07/2011

Putain de corde !!!

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Comme je l’ai raconté récemment, je n’ai jamais baigné dans la culture sportive et c’est depuis peu, conscient de l’importance de s’entretenir un peu, que je m’y suis mis de façon régulière.

Quand je suis rentré au collège en classe de sixième, j’ai découvert la joie du sport à l’école. Mon premier prof de sport était plutôt taciturne et ne donnait pas envie d’aimer à se dépenser physiquement, surtout qu’à 10 ans, j’étais peu robuste. Pour être tranquille, il nous faisait faire des tours de piste autour du terrain et pire, des tours de cross autour de l’école. C’était particulièrement joyeux en hiver quand on devait courir dans la boue.

Parfois on faisait des exercices en salle, des abdominaux (quelle torture), du saut  à l’élastique, activité dans laquelle je n’étais pas mauvais et, à mon grand désespoir, du grimper à la corde.

Voilà une discipline que je détestais, quand le prof  se dirigeait vers la salle prévue à cet effet, j’angoissais d’avance. Il n’y a rien à faire, je n’y arrivais pas, j’atteignais tant bien que mal le tiers de la corde et je me laissais lourdement retomber. Je ne réussissais pas à enrouler la corde avec une jambe comme certains, très doués, le faisaient et souvent cette saleté de corde me brûlait la jambe quand je me laissais glisser pour redescendre.

Je me souviens d’une fois alors que j’étais humilié par le prof qui me harcelait pour grimper et qui se moquait  de ma gaucherie que j’ai piqué un coup de colère, de rage face à tant de méchanceté et de connerie. J’ai attrapé la corde à deux mains et j’ai grimpé jusqu’en haut à la force des bras. Épuisé, en descendant, je me suis lâché en retombant lourdement, me faisant mal au dos.

Je déteste par-dessus tout ces soi disant pédagogues en survêt et en baskets qui ne font que dégoûter les jeunes de faire du sport, ces compétiteurs qui ne s’intéressent qu’à ceux qui sont doués.

L’esprit sportif c’est bien sûr la combativité mais c’est aussi la pédagogie, l’esprit d’équipe, l’entraide, le soutien. Je reste convaincu qu’avec plus de finesse et de meilleures méthodes d’enseignement on pourrait donner le goût du sport à ceux qui sont moins capables, c’est juste une question de bon sens, oui, de bon sens.

08/06/2011

Rock n' roll soul

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J’ai eu une journée très chargée aujourd’hui, une grosse matinée très productive et un après-midi plutôt réussi. Comme d’habitude, la musique m’accompagne. Ce matin c’était l’excellent album de Sting, « The soul cages » et cet après-midi le génial « Wildflowers » de Tom Petty.

Je vous laisse imaginer la tête des autres conducteurs alors que je mime la batterie sur mon volant ou que je simule la guitare tout en roulant. Je reste prudent mais je ne peux pas m’en empêcher, j’aime trop le rock et ce depuis longtemps.

Dès que j’ai découvert cette musique, je devais avoir 10 ans, j’ai su que ce serait pour le reste de ma vie, que cet amour que j’avais pour le rock n’ roll durerait éternellement. Bien sûr, je l’écoute et l’aime sous différentes formes, mais l’esprit est là, l’âme aussi. Cette passion brûle au fond de moi sans cesse.

Certains ont essayé de m’en dissuader, parfois avec virulence, persuadés qu’en vieillissant je n’écouterai plus cette « musique du diable ». Que nenni, je le sais bien plus que n’importe qui, si je vis jusque 90 ans, j’écouterai encore du rock car j’aime, j’adore, je vis pour cette musique qui a planté ses racines au plus profond de mon être. C’est comme une seconde peau que j’aurai revêtue il y a bien longtemps et qui s’est soudée avec ma peau naturelle.

C’est parfois difficile à exprimer par les mots mais je sais que certaines et certains me comprendront parfaitement, que cette passion dévorante qui nous remplit de frissons et qui nous procure des sensations aussi fortes est intense et plus que nécessaire à notre bien être et à notre équilibre.

La musique est en moi, le rock brûle mon âme et je m’en délecte, je suis un damné sur terre…rock n’ roll soul !!!

 

02/05/2011

Qu'est ce que çà va changer au fond ?

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Ben Laden est mort, justice est faite, le démon a été tué, les américains font la fête…c’est ce que l’on entend depuis ce matin sur toutes les radios.

