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22/02/2010

My birthday !!!

Beatles_birthday65-1.jpgBonjour mes chers lecteurs !!

Aujourd'hui j'ai 46 ans et jamais je ne me suis senti aussi jeune, celà en grande partie grâce à vous qui venez régulièrement lire mes écrits. Sur ce blog, j'ai retrouvé un second souffle, une deuxième jeunesse.

Ici je donne enfin libre expression à mes pensées, à mes passions et je suis ravi que vous les partagiez avec moi.

J'ai cependant un aveu à vous faire. Je me suis donné comme objectif depuis plusieurs mois d'écrire au moins une note par jour. Celà devient difficile pour plusieurs raisons. D'abord mon métier qui occupe une bonne partie de mes journées, ma boulimie de lecture, mes chansons en chantier sur lesquelles je ne passe pas toujours assez de temps, mais aussi mes activités extérieures comme le comité Musique et arts vivants. Il y a aussi ma famille qui est importante, mon épouse et mes trois enfants à qui je dois consacrer plus de temps.

Celà dit, je vous rassure, il y a plein de projets en cours et pas mal de sujets d'articles en gestation, simplement, je veux retirer cette auto-pression que je m'inflige en voulant absolument écrire chaque jour.

Je suis persuadé que vous me comprendrez aisément et je vous remercie d'avance de la fidélité que vous m'accorderez encore sur "J'aime...je déteste".

Pour terminer, quelques mots sur la photo en illustration de ce texte. Qui de mieux que mes chers Beatles, mes grands frères, ceux qui m'ont tant inspiré pour un jour d'anniversaire. Pensées très fortes aussi à mon amie et inspiratrice que j'embrasse très fort ainsi qu'à Titof qui a plus que jamais besoin de ses amis en ce moment.

Bonne journée, bon courage en ce début de semaine !!!

Ch.

 

19/02/2010

Opération du coeur !!!

coeur.jpgBonjour à tous,

Mon père a eu une attaque cardiaque en décembre dernier et a subi la semaine dernière une opération chirurgicale, un triple pontage.

L'objet de cet article n'a pas pour but d'étaler ma vie privée, ni de faire du sensationnel en essayant d'apitoyer les foules, non non, loin s'en faut.

Ce qui est arrivé à mon géniteur m'a fait doublement réfléchir:

-D'abord, comme l'a écrit et chanté si justement mon amie Valentine, "On est des toutes petites choses" et je me suis aperçu que même mon père qui dans mes souvenirs d'enfance paraissait être indestructible pouvait lui aussi être touché par la maladie ou par un accident physique comme celui qu'il a eu. Quelque part c'est un des derniers vestiges de mon enfance qui s'est maintenant totalement effacé.

-La seconde réflexion est qu'à l'heure où l'on critique (souvent à juste titre) le fait de "prolonger" inutilement des personnes dans la souffrance, il faut quand même admettre que la médecine a sacrément progressé et que si cet accident lui était arrivé quinze ou vingt ans plus tôt, ça ne se serait pas forcément passé aussi bien qu'aujourd'hui.

En guise de conclusion, j'ajouterais une troisième réflexion: battons nous, battons nous pour que la médecine et surtout le système médical ne change pas. Malheureusement, des signes avant coureur prouvent aujourd'hui la tendance vers un système à deux vitesses. Faisons en sorte que ne se creuse pas un fossé et qu'il n'y ait pas demain une médecine pour les gens friqués et une autre pour les moins nantis. C'est juste un constat et si l'on est pas vigilant plus que celà, on risque vite d'y arriver.

Bonne journée et surtout bonne santé à vous tous !!!

16/02/2010

All we need is love !!!

amour-anglais.jpgL'amour est une des plus belles choses que la nature nous a donné. L'amour nous réserve des moments intenses, de bonheur souvent mais de douleur aussi parfois. L'amour  c'est bien sûr pour celle ou celui qui partage notre vie mais c'est aussi celui que l'on porte à ses amis.

Alors pourquoi avoir besoin d'une journée spéciale pour celà ?

Valentine et Valentin sont de jolis prénoms (surtout Valentine...hum !!!) je ne dis pas le contraire et il est normal de les fêter comme les autres, là dessus, rien à dire.

Ce qui m'énerve, c'est le business qui tourne autour de tout celà, on utilise un filon pour faire du fric à la pelle et tant qu'à faire autant utiliser des choses qui touchent les gens. Il en est de même pour la fête des mères, la fête des pères et la cerise sur le gâteau, la journée de la femme. Comme si on avait besoin d'une journée en particulier pour aimer sa mère ou son père et comme s'il ne fallait respecter les femmes qu'une seule journée...quelle honte, quelle preuve évidente de machisme primaire !!!

