08/12/2009
Seul, seul, seul...
Souvent cette sensation me ronge,
Je me sens seul, très seul.
Je vis pourtant au milieu des autres,
Chaque jour je voie du monde, je serre des mains,
Mais j'ai de plus en plus cette sensation de décalage,
Ce sentiment de ne pas être compris.
De na pas être à ma place.
Parfois j'ai envie de tout plaquer, de faire autre chose,
Mais le mur est si haut à franchir que je baisse les bras.
Parfois aussi, je regarde en arrière et j'ai des regrets.
Les jours, les mois les années ont défilé à une telle vitesse,
Je me retourne avec ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose.
Éternel insatisfait, besoin de reconnaissance, narcissisme,
Qu'ils appellent celà comme ils veulent, je m'en fous.
J'ai envie de crier, de hurler, d'aimer, de vivre à fond,
Mais c'est difficile, enfermé dans le carcan de la vie quotidienne.
Alors j'écris, j'écris tous ces mots qui se bousculent dans ma tête,
Je les aligne pour exprimer ce qui est en moi, l'écriture est mon refuge.
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05/12/2009
Sombres pensées...
Repas de Saint-Eloi entre collègues,
Bien manger, bien boire (de l'eau pour moi),
Des rires qui fusent, des blagues parfois douteuses,
Je ne suis pas là, je suis loin, très loin.
Dificille d'être gai pour moi en ce moment,
Le sourire est forcé, crispé, les nerfs sont tendus.
Je pense à mon père toujours en soins intensifs,
Je pense à son coeur qui vient de le lacher,
Mon père...je savais que ce genre de chose arriverait un jour,
Mais je me disais que ce n'était pas encore pour maintenant.
Je pense à une personne qui m'est proche et qui souffre,
J'ai mal pour elle même si ma douleur est infime à côté de la sienne.
Je pense à mes collègues qui verront leurs postes supprimés,
J'entrevoie pour eux une sordide fin d'année.
Je pense à 2010, à ce qui nous attend, encore plus de pression,
A la crise qui est là, brutale, implacable, inutile de se voiler la face.
J'ai du mal à penser aux fêtes de fin d'année avec le sourire.
Il y a déjà bien longtemps que Nöel pour moi n'a plus cet éclat,
Ce côté magique et féérique de mon enfance n'existe plus.
Je pense à tout celà, l'oeil vague, j'ai de sombres pensées...
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23/11/2009
Les jeux du cirque
Il y a près de deux mille ans, à l'époque de la domination Romaine, la distraction favorite était les jeux du cirque.
Depuis les moeurs ont "évolués", sans aucun doute puisque l'on ne massacre plus de gens dans les arènes. On se tasse par milliers dans des tribunes ou dans des salles de sport pour regarder des sportifs en découdre ,surtout dans les sports collectifs. Certes sur le terrain,on casse encore des jambes, on fracture des mollets, on explose des mâchoires mais on ne tue plus, c'est tout de même un sacré progrès.
Malheureusement, la nature humaine dans ce qu'elle a de plus vil et de plus sombre, reprend le dessus. Depuis de nombreuses années, la violences entre supporters est devenue monnaie courante. Ce qu'il y a d'inquiétant c'est que ce phénomène s'amplifie et que non contents de se battre entre eux dans les stades, ils le font maintenant dans la rue en terrorisant les populations, en insultant les gens, en brisant les vitres et vitrines, en incendiant leurs voitures. Les jeux du cirque sont maintenant dans la rue.
Bravo Messieurs (car ce sont souvent des hommes), quelle belle preuve d'esprit sportif. Mr de Coubertin doit se retourner maintes et maintes fois dans sa tombe. Bande d'abrutis avinés qui ne vient que pour casser des supporters adverses à défaut de pouvoir "casser du noir ou du juif" quelle honte. De plus on mobilise un nombre important de policiers ainsi que du matériel pour tenter de les canaliser, tout celà étant bien entendu financé par les impôts que nous versons à l'état.
Attention, le facsisme, l'antisémitisme, l'homophobie, la haine raciale sont toujours tapis dans l'ombre prêts à ressurgir, surtout en ces temps de crise que nous connaissons. La montée du nazisme et tout ce que celà a engendré n'est pas si vieille et si nous n'y prenons garde, la bête va revenir.
Sans tomber dans la répression brutale, qu'attend t'on pour arrêter tout celà, en prenant des mesures draconiennes, et pas seulement sur les plus démunis car pour conclure mon propos, il faut signaler que dans ces bandes de pseudos-supporters on trouve aussi des gens socialement aisés comme des avocats, des médecins, des cadres.
