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09/07/2009

Pronounced Le-nerd-skin-nerd

LynyrdSkynyrd2.jpgComment aimer ou parler rock n' roll sans évoquer Lynyrd Skynyrd. Coupons court à toute polémique à propos de leurs origines, de certaines idées parfois arrêtées qu'ils véhiculent (ces mecs là viennent du sud des Etats-unis, jouaient et jouent encore avec un drapeau sudiste sur scène) pour ne retenir que leur musique.

J'aime, j'adore cet rock chaud, électrique qui ronronne comme le moteur bien réglé d'un camion. J'adore quand Allen Collins, Gary Rossington et Ed King ou Steve Gaines (suivant la période) mettent en route le turbo et démarrent des duels de guitare enflammés. dans ces moments là, des frissons de plaisir vous parcourent l'échine. J'adore la voix de Ronnie Van Zant, les claviers de Billy Powell et la section rythmique avec Artimus Pile à la batterie et Léon Wilkeson à la basse. Du bonheur !!!

Si il n'y avait qu'un seul morceau que je puisse choisir pour illustrer mes propos, ce serait "Free bird" sur l'album "One more from the road", tout les ingrédients sont réunis pour faire de ce titre interprété en public, un must.

La plupart des membres du groupe a grandi en Floride, à Jacksonville et fréquenté le même lycée. C'est de cette période que vient le nom du groupe et notamment de leur prof de gymnastique qui les persécutait à cause de leur longs cheveux, son nom...Léonard Skinner.

C'est Al Kooper qui les découvre lors d'un soir de concert. Il leur fait enregistrer leur premier album "Pronounced Leh-nerd-skin-nerd" déjà très prometteur car le groupe sous la houlette de Ronnie Van Zant, a déjà beaucoup répété et travaillé. Suivront les non moins excellent "Second helping", "Nuthin fancy", "Gimme back my bullets" "One more from the road" et le tristement prophétique "Street survivors".

En effet, le 20 octobre 1977, Ronnie Van zant, Steve et Cassie Gaines sont tués dans l'accident d'avion alors que le groupe venait de démarrer un nouvelle tournée.En 1986, Allen Collins, le grand et talentueux soliste restera à moitié paralysé et perdra à moitié l'usage de ses mains suite à un accident de voiture dont on pense qu'il est du à une conduite sous effet de l'alcool. Il decédera en 1990 d'une pneumonie, conséquence de son accident.

Le groupe s'est reformé avec le jeune frère Van Zant au chant avec une certaine réussite, même si l'âme du groupe n'est plus tout à fait la même. La malédiction a pourtant décidé de ne pas les lacher avec la mort de Léon Wilkeson en 2001 puis celle de Hughie Thomasson (un des nouveaux guitaristes) en 2008. Récemment Billy Powell s'est éteint en janvier 2009, suivi du dernier bassiste en date, Ean Evans le 6 mai 2009 des suites d'un cancer foudroyant. Gary Rossington reste donc le seul survivant du groupe d'origine à toujours jouer dans le groupe. Pourtant lui aussi avait failli y passer dans un grave accident de voiture qui lui avait inspiré la chanson "That smell". Malédiction quand tu nous tiens...

Hormis la discographie post 1977 que je vous ai citée plus haut, il existe de très bons albums de la reformation du groupe entre autre le "Lynyrd Skynyrd Lyve". Cependant, si vous avez envie de découvrir cette bande de voyous de la scène rock, je vous conseille une excellente compilation "The essential Lynyrd Skynyrd" sur laquelle vous trouverez les deux versions de "Free bird" studio et live ainsi que les très connus "Sweet home Alabam" "Gimme back my bullets" "Tuesday's gone" "Four walls of Raiford" ""That smell" "Simple man" "Call me the breeze" "Double trouble" et j'en passe.

Si vous aimez les guitares électriques sauvages, les bons riffs, les duels de solos, le rock brut et le blues, même si l'atmosphère est enfumée et que plane une odeur de bourbon whiskey alors bienvenue dans le monde de Lynyrd Skynyrd.

06:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2009

L'album rouge et l'album bleu...souvenirs

THE BEATLES, A LOVE STORY... 

