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20/04/2010

"At the cut" de Vic Chesnutt

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VIC CHESNUTT « AT THE CUT » :

Pour être tout à fait honnête, je n’avais jamais entendu parler de Vic Chesnutt avant d’écouter cet album enregistré en décembre 2008, mixé en avril 2009 et sorti la même année.

Vic Chesnutt , auteur/compositeur et interprète de musique folk/rock est né en 1964. Enfant adopté il est victime à l’âge de dix-huit ans, d’un grave accident de voiture qui le laissera partiellement paralysé. Cela ne l’empêchera pas de continuer de jouer de la guitare…avec ses dents.

Après sa convalescence, il s’installe à Nashville où très inspirés par les plus grands poètes américains il ne tarde pas à être reconnu par ses pairs pour la qualité de ses œuvres.

« At the cut » est l’avant dernier de ses quinze albums. La première écoute que j’en ai faite étant un peu distraite, j’ai été assez surpris d’abord puis rapidement séduit par l’intensité de la voix et de la musique de Vic. Je dois le reconnaitre, j’aime les artistes un peu torturés car leurs compositions sont souvent fortes et poignantes. C’est le cas ici et Vic Chesnutt nous a délivré un album sombre et très émouvant.

Belle découverte que ce magnifique album mais triste conclusion car malheureusement Vic Chesnutt est décédé le 25 décembre 2009 après deux jours de coma dus à une trop forte absorption de myorelaxant.

Salut l’artiste !!!

 

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19/04/2010

"Les justes" de Nicolas Ribowski

Etoile%20France.jpgOn a beaucoup reparlé de la honteuse "Étoile jaune" à l'occasion de la sortie du film "La rafle" qui relate une des phases les infamantes et sombres de l'histoire de notre pays, la rafle du Vel d'hiv en 1942.

Lors du dernier comité MAV, parmi les DVD, j'ai eu l'occasion de prendre un documentaire qui s'appelle "Les justes", voici le commentaire que j'en ai fait et que je présenterai à l'occasion de notre prochaine réunion mercredi prochain:

LES JUSTES un film de Nicolas RIBOWSKI :

Au cours de la seconde guerre mondiale et en particulier en France, peu nombreux ont été ceux qui ont accepté d’aider les juifs. Pourtant, certains l’ont fait, bravant la mort, risquant leur vie, n’écoutant que leur courage ou tout simplement leur cœur, ils ont recueilli, caché des enfants, des femmes, des hommes, des familles afin de leur éviter le pire et d’entretenir l’espoir.

Ces gens souvent simples et héroïque à leur manière ont été pour ceux que l’on a identifiés, reconnus par le comité français pour Yad Vashem, justes parmi les justes.

Ce film de 52 minutes de Nicolas Ribowski nous présente le témoignage de ces justes et de certains rescapés.

Un témoignage émouvant et poignant de ces héros de l’ombre dont on ne parle pas forcément dans les livres d’histoire, ce film leur rend donc justice et hommage.

 

18/04/2010

Table d'écoute: Spécial LILICUB, le premier album et l'interview exclusive !!!

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Cela fait plusieurs semaines que je voulais réunir dans une interview les trois membres originaux de LILICUB : Cat, Benoit et Philippe. Chacun d’entre eux a répondu à mes questions et je suis ravi de pouvoir vous en faire profiter.

Mais d’abord, parlons du premier album qui s’intitule tout simplement « LILICUB » et replongeons nous 15 ans en arrière :

Comme beaucoup à cette époque j’ai entendu et vu des dizaines de fois le titre « Voyage en Italie » et comme un idiot, je ne suis pas allé plus loin. Il m’aura fallu attendre 2009 pour découvrir la discographie du groupe et m’apercevoir que le premier album contenait d’autres petites pépites bien sympas passées sous silence de par le succès phénoménal de leur single.