Comment ne pas avoir des doutes sur la mort de celui qui était désigné comme responsable des attentats du 11 septembre quand précisément on sait que de nombreuses questions subsistent quant à l’origine de ces attaques. Certains documentaires et livres sont très précis là-dessus.

Et puis, même s’il est vraiment mort, est ce que çà va faire revenir tous ces malheureux qui ont péri dans d’horribles circonstances ?

Et puis, le fanatisme va-t-il disparaître pour autant ? Et toutes ces femmes que l’on humilie, que l’on torture et que l’on condamne à mort sous des prétextes religieux, oui, toutes ces femmes que l’on emprisonne derrière un voile et une grille de fer, vont-elles voir leur sort s’améliorer pour autant ? Non, hélas, je ne le crois pas.

Je n’ai pas de solutions miracle, je bannis et je condamne les attentats car ce sont toujours des innocents qui payent le prix du sang et cela c’est indigne et horrible mais je ne suis pas persuadé que la mort du leader d’Al Qaïda change grand-chose à tout cela, je crains même que cela ravive le fanatisme religieux et déclenche de nouvelles et terribles vagues de mort et de désolation.

19/04/2011

Ite missa est...

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Je suis issu d’un milieu très catholique, mon éducation ainsi que celle de mon frère et mes jeunes sœurs en a été fortement teintée. Je ne vous parle pas d’intégrisme religieux, non, mais quand même, comme beaucoup de jeunes du village, nous devions assister à la messe chaque dimanche, aller régulièrement se confesser, faire notre catéchisme, nos communions etc.…, j’ai même été enfant de chœur pendant plusieurs années.

Je n’y ai pas que des mauvais souvenirs, non, pas du tout mais à l’âge de maturité que j’ai (normalement) atteint, il est des choses qui reviennent à l’esprit, qui font réfléchir et qui viennent faire vaciller les acquis déjà remis en question depuis fort longtemps.

Dès que j’ai pris mon autonomie, j’ai cessé de fréquenter les milieux catholiques et lorsque j’ai dû le faire, c’est par obligation et non sans une certaine gêne, un certain mal être.

Je sais que mes propos vont choquer en particulier des gens de ma famille et mes propres parents mais je ne peux plus supporter l’hypocrisie latente presque omniprésente dans la religion chrétienne tant elle fait en sorte de faire de ses adeptes des moutons de Panurge, bons petits ouvriers ou soldats se tuant à la tâche pour engraisser les plus riches. Ces derniers fréquentant bien entendu les bancs de l’église et entretenant tout cela comme il se doit, à coup de dons, de bonnes paroles et d’hypocrite générosité envers les plus démunis.

 

Pourquoi je vous parle de cela aujourd’hui, tout simplement parce que ce matin m’est revenue une phrase que j’ai souvent entendue dans ma prime jeunesse : « Il n’y a pas de plus bel amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Oui, c’est vrai, je crois que je n’hésiterai pas à mettre ma peau en danger pour sauver les miens c’est une évidence et cette phrase au premier abord est magnifique. Cependant, lorsque l’on va au plus profond des choses et qu’on y réfléchit bien, elle a une signification bien plus perverse : quoi de mieux que cette belle phrase pour motiver les hommes à aller mourir au champ d’horreur car après tout, l’église a souvent eu les mains trempée dans le sang.

C’est tellement plus facile de mener les gens vers l’abattoir en leur faisant brandir des icônes religieuses et spirituelles.

 

Une autre grande maxime chrétienne du même acabit m’est alors revenue à l’esprit : « Quand on te frappe la joue droite, tend la joue gauche », autrement dit reste fier devant la violence et ne la provoque pas à ton tour Que c’est noble tout cela sauf quand on va analyser les choses plus précisément on voit les choses totalement différemment: soit un bon petit soldat, quand ton chef ou ton supérieur t’engueule, tais toi et baisse la tête ; mieux, dis lui qu’il a raison. Sois un bon petit mouton bien dressé qui ne remet pas en question les ordres de la hiérarchie qu’elle soit militaire, professionnelle ou sociale.

 

A n’en pas douter, il y a vraiment des gens qui s’investissent pour aider les plus faibles et les plus démunis mais ce sont souvent des gens eux même de modeste condition. Point n’est besoin d’aller cirer les bancs de l’église avec des super toilettes et des costards de prix chaque dimanche pour se donner bonne conscience.