Les puristes savent bien que ces deux albums, sont des compilations. Cette semaine, je les ai empruntés à la médiathèque eTha_Beatles_Album_rouge__91058.jpgt je les ai réécoutés comme quand j'avais...14 anTha_Beatles_Album_bleu__91059.jpgs : 

Nous sommes en 1978, je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais en 3ème, à l'institution St-Michel de Solesmes (59) pensionnaire de mon état. Voilà quelques mois alors que j'ai découvert les Beatles, le grand choc musical de ma vie.

Ce jour là, en cours de dessin, ça ne s'appelait pas encore les arts plastiques, deux copains me proposent deux K7 audio de "l'album rouge" et de "l'album bleu". "Si si, on te les donne à condition que tu peignes tes lunettes à la gouache". Je n'hésite pas une seconde et à leur grande stupéfaction, je m'éxécute. Que ne ferais-je pour acquérir ce précieux sésame, mon Graal à moi.

Il faut dire qu'à lépoque, je ne possède pas encore de chaine Hi-Fi. Issu d'un milieu modeste, je me contente pour écouter de la musique, d'un "mini K7" pas très neuf sur lequel j'ai bricolé des hauts-parleurs récupérés sur de vieux électropones. Ces bandes, je les écouterais pendant des mois, jusqu'à les user, jusqu'à ce que je puisse quelques années plus tard, m'offrir les premiers albums originaux de mon groupe fétiche.

Comnent vous parler de John, Paul, George et Ringo sans ressentir une vague émotionelle déferler en moi ? Comment expliquer que j'aime ces mecs comme des grands frères que je n'ai pas eu (je suis l'ainé de cinq), qu'ils sont aussi mes maitres, mes mentors. Sans eux, je n'aurai probablement pas joué de guitare et monté un groupe, ni fait de la musique ma passion comme elle est aujourd'hui.

Mes détracteurs diront que les Beatles ne sont pas de ma génération...foutaises !!! Heureusement qu'il ne faut pas être né en même temps que ses artistes favoris pour les aimer, sinon on n'écouterait plus Mozart, Beethoven, Debussy ou Ravel.

Les quatre de Liverpool, je les écoute toujours et souvent avec la même passion, peut être même plus qu'en 1978. Je possède quasiment toute leur discographie en tant que groupe mais également par les albums solos ou en groupe qu'ils ont chacun de leur côté produit par la suite. J'ai des documents vidéos, des livres, des tonnes de photos, des posters, des partitions et je garde toujours précieusement mes vinyles.

A 16 ans, j'ai été bouleversé lorsqu'un matin de décembre 1980, j'ai appris avec stupeur la mort de John. Je l'ai été tout autant en 2001, lorsque l'ami George est parti à son tour. Oui j'ai pleuré, de tristesse, et non, je n'en ai pas honte du tout.Je vous l'ai dit plus haut, ces mecs sont ma famille musicale.                                    

Ce texte, j'aurais pu l'écrire pour inaugurer ce blog mais j'attendais le moment propice. Il aura fallu que je réécoute pour la ènième fois ces deux albums pour que les souvenirs reviennent à la pelle et que l'inspiration vienne.

Merci John, merci Paul, merci George, merci Ringo.

18:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2009

Mick, Keith et les autres...

C'est vrai, je fais souvent téférence aux Beatles, sans qui rolling-stones-1976.jpgje n'aurais pas courtisé aussi bien la musique et sans qui je n'aurais sans doute pas fait d'elle, cette passion qui est la mienne aujourd'hui.

Il y a cependant, une bande de sales rockers qui a traversé toutes les modes, qui malgré des ouragans parfois durs et violents est toujours là et dont je suis fan depuis 1978 et l'écoute de leur superbe album "Some girls".

Drogue, alcool, scandales, meurtres, mort ont traversé leur existence mais ils sont toujours debout et Keith qui a fleurté maintes et maintes fois avec la dame à la faux, en est la preuve vivante.

Aujourd'hui, alors qu'un méchant blues me traverse le corps et l'esprit, c'est un disque des pierres qui roulent que j'ai posé sur la platine. Leurs rocks rageurs, leurs balades aigres douces, leur rythm n' blues (le vrai) me transportent dans des salles enfumées, sentant la bière et la sueur tout en me rajeunissant de 25 ans d'un coup.

Je suis au milieu de la foule , je vois Mick se dandiner sur la scène au côtés de Keith qui agresse sa Fender telecaster à grand coups de riffs, Charlie qui martèle le tempo avec la sobriété et le professionnalisme qu'on lui connaît et Ronnie qui assure comme d'habitude, sans oublier l'ombre de Bill Wyman, toujours présent dans le coeur des fans tout comme l'esprit de Brian Jones ou le talent de Mick Taylor.

Satisfaction, Brown sugar, Honky tonk woman, Starfucker, Respectable,When the whip comes down, Let it bleed, Live with me, Gimme shelter, Sympathy for the devil... elles défilent toutes pour me transporter sur la planète Rock n' roll.

Alors je saisis promptement ma guitare, et je rejoins le groupe pour jammer avec eux.

It's only Rock n' Roll...but I like it !!!

12:32 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2009

Talk Talk "Spirit of Eden"

talk_talk-spirit_of_eden.jpgBonjour à tous !!!

De retour après quelques jours d'absence, je viens vous faire part aujourd'hui d'une très agréable découverte musicale.

En effet, mon ami Fred, amateur très éclairé et musicien lui même m'a vivement conseillé l'écoute de ce CD.

Pour moi Talk Talk, c'est plutôt de la pop new-wave des années 80 et je me souviens bien de leur titre phare "Such a shame" certes un bon morceau, mais bon voilà, pas de quoi casser trois pattes à un canard.

A l'écoute de "Spirit of Eden", stupeur !!!, on rentre dans un tout autre univers et l'on découvre une tout autre facette du talent de ce groupe. Les amateurs de rock progressif et de jazz-rock vont sans conteste, se retrouver dans leur élément.

L'album comprend six titres qui s'étirent tantôt doucement, tantôt de façon plus rythmée, mais dans une ambiance toute particulière et franchement envoûtante. Lorsqu'on découvre le nouvel album d'un artiste, en tout cas en ce qui me concerne, soit c'est le coup de coeur immédiat, soit c'est une plus longue séduction qui nécessite temps et patience. c'est le cas de "Spirit of Eden", qui intrigue, qui suscite l'interêt et qui vous entraîne ensuite  pour ne plus vous lâcher.Franchement c'est une petite pépite qu'il vous faut écouter sans hésitation.

Mark Hollis, Paul Webb et Lee Harris on sorti ce disque en 1988, ce sera malheureusement un échec commercial, malgré des critiques dithyrambiques. Suivra "Laughing stock" en 1991. Le groupe sera ensuite dissous.

06:44 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2009

George Harrison "All things must past"

All thnings must pass.jpgC'est en novembre de l'an de grâce 1970 que sort ce magnifique triple album (pour les collectionneurs en coffret 3 vinyls avec un poster à l'intérieur) que j'ai la chance de posséder.

Cependant, comment ne pas avoir la plume tremblante et la gorge nouée en évoquant ce grand musicien, compositeur et humaniste qu'était George Harrison, disparu bien trop tôt à l'âge de 58 ans.

Il nous laisse en héritage, la légende à travers les Beatles bien sûr mais aussi une discographie de l'après fab-four riche de nombreux albums dont ce splendide "All things must pass".

Le vent de la tempête qui s'est levé à l'annonce de la séparation des Beatles est à peine retombé lorsque les gens découvrent avec surprise que George le discret, le calme, est plus que capable de démarrer une carrière solo, qui plus est avec un triple album

Enfin libéré du "joug" Paul et John, il peut enfin s'épanouir et exprimer ses idées et sa musique.Il engage Phil Spector pour l'aider à produire l'album et sollicite ses "vieux" amis et complices, Eric clapton, Ringo Starr, Klaus Voorman, Billy Preston auxquels viendront s'ajouter d'autres pointures.

Ainsi donc il nous offre le très beau "My sweet lord" empreint de spiritualité, les excellents "Isn'it a pity" et "All things must pass", le très électrique "Wah, wah" inspiré de l'époque tendue lors de la conception de "Let it be".

On découvre aussi "I'd have you anytime", titre co-écrit avec Bob Dylan. C'est ce même Dylan qui le rejoindra plus tard au sein du super groupe des Travelling Wilburys et qui lui offrira pour l'album "If not for you".

Bref, George laisse éclater tout son talent et cet album reste à ce jour, un des meilleurs album solo enregistré par un ex-beatles.

La dernière partie, "jam session" est un pur moment de plaisir où comme son nom l'indique, les musiciens jamment pour notre plus grande joie. Imaginez juste un instant un studio dans lequel se trouvent George, Eric Clapton, Ringo...pas mal du tout non ?

Rest in peace George et merci pour ce magnifique album que tu nous a laissé et qui restera à jamais gravé sur le marbre de l'histoire du rock et de la pop music.

Ch.

16:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)

09/04/2009

The Black Crowes "Shake your money maker"

Shake%20Your%20Money%20Maker.jpgSalut à vous les amateurs de son bien électrique !!!

Aujourd'hui en roulant (je suis commercial), je me suis passé The Black Crowes pour me nettoyer la tête et m'éclater au volant de ma bagnole.

J'adore leur premier album "Shake your money maker" qui lui aussi est rentré dans mon Top 50. Vous trouverez ci-dessous, le petit "papier" que j'ai écris sur ce très bon album.

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Si vous êtes fan de rock U.S et de groupes avec des guitares qui ronflent bien avec un son bien électrique, alors vous devez absolument écouter THE BLACK CROWES.

Si vous aimezl es Allman Brothers, Lynyrd Skynyrd et qu'en plus vous êtes branchés Rolling-Stones période Mick Taylor, alors, vous ne vous tromperez pas avec ces noirs corbeaux venus du sud des U.S.A. Ils sont sans contextes les dignes héritiers de ces grand noms.

Le groupe est créé fin des années 80 par les frères Robinson, Chris (chant) et Rich (Guitare).Les deux frangins vont alors savamment rechercher les meilleurs acolytes pour travailler et enregistrer leur premier album "Shake your money maker".

D'entrée, le riff de guitare de "Twice as hard" vous accroche et vous fait décoller direction planète rock n' roll.La voix de Chris Robinson, aiguisée comme une lame de couteau et parfois légèrement éraillée ainsi que les guitares rageuses, vous mettent d'emblée dans le ton de l'album.

La suite découle de source avec l'excellent "Jealous again" suivi d'une légère pause avec le plus calme "Sister luck".Mais pas le temps de souffler, le rythme reprend de suite avec "Could I've been so blind".

Les autres titres sont excellents et de la même veine, régal particulier avec les plus cools "Seeing things" et "She talks to angel".

Mention particulière pour la reprise particulièrement réussie de "Hard to handle" d'Otis Redding. Tout y est, le son, la voix, les riffs rageurs et un tempo parfaitement maitrisé.

Du grand pro et un grand cru pour ce tout premier album sorti en 1990.

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 Bonne écoute à tous, régalez vous.

Christophe "Oncle Rock"

 

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02/04/2009

Coup de gueule !!!

Premier coup de gueule !!!

Dans la vie professionnelle, je suis commercial itinérant et j'ai parfois entre midi et 13h30, le temps de flaner, de lire ou d'écouter de la musique.

Hier, après déjeuner, ce fut le cas dans un centre commercial du Valenciennois, secteur où je "sévis". Je suis allé voir les nouvelles sorties en livres, dvd...et cd.

C'est en regardant ces derniers et en particulier la partie chanteuses et chanteurs francais que j'ai été agacé. Quand on pense qu'il y a d'excellents artistes au talent d'écriture, que ce soit musical ou dans l'art de manier les môts et quand on voit ce que l'on nous impose et non nous propose, celà me révolte. Il y a franchement des gens qui n'ont pas leur place là.

A quand le retour vers une société où l'on arrête de nous imposer les choses culturelles comme un vulgaire paquet de lessive qu'on veut vendre aux ménagères de moins de 50 ans ?

05:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)