Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

Bonjour à tous amis fans de musique,

C'est le grand retour de la rubrique "Table d'écoute" dans sa formule classique où je vous parle des albums que j'ai écoutés au cours de la semaine.

J'espère que la formule estivale qui consistait à faire des numéros spéciaux dédiés à des groupes vous a séduite. En tous cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire et vous propose donc de renouveler la formule de temps à autre.

Cette semaine, je vous parlerai donc de:

-David Gilmour: Live at Gdansk

-Joy Division: Closer

-Gong: Radio gnome invisible I, flying teapot

-Mark Knopfler: "Golden heart"

-Todd Rundgren: "Runt-the ballads"

Incontestablement une des meilleures gâchettes dans le monde de la guitare, le calme et discret David Gilmour, n'a jamais cessé de travailler, même après la séparation de Pink Floyd. Je rappelle qu'il a même trainé avec Paul Mac Cartney et d'autres musiciens pour interpréter des standards bien rock n' roll (Voir l'excellent "Run devil run" de Macca). Le double album "Live at Gdansk" est un véritable plaisir pour les oreilles, d'abord pour la qualité du son proposé, c'est parfait, on se prend à rêver, en fermant les yeux d'être parmi cette foule enthousiaste. Ensuite, il y a la qualité des musiciens comme Phil Manzanera à la guitare, le regretté Rick Wright aux claviers et en prime, le Baltic philarmonic orchestra. Vous pourrez réentendre des grand classiques de Pink Floyd comme "Wish you were here" "Comfortably numb" "Astronomy domine", "Shine on your crazy diamond" "Breathe" et une longue reprise avec Richard Wright du très beau "Echoes". En gros, un album d'une grande qualité qui viendra bien compléter votre collection du grand "Floyd".

La découverte de la semaine, c'est Joy Division et l'album "Closer". Je ne connaissais ce groupe que de réputation et moi qui n'étais pas forcément fan de cette époque transition entre le punk et la cold wave, j'ai été agréablement surpris. Certes, contrairement au nom du groupe, la musique ne déborde pas de joie, c'est sombre et le premier morceau, "Atrocity exhibition" nous mets direct dans l'ambiance. La section rythmique , batterie / basse, est bien marquée et donne cette ambiance si particulière au son du groupe qui reste somme toute carré et précis. Un petit mot sur le chanteur,Ian Curtis a la voix gutturale qui s'est suicidé en 1980 dont l'importance était indéniable tant sa voix donnait ce relief si particulier aux morceaux du groupe.

Daevid Allen avait quitté Soft Machine en 1967, forcé de rester en France car les Anglais lui refusait son visa (il est Australien). C'est donc par obligation en restant dans la patrie de Rimbaud et Beaudelaire, qu'il créee le groupe Gong. Ce groupe de rock progressif et de free jazz, comptera près de 34 membres différents dont les plus connus sont Steve Hillage, Allan Holdsworth, Pierre Moerlen et Bill Bruford. "Flying teapot" est le premier volume de la trilogie "Radio gnome invisible". La musique est à la fois joyeuse et sophistiquée mais si vous n'êtes pas déjà habitué au style progressif, celà risque d'être un peu difficile à écouter. Personnellement j'aime beaucoup.

Je ne ferais pas un long discours sur l'album "Golden heart" de Mark Knopfler. Si vous êtes un fan de Dire Straits depuis "Sultans of swing", vous ne serez pas déçus. On retrouve tout ce qui a fait le succès du groupe des frères Knopfler et de Mark en particulier, le son de guitare, sa voix un peu rauque et ce style pop/rock cool teinté de sonorités bien électriques. Dans cet album, on y entend aussi du violon style folk Irlandais. Quand il fait beau, vous chaussez vos lunettes de soleil, vous ouvrez la vitre de votre portière de voiture, votre bras ballant, vous démarrez et vous roulez peinard en ayant pris soin d'insérer ce très bon album dans le lecteur CD de votre véhicule et à coup sur, vous vous prendrez presque pour un trucker américain...

Je termine par Mister Rundgren, Todd de son prénom, que m'a fait découvrir mon amie Valentine. Il y a longtemps que je n'avais pas écouté et curieusement, mon oreille a été plus attentive, peut être que les autres fois, j'ai pris mon pied en écoutant, "Runt, the ballad of Todd Rundgren". Le grand échalas de la pop (sans moquerie de ma part), nous offre toute une palette d'excellents morceaux relevés par sa voix si particulière mais tellement pure. Ce mec est bourré de talent, c'est vrai et vous vous régalerez à l'écoute de ce disque. Mention particulière pour "Parole", "The ballad", "Bleeding", "Walling wall" et le très beau "Chain letter". L'album s'appelle "The ballad of" mais je vous rassure, il y a de bonnes sonorités bien électriques dans certains morceaux comme "Parole" par exemple. Vendredi, je l'ai écouté en boucle toute la journée dans la voiture. Belle journée, soleil, fin de semaine, superbe musique, que du bonheur !!!

Voilà, nous sommes repartis pour une nouvelle saison de "Table d'écoute" qui j'espère vous oriente, vous aide à faire des choix dans vos écoutes musicales, en tout cas c'est mon but.

A la semaine prochaine, pour de nouvelles aventures !!!

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

FROM GENESIS TO REVELATION...

On ne peux pas parler de dinosaures du rock et en particulier dans celui du rock progressif sans passer à côté de cette énorme machine qu'était GENESIS.

L'origine du groupe remonte à 1967 quand de jeunes étudiants Peter Gabriel, Anthony Banks, Michael Rutherford et Anthony  Philips enregistrent un premier album qui sera un échec commercial. Peu importe se séparant de leur premier producteur, le groupe enregistre "Trespass" sur lequel on pressent toute les qualités à venir et le talent de ce jeune groupe notamment avec le très beau "The knife". 

Philips quitte le groupe pour des raisons de santé et des divergences musicales avec les autres membres. Mayhew le batteur jugé trop faible est remercié. Ces deux membres partis sont remplacés par Phil Collins à la batterie (à gauche sur la photo) et steve Hackett (à côté de Collins). La légende GENESIS peut commencer et malgré le départ de Gabriel quelques années plus tard et ensuite de Steve Hackett, le groupe connaitra un succès permanent qui ne se démentira jamais et ce jusqu'à leur dernier album "We can't dance".

Les albums écoutés cette semaine concernent la période "Gabriel"  puis celle qui suit le départ de Peter mais avec Steve Hackett encore présent, au total au total 6 albums:

-Nursery Crime

-Foxtrot

-Selling England by the pound

-The lamb lies down on Broadway

-A trick of the tail

-Wind and wuthering

  "Nursery crime" est le premier album de Genesis que j'ai écouté, c'était en 1985. Je connaissais les morceaux du groupe qui passaient à la radio mais sans plus. Un jour, Christophe un guitariste avec qui je jouais parfois, m'a branché sur cet album. Le morceau "Musical box" a été pour moi une révélation, je découvrais une période du groupe que j'ignorais beaucoup plus ancrée dans le rock progressif, avec une énergie, un talent et un feeling musical que je connaissais pas. "The knife" dans leur précédent album "Trespass" annonçait du très bon, "Musical box" répondait à cette attente. Certes le diamant était encore brut, le son pas encore finement ciselé mais la qualité y était. Ne dénigrons pas les autres titres avec le magnifique "The fountain of Salmacis" et l'énergique "Return of the giant Hogweed".

Avec "Trespass", on passe encore un cran au dessus avec les excellents "Watcher of the skies" et "Get'em out by friday" mais je me souviens de la face (j'ai d'abord l'album en vinyl) avec "Horizons" suivi du magistral "Supper's ready", le premier est un petit morceau de guitare fluide et parfaitement joué par Steve Hackett, il introduit le morceau de 23 minutes qui suit, "Supper's ready", un enchaînement de différents thèmes musicaux sur un seul morceau. Du très grand Genesis ou l'on sent bien que le groue, s'est consolidé et affiné.

Alors arrive en 1973, celui qui est mon album préféré du groupe, le magnifique "Selling England by the pound". Le premier titre, "Dancing with the moonlit knight" nous met d'emblée dans l'ambiance du disque. Vient ensuite "I know what I like" qui sera le premier morceau de Genesis à entrer dans les charts et qui a faire connaître le groupe au grand public. Il y a le sympathique "More fool me" chanté par Phil Collins, les superbes "The battle of Epping forest" et "Cinéma show" et surtout un de mes morceaux préférés, "Firth of fifth" avec les très belles plages de clavier et l'envolée extraordinaire du solo de Hackett, j'en ai des frissons rien qu'en vous l'écrivant

Un an plus tard, sort ce qui sera la dernière production de Peter Gabriel avec Genesis, le double album "The lamb lies down on broadway" qui raconte l'histoire d'un jeune porto-ricain, Raël qui arrive à New-York. Peter en a écrit tous les textes, et la musique donne toute son intensité à cet "opéra rock". L'album est excellent et je ne vais pas vous commenter chaque morceau, je mettrai juste en avant les morceaux entre guillemets "phares" à savoir  "The lamb lies down on Broadway", "Cuckoo cocoon', "Back in NYC" "Carpet crawlers" "Riding the scree" et "In the rapids". Malheureusement, Gabriel ne se sent plus en phase avec ses comparses qui ont écrit la musique de l'album sans lui et décide de s'en aller.

Peter Gabriel ayant donc quitté le groupe pour entamer une brillante carrière solo, d'aucuns disent déjà que le groupe est mort. Après avoir auditionné des chanteurs dont certains très excentriques (il faut rappeler que Gabriel, portait différents costumes assez extravagants sur scène), le groupe décide de confier le micro à Phil Collins qui depuis le début faisait office de seconde voix. Le résultat est plus que satisfaisant avec "Trick of the tail". On y trouve deux titres qui seront repris souvent en concert, "Dance on a Volcano" et "Los endos". En ce qui me concerne, j'affectionne particulièrement les morceaux "Etangled", "Squonk" et "Ripples...". Une page vient de se tourner et le groupe vient de redresser brillament la tête. Genesis n'est pas mort.

Preuve que le groupe est en pleine possession de ses moyens et de son art, sort en 1977 le petit frère du précédent album, "Wind and wuthering" dans lequel Phil Collins confirme son statut de chanteur. Dans ce très bon album, à noter les excellents "One for the vine" "In that quiet heart" et "Afterglow". Tout roule à nouveau comme sur des roulettes mais c'est à ce moment que Steve Hackett décide à son tour de partir, deux ans après la défection de Gabriel.

And then they were three, le groupe encore une fois s'en remettra. Mais celà fera l'objet d'une autre histoire et d'une autre série d'albums dont je vous parlerais une autre fois.

Merci de votre attention. J'éspère pour ceux qui ne connaissaient pas cette période de Genesis, que je vous ai donné envie de découvrir cette brillante période d'un des plus grands groupes de rock progressif.

A bientôt pour une autre page de "Table d'écoute".

Bon week-end à toutes et tous,

Musicalement vôtre,

Christophe.

Table d'écoute: Spécial Robert Wyatt et Soft Machine

Salut à tous,

Aujourd'hui, table d'écoute vous emmène dans le monde psychédélique du formidable chanteur et musicien, Robert Wyatt qui fut avec Mike  Ratledge, Kevin Ayers et Daevid Allen co-fondateur du groupe Soft Machine qu'il quittera en 1971 pour créer Matching Mole puis continuer après son accident une brillante carrière solo.

Les albums dont je vous parlerai pour illustrer ce "Table d'écoute" spécial sont bien sur ceux que j'ai écouté cette semaine, il s agit de:

-Soft Machine: Volumes one & two

-Robert Wyatt: The end of an ear, Rock Bottom, Ruth is stranger than Richard, et Cuckooland.

Tout d'abord il vous faut être habitué au rock progressif teinté de diverses influences comme le jazz rock, pour bien s'imprégner du style de musique de Soft machine et ensuite de Wyatt. Honnêtement, la musique de Pink Floyd est plus facile que celle-ci. D'ailleurs les premières écoutes sont surprenantes mais s'il ont est amateur de ce style, on est très vite conquis par la qualité musicale de Soft Machine et par l'immense talent de Mr Robert Wyatt.

-Soft machine: "Volume one & two": il existe une version CD des deux premiers albums du groupe regroupés en un seul, mais chacun existe aussi en version séparée. Pour les oreilles non habituées à ce style, la première écoute risque d''être brutale, pour celles habituées au rock progressif ou au jazz rock, l'approche sera plus facile. Quoi qu'il en soit, on peut déjà apprécier l'immense talent de Robert Wyatt, multi musicien et auteur compositeur, principal chanteur et batteur de talent. Le premier album se fera sans Allen, qui créera peu de temps après son groupe, Gong, autre groupe de progressif.Sur le second album, Kevin Ayers parti, sera remplacé par Hugh Hopper. parmi les titres que je préfère, citons "Hope for hapiness" suivi de "Joy of a toy" avec une reprise du premier titre en 3ème partie. "So boot if at hall", "We did it again" et "plus belle qu'une poubelle". J'aime aussi "Save yourself" et "10.30, returns to the bedroom". De ce groupe,phare du rock progressif, émergera un des membres en particulier, Robert Wyatt.

-Robert Wyatt sort son premier album intitulé "The end of an ear". Personnellement je l'aime bien, mais il est assez ardu, beaucoup de percussions, d'essais vocaux, de mellotron* et de cuivres. C'est encore assez proche de Soft machine mais on sent déjà que Wyatt se détache du groupe comme un papillon qui émerge de sa chrysalide. Le bon, le très bon est à venir.Malheureusement, un tragique accident va venir casser les ailes du papillon. Robert Wyatt sous l'emprise de substances illicites et dangereuses passe au travers d'une fenêtre et fait une chute de quatre étages. Il s'en sort miraculeusement vivant mais perd définitivement l'usage de ses deux jambes, finie la batterie, il est obligé de cesser l'aventure Matching Mole (groupe qu'il a créé après son départ de Soft machine). L'homme est costaud et avec le soutien de ses proches et de ses amis (entre autre Nick mason, batteur des Floyd) il va enregistrer son nouvel album.

-"Rock Bottom" sort en 1974 et comme je vous l'ai dit précédemment, il est produit par Nick Mason. Certains morceaux étaient prévus avec Matching Mole et il les reprendra dans ce disque pour lequel il sera épaulé par Mason donc mais aussi Mike Oldfied ou Hugh Hopper. Cet album est une pure merveille, un des albums les plus originaux de l'histoire du rock. Une fois la dernière plage terminée, on laisse volontiers repartir le disque encore une fois. J'adoooore !!!!, les mots me manquent tellement j'aime ce disque. C'est à écouter absolument, ne serait ce que pour étoffer sa culture musicale.

-Ruth is stranger than Richard" suit derrière et est également un très beau disque que j'aime aussi énormément. Séparé en deux parties, comme une pièce de théatre (Side Richard et side Ruth), vous apprécierez "Solar Flowers" sur la partie "Richard" ainsi que les quatre titres de la partie "Ruth" (que voulez vous, j'aime les femmes, c'est sans doute pour celà que je préfère la partie Ruth). L'album est un peu différent de "Rock Bottom" avec des sonorités jazz et des influences africaines.

-"Cuckooland" est un album sorti en 2003, il est plus psychédélique que les autres mais tout aussi agréable. Séparé également en deux parties, les morceaux s'enchainent les uns derrière les autres avec une facilité et une aisance digne de ce grand auteur-compositeur et musicien expérimenté qu'est Robert Wyatt. Fermez les yeux, et laissez vous aller.

C'est une tâche difficile qui est la mienne, j'essaie de vous transmettre ma passion pour certains groupes ou certains albums mais si vous êtes hésitants, essayez "Rock bottom" cet album a reçu à l'époque le grand prix de l'accadémie Charles Cros et MR Wyatt est un grand monsieur qui gagne a être connu pour son courage et son talent. Chapeau l'artiste.

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*Le mellotron est un instrument polyphonique à clavier qui lit la musique sur des bandes magnétiques. Cet instrument a été très souvent utilisé par les groupes de rock progressif dans les 70's par King Crimson entre autres.

 

Table d'écoute: Spécial Led Zeppelin

Il est évident que "Table d'écoute" ne pouvait passer à côté d'un groupe comme Led Zep tant il a marqué l'histoire du rock de son empreinte.

Led Zep fait partie de ces monstres sacrés qui ont une une carrière somme toute assez brève par rapport à d'autres dinosaures du rock, mais il ne pouvait en être autrement tant l'osmose entre Robert Plant, Jimmy Page, John Paul Jones et John Bonham était importante et inaltérable.

Le groupe est né en 1968 après la dissolution des Yardbirds, célèbre groupe de rythm n' blues anglais dans lequel Jimmy page était guitariste (rappelons au passage que Jeff beck et Eric Clapton sont aussi passés par ce groupe). Page et Peter Grant veulent fonder un nouveau groupe et recherchent activement des musiciens. John Paul Jones qui connaissait déjà Jimmy, lui propose ses services qu'il accepte immédiatement connaissant le professionnalisme de Jones. On orientra Jimmy Page vers un jeune chanteur qui va l'enthousiasmer et qui lui parlera de John Bonham un batteur surdoué. Bonham refuse, pensant travailler avec Joe Cocker, puis finit par se laisser convaincre. Led Zeppelin est né.

Le premier opus "Led Zeppelin" sort en janvier 1969 et donne déjà le ton de la qualité exceptionnelle de ce groupe, avec des morceaux comme "Good times, bad times", "Dazed and confused" ou "Communication Breakdown" on sent déjà que la suite va être grandiose. En octobre de la m^me année sort le "brown album" sur lequel on retiendra "Moby Dick" "Heartbreaker" et surtout le titre qui sera le mieux classé dans les charts le très électrique "Whole lotta love".

C'est sur leur troisième album, "Led Zeppelin III" qu'on va découvrir l'autre facette de ce grand groupe qui ne se limite pas au blues et au rock hard on va pouvoir apprécier des ballades ou des chansons plus folks sur lesquelles la voix de Plant fait aussi merveille.

Le quatrième album sort sans titre et sans nom et est donc appelé "Led Zeppelin IV", c'est un de ceux les plus connus avec le célebrissime "Stairway to heaven" ainsi que "Black dog" "Rock n' roll" et l'excellent "When the leave breaks".

Après avoir sorti "Houses of the holy" en 1973 ou le groupe s'essaie avec un peu moins de réussite au funk et au reggae selon les médias(Personnelement, je trouve l'album excellent notamment les titres "The song remains the same" "Océan" "D'yer make'r" ou le très bon "No quarter") sort en 1975 l'album considéré comme le dernier grand album du groupe "Pysical graffiti" et c'est vrai qu'il est excellent même si certains titres datent de session d'albums plus anciens comme "Bron-Yr-Aur" "Night fly" "Boogie with Stu" (pour les fans des Stones, il s'agit bien de l'excellent pianiste de boogie Ian Stewart co-fondateur et road manager des "pierres qui roulent " brutalement disparu en 1985) "The rover" "Down by the seaside" ou "Black country woman", on ne le devine pas et sorti en double album à l'époque on se régale du début à la fin. Citons le morceau "Kashmir" lui aussi très connu. Suivra en 1976, l'album "Presence" avec le titre "Nobody's fault but mine" que Page et Plant reprendront en duo en 1994 sur leur album "Quarter".

Après cette période, le déclin va s'amorcer par le biais de différents drames, un accident de voiture qui laisse Plant immobilisé en fauteuil roulant de longs mois puis la disparition de son fils Karac en 1977. Durant cette période, c'est Jimmy Page qui est fortement perturbé par la prise excessive de drogues. C'est dans ce contexte un peu particulier que sortira "In trough the outdoor" en 1979. Cet album , le premier Led Zep que j'ai connu, est du à la "patte" de John Paul Jones avec une présence importante de synthés. Il y a quand même de très beaux morceaux comme "Carrousselambra" et le magnifique"All of my love" dedié au fils de Robert Plant.

Le 25 septembre 1980, survient le drame qui va sceller le destin du groupe, John "Bonzo" Bonham est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel (suffocations dues à l'absorption excessive d'alcool). Les trois autres membres du groupe sont effondrés et comprennent très vite que sans leur ami Bonzo, le groupe ne sera plus jamais comme avant , ils décident de dissoudre le groupe et l'annonceront officiellement en décembre de la même année.

Chacun ira de sa carrière solo , on retrouvera par exemple Page et Plant en duo sur deux albums "No quarter" en 1994 et "Walking into Clarksdale" en 1998.

Le 10 décembre 2007, le groupe se reforme pour un concert avec Jason Bonham (le fils de Bonzo) à la batterie. cet évènement fera le tour de la planète mais malgré de nombreuses rumeurs, déclarations, puis démentis, Robert Plant confirmera qu'il ne souhaite pas reformer le groupe.

Reste la discographie studio dont je vous ai parlée ci-dessus, les films et quelques "live" dont l'excellent double CD "BBC sessions" dans lequel on peut apprécier ce groupe dont on dit qu'il était un des plus bosseurs de l'histoire du rock. Rarement on a trouvé une formation avec des individualités aussi fortes et talentueuses capables de s'entendre aussi bien en groupe et c'est là que réside pour moi tout le secret de la formidable carrière de ce groupe mythique.

A bientôt soeurs et frères du rock pour un autre numéro de "Table d'écoute"

Chris "Uncle rock"

The Who: "Bonus tracks"

Bonjour à toutes et tous,

Si le spécial table d'écoute, consacré aux WHO vous a interessé, je viens ici vous conseiller deux excellentes vidéos consacrées à ce groupe mythique.

-La première s'appelle "Amazing journey" et retrace de façon précise, détaillée et très documentée l'histoire du groupe. Il y a deux DVD avec de nombreuses rubriques passionnantes et bien sur des interviews des membres du groupe. On y apprend énormement de choses interessantes et celà vient parfaitement compléter une Dévédéthèque musicale digne de ce nom.

-Le second DVD qui vient de sortir il y a quelques semaines, existait en VHS. Là aussi on y découvre des interviews très interéssantes mais à la différence du DVD précédent, il s'agit d'extraits de concerts de 1964 à 1989. Les WHO étaient avant tout un formidable groupe de scène et c'est précisément sur les planches qu'ils donnaient toute leur énergie. Ca dure près de 3 heures et c'est un régal pour les yeux et les oreilles car en plus on fait un voyage dans le temps.

Pour info, j'ai vu des exemplaires de "Amazing journey" à prix cassé (aux alentours de 6 euros), pour le second, qui vient de sortir il faut mettre une trentaine d'euros. A vous de choisir.

Bon dimanche à vous tous,

Ch.

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine: Spécial "THE WHO"

Hello friends !!!

Pour ne pas s'ancrer dans la routine, je vais vous proposer cet été, des "Tables d'écoute" différents de d'habitude car consacrés uniquement à un artiste ou un groupe. J'ai commencé la semaine dernière avec le dinosaure Pink Floyd, on continue dans les mastodontes pour parler aujourd'hui des WHO.

Je vous parlerai d'abord un peu de ces quatre excellents musiciens pour ensuite aborder les 3 albums dont l'énergique musique a ravi mes oreilles ces derniers jours, "Who's next" "Tommy" et "Who are you".

D'abord appelé The High Numbers, le groupe composé de Pete Townshend, John Entwistle, Keith Moon et Roger Daltrey deviendra à partir de sa naissance en 1964 (grande année...ben quoi, cest pas vrai ?) The Who, groupe phare du mouvement Mods et rivalisera avec les meilleurs groupes de son époque. Leur premier hit "My génération" est considéré encore à ce jour comme un des morceaux les plus représentatif des 60's.

Composé de 4 personnalités bien distinctes, c'est Pete qui reste le maître à jouer du groupe en tant que compositeur principal. Roger, d'abord boudé par Pete, finira par s'imposer comme un grand chanteur. Keith est un batteur hors du commun qui développe une énergie folle et John est considéré comme un des plus grands bassistes de par son jeu complexe et qui vient admirablement" tapisser" les morceaux du groupe. Avant tout, The Who est un groupe de scène et c'est cette dernière qui va les forger pour devenir un grand groupe. C'est l'époque où Pete explose ses guitares à la fin des concerts et où Keith démolit sa batterie.

-Après avoir fait trois albums, le groupe sort l'opéra rock "Tommy" en 1969. Pete reconnaîtra avoir été influencé par l'excellent disque des Pretty Things "SF Sorrow". Il a travaillé la plupart des morceaux chez lui pour amener aux trois autres l'essentiel de l'album. Ce sera un succès planétaire qui fait éclater au grand jour l'immense talent de Pete Townshend qui malgré un caractère colérique est un compositeur hors pair. L'album se déguste avec un plaisir immense de "Overture" à "We're gonna take it" et je vous avoue que parfois je l'écoute en boucle deux ou trois fois de suite. Certains titres feront patie des morceaux les plus joués en concert comme "Pinball wizard" et celui qui sera appelé "See me, feel me". Cet album fait partie des monuments du rock que vous devez absolument avoir dans votre discothèque.

-En 1971, sort l'album considéré comme le second meilleur album du groupe "Who's next" et c'est vrai, l'énergie que ces quatre mecs développent sur scène se retrouve dans cet excellent disque. Les devenus classiques "Baba O'Riley" et "Won't ge fooled again" (pour ceux qui ne connaissent pas , c'est devenu la musique du générique des séries "Les experts Manhattan" pour le premier et "Les experts Miami" pour le second, Jerry Bruckheimer étant un fan des Who), le magnifique "Behind blue eyes" repris par Limp Bizkit, le "My wife" de John Entwistle, morceau dans lequel il joue également des cuivres. A noter égalementl'excellent "Going mobile". On ne peut pas écouter cet album sans mimer Daltrey qui fait tournoyer son micro, Moon tapant comme un dingue sur sa batterie ou Pete faisant des moulinets rageurs sur sa guitare. A noter sur la version CD, 7 bonus tracks très interessants dont "Baby don't you do it" un classique de Marvin Gaye, très souvent repris sur scène, de même que "Water" en version public. L'album est clôt par une version originale de "Behind blue eyes". Cet album là, fait partie lui aussi des albums qu'un fan de rock doit absolument avoir.

-Le dernier album dont je vais vous parler est aussi le dernier de la formation de base puisque Keith Moon décèdera peu après la sortie de l'album d'une surdose de médicaments qu'il prenait pour soigner son alcoolisme. C'était un garçon qui brulait la vie par les deux bouts faisant des frasques les plus invraisemblables ou en jouant des tours pendables, notamment à son souffre douleur favori, Roger Daltrey. Il restera tout de même comme un des grands batteurs de sa génération. Ce disque est également le premier album de rock que j'ai acheté, ce qui fait que pour moi, il a un parfum particulier. C'est aussi le retour des Who au devant de la scène, avec un album très "Synthé" mais plutôt réussi avec des titres comme "New song" "Sister disco" "Music must change" et l'excellent "Who are you" (musique du générique des "experts Las Vegas" pour les non puristes). Il marque aussi la fin d'une époque.

S'en suit une longue traversée du désert sans rien de génial jusqu'à "Endless wire" paru en 2006 avec les deux survivants réunis comme deux frères après la disparition en 2001 de John Entwistle mort à Las Vegas d'une surdose d'héroïne.

Les Who, font partie des groupes qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du rock n'roll et leur nom y restera à jamais gravé. Merci pour toute cette excellente musique, cette énergie à nulle autre pareille. Que Dieu bénisse John et Keith et qu'il préserve encore pour longtemps Pete et Roger pour notre plus grand plaisir.

A la semaine prochaine pour un autre numéro spécial de "Table d'écoute".

Bon week-end à tous,

Uncle Rock. 

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine: spécial Pink Floyd

Bonjour amis fans de musique.

Aujourd'hui "Table d'écoute" sera un peu spécial puisque j'ai écouté 3 albums de Pink Floyd quasiment en boucle lundi dernier ainsi que mercredi jeudi et vendredi (in my car, as usual):

-The piper at the gates of dawn

-Relics

-Obscured by clouds

Avant de parler de ces albums, deux mots:

-D'abord sur la photo ci-contre car il s'agit d'un des rares instantanés du groupe où les cinq membres sont ensembles. Cinq talentueux garcons qui ne savent pas encore pour quatre d'entre eux au moment où cette photo a été prise, ce que serra leur future énorme carrière.

-Ensuite, Pink Floyd et moi. Je connais le groupe depuis longtemps. Je m'y suis interessé dans les années 80 à la sortie de "The wall" qui a été un monumental succès (disque et film) et que nous connaissions tous à l'époque. Je connaissais également leur premier "tube" , Money ainsi que certains titres de "Wish you were here" et "Atom heart mother",mais là était la limite de ma relation musicale avec le groupe. Il y a 10 ans, j'ai découvert le film "Live at Pompéi", ce fut un choc, en réalité, je découvrais Pink Floyd et je tombais immédiatement sous le charme. Si vous ne l'avez pas vu, ce film est un document exceptionnel d'autant qu'on y découvre les premiers travaux de studio qui vont déboucher sur "Dark side of the moon". Le lendemain, j'achetais "A Saucerful of secrets" "Meddle" et bien sur "Dark side of the moon". Depuis, j'ai agrandi ma "Floyd 's discothèque" avec les autres albums du groupe, je les avais quasiment tous sauf les trois que je vous ai cités plus haut et dont je vais vous parler maintenant:

-"The piper at the gates of dawn" est le premier album du groupe et le seul sur lequel Syd Barret aura travaillé entièrement puisque sur le suivant (A saucerful of secrets) sa participation sera déjà, hélas, très limitée. la photo ci-contre date d'ailleurs de cette époque. Pour en revenir au "joueur de pipeau", sorti en 1967, l'influence de Syd est importante et déjà des morceaux de génie s'imposent comme les magnifiques "Interstellar drive" et "Astronomydomine". Vous apprécierez également sans doute "Bike" ainsi que "Pow R.toc H" et "Lucifer sam". Pour l'anecdote, le groupe enregistrait l'album dans le studio n°1 d'Abbey road tandis que les Beatles enregistraient "Sergent Pepper" dans le n°2.

-"Relics" est une compilation des singles sortis au début des 60's à l'époque Syd Barret, ce fut longtemps un album très recherché et très prisé par les fans. Il est aujourd'hui disponible en CD. On y retrouve les premiers singles connus de Floyd, notamment, les très connus "Arnold Layne" "See Emily play" et "Cirrus minor". L'album vaut également le détour pour "Biding my time" qui date de l'époque de "Ummagumma", titre sur lequel Rick Wright joue du trombonne.

-"Obsured by clouds" est un de mes albums préférés du groupe, avec "Meddle" et "Dark side of the moon". Par contre, ce que j'ignorais c'est qu'il est, à la base, une B.O d'un film de Barbet Schroeder "La vallée". Ce disque a été enregistré lors d'une "pause" pendant la session de "Dark side...", ce qui explique sa qualité. Personnelement, j'adore les titres "Free four" et "When you're in" ainsi que "Wot's...uh the deal" et "Obscured by clouds". Franchement, pour une BO, c'est un pur bonheur et pour les amateurs de ce grand groupe qu'est Pink Floyd, un régal pour les oreilles.

Bien entendu il y a les autres albums du groupe que je n'ai pas cités comme "Animals" "The final cut" "A momentary lapse of reason" "The division bell" ou encore "More" autre BO d'un film de Schroeder.

Voilà, c'est tout pour cette semaine. RV la semaine prochaine avec de nouvelles écoutes sur une courte période car lundi et mardi, je ne bosse pas. Alors si vous faites le pont, je vous souhaite à toutes et à tous un excellent long week-end.

Musicalement vôtre,

Ch.

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

Salut les amateurs de musique,

J'ai bien faille sauter cette rubrique cette semaine, pas par manque d'envie ni d'absence de sujet mais tout simplement parce que je suis raplapla. Bref, j'arrête de me lamenter pour vous parler de quelques perles que j'ai écoutées cette semaine:

-Surprise, en furetant à la médiathèque, je suis tombé sur un album de Joe Strummer and The Mescaleros. Quelle agéable surprise, c'est vraiment un super album. Pour ceux qui ne le savent pas, Joe est l'ancien chanteur et guitariste du groupe CLASH qui a sévit dans les années 80 (Give'm enough rope, London calling, Sandinista, Combat Rock...).Il s'agit là du troisième album de JS n' the Mescaleros, sorti en 2003 quelques mois après le brutal décès de Joe Strummer en 2002. Ce disque regroupe tous les styles, on y retrouve la hargne punko-rock des débuts de Clash, des morceaux plus reggae, d'autres carrément folf. C'est à acheter les yeux fermés et à déguster avec délectation. J'adoooore !!!          T'es parti bien trop tôt sacré gangster et c'est bien domage pour nous. Que les dieux de la musique te bénissent.

-Double album public, "Rumble in Brixton" des SRAY CATS, m'a ramené quelques années en arrière à l'époque ou les trois rockabilly men, Lee Rocker, Slim Jim Phantom et Brian Setzer flirtaient avec les toutes premières places dans les charts. Là pas de demi mesure, ou vous aimez le rock à la Gene Vincent ou Eddy Cochran et vous allez prendre votre pied sur cet album dans lequel nos trois lascars se déchainent dans un Rockabilly revival digne de ce nom ou alors vous n'aimez pas et dans ce cas je vous invite à passer au paragraphe suivant. En ce qui me concerne, même si je ne suis pas un inconditionnel du rock des fifties, j'aime quand même beaucoup et de temps à autre, un petit retour au source, fait le plus grand bien et je rêve de Route 66 au volant de ma Brand New Cadillac, yeah !!!

-Changeons complètement de style pour parler d'un groupe du début des années 70 et d'un album que j'adore tout particulièrement "Wild life" de MOTT THE HOOPLE. Ce groupe de glam rock britannique a été fondé par Mick Ralphs qui a engagé le chanteur Ian Hunter. Wild Life est le troisième album qui précède celui qui les propulsera vers la reconnaissance "All the young dudes" qui sera co-produit par Bowie et Mick Ronson. Pour revenir à Wild life, c'est un disque avec une consonance plutôt folk teintée d'influence Dylanesque. La majorité des titres sont signés Ralphs et Hunter. J'ai un petit coup de coeur pour le magnifique "Waterlow" ou la voix légèrement éraillée d'Ian Hunter fait courir un frisson le long de mon échine et fait pousser la chair de poule sur mes bras, un intense moment. Il n'en reste pas moins que les "Lay down" "Whisky woman" "Angel of eight avenue" ou "Wrong of the river" sont de très bons morceaux.

-Pour finir, un petit monument de blues rock U.S avec les ALLMAN BROTHERS et l'album "Eat a peach" et le fabuleux "Moutain jam" qui dure près de 34 mns. C'est le dernier album auquel Duane Allman a participé puisque malheureusement, comme je vous l'avais raconté dans un "Table d'écoute" précédent il s'est tué dans un accident de moto. Les fantastiques solos de Duane font d'autant plus regretter sa brutale disparition. On peut imaginer ce qu'il aurait pu faire avec des gens comme Clapton, Stevie Ray Vaughan ou JJ Cale. Saleté de malédiction qui touche les grands du blues et du rock.

Bien entendu, il y a d'autres albums que j'ai écouté. Soit je vous en ai déjà parlé, soit c'est prévu pour plus tard. chaque chose en son temps, je ne voudrais ps vous submerger.

Comme m'a dit récemment une personne que j'aime beaucoup: "Keep on rockin...babes"

Long live rock...

Chris "Uncle Rock"

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

Bien le bonjour à tous et que les Dieux du Rock vous bénissent !!!

Cette semaine fut assez éprouvante à cause de la pression professionnelle qui est là nôtre ces derniers temps, plus la chaleur certains après-midi. que voulez vous, je suis un homme du Nord, peu à l'aise lorsqu'il fait lourd. heureusement, il y a la musique qui adoucit tout celà et qui aide à supporter bien des choses.

Le programme de cette semaine est simple, j'ai écouté d'abord le triple album du All Starr band, le groupe de Ringo Starr ainsi que "Night moves" de Bob Seger, "E.C was here" et "Eric Clapton" de Eric Clapton bien sûr. On finira par "A salty dog" de Procol Harum et "Marquee Moon" de Télévision.

-J'adore l'ami Ringo Starr, il est sans conteste un excellent batteur, un type adorable, charmant, rigolo qui s'attire la sympathie de tous. C'est la raison pour laquelle il s'est entouré durant les tournées de son groupe, le All Starr band de tant de musiciens de renom, et celà de 1989 à 2000. Le triple album "The anthology...so far" est un résumé de cette décennie. On passera rapidement sur les titres repris par Ringo, les classiques "Act naturally" "Boys" "Honey don't" "With a little help from my friends" tant ses performances vocales ne sont pas à la hauteur de son jeu de batterie. Il faut par contre se réjouir et jouir des stars qui reprennent leur grands classiques comme Levon Helm ou Rick Danko (ex The Band), Billy Preston, Dr John, Nils Lofgren et Clarence Clemons (du E-Street band de Bruce Springsteen) de Joe Walsh (Eagles) ou John Entwistle (Who). Belle brochette non ?. Dans le second Cd certains musiciens laissent leur place à d'autres et on apprécie d'écouter Dave Edmunds, Randy Bachman et Burton Cummings (Guess Who) dans une formidable reprise d'un de mes morceaux préférés "American woman". Felix cavaliere (ex Young rascals) et Mark Farmer du Grang Funk Railroad. Vous apprécierez également les deux titres du grand Todd Rundgren sur deux titres particulièrement réussis sur scène "Bang the drum all day" et "Black Maria" (Valentine, tu devrais apprécier)Pour terminer, dans le 3ème disque, on retrouve Dave Edmunds mais viennent en plus Jack Bruce (ex Cream) Gary Brooker (ex Procol Harum) qui reprend le magnifique "Salty dog". Peter Frampton, excellent guitariste avec "Show me the way" et "Baby I love your way" ainsi que Simon Kirke ex batteur de Free et Bad company. Pour terminer sur cette très belle triplette, ajoutons que parfois il y a trois batteurs sur scène dont Jim Keltner qui a travaillé sur la plupart des albums solo des ex Beatles ainsi que les Travelling Wilburys et le fils doué de son père, Zack Starkey qui a joué entre autres pour les Who et dernièrement Oasis.  

-Je vais vous parler d'un album considéré comme son meilleur "Night moves" de Bob Seger. J'ai connu ce garçon originaire de la banlieue de Detroit (Michigan) par son tube en 1977 "Old time rock n' roll" puis au début des années 80 quand je me suis procuré son excellent album live "Live bullet". Entouré de son groupe, le "Silver bullet band" composé de musiciens quasiment tous originaires du Michigan, il nous offre un pur moment de très bon rock U.S. Avec sa voix haut perchée très rock n' roll, des instruments classiques (guitares, batterie et clavier) vous découvrirez les très remuants "Rock n' roll never forgets" et "Fire down below" le très beau "Mainstreet" et l'excellent "Night moves".

-Encore du Clapton, qui si vous ne le savez pas, est un de mes "guitar heroe". J'adore son style, son jeu souple, je suis aussi fan de blues. Ce mec est un Dieu dans son domaine. De plus moi qui suis guitariste (amateur), je suis particulièrement admiratif devant tant de talent et de classe. Bref, je voulais vous parler de deux albums, "Eric Clapton" album éponyme datant de 1970, dans lequel vous pourrez écouter des futurs classiques du répertoire de Clapton, "After midnight", "Blues power" et "Let it rain" des valeurs sures reprises au répertoire d'un autre "monstre" du blues, JJ Cale, ami d'Eric. Je vous conseille également un des premiers live d'Eric, "E.C was here" datant lui de 1975, avec des monuments comme "Have you ever loved a woman" "Presence of the lord" "Further on up the road" et des long blues géniaux comme "Driftin' blues" et "Ramblin on my mind" (19 minutes de super blues à eux deux).

-"Marquee moon" de Télévision du nom de son leader Tom Verlaine est un merveilleux disque, souvenir des bonnes productions de la vague punk rock de la fin des seventies. L'album est sorti en 1977 et n'a pas pris une seule ride. C'est riche, bien orchestré, mené de main de maitre par un talentueux Tom Verlaine et ses fabuleux solos de guitare, mêlés avec ceux de Richard Lloyd. Son style de chant, complètement original, rappelle bigrement celui de Patti Smith. Mais il est vrai qu'ils sont elle et eux de la même mouvance new wave. Le titre "Marquee moon" vaut à lui seul le déplacement, mais vous ne bouderez pas les très bons "See no evil" "Elevation" "Prove it" ou "Friction". De plus, sur la version CD, vous découvrirez 5 bonus tracks dont un instrumental sans titre. Un disque a posséder dans toute bonne discothèque.

-Pour finir larubrique de cette semaine, je vous conseille l'écoute du très bel album de Procol Harum "A salty dog". Le groupe est très (trop) connu pour son célèbre hit "A whiter shade of pale" mais ce morceau n'est pas leur seule production. Précurseurs du rock progressif, Robin Trower, Gary Brooker et leurs comparses David Knights, Barrie Wilson et Matthew Fisher nous offrent une super production. Tout est génial dans ce disque, l'ambiance est fantastique. J'adore en particulier le titre "A salty dog" dont je vous ai déjà parlé ci-dessus et "Boredom". Encore une oeuvre majeure qu'il faut absolument écouter.

Merci de votre fidélité, à la semaine prochaine et si vous avez des suggestions à me soumettre pour des albums ou des groupes, n'hésitez pas.

Amitiés à tous et gros bisous à mes fidèles,

Ch.

A l'affiche du prochain "Table d'écoute"