LILICUB est le fruit de la rencontre au lycée de deux garçons fous de musique, Benoit CARRE et Philippe ZAVRIEW ce dernier ayant proposé à Benoit de le rejoindre dans un groupe. Quelques années plus tard, Catherine DIRAN et Benoit se rencontrent lors d’un festival de Jazz à Aiguillon, trois ans passent avant la création de LILICUB et le phénomène « Voyage en Italie ». C’est aussi un premier album enregistré à Bruxelles et composé de douze chansons aux styles très variés puisque l’on peut y entendre de la mambo, du funk, du tango, bref un album très « Tutti frutti », pétillant, vif et surprenant à chaque nouvelle plage. Le talent des trois lascars est évident, tant dans les paroles et la qualité du chant que dans leur musique. Franchement chaque titre vaut le détour même si j’ai un petit faible pour « LILICUB mambo » « Pile ou face » « Le temps des cerises » « Paris au mois d’aout »  et « J’attends l’été ».  Pour un premier album, il y avait déjà la qualité, la variété dans les styles mais le tout homogénéisé avec un talent et une efficacité digne de professionnels patentés.

Je tiens à préciser une petite chose avant de leur laisser la parole, ces trois là sont des personnes éminemment sympathiques et chaleureuses, d’un abord facile. En gros, ils ne se la pètent pas et ça c’est pour moi une des principales qualités d'un artiste... un vrai !!

Honneur aux dames, on commence avec Catherine : charme, humour, finesse d’esprit, intelligence et franc parler sont au rendez-vous :

Christophe : Vous vous êtes rencontrés Benoit et toi au cours d’un festival de Jazz à Aiguillon mais LILICUB a démarré trois ans plus tard, dans quelles circonstances ?

Cat : Par hasard…à l’époque je pense que nous avions surtout envie de coucher ensemble, alors que  légitimions l’affaire par toutes sortes d’occupations (j’avais un mec en plus). Par exemple nous faisions beaucoup de solfège. A dix heures du mat’, le soir etc.…je n’ai jamais fait autant de solfège…Après nous avons décidé d’écrire ensemble, ce qui nous permettait de passer encore plus de temps ensemble. Voilà le début de LILICUB.

Christophe : En tant que seule femme au milieu de deux hommes, comment se comportaient Benoit et Philippe avec toi dans le travail (écriture, studio…)

Cat : De façon assez macho of course…Benoit avait toujours la décision finale, d’où les disputes homériques. Philippe, surnommé Bouli, était plus coulant.

Christophe : « Voyage en Italie » a été un énorme succès et s’écoute encore aujourd’hui partout all over the world. Malgré la notoriété que ce titre vous a apportée, n’a-t-il pas fait de l’ombre à vos autres compositions excellentes elles aussi ?

Cat : Nous serons pour toujours le petit couple gentillet dans un cabriolet rouge…Le pouvoir de l’image est tellement fort. C’est chiant mais ça ne sert à rien de lutter. Dans les salons du livre, ça arrive souvent, les gens qui demandent des autographes à cause de Voyage en  Italie…

Christophe : Est-ce que ce fulgurant succès, votre nomination aux victoires de la musique, le prix SACEM Roger Seillier n’ont pas été difficiles à gérer ?

Cat : Le succès, si. C’est violent, dévorant. Le passage à l’écriture (de romans) m’a aidé à me débarrasser de cette violence, en m’aidant à trouver mon identité propre et non celle faite du mélange de mon fantasme de départ (écrire des chansons) et de la projection du public (tube sympatoche qui passe à la télé), mélange où l’on se noie facilement.

Christophe : Vous êtes Benoit et toi des « fous » de Jazz on le sent bien, mais dans votre premier album, vous abordez d’autres styles comme le mambo, le tango, les chansons nostalgiques. Pourquoi tant de styles différents ?

Cat : J’aime les musiques crues. Le jazz et le tango parlent de solitude, d’amertume, de lutte sociale. Souvent on associe ces musiques à des trucs gentillets, parce que ce sont aussi des musiques de danse. Mais ce qui importe, c’est le sens profond de ces musiques. Le jazz et le tango ne sont pas des musiques nostalgiques. La nostalgie…je n’aime pas la nostalgie. C’est un prisme déformant qui gomme le sens. La nostalgie est un truc de producteur pour faire pleurer Margaux. Tant de styles différents…J’aime tant de choses différentes…

Christophe : Est-ce que chacun a sa part de travail ou bien est ce en fonction de l’inspiration de l’un ou de l’autre que vous composez et écrivez vos chansons ?

Cat : Ca dépend des moments. Nous avons un projet de spectacle (je t’en parlerai plus tard) où nous séparons totalement les choses. J’écris le spectacle et Benoit travaille sur la musique. Mais pour le prochain album, nous avons envie de refaire comme pour le premier, tout ensemble !

Christophe : Qu’est ce qui t’inspire le plus pour écrire une chanson ?

Cat : Quelque chose qui me ronge ou me fait marrer (le sens) ou alors un son, un motif musical.

Christophe : Dans votre style, il y a indubitablement un côté « jeu de scène » ou « jeu de rôles ». N’avez-vous jamais eu l’idée d’écrire un album concept style « opéra » ?

Cat : Si c’est mon but ultime.

Christophe : LILICUB a eu 15 ans en 2009, pensiez vous durer aussi longtemps ?

Cat : Ma foi, je pensais juste à passer la nuit avec Benoit…

Christophe : Pour terminer, as-tu une ou quelques anecdotes sympas à me raconter sur ce premier album ?

Cat : Je me souviens de l’enregistrement à Bruxelles, c’était étrange et fascinant. J’avais dégotté une boutique de sapes où j’avais acheté des bottes avec des talons gigantesques. Je les portais tout le temps, en studio, sur la plage, à Ostende et j’engueulais Benoit parce qu’il marchait trop vite et que je m’enfonçais dans le sable…c’était chouette, il y avait des tonnes de guitares et un frigo blindé de bière. Les gens passaient, Bashung jouait au ping-pong avec son fils, Lavilliers envoyait balader ses putes…Dans le studio, nous avions renversé du sucre, et la femme de ménage n’a pas passé l’aspirateur pendant une semaine, pensant que c’était de la coke…C’était le bon moment du premier album, l’enregistrement. Après il y a eu la promo, les télés plus vulgaires les unes que les autres, la connerie des directeurs artistiques, cet univers que je déteste ; le plaisir est revenu avec les concerts, les tournées…

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On continue l’interview avec l’ami Benoit, musicien de talent mais aussi excellent auteur et qui lui non plus ne manque ni d’humour ni de vivacité d’esprit.

Christophe : Vous vous êtes rencontrés au cours d’un festival de Jazz à Aiguillon, l’envie de créer un groupe est elle venue à ce moment là ou bien plus tard ?

Benoit : Trois ans plus tard. Après ce festival, nous nous sommes revus au CIM (une école de Jazz à Paris). Catherine avait monté un groupe, Les sucettes, duquel je me suis fait virer (pas par elle). On s’est revu  plus tard. Je lui ai fait écouter mes toutes premières idées de chansons. J’avais un 4 pistes. Une pour Catherine, une pour la guitare, une pour moi…et une pour Philippe…

Christophe : Au départ vous étiez trois avec Philippe Zavriew, comment vous a-t-il rejoint ?

Benoit : …qui avait lui aussi un 4 pistes, ce qui était bien pratique pour s’amuser avec les sons du Commodore 64 ! Des années plus tôt, Philippe m’avait invité à rejoindre le groupe du lycée. C’était un matin, sous les marronniers.

Christophe : « Voyage en Italie » a été un énorme succès et s’écoute encore aujourd’hui partout dans le monde. Malgré la notoriété que ce titre vous a apportée, n’a-t-il pas fait de l’ombre à vos autres compositions, excellentes elles aussi ?

Benoit : Certes.

Christophe : est ce que ce fulgurant succès, votre nomination aux victoires de la musique, le prix SACEM Roger Seillier n’ont pas été difficiles à gérer ?

Benoit : Si surtout parce que :

a)On a nié ce succès à l’époque

b) En fait c’est tout…

Christophe : Vous êtes tous les deux des fous de Jazz mais dans ce premier album, on va du tango au mambo en passant par des chansons plus nostalgiques. Pourquoi tant de styles différents ?*

Benoit : Ca nous amusait. Je crois qu’il y a quand même une unité dans cet album. C’est très pop. La pop est un mélange de genres, mais pas juste un fourre tout ; c’est se servir de tout ce qui existe et le transformer avec le plus de liberté possible.

Christophe : J’ai l’impression que certains titres sont antérieurs à la formation du groupe, je pense à « Paris au mois d’aout » et à « J’attends s l’été » est ce que je me trompe ?

Benoit : Non, non, tout est de la même période. Quand Catherine n’était pas là, j’écrivais tout seul (ex : les deux chansons que tu cites). J’attends l’été est une des toutes premières (tu as raison). Elle est venue en souplesse, juste avant que je parte surveiller les enfants de l’école d’à côté, pour la cantine…

Christophe : Comment fonctionnez vous dans votre travail d’écriture (musical ou textes) ?

Benoit : De façon aléatoire. Zéro recette dans ce qu’on fait. Pas facile !!

Christophe : Dans votre style, il y a indubitablement un côté « jeu de scène » ou « jeu de rôles », n’avez-vous jamais eu l’idée d’écrire un album à thème style « opéra » ?

Benoit : Ca pourrait être marrant. Mais c’est un peu ce qu’on fait sur scène (NDLR : à l’époque de l’interview, je n’avais pas encore vu le groupe en concert). Sans l’écrire vraiment, on montre quelque chose de très particulier, construit au fil des années (on a fait pas mal de concerts après l’épisode Major Compagnie).

Christophe : LILICUB a eu 15 ans en 2009, pensiez vous durer aussi longtemps ?

Benoit : On en reparle dans 15 ans ?

Christophe : As-tu une petite anecdote sympa à me raconter à propos de votre premier album ?

Benoit : On a enregistré à l’ICP (un studio à Bruxelles). Je me souviens de Bashung qui mixait « Chatterton » avec Phil Delire dans le studio d’à côté, de Lavilliers, dans celui du dessus et des putes qui se trompaient toujours en ouvrant la porte du nôtre et demandaient « Bernard »…

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Pace maintenant à « l’homme de l’ombre », pas moins talentueux mais plus discret, Philippe a lui fait partie du début de l’aventure de LILICUB et même s’il a choisi une autre voie ensuite, il n’en reste pas moins une pièce importante de l’échiquier « Lilicubien » et à ce titre, il m’a fait le plaisir, lui aussi de répondre à quelques questions :

Christophe : Salut Phil, en quelques mots, qui est Philippe ZAVRIEW ?

Phil : A la base, bassiste et fondateur avec Ben et Cat de LILICUB.

Christophe : Quelles sont tes influences musicales ?

Phil : La new-wave des années 80 essentiellement (The cure, TFF, Joy Division…) , The Beatles, Stones et Clash.

Christophe : Comment t’es tu retrouvé embarqué dans l’aventure LILICUB ?

Phil : Ben et moi on s’est connus au lycée et on a fait de la musique dans divers groupes avant de se retrouver avec Catherine et de former LILICUB.

Christophe : A part les aficionados, les gens voient LILICUB avec les têtes de Cat et Benoit comme dans le clip « Voyage en Italie ». Cela ne te gêne t’il pas un peu ?

Phil : Ah ah ! Je sais bien, je suis toujours obligé de dire « Mais le réalisateur dans le clip, c’est moi ! Et le marchand de glaces aussi !! » Dans le clip « Sous un parapluie » je suis beaucoup plus présent (c’est mon préféré ;-) ) Sinon je sais bien que ce sont toujours les chanteurs qui sont mis en avant dans les groupes et cela ne me gêne pas ! Ca a été une très belle aventure avec Ben et Cat.

Christophe : Quels sont tes souvenirs de l’enregistrement de cet album, as-tu une anecdote à me raconter ?

Phil : J’ai enregistré les deux premiers albums de LILICUB, les deux ont été faits à Bruxelles. Premiers enregistrements donc de très bons souvenirs, matinées d’angoisse, de fous rires et d’émerveillement.

Christophe : Pourquoi ne pas avoir continué l’aventure LILICUB ?

Phil : Je n’avais, au fond, pas un très grand amour de la scène, et de la vie de musicien. J’aime toujours jouer et je le fais, mais je préfère être en studio ou derrière le rideau. Je suis donc passé de membre à manager du groupe, ce qui m’allait mieux, avant de faire autre chose, tout en suivant et voyant Ben et Cat.

Christophe : Quelle a été ton activité ces dernières années ?

Phil : Je suis devenu manager donc (de LILICUB, Muriel MORENO et autres artistes) avant de devenir éditeur et producteur, ce que je suis toujours maintenant au sein de la société Peermusic (plus gros éditeur indépendant mondial).

Christophe : Aimerais tu retravailler avec Cat et Benoit ?

Phil : Bien sûr !! Mais nous collaborons encore parfois, soit sur des chansons que je leur demande soit comme il y a un an, je suis monté sur scène pour jouer « Voyage en Italie ». Ce sont des amis avec qui j’ai vécu tellement de choses qu’ils le resteront à jamais.

Christophe : Que fais tu en ce moment et quels sont tes projets ?

Phil : Je travaille sur divers projets dont un artiste italien Davide ESPOSITO, dont ma société est producteur/éditeur et qui enregistre son deuxième album en ce moment même (NDLR : début février). Cela doit sortir chez Universal cet été.

Christophe : Voilà, j’espère ne pas avoir été ni ennuyeux, ni trop inquisiteur. En tout cas, un grand merci à toi

Phil : Merci à toi !

 

Voila, j’espère que vous avez passé un bon moment à la lecture de ces interviews, comme j’ai pris moi-même plaisir à les préparer, les faire et à tout mettre en forme. C’est du boulot, mais c’est un vrai bonheur à mettre en place, surtout lorsque l’on a affaire à des gens de qualité .Merci à tous les trois d’avoir répondu avec franchise, humour, gentillesse et spontanéité. J’avais déjà l’habitude avec Cat et Benoit, Philippe n’a pas fait exception à la règle. Vous honorez votre profession d’artiste dans ce que le mot a de plus noble.

Encore mille mercis à vous trois !!Les pandas 2.jpgVoyage en Italie.jpg

 

 

 Je rappelle que vous pouvez aller sur le site officiel:

www.lilicub.com

 

On trouve les 4 albums du groupe assez facilement en les commandant dans des magasins spécialisés ou sur internet:

-Lilicub (1994)

-La grande vacance (1998)

-Zoom (2001)

                                                                                                 -Papa a fait mai 68 (2008)

 

Des vidéos sont  également disponibles sur "You tube" et "Daily motion"

Lilicub a également une page sur My Space.

 

 

 

 

05:34 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (7)

17/04/2010

PUB !!!

Lilicub V en Italie.jpgAVIS A TOUS LES FANS DE LILICUB :

Dimanche 18 avril sur « J’aime…je déteste » en exclusivité mondiale :

Spécial « Table d’écoute » sur le premier  «rékorde » de LILICUB

Petit compte rendu sur l’album, suivi de l’interview de Catherine,

Benoit et Philippe.

Oui vous avez bien lu, les trois membres originaux !!!

A ne manquer sous aucun prétexte !!!!!!!!!!!!!!!!

 

05:07 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (1)

16/04/2010

Le comité Musique et Arts Vivants

Voilà un moment que je vous parle de ce fameux comité Musique et Arts Vivants qui a été créé en septembre 2009 et qui depuis a pris son rythme de croisière.

Je vous en parle assez régulièrement parce que je vous fait bénéficier des articles que j'écris pour ce comité.

Nous nous reunissons environ toutes les 6 semaines et en gros, voilà ce que ça donne. Maintenant que l'on commence à se connaitre un peu mieux, l'ambiance est bonne, détendue et conviviale comme vous pourrez le voir sur les photos ci-dessous.

Sur la première photo, de gauche à droite Régis, Monique (en pleine action) et Christophe.

Sur la seconde, Marie, Régis, Monique, Christophe, Pascale (debout), Laurent (caché), Christine et Nathalie

Sur la troisième a gauche de Marie, Sébastien et Fred deux des animateurs du comité (manquent Armelle et Franck)

Derrière l'objectif, le second Christophe, votre serviteur.

Régis, Monique et Christophe.JPG2.JPGSeb et Fred.JPG

05:15 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2010

La machine à remonter le temps !!

Là où j'ai fait mon BCG.JPGIl y a quelques mois, dans une de mes notes, je vous ai parlé du vaccin BCG que l'on nous inoculait lorsque j'étais gamin.

Il y avait d'abord le test, fait par une infirmière qui se déplaçait dans nos écoles et qui nous "griffait" l'épaule. Cette opération s'appelait la cutie à réaction.

Dans un second temps, pour les gamins du village comme moi, le vaccin se faisait à Cambrai au centre médico-scolaire dans le batiment sur la photo ci-dessus.

Du monde, il en est passé en ce lieu, à un point tel que le bâtiment a fini par s'affaisser...je plaisante bien sûr.

Quoi qu'il en soit, même s'il est aujourd'hui fermé, le bâtiment est là et toujours bien là pour nous rappeler cette affreuse et douloureuse piqûre faite avec une seringue remplie d'un liquide jaune (je m'en souviens comme si c'était hier).

Prochain épisode: Le lycée La Sagesse.

05:24 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

14/04/2010

LILICUB: Le concert !!!

Cat et Ben.JPGPlus le temps passe et plus je me dis que c’est vraiment dommage qu’il y ait tant d’artistes ou de groupes qui soient oubliés du grand public mais qui continuent leur carrière musicale loin des médias et des plateaux de télés.

C’est le cas de Lilicub que j’ai eu l’immense plaisir d’aller écouter à la scène du canal Jemmapes, hier soir à Paris. Avec mon épouse, nous avons fait l’aller retour Lille/Paris pour aller les voir, enfin !!

Nous n’avons pas été déçus, entourés d’instruments pour certains un peu désuets mais oh combien efficaces, Catherine et Benoit nous ont régalés pendant près de deux heures avec leur talent, mais aussi avec leur humour et leur sens de la mise en scène.

Parmi les « standards » du groupe comme « Papa a fait mai 68 » « Faire fi de tout » « La belle vie »  « Les fêtes de famille » « Nada »  « Rubrique nécrologique » et le célébrissime « Voyage en Italie », nous avons eu droit a deux morceaux inédits dans le pur style Lilicubien.

Lors du rappel, nos deux amis sont revenus nous interpréter « Anna », la très belle chanson pleine d’émotion « Rue de l’armée d’orient » (j’en ai encore des frissons) et une version très sympa en quasi a capella de « Quand est que ça commence ? ».

Bref, pour les fans c’est le bonheur et moi qui les voyait pour la première fois, j’étais aux anges. Du reste, plusieurs fois avec mon épouse, nous nous sommes pris la main pour partager notre plaisir et les sièges se souviendront de notre passage car nous les avons chahutés un tantinet.

Pour parler de nos deux protagonistes, leur complicité fait plaisir à voir, il est évident que ces deux là s’aiment et ça ne donne que plus de chaleur et de force à leur interprétation. Catherine comme a son habitude, fait son show, provoque, chahute, ironise mais s’investit totalement dans ce qu’elle fait et lorsqu’elle s’empare du micro pour chanter, elle fait corps avec la chanson, l’intensité ou l’émotion deviennent alors palpables. Quant à Benoit, il nous confirme qu’il est non seulement un excellent chanteur mais qu’il est aussi un musicien complet à l’orgue Farfiza, sur sa très belle guitare Gibson demi caisse ainsi que sur sa mini batterie de gamin où tout en s’amusant il tient un rythme parfait et bien carré (oups !! je n’ai pas fait exprès).

En clair Catherine et Benoit ont du talent, de l’énergie et un vrai sens de la mise en scène qui laisse à penser qu’avec un peu plus de moyens ils pourraient sans aucun doute proposer un spectacle encore plus performant.

Pour terminer, je confirme qu’ils sont aussi deux personnes très sympas et abordables, Benoit avant le concert est venu nous saluer et à la fin du spectacle Catherine vient nous faire la bise et nous propose de rester un peu avec eux. C’est très chaleureux et cela vient confirmer ce que je pensais déjà d’eux au travers de nos interview et échanges de mails ou de coups de fils.

Dernière chose, je vous proposerai ce dimanche 18 avril sur mon site « J’aime …je déteste » un article consacré à leur premier album ainsi qu’une interview exclusive de Catherine, Benoit et Philippe qui fit partie des débuts de l’aventure. Passez dimanche, vous ne serez pas déçus !!

 

 

09:15 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2010

C'est ce soir à 20 heures !!!

xx.jpgEt j'y serai, avec mon épouse 116 quai de Jemmapes à Paris pour écouter et applaudir Catherine et Benoit de LILICUB.

Il n'y a pas que "Voyage en Italie" dont tout le monde se souvient, il y a aussi un tas d'autres excellentes chansons dans des styles très variés avec des textes sympas qui veulent dire quelque chose.

Je les aime bien ces deux là,ils ont du talent, de la personnalité et en plus ils sont très sympas et très abordables.

Vivement ce soir !!!!!!!!!!!!!!!

04:47 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (2)

12/04/2010

"L'armée du crime" de Robert Guédiguian

l-armee-du-crime-16-09-2009-1-g.jpgLa seconde guerre mondiale et en particulier le comportement humain et malheureusement, surtout inhumain, représentent une partie de l'histoire qui me passionne tout particulièrement. Je suis donc friand lorsque l'on peut voir des documentaires passionnants ou des films bien faits.