Alors non, je me refuse à rentrer dans ce jeu, j'aime mon épouse, mes parents, mes amis, j'aime aussi les femmes (et oui, c'est étonnant non ?) et je n'ai pas besoin d'un jour en particulier pour leur dire ou pour le leur faire sentir.

All we need is love...for everyone...everyday !!!

09/02/2010

La connerie et la méchanceté humaine !!!

1990.jpgIl y a quelques mois, je vous ai raconté mes petits malheurs de jeunesse dus à la couleur de mes cheveux et aux deux dents de devant dont dame nature m'a affublé dans sa grande générosité.

Comme je vous le racontai, il n'était pas rare que l'on me traite de rouquin, avec toutes les bonnes phrases et les "on dit" de rigueur quant à l'origine de ma couleur de cheveux ou à l'odeur qui soit disant s'en dégage quand il pleut. Bande de cons !!! même si vous avez réussi à m'humilier et parfois même à me faire pleurer, aujourd'hui je vous emmerde. 

Il en est de même pour la maigreur qui a été mienne pendant presque 30 ans. Oui, j'étais un fil de fer et on me le faisait remarquer. Certains abrutis ignobles, avec une délicatesse rare, sont même allés jusqu'à me surnommer "Buchenwald", ne se rendant même pas compte de l'ignominie de leur propos.

Oui longtemps, "grâce" à vos propos méchants et cruels, j'ai été maladroit et timide dans mes approches de la gente féminine notamment. Je me suis longtemps pris pour un type très laid et pas barraqué. J'en ai eu mal souvent et j'étais seul dans ma souffrance, espérant que tout celà cesse un jour.

Aujourd'hui, les choses ont changé, je ne suis pas Brad Pitt mais je ne me trouve plus laid et depuis quelques années, bon nombre de personnes parlent de ma carrure en disant que je suis quelqu'un de "barraqué". Oui il a changé le mec de la photo, même si son ventre s'est un peu (trop) arrondi, si les cheveux (toujours roux) sont plus rares au sommet de son crâne, il est mieux dans ses basketts et doit finalement remercier tous ces abrutis de leur méchancetés...pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai essayé d'être différent d'eux et je tache chaque jour d'apprendre quelque chose et d'enrichir mon intellect. Non ce n'est pas vaniteux de ma part, c'est juste qu'aujourd'hui, grâce à ces cons, je me sens vivant, bien dans mon corps et surtout dans ma tête.

02/02/2010

Ce que je ris...Gaule !!! 2ème partie

Je signe.jpgCertaines personnes de mes connaissances se sont bien gaussées à l'annonce de mon état grippal que mon médecin a qualifié comme étant dû à la grippe A.

Certes j'étais abattu, certes j'avais des quintes de toux et des névralgies mais je suis fait de roseau, je plie, je ploie, mais je ne rompt pas. Ni la maladie, ni les quolibets n'ont jusqu'ici eu raison de moi.

A propos de ce que j'ai écris récemment sur la grippe A, je tiens à préciser aux esprits moqueurs ou mal tournés que jamais je n'ai ironisé sur la maladie, au contraire. Ce qui m'a mis hors de moi, c'est le tapage médiatique démesuré qui en a été fait ainsi que la mise en route de la "business machine", l'exploitation financière de la chose, bref le démarrage immédiat de la pompe à fric.

Je rappelle juste que cette pandémie qui devait être un véritable fléau, s'est révélée moins mortelle que la grippe "classique" de l'an dernier.

Alors oui, vous pouvez vous moquer de moi et de mon état, je m'en contrefiche. Par contre, je crie haut et fort et quel meilleur endroit pour le faire, qu'il faut arrêter de manipuler les foules a coup de surmédiatisation des informations.

C'est contre celà que je me suis élevé. Je l'ai fait avec humour et ironie mais ici je le dis sérieusement et gravement, je persiste et je signe.

Christophe

26/01/2010

Ce que je ris...Gaule !!!

rire.gifMais par Toutatis, où donc est passée cette fameuse pandémix ?

On nous avait annoncé des malades à la pelle, des morts en pagaille.

On a insufflé aux gens une sourde panique.

Belle aubaine que cette grippe A H1N1 en pleine crise économique !!!

Belle poudre aux yeux et moquerie éhontée.

Nous les gaulois, nous avions tout prévu, savon, lingettes, masques...

