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01/02/2010

Le garde municipal

Garde champêtre.jpgC'est curieux comme certains souvenirs rejaillissent brusquement sans presque que l'on s'y attende. Ce fut le cas ce midi à table quand au détour d'une conversation lors du repas familial, je me suis souvenu d'une chose que peu d'entre vous ont connu, surtout les citadins et que mes enfants ne connaissent forcément pas non plus.

Comme je vous l'ai déjà raconté, je viens d'un petit village du Cambrésis et lorsque j'étais gamin, il y avait un garde municipal. Pas tout à fait comme celui de la photo, le nôtre était plus costaud et circulait à vélo et je me souviens tout particulièrement quand il faisait sa tournée pour informer la population.

A l'heure d'Internet et de la surcommunication, celà peut surprendre mais à l'époque c'était un des moyens les plus efficaces. Notre bon vieux garde municipal s'arrêtait à chaque carrefour dans le village, sortait sa cloche qu'il faisait tinter avant de nous lire les informations pratiques comme les dates du ramassage des poubelles, les horaires des manifestations ou autres messages relatifs à la vie de la commune.

Je me souviens que lorsque nous n'étions pas à l'école, notre mère nous envoyait dehors pour écouter ces précieux messages afin que nous puissions les lui transmettre.

C'est drôle, je n'avais pas repensé à celà depuis longtemps. Ce n'estpas si vieux et en même temps ça semble dater d'un autre siècle. Mais je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre.

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27/01/2010

Le jardin de mon enfance

Jardin fleuri.jpgVendredi midi alors que je déjeunais avec mon collègue et ami Pierre nous sommes venu pour je ne sais plus quelle raison à évoquer les jardins de notre enfance qui curieusement se ressemblaient, celà m' adonné l'dée d'en parler.

Il m'a fallu trouver d'abord une photo car les rares que j'ai du jardin de mes parents sont en noir et blanc et ne représentent pas une vue d'ensemble de ce que c'était. Alors que je cherchais sur le net, je suis "tombé" sur celle qui illustre cet article, assez impressionné par la ressemblance entre ce jardin et celui que j'ai connu.

Je me souviens des pêchers, noyers, noisetiers, poiriers, pommiers, cerisiers et pruniers qui faisaient notre régal en été où au début de l'automne. Il y avait également des fraisiers et des framboisiers...humm quel parfum s'en dégagait, un pur bonheur. Que dire des fleurs dont s'occupait ma mère, soucis, primevères, pensées, soucis, dahlias, clématite, pivoines ou autres marguerites, ces fleurs qui en été faisaient le bonheur des abeilles et des bourdons. Que de souvenirs de jeux avec mon frère, mes soeurs ou les cousins qui venaient nous rendre visite. la pelouse et le potager au fond du jardin, le poulailler à côté, tout celà sur une grande surface qui me permettait aussi parfois de jouer seul et d'inventer des histoires pour occuper mes après-midi car même si j'aimais jouer en bande, de temps en temps j'adorais être seul et inventer des personnages fictifs autour de moi.

Ce jardin, je ne le verrai probablement jamais plus, mais j'ai encore dans ma mémoire pratiquement chaque coin et recoin qui le composaient tant j'y ai passé des heures. Son souvenir et ses parums resteront toujours vivaces en moi.

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11/01/2010

Mon premier voyage à Paris !!!

Paris tour Eiffel.jpgNous sommes en 1974, j'ai 9 ans et je suis en CM2.

Comme c'est la dernière année à l'école communale, nous allons faire un voyage à Paris.

Paris...pour moi c'était un évènement, enfin j'allais voir la capitale, enfin j'allais découvrir la tour Eiffel et y grimper, le rêve.

Ca fait des semaines que l'on en parle, j'ai récolté dans une boite grise un peu d'argent pour ce voyage et ramener un souvenir. Pour moi le villageois de la campagne c'est une expédition que je prépare minutieusement. J'ai étudié des bouquins pour bien m'imprégner de tout ça et profiter un maximum de cette fantastique journée qui m'attend.

Les souvenirs sont très précis dans ma tête. La veille dans l'après-midi, je suis très énervé et avec les copines et copains on en parle. J'ai chaud, je suis un peu fébrile mais je mets celà sur le compte de l'énervement. Ce soir il faut se coucher tôt, on part de bonne heure. Une bonne nuit en essayant de rester calme et enfin... enfin !!!

Je me suis réveillé tout courbaturé, pas en forme, j'ai mal partout et je me sens très las. C'est sans doute dû à la nuit durant laquelle j'ai eu un sommeil agité, très agité peuplé de rêves énervants. Je me lève très tôt, avant tout le monde dans la maison, je fait ma toilette, les yeux fermés et titubant de fatigue.

Quand mon père se lève, il me trouve dans le fauteuil de la cuisine, assis en train d'attendre, prêt à partir. Un seul regard lui suffit pour se rendre compte de ce qui se passe, je suis malade et à mon immense désespoir, il me fait me changer, me remettre en pyjama et surtout prendre ma température. Le résultat est là...40°, fièvre carabinée.

Ma mère s'est levée à son tour et le verdict tombe, froid comme une lame: je dois rester à la maison, on va appeler le médecin. Je ne suis pas parti à Paris ce jour-là et j'en garde toujours une certaine amertume.

Plus tard, bien plus tard, j'y suis allé, j'ai même habité en banlieue , près de la capitale mais le manque ressenti ce jour là n'a jamais pu être comblé. Paris a un côté fascinant et dans mes rêves la ville revêtait une couleur spéciale que seuls mes yeux d'enfants pouvaient voir. J'ai du attendre sept années pour enfin faire mon premier voyage dans la capitale et ça ne s'est pas bien passé non plus, mais ça c'est une autre histoire.

