24/09/2010
Live in China !!!
Je ne suis jamais allé en Chine physiquement et il y a peu de chances que j'y mette un jour les pieds, çà me plairait pourtant mais bon...
Si je dis physiquement, c'est que ma voix, elle, est allée en Chine. L'histoire remonte à quelques années (1987 ou 1988, je ne me souviens plus très bien), notre groupe de rock, THE STICKY SHITS était on va dire à son apogée, pour être modeste, nous étions dans notre meilleure période, le pic avant le déclin et la séparation. Voilà qu'un week-end, nous avons fait deux concerts de suite, un dans une boite de nuit du Cambrésisle vendredi soir et le lendemain un autre dans un café du Valenciennois: le "Shit's tour", le seul et unique...
Le meilleur des deux concerts fut celui du vendredi soir, tous nos amis étaient là, il y avait du monde, une belle scène, des jeux de lumière extras et une sono d'enfer (on m'avais octroyé un micro "Shure" ... woaw !!!). Nous avons joué plutôt bien et je me souviens même m'être permis une impro avec Jack notre batteur sur "You can't always get what you want". Le concert a été enregistré mais malheureusement nous n'avons jamais pu récupérer la bande son.
En revanche, le patron de la boite qui travaillait dans l'import/export en Chine est parti avec elle là bas et on a su que notre production avait été éditée et vendue là bas bien loin de chez nous. Je ne lui en tiens pas rigueur, je me dis que l'on a eu notre petit succès à nous et que l'on a eu notre "Live" distribué en Chine. Là seule chose que je regrette , c'est de n'avoir jamais pu écouter cette bande.
07:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2010
Une belle histoire
En avril 1988, je bossais comme vendeur téléphonique dans une boite de négoce d’acier. Cette société n’existe plus aujourd’hui mais à l’époque, elle faisait chaque année un challenge des meilleurs binômes (sédentaire et itinérant). En 1989, nous allions le remporter avec mon représentant mais cette année là c’est mon collègue Bernard qui l’avait emporté et le voyage c’était 3 jours en Grèce.
Je l’ai chaudement félicité et voilà qu’il me propose, étant célibataire et n’ayant personne, de l’accompagner dans ce voyage. J’avais 24 ans et peu voyagé, j’ai tout de suite accepté. Je garde bien sûr un très bon souvenir de ce voyage mais il y a eu un fait marquant que je n’ai jamais oublié :
Le 13 mai 1988, au cours du voyage, était prévu une excursion en bateau sur une île. Il fait beau, je suis accoudé au bastingage à admirer le paysage. Je ne me souviens plus comment, mais une jeune grecque est à ma gauche et nous démarrons une conversation banale au départ mais qui va vite s’animer. Elle s’appelle Katerina, elle va avoir 15 ans et elle commence à me poser plein de questions sur la France, sur ma vie, elle es curieuse et passionnée. L’échange dure et je me mets à l’interroger moi aussi sur sa vie et sur son pays. Lors du voyage retour, après avoir visité l’île, nous nous revoyons et rebelote nous voilà repartis à parler moitié français, moitié anglais. Ensuite c’est l’arrivée au port, ou malheureusement, on doit se séparer, on échange nos adresses respectives, on s’embrasse et chacun promet à l’autre de lui écrire.
Nous lavons échangé pendant quelques temps mais malheureusement, le temps a fait son œuvre et nous avons perdu le contact comme souvent dans ces cas là. J’ai toujours gardé les lettres de Katerina et voilà qu’en rangeant quelques papiers il y a trois semaines, je suis retombé sur l’une d’entre elles. Je n’avais jamais oublié cet épisode de ma vie mais voilà qu’il me revenait brusquement à la mémoire. J’ai eu soudain l’idée de la rechercher sur Facebook en me disant que j’avais peu de chance et qu’en plus si elle s’était mariée, je ne la retrouverai jamais.
Quand j’ai vu sa photo, même avec 20 ans de plus, je l’ai immédiatement reconnue et contactée. A ma grande joie, elle m’a répondu elle aussi dimanche dernier, contente elle aussi, de m’avoir retrouvé et m’écrivant qu’elle se souvenait bien de moi. C’est ainsi que vingt deux ans après cette rencontre j’ai retrouvé ma petite grecque qui bien sûr est devenue une jeune femme. Le contact est à nouveau là et cette fois , je n’ai pas envie qu’il soit rompu.
Deux photos ont été prises ce 13 mai 1988, je les ai toujours gardées.
04:36 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2010
Le simulateur Star Wars
Alors que je vivais en région parisienne, j'ai vécu le chantier "Euro Disney" de son démarrage à son apogée. J'y suis même allé pour le boulot alors que celui ci en était encore à ses débuts.
Il aura fallu attendre plus de quinze ans pour que j'y mette les pieds à l'occasion d'un voyage avec le CE de ma société et pour être honnête, c'était plus pour faire plaisir à mes enfants car je ne suis pas un accro des manèges.
Il y a par contre quelque chose qui m'a éclaté, c'est le simulateur "Star wars". C'est mon épouse qui a insisté pour que j'y aille. Un peu nerveux, ne sachant à quoi m'attendre, j'ai attendu avec les autres avant de rentrer dans le "vaisseau spatial".
Lorsque le robot nous a fait décoller, j'ai ri comme un gamin, je me suis exclaffé, j'étais aux anges. Il faut dire que je suis un vieux fan des films de Georges Lucas et que j'avais vraiment l'impression d'être à bord d'un vaisseau spatial. Géant !!!, l'espace de quelques minutes je suis redevenu un gosse. Un bon, un très bon souvenir.
05:34 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2010
La machine à remonter le temps
Si vous n'y prêtez pas attention, rien ne distingue cette maison d'une autre. Regardez juste au dessus de la porte extérieure, il y a une croix, sur celle de la maison, on distingue une tache claire comme si on avait enlevé quelque chose...
En fait au dessus de la porte d'entrée, il y avait là aussi une croix en briques mais elle a été retirée car cette maison privée aujourd'hui fut il y a quelques années un presbytère où vivaient mon oncle, le curé, ma tante, sa soeur ainsi que ma grand-mère paternelle.
L'an dernier, dans une de mes notes, je vous avait parlé d'un autre presbytère, à l'abandon à Valenciennes où j'avais des souvenirs. Dans cet ex-presbytère, j'ai aussi un paquet de souvenirs puisqu'on y a fait des repas de famille, qe j'y ai passé des vacances avec mon frère et mes cousins et cousines (mes trois frangines étaient plus jeunes). Il y avait un grand jardin et une immense pelouse, mon oncle avait une grande bibliothèque avec les albums de Tintin que j'ai lus et relus en ces temps là. Il y avait aussi, derrière la fenêtre à gauche de la porte (celle cachée par le pilier) une ancienne salle d'attente dans laquelle il y avait un piano droit et sur lequel nous avons commencé avec mon frangin à bricoler de la musique. Les petits plats de ma grand-mère, ses gaufres, ses gaufrettes, ses confitures maison, les fruits du jardin, le poulailler et la volière, les jeux, les lectures et le soir, pendant les vacances, le droit de regarder des westerns ou des films avec Fernandel ou Bourvil que ma grand-mère adorait. Je me souviens même avoir été au centre aéré et y avoir passé des moments supers...il y a longtemps maintenant, plus de trente années ont passées maintenant...
A ce jour, il ya plus de dix 10 ans que j'y ai plus remis les pieds, ma grand-mère est partie, mon oncle a pris sa "retraite" et vit dans une autre maison avc sa soeur. Même si je me suis largement éloigné du monde catholique dans lequel j'ai baigné toute mon enfance, je garde de cette époque de doux souvenirs, remplis de soleil et de rires.
05:27 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3)
15/04/2010
La machine à remonter le temps !!
Il y a quelques mois, dans une de mes notes, je vous ai parlé du vaccin BCG que l'on nous inoculait lorsque j'étais gamin.
Il y avait d'abord le test, fait par une infirmière qui se déplaçait dans nos écoles et qui nous "griffait" l'épaule. Cette opération s'appelait la cutie à réaction.
Dans un second temps, pour les gamins du village comme moi, le vaccin se faisait à Cambrai au centre médico-scolaire dans le batiment sur la photo ci-dessus.
Du monde, il en est passé en ce lieu, à un point tel que le bâtiment a fini par s'affaisser...je plaisante bien sûr.
Quoi qu'il en soit, même s'il est aujourd'hui fermé, le bâtiment est là et toujours bien là pour nous rappeler cette affreuse et douloureuse piqûre faite avec une seringue remplie d'un liquide jaune (je m'en souviens comme si c'était hier).
Prochain épisode: Le lycée La Sagesse.
05:24 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2010
La machine à remonter le temps !!
Bonjour chers visiteurs,
Voici une nouvelle série concernant mes modestes souvenirs, une petite visite au travers de mes origines.