La grande druidesse de la santé avait tout organisé, comme il faut !!!

Mais par Bélénos, ne se retrouve t'on pas avec une tonne de vaccins en trop,

A qui va t'on pouvoir les fourguer, comment s'en débaraser ?

Maintenant que l'on a dépensé tant de sesterces, il faut bien en récupérer un  peu.

En attendant...ce que je ris...Gaule, parce j'avais du mal à y croire à toutes ces conneries,

Et j'avais raison.

22/01/2010

Les sables mouvants de l'alcool.

alcoolisme.jpgIl m'arrive parfois de repenser à ces matins sombres et tristes où à l'heure du réveil, j'avais mal à la tête et me sentais barbouillé. Demain j'arrête disais je...tu parles, c'étaient des paroles pour me donner bonne conscience.

L'alcoolisme est indéniablement un fléau, une des pires drogues qui existe sur terre car elle est financièrement quasiment accessible par tous. Il y a l'alcoolisme de salon avec les cocktails et autres boissons "chics" et il y a la bière et le gros rouge pour les gens du peuple, à chaque niveau social, on peut y avoir accès sans grandes difficultés. Que dire des jeunes qui de nos jours achètent des boites de bière ou des alcools encore plus fort et ce parfois à des âges où l'on joue encore à la poupée ou au foot avec les copains.

J'ai vécu l'emprise de l'alcool et j'en suis sorti. Je ne suis pas fier de ce que j'étais mais je le suis de celui que je suis redevenu.

Mon propos aujourd'hui n'est pas de juger, de critiquer ou de vouloir convertir, non, je veux simplement, comme je le fais dans la vie de tous les jours, parler de mon expérience pour qu'elle soit lue, entendue, avec l'espoir qu'elle attire l'attention de quelqu'un qui est touché par ce fléau. Clairement si mon expérience peut aider, alors je serai plus que satisfait.

Je suis né dans une région où, il faut le dire, on aime bien boire. J'aime ma région et Dieu sait si elle a été souvent, durement touchée par les différentes crises économiques. Dans certains milieux, boire est presque une tradition. Et puis il y ces clichés qui veulent nous faire croire que l'on ne peut pas faire la fête sans picoler,"on ne va pas rester sur une jambe !!!","un dernier pour la route",bref, tout est fait pour boire un coup. Rappelons ici au passage que l'on a même inventé des chansons pour se donner des excuses et se galvaniser.

Doucement, sûrement, tel un vicieux serpent, l'alcoolisme s'est accroché à moi, puis a pris possession de mon esprit. Toutes les occasions étaients bonnes pour me servir un verre: la journée a été dure, au contraire elle a été faste donc ça se fête !!!. Petit à petit, on en vient à consommer tous les jours et les doses augmentent elles aussi au fur et à mesure. C'est là qu'est le danger.

Puis un jour, l'électrochoc, les pieds au bord du précipice. Soit j'arrêtais, soit je perdais tout...

J'ai arrêté, je n'ai plus touché à une seule goutte depuis bientôt 5 ans et je peux vous dire que ma vie s'est transformée. A titre personnel d'abord, mes rapports familiaux se sont fortement améliorés. Professionnellement ensuite j'ai été bien plus efficace. Intellectuellement, plus rien à voir, j'ai eu l'impression de retrouver des sensations perdues. C'est là que j'ai retrouvé le plaisir de lire, de faire de la musique, de recomposer à nouveau et depuis un an  de réécrire. Toutes ces rencontres faites ces derniers mois ne se seraient pas produites si j'étais resté sous l'emprise de l'alcool. Aujourd'hui, je n'ai absolument plus envie d'y toucher. Parfois (j'ai arrêté également de fumer il y a 4 ans), énervé, je me dis que j'en grillerais bien une mais boire un verre, non, l'idée ne m'a jamais retraversé l'esprit et l'envie encore moins.

Pour finir, je dirai qu'il ne faut pas avoir dans la tête le cliché de l'alcoolique aux yeux rouges et au teint livide, certes il existe mais souvent, celà ne se voit pas sur le visage, du moins pas avant un certain temps, je veux dire par là que des personnes de bonne apparence peuvent être atteintes de ce fléau.

Aujourd'hui j'en parle très franchement et très ouvertement et j'espère sincèrement que partager mon expérience, en parler,permettra à des personnes qui m'écoutent et qui souffrent en silence de cette dépendance de voir que l'on peut s'en sortir.

 

21/01/2010

Vivement...plus tard !!!

tomorrow_never_knows.jpgVivement ce soir, vivement demain, vivement les vacances, vivement la retraite ou vivement que je sois grand !!!