Bientôt, je vous parlerai d'un documentaire que j'ai vu sur les justes qui (heureusement) en France, ont caché des jeunes enfants juifs échappés des rafles. Aujourd'hui, quelques mots sur un excellent film de Robert Guédiguian sur le groupe Manouchian qui méritait bien que le cinéma lui rende hommage.

Ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette histoire, c'est que ce sont des combattants sans moyens, courageux en diable mais tous quasiment d'origine étrangère qui, les premiers ont montré la voie de la résistance. Ce n'est que justice qu'un film rende hommage à leur vaillance, leur courage et leur intrépidité.

Le film est très bien tourné et même si le réalisateur a modifié certains faits, il retrace l'histoire du groupe Manouchian et l'ambiance malsaine et horrible de l'époque avec brio. Sans aucun doute, c'est une réussite et très bien interprété par les comédiens.

Au casting, Virginie Ledoyen, Lola Naymark, Ariane Ascaride, Robinson Stévenin, Grégoire Leprince-Ringuet, Yann Tregouët ainsi que l'impressionnant et grave Simon Abkarian dans le rôle de Manouchian et l'excellent Jean-Pierre Daroussin en flic pourri.

Pas d'excès dans les costumes ou les décors, les couleurs "d'aujourd'hui" donnent un aspect encore plus réel de ce que fut cette époque que l'on a trop tendance à imaginer et à revoir en noir et blanc.

Rappelons nous que cette époque n'est pas si loin derrière nous et qu'aujourd'hui encore, l'ombre de la haine, de l'obscurantisme et de la xénophobie est toujours là et bien là.

05:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2010

Table d'écoute: Spécial Sex-Pistols

WB_77-Sex_Pistols_promo_(video)_(crop).jpgMalcolm Mac Laren, le légendaire manager des Sex-Pistols vien de décéder à l'âge de 64 ans.

Ne nous trompons pas, ce mec était un businessman, mais il faut le reconnaitre, il ne manquait pas de génie. En effet, alors que nous sommes au milieu des années 70 et que règne les grands groupes pop et rock et que l'Angleterre vit une crise économique dure, une nouvelle génération de rockers au son violent et agressif, va débarquer sur le sol britannique. Ce mouvement de révolte, c'est la musique et l'esprit punk.

Alors dans un groupe appelé "The strand", Steve Jones et Paul Cook demande à Malcolm de devenir leur manager. A cette époque il gère avec sa compagne Vivienne Westwood une boutique de fringues sur Kings drive "Too fast to live, too young to die" qui est un des lieux fétiches des groupes punk. Glen Matlock sera engagé comme bassiste et c'est sur l'insistance de Mac Laren, malgré un essai peu convaincant que John Lydon, futur Johnny Rotten est engagé comme chanteur du groupe. Plus tard après le départ de Matlock, c'est Sid Vicious qui prendra la basse dans ses mains (en réalité il ne savait pas en jouer) avant de décéder d'une overdose à l'âge de 22 ans en février 1979.

Le groupe n'a eu à son actif qu'un seul véritable album "Never mind the bollocks..." qui il faut l'admettre à sa place dans une discothèque Rock n'roll digne de ce nom même s'il faut l'avouer, ce disque n'est pas une oeuvre d'art exceptionnelle. Il reste par contre, un document exceptionnel de par ce qu'il représente historiquement, reflet de l'Angleterre de la fin des seventies et du ras le bol de la jeunesse de l'époque, révolte violente et agressive qui s'est traduite dans la musique et l'attitude des punks.

Un petit mot sur quelques titres phares de cet album, l'inévitable "God save the queen" mais aussi "Anarchy in the UK"  "No fun" "Liar"... qui parlent d'eux même. De mon côté, j'ai un petit faible pour "Pretty vacant" qui reste mon préféré.

Pour en revenir à Malcolm Mac Laren, il est important de souligner que sans lui il n'y aurait pas eu les Sex Pistols. Il les a poussé à bosser dur pour enregistrer leur album et à sortir quelque chose de correct. Cet homme aura marqué son époque et avec lui, c'est presque toute une époque qui disparait.46b07e578bc83ff23afdde92a49a3a7a.jpg

Malcolm Mac Laren (22 janvier 1946/08 avril 2010)