Certains me taxeront de nostalgique, peut être, mais le passé est à la base de ce que nous sommes aujourd'hui et même s'il y a des souvenirs que l'on aime pas exhumer, d'autres ont un parfum qu'il est bien agréable de respirer un peu de temps à autre.
De passage hier dans le Cambrésis, j'en ai profité lors de la pause déjeuner pour passer à certains endroits importants pour moi. Je les ai photographiés pour en faire des mini reportages.
La photo que vous découvrez aujourd'hui est importante et je sais que vous vous posez la question de savoir pourquoi je vous montre un hôtel de police flambant neuf.
la vérité, c'est qu'en 1964, se dressait à cet endroit précis, la maternité catholique de Cambrai et c'est en ce lieu que je suis né il y a 46 ans.
La maternité a été fermée il y a quelques années et je pense que c'était nécessaire, elle ne respectait plus les normes en vigueur et les moeurs ayant changés, certaines façons de pratiquer n'étaient plus d'usage. Bref, depuis un peu plus d'un an, c'est maintenant un commisariat. Il n'empêche que c'est bien là que j'ai vu le jour et poussé mon premier cri alors que les Beatles venaient de rentrer de leur première tournée américaine et que la veille, les Rolling Stones avaient sorti leur premier 45 tours "Come on", et oui !!!
04:46 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2010
Les tubes de gouache
Hello !!!
Je ne sais plus comment ce souvenir m'est revenu, je me demande si ce n'est pas en discutant avec quelqu'un de mon premier collège, vous savez celui dont je vous ai fait un descriptif il y a quelques jours...enfin, celà n'a pas vraiment d'importance.
Il n'empêche que je me rend compte que tout compte fait, j'ai une vie qui n'est pas si mal remplie et que me reviennent à l'esprit un tas d'anecdotes, d'aventures ou de mésaventures qui me sont arrivées. Mine de rien, les rubriques "souvenirs" et "Nostalgie" commencent à se remplir.
Celle que je vais vous raconter est courte, simple mais elle a eu son côté dramatique, en tout cas pour moi.
Nous sommes en septembre 1974, j'ai 10 ans et c'est le jour de la rentrée en 6éme, dans cette immense école qui, à l'âge que j'avais, m'impressionnait tout particulièrement. C'était aussi ma première rupture avec le cocon familial car j'y rentrais comme pensionnaire et j'avais le ventre tout noué.
Toute la journée on s'est balladé de salles en salles, découvert les nouveaux professeurs, la journée a été exténuante et le soir, avant le repas au self, je rentre en "perm" pour ce qui va être pour moi pendant quatre ans, la traditionnelle heure et demie d'étude du soir. Ça ne s'est pas passé trop mal et je profite de ce moment pour mettre un peu d'ordre dans mes affairesmais en plongeant ma main au fond de mon cartable tout neuf, je sens quelque chose de poisseux. Je la retire affolé et là, horreur, elle est pleine de peinture noire et blanche. Dans la panique, j'ai oublié que les deux gros tubes de gouache noir et blanc que l'on nous a demandé pour le dessin sont restés au fond du cartable et en y tassant mes livres et cahiers, je les ai écrasé ,j'ai tapissé le fond de peinture. C'en est trop, le stress de la journée, la fatigue, j'éclate en sanglots et je me souviens parfaitement de la détresse qui m'a envahit alors à ce moment là. J'avais l'impression d'être seul au monde et j'étais désespéré.
L'histoire s'est tout de même bien finie car j'avais un cousin qui étais "pensco" comme moi et avec un autre garçon de mon village , ils m'ont aidé et m'ont pris sous leur aile . Aujourd'hui encore je suis ému en y repensant, merci Eric et Dany, votre attitude spontanée et bienveillante m'a fait chaud au coeur.
Voilà, une petite histoire simple, banale mais qui fut pour moi, à l'instant où elle s'est produite, assez dramatique. J'en souris aujourd'hui mais je me souviens très bien de cette immense détresse qui m'avait alors envahie.
A bientôt pour de nouvelles aventures !!
05:13 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2010
Mon collège de 1974 à 1978
Il y a deux semaines, lors d'un passage vers Solesmes (59) j'ai fait un crochet à l'Institution Saint-Michel, première "grande école" dans ma vie et dans laquelle je suis resté de 1974 à 1978.
A l'époque c'était impressionnant, j'y suis rentré comme pensionnaire, j'avais dix ans. Je me souviens que les premiers jours n'ont pas été simple et qu'à cet âge, quitter le cocon familial n'est pas simple mais avec le temps,je m'y suis fait. Imaginez que durant ces quatre années, j'y étais du lundi au samedi midi et qu'à l'époque nous faisions nos toilettes à l'eau froide. J'ai même connu une année, le dortoir avec le grand bac et la vingtaine de robinets (ceux qui ont vu le film "Les choristes" comprendront).