Qui d'entre nous n'a pas prononcé une de ces phrases ?

On le fait parfois de façon mécanique sans même se rendre compte de ce que l'on dit !!!

Et oui, c'est fou comme l'attitude humaine est paradoxale, on refuse de vieillir, on fait tout pour ne pas perdre cette jeunesse que l'on regrette tant et voilà qu'en même temps on voudrait que le temps passe vite à certains moments de notre vie. Avouez que l'on est un peu bizarres dans nos façons de nous comporter.

L'excellent auteur, compositeur et interprète Kent, que vous découvrirez bientôt sur ce blog, a écrit une très belle chanson qu'il reprend en duo avec la non moins excellente Barbara Carlotti dans son dernier album "Panorama". Cette chanson s'appelle "Tous les mômes" et elle illustre parfaitement ce que je tente de vous expliquer aujourd'hui.

Rappelez vous, lorsque nous étions enfants, n'avions nous pas toujours cette pensée et cette furieuse envie d'être adulte pour se libérer du "joug" parental et vivre enfin notre vie sans barrières ? Une fois adulte, que ne donnerions nous pas pour revivre notre enfance, ne dit on pas que l'époque où nous étions encore à l'école qu'elle est une des plus belles périodes de notre vie ?

En gros l'idéal, ce serait de vivre notre vie à l'envers. Naitre vieux et rajeunir au fil du temps jusqu'à redevenir un bébé. On commencerait par mourir, pas de traumatisme et de peur de la mort pour la suite de notre existence puis on se réveillerait en maison de retraite avec notre santé qui s'améliorerait de jours en jours. Ensuite on se retrouverait dehors, en pleine forme. Ensuite on bosserait 40 ans jusqu'à être suffisamment jeune pour arriver à la fin de notre vie active et entamer des études universitaires. Ensuite le collège et les bonnes parties avec les copains pour devenir ensuite bébé, période durant laquelle on mangerait et dormirait avec cette fois la sensation de bien en profiter. Pour finir on passerait les 9 derniers mois de notre vie au chaud, en flottant dans le bonheur...quelle vie !!!

"Tommorow never knows" chantait John Lennon, c'est diantrement vrai, ne soyons pas si pressés d'être à demain...

 

18/01/2010

Quand j'aime, j'aime.

J'ai un problème récurrent qui me cause parfois des ennuis.

Lorsque je m'attache à quelque chose et surtout à quelqu'un,

Je vais parfois trop loin dans mes sentiments, car trop entier je suis.

L'amitié que je donne est parfois trop forte, trop envahissante,

Je ne contrôle pas toujours mon attitude, aveuglé par l'attachement.

Je ne vois pas pas toujours quand je gêne ou quand il faut être plus discret,

Oh ce n'est pas par manque de tact ou de correction, voire d'éducation, non,

C'est simplement parce qu'à partir de l'instant où j'aime une personne,

L'amitié que je lui porte peut être si forte que la cécité me gagne,

Tout attaché que je suis à donner cette amitié, à la partager coeur ouvert.

Alors parfois oui, je peux être lourd et agaçant, pénible parfois.

On ne me changera plus, je ne suis pas vieux mais changer devient impossible.

A certains moments, j'essaye, je me dis, sois patient, fais toi plus discret,

Mais il n'y a rien à faire, en amitié j'ai ce défaut, quand j'aime, j'aime.

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22/12/2009

Insomnies

Insomnie 2.jpgCelà fait des mois maintenant,

Des mois qui sont devenus des années.

Je ne dors plus beaucoup, plus comme avant.

J'ai un truc coincé sous ma boite crânienne,

Une sorte de matière grise coincée entre mes oreilles.

Ce truc ressemble à un moteur qui tourne sans arrêt,

A une casserole pleine d'eau en ébullition.

Qu'ai je donc fait pour qu'il fonctionne sans arrêt ,

Au point de m'empêcher de dormir certaines nuits.

Bien sûr il y a les contrariétés plus ou moins bénignes,

Celles du boulot qui sont tellement récurentes.

Il y a les tracasseries matérielles, argent, logement...

Il y a les angoisses naturelles comme la peur de la mort.

Mais il y a aussi, l'amour pour nos proches, pour nos amis,

Qui fait que l'on s'inquiète pour eux, durement parfois.

Alors plutôt qu tourner et me retourner au fond de mon lit,

Je préfère me lever et m'occuper, lire ou écrire.

Exactement comme je viens de le faire maintenant.