Je n'ai jamais donné, ni reçu un coup de poing en 45 années de ma vie (Attention,je ne suis pas un saint, je me suis déjà, bagarré, mais sans aller jusqu'aux coups, preuve que l'on peut vivre sans faire usage de ses poings.
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16/11/2009
J'ai le coeur qui pleure...
Pourquoi ce matin en particulier ?
Pourquoi après tant de temps est ce que je me décide à l'écrire ?
Peut être est ce que c'est comme ça, qu'aujourd'hui alors que j'ai du vague à l'âme, je repense à toi, mon ami.
Tant de mois ont passés et souvent je songe à notre rencontre, à ta poignée de main si ferme, à ton sourire si franc.
C'est curieux car en ces quelques années, nous ne nous sommes pas vus tant de fois que celà.
On s'appelait pour parler de nos difficultés, de nos ennuis et souvent, toi le plus agé des deux, tu faisais office de grand frère pour moi.
Je me souviens de ce triste jour où je t'ai téléphoné alors que tu étais sur ton lit d'hopital.
Je me souviens même de l'endroit d'ou je t'ai appelé, j'y repense chaque fois que j'y passe.
Et puis après une dure bataille, tu as repris le travail, avec tout le courage et la volonté qui était tienne.
On a même redéjeuné ensemble avec notre ami commun, mais ce jour là...
Ce jour là, je me souviens de ton regard lointain, perdu car tout n'allait pas si bien.
C'est la dernière fois que l'on s'est vus, une boule me serre la gorge quand je revoie la scène, notre dernière poignée de main.
Je ne l'ai su que quelques mois plus tard. Cette saloperie avait fini par t'emporter, toi le roc, l'énergie, le sourire.
J'ai souvent songé à écrire une chanson pour toi mais la tristesse m'envahissant, je n'ai jamais trouvé de notes suffisamment belles et fortes pour celà.
Alors, je le fais avec mes mots car peut être est ce la seule chose que je sache faire assez bien.
Parfois j'aimerai tant que tu sois là et que l'on parle, simplement, comme on le faisait avant.
Tu me manques mon ami, les larmes coulent le long de mes joues,mon coeur pleure aussi, et j'ai mal.
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01/11/2009
Cri sans thème !!!
Juste envie de crier
Sans thème particulier
Une envie de pleurer
Sur la médiocrité
Une goutte de désespoir
Des idées un peu noires
Les yeux dans le brouillard
Pour éviter de voir
Ces visages qui mentent
La vérité brulante
Les larmes creusant les joues
Le ventre qui se noue
Une envie de partir
Tout plaquer et s'enfuir
D'effacer, d'oublier
De tout recommencer
Loin de tout, loin d'ici
Se noyer dans l'oubli
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30/10/2009
Ce dont je rêve depuis longtemps !!!
Je n'ai pas à me plaindre, j'ai eu bien des satisfactions dans ma vie. J'ai assouvi à moitié mon rêve de gosse en montant un groupe de rock dans lequel je chantais et grattais de la guitare. Je continue à écrire et composer, certes de façon modeste et à mon rythme, mais ça me fait du bien.
Depuis plusieurs mois, je pallie à près de vingt années de disette et de ce que j'appelle ma "traversée du désert" en retrouvant le plaisir d'écrire et je m'éclate beaucoup (et c'est aussi grâce à vous qui venez me lire).
J'ai vu "Ma star" en concert et j'ai pu lui parler en vrai...moment inoubliable...
Il me reste une chose à faire et qui me comblerait, c'est d'assister à des séances d'enregistrement dans un studio. Ce monde là m'a toujours fasciné. C'est la suite logique à la création d'une chanson, sa mise en chantier, la mise en forme avec tous les instruments, les arrangements musicaux et vocaux, bref le ciselage du diamant brut en pierre précieuse.
Dans cet endroit fermé, isolé du monde extérieur où seule ne compte que la musique. Bien sûr, je sais que parfois il y a des pleurs et des grincements de dents, que parfois les prises sont plus que difficiles et que l'on atteint pas toujours le but espéré, mais quel bonheur ce doit être. Travailler, dans, avec et pour la musique...
Alors oui, je l'avoue, c'est un rêve un peu fou. Personnellement, je n'ai pas les moyens de m'offrir une journée de studio, mais je me prends à rêver... peut être qu'un jour j'aurai la chance d'assister à une séance d'enregistrement.
Allez savoir, si on ne s'accroche pas un peu à ses rêves, la vie ne vaut pas le coup d'être vécue. N'êtes vous pas d'accord avec moi ?
05:31 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (1)
28/10/2009
HALLO...WIN !!!
Voilà maintenant une dizaine d'années que l'on nous impose la fête d'Halloween. Je dis bien imposer car ne nous trompons pas, il s'agit avant tout de business et de gros sous et c'est bien la raison pour laquelle j'ai intitulé mon article "Hallo...win".
Qu'on ne se méprenne pas sur mon propos. En aucun cas, je ne critique la fête par elle même. Elle puise son origine dans la culture celtique et aurait été amenée aux Etats-Unis par les immigrants Irlandais et Ecossais.Il s'agit pour les américains d'une fête traditionnelle ancrée dans leurs habitudes et ça se respecte entièrement.
Ce qui me révolte, c'est que l'on utilise une fête qui n'est pas du tout issue de notre culture uniquement et ce, pour faire de l'argent. La preuve en est, vous constaterez que dans les grands magasins, les rayons jouets sont déjà installés, ce qui permet de faire coup-double (Halloween plus Noël).
La fête des grands-mères, la fête des secrétaires, pire...la journée de la femme (comme s'il fallait une unique journée pour respecter nos compagnes et les mépriser tout le reste de l'année), tout est prétexte à faire du business et à gonfler le tiroir-caisse.
Où sont les cartes de Ste Catherine et St Nicolas de notre enfance, pratiquement disparues bien sûr. Aucun interêt, ça ne fait pas grossir le chiffre d'affaires.
Faire la fête, oui je suis pour. Avoir des traditions séculaires et les pérenniser oui, j'approuve. Faire des gros sous en utilisant n'importe quel évènement et n'importe quel prétexte, je dis non.
N'a t'on pas encore compris que la crise que nous vivons aujourd'hui ne fait que commencer et que ce n'est que par un changement dans nos habitudes de vie et de consommation que nous pourrons nous en sortir, certainement pas en puisant dans tous les filons possibles pour faire du fric.
05:45 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2009
Shadows in the morning
Chaque matin, alors que le soleil n'est pas encore levé,
Je suis le flot des véhicules au milieu de tous ces gens qui partent,
Pour la plupart, comme moi, ils se dirigent vers leur lieu de travail.
Combien sont ils dans ce cas ? c'est impossible à quantifier,
Ils sont si nombreux à prendre leur voiture chaque matin.
Depuis toutes ces années, combien en ai-je croisé, doublé, suivi ?
Sans doute il y en a parmi eux que j'ai déjà vu plusieurs fois.
Comment le savoir, je ne les vois quasiment que de dos,
Je distingue juste une silhouette sombre assise au volant,
En certains endroits, avec l'éclairage public ou celui des voitures,
Je devine parfois s'il s'agit d'une femme ou d'un homme.
D'autres fois encore, grâce au rougeoiement du bout d'une cigarette,
Je distingue subrepticement un visage, l'espace de quelques secondes.
Qui êtes vous ombres du matin, d'où venez vous, où allez vous ?
Comment sont vos vies ? sont elles tristes , heureuses, riches ou banales ?
Quelles sont vos pensées alors que vous avancez dans ce flot incessant ?
Parmi vous, il y a des gentils, des méchants, des gens biens ou des cons,
Des patrons, des ouvriers, des sans un sou ou des bourgeois nantis,
Il y a des beaux, des laids, des vicieux des tordus, des brutes, des violents,
Certainement aussi des boulimiques, des anémiques, des biens portants des malades.
Sûrement parmi vous, il y en a avec qui j'aurai pu avoir des affinités, des goûts communs,
Je ne le saurai jamais, la vie est ainsi faite dans cette fourmilière où nous vivons.
La seule chose qui nous rapproche, la seule chose qui nous est commune est la même,
Nous sommes tous des ombres, des ombres sans visages en ces matins sans soleil.
05:25 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2009
L'importance capitale des mots
Il ne faut jamais sous estimer les mots, leur valeur et leur importance. c'est la raison pour laquelle il faut parfois les choisir judicieusement.
Hier soir, en écrivant à ma meilleure amie, dans ma précipitation, je lui ai parlé de sa "cervelle d'oiseau" au lieu de sa "mémoire d'oiseau". Quelle importance me direz vous ?
Dans le cas qui m'occupe, je m'adresse à une personne qui a beaucoup de culture, de grandes connaissances littéraires (entre autres) et qui écrit des textes magnifiques. Aller lui dire qu'elle a une cervelle d'oiseau relève de la goujaterie la plus vile et d'un manque de courtoisie total. Je me suis rattrapé bien sûr et confondu en excuses et elle a ce niveau d'intelligence et de compréhension pour bien s'apercevoir que je ne pensais pas un mot de ce que je disais mais...
Imaginez que je me sois adressé à quelqu'un de moins intelligent ou de très buté ?
Je me souviens, il y a plusieurs années, je fréquentais depuis peu celle qui allait devenir ma future épouse. Lors d'une journée commerciale durant laquelle nous recevions un maximum de clients, je lui ai téléphoné pour lui parler en lui disant le plus maladroitement du monde que "je n'avais pas le temps de penser à elle". C'était vrai, surchargé de boulot, je ne savais plus où donner de la tête et c'est ce que je voulais lui dire. Le problème, c'est que les mots employés ont eu un effet néfaste. Ca s'est arrangé mais j'avais été nul et bien maladroit, encore une fois, emporté par mon élan.
Ce que je veux dire en conclusion, c'est que connaitre un maximum de mots est une chôse extraordinaire que seule la lecture peut nous apporter et plus on lit, plus notre vocabulaire s'enrichit. Celà, je ne cesse de le dire autour de moi qui entends trop souvent hélas, la phrase "Moi, je n'aime pas lire". C'est grave.
La connaissance des mots est une richesse sans fin, elle nous permet tant d'aisance dans nos propos et dans l'envie que l'on a de s'exprimer. Le tout est de ne pas être, comme je peux l'être parfois, trop fougueux et trop pressé et dans ma précipitation, mal choisir mes propos, grand bénêt que je suis.
04:39 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2009
Le garçon qui aimait (et qui aime toujours) les femmes
Aussi loin que je remonte dans mon passé et dès que j'ai été en âge de comprendre, j'ai toujours aimé les femmes.
Banale réflexion, allez vous me dire.
Oui vais je vous répondre, mais seulement dans le cas où cette pensée émane d'un gros dragueur macho. Je peux vous assurer ce n'est pas mon cas.
Je mentirais si je disais que la plastique féminine (si je puis m'exprimer ainsi), ne m'attire pas, c'est vrai que je regarde les jolies femmes. Ce qui est en revanche également vrai c'est que j'aime chez elles leur force, leur intelligence, leur facultés à nous mener là où elles veulent nous amener., leur finesse d'esprit.
Sans vouloir engager un inutile "combat des sexes" mais contrairement à nos idées reçues, je pense que c'est la femme qui dirige le monde. Certes pas toujours en détenant les postes les plus importants mais en agissant dans l'ombre avec comme je le disais plus haut cette faculté qui leur permet de manipuler les hommes à leur guise.
Dans mon boulôt de commercial, les meilleurs rapports (professionnels) que je puisse avoir sont ceux que j'ai avec des acheteuses. Il y a une période de séduction mais une fois que le courant passe entre nous, nous faisons généralement du bon travail ensemble.
Ne vous méprenez pas, on pourrait croire que par rapport à ce que j'écris, je suis un tombeur, il n'en est rien. J'étais un grand timide qui rougissait comme une pivoine, qui bredouillait et pour qui le grand mystère de la femme ne fut révélé qu'assez tard (un jour je vous raconterais certaines anecdotes sur le sujet, il y a prescription et je n'en ais plus honte). Depuis ça se voit moins, mais moi je sais bien comme je suis à l'intérieur.
Je suis souvent tombé amoureux, soit de manière purement platonique et les filles en question ne le surent jamais (voir la très belle chanson "Les passantes"dans laquelle je me suis souvent retrouvé), soit des femmes qui m'étaient inaccessibles (les copines de pôtes, des femmes mariées ou bien d'autres qui ne correspondaient pas du tout) et ça a été mon problème très longtemps. Depuis j'ai connu et épousé celle qui est aujourd'hui ma femme, ma compagne, celle que j'aime, mais il m'arrive encore d'avoir des petits coups de coeur (pour dire la vérité, il y a cinq ans je fus frappé par le démon de midi mais ça aussi c'est une autre histoire), mais celà nous arrive à tous.
Mais à bien y réfléchir, elles ne sont que quelques une à réellement compter pour moi. Ma mère , à qui je dois d'être là en train de vous écrire, mon épouse bien sur, celle qui est ma compagne depuis dix sept années maintenant. Il y a ma fille aussi, ma fille dont je suis si fier. Et enfin il y a celle dont j'ai toujours su qu'elle était une femme extra et qui m'a fait l'immense plaisir de m'ouvrir une oreille attentive, avec elle, j'espère construire une amitié durable, elle serait alors ma seule véritable amie.
J'emmerde les machos, Femmes je vous aime !!!
05:25 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (1)