Dix ans...j'ai connu là bas mes premiers émois amoureux complètements platoniques, je rougissais pire qu'une écrevisse, j'étais si naïf que certains en ont profité, mais c'est la vie.
Quoi qu'il en soit je garde des bons souvenirs de cette époque et ces derniers temps, j'ai eu le plaisir de croiser la route de personnes que j'ai connues à cette époque (Hello Florence et Thomas !!).
Voici donc quelques photos prises de l'extérieur qui vous donnerons un aperçu de ce collège qui est un ancien séminaire. Pour la petite histoire, j'ai un oncle, prêtre à la retraite qui y a été séminariste et prof de grec et de latin ensuite. Il a je crois 78 ans aujourd'hui.
Aujourd'hui modernisée, cette école fêtera ses 100 ans en 2024, ce n'est pas si loin...
06:04 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1)
23/02/2010
Ma carte de quand j'étais un banlieusard en région parisienne !!
Non, on ne rit pas !!! compris Mr Cedric "ze moqueur" !!!
Bon je l'avoue, sur cette photo j'ai vraiment une tronche de premier de classe avec ma petite cravate et ma veste très 80's. Celà dit je n'ai jamais aimé poser pour des photos d'identité.
C'est en rangeant dans mes tiroirs il y a quelques semaines que j'ai retrouvé cette carte Orange qui fut la seule et unique que j'ai eu en 1989 (mince alors, 21 ans déjà !!!).
Cette année là j'ai quitté mon Nord natal pour descendre à Paris et commencer une nouvelle vie. Ce fut une décision qui a changé bien des choses dans mon existence.
Avant de dégoter un job de commercial et d'avoir une voiture, il a bien fallu que je prenne les trains de banlieue, le RER ou le métro et j'ai donc fait faire cette fameuse carte orange.
J'avais l'habitude du métro de Lille mais ce n'est rien à côté du flot énorme que brasse le "tube" parisien chaque jour et pour le jeune provincial que j'étais, j'avoue que c'était impressionnant.
Celà dit, c'est une tranche de ma vie et aussi un souvenir à raconter, la preuve.
Belle journée dans les transports !!
06:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1)
18/02/2010
Mon vélo !!!
Le mien était jaune, c'était un vélo de course à 4 vitesses je crois et mon père nous avait emmenés mon frère et moi pour aller chercher chacun le nôtre. Je me souviens que c'était un évènement, fini le mini-vélo, nous étions "grands" en âge d'avoir un vélo de course.
J'en ai fais des bornes sur mon biclou, on allait à la piscine (18 kms aller/retour) on allait à la ville voisine, on allait voir ma grand-mère dans le village voisin, j'allais même chez le coiffeur ou chez le dentiste dans les bourgs qui entouraient mon petit village.
N'allez pas croire que je m'éclatais, je n'avais pas les jambes pour et lorsqu'une côte un peu trop abrupte se présentait, je souffrais d'avance d'avoir à ramer avant d'arriver au sommet. En clair je n'aimais que les descentes !!!
"Rustine", c'est le nom que je lui avais donné, tellement j'ai eu de crevaisons, je devais avoir la scoumoune et les clous sur la route me choisissaient toujours.
On allait aussi avec les copains dans des boums ou des après-midi chez les copines, j'avais alors 15, 16 ans et mes copains un peu plus.
Et puis, on a grandi, mes copains ont eu des mobylettes, puis des motos et là, avec mon vélo je ne pouvais plus suivre. Mes parents n'avaient pas les moyens. Quand j'ai récupéré un vieux solex et que mon frangin me prêtait sa vieille mob qu'il avait acheté d'occasion, mes copains, eux, avaient passé leur permis et roulaient en voiture. le solex a laché et j'ai continué à me déplacer sur mon vélo...
A l'époque, c'était parfois frustrant et pénible à vivre mais aujourd'hui, avec le temps, je me dis que c'était comme ça, que ma vie a été ainsi écrite et je ne regrette rien. Au contraire, toutes ces petites choses me permettent d'alimenter ma rubrique de souvenirs et d'anecdotes.
Je ne sais pas ce qu'est devenu mon vélo, mes parents ont déménagé et sans doute l'ont il donné. Il reste des souvenirs et quand parfois au gré de mes tournées en clientèle je repasse dans le coin, j'y repense avec le sourire.
05:10 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)