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04/01/2010

Mon vrai nom de famille ?

Nom de famille.jpgIl y a quelques temps je discutais avec une de mes bonnes copines des origines de son nom de famille. Lorsqu'elle m'a demandé le mien et son origine, j'ai souri en repensant à cette histoire que j'ai apprise de la bouche de mon père il y a plusieurs années et qui est toujours restée un tabou dans sa famille. Jamais cette histoire n'a été évoquée pendant les réunions ou les repas, en tout cas pas en ma présence.

Je m'appelle Defossez, quoi de plus banal et de facile à se moquer. mes enfants entendent aujourd'hui les mêmes idioties que moi, du style, Defossez défoncé, défonceur de portes ouvertes, Defossez qui est tombé dans le fossé etc...etc... En plus j'ai les cheveux roux, alors vous imaginez ce que j'ai entendu. Bref tout celà aujourd'hui me fait sourire, surtout lorsque je me rend compte qu'il y a, qu'il y a eu et qu'il y aura toujours des imbéciles incultes et sans cervelle pour se moquer du nom des autres.

En réalité, d'après ce que nous savons, j'aurai du en réalité m'appeler...Duchemin, oui oui, comme Bourvil dans "Le mur de l'Atlantique". Du chemin aux fossés il n'y a pas long me direz vous, c'est vrai. Il n'empêche qu'un de mes aïeux était "bâtard" et qu'on lui a donné le nom de Defossez alors qu'en réalité le vrai père s'appelait Duchemin.

Si j'en parle aussi librement, c'est parce que franchement cette histoire ne m'empêche pas de dormir et que je n'en ai pas honte du tout. L'important n'est il pas d'être bien dans sa tête ?

A propos de nom de famille, il me vient une idée, si je coupais mon nom en deux en détachant le "De" pour en faire une particule , en le collant à mes trois prénoms, celà sonnerait "classe": Christophe Alexandre Louis De Fossez. Allez c'est décidé, je vais à l'état civil pour faire changer mon nom....je rigole bien sûr !!!

Pour conclure cette anecdote, allons au plus simple et appelez moi tout simplement...Christophe.

Belle journée à vous !!!

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18/12/2009

Mes origines: le village de mon enfance (Episode 6)

Le bistrot du village.JPGEt bien oui, dans l'épisode 6 de cette rubrique je vais vous parler du bistrot du village. Je n'y ai pas forcément écris les plus belles pages de mon existence mais comme vous allez le comprendre plus bas, il a eu son importance.

Vers l'âge de 23/24 ans alors que nous étions en train de créer notre groupe de rock (les futurs célèbres Stcky Shits...hum !!!) le lieu de rencontre du samedi soir de la plupart d'entre nous, c'était dans le café/tabac en face de l'église.

Il y avait une super ambiance et même s'il y avait des écarts d'âge entre les jeunes (18 à 28), tout le monde s'entendait à merveille. On se retrouvaient au flipper, autour du baby-foot ou attablés en train de discuter et de bien rigoler aussi.

C'est à cette époque que nous avons créé le spectacle de fin d'année que nous proposions aux gens du village. Il y a d'abord eu un concert de rock puis chaque année le programme s'étoffait avec des sketches d'abord des reprises puis des textes écrits par les membres de l'équipe. Une année, un mime professionnel de nos amis est même venu nous épauler. Inutile de vous dire que j'étais dans mon élément et que je m'éclatais, de la préparation (répétitions, affiches, mise en scène etc...) jusqu'au spectacle (animation, sketches et musique). J'étais tellement impliqué dans tout celà que le lendemain et les jours qui suivaient, je trainais un blues de 50 tonnes.

Comme quoi, le bistrot du village n'est pas forcément un repaire de poivrots et qu'il a eu dans notre cas le mérite de regrouper des personnes d'âge et de milieux différents sous la banière du spectacle.

Parfois je soupire (comme en ce moment) en repensant à cette époque et je donnerai cher pour revivre ces moments intenses qui forgent des souvenirs inoubliables.

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17/12/2009

Les lampes à pétrole

Je ne sais pas pourquoi, mais ces jours ci les souvenirs me reviennent en pagaille. Peut être est ce l'accident cardiaque de mon père (heureusement sans graves conséquences) qui m'a ramené dans le passé, c'est possible, toujours est il que cette semaine, j'ai repensé aux lampes à pétrole.

Comme vous le savez si vous lisez les notes de cette rubrique, j'ai vécu toute mon enfance dans un village de la campagne de Cambrésis (Nord) d'environ cinq cent habitants.

Lorsque nous étions jeune, la distribution d'éléctricité laissait parfois à désirer et à cette époque, le moindre incident technique causé par un orage par exemple, occasionnait des coupures de courant parfois assez longues. Je ne pense pas que ce phénomène se produisait dans les villes, mais pour nous, les gens de villages, c'était assez récurrent.

Mes parents avaient donc conservé de leurs aïeux, quelques lampes à pétrole, exactement comme celle que vous voyez sur la photo.

Je me souviens de certains soirs, alors qu'une panne de courant venait de se déclencher, que ma mère sortait ces fameuses lampes et que nous prenions le repas du soir simplement éclairés par elles. J'adorais çà, celà donnait une toute autre atmosphère à la pièce, un visage différent aux gens et surtout une ambiance plus feutrée et plus reposante et puis cette impression d'avoir fait un bond en arrière dans le temps. Ensuite notre mère ou notre père, avec la lampe à pétrole à la main, nous précédaient dans l'escalier qui menait aux chambres à coucher pour nous guider jusqu'à notre lit. le lendemain, la lumière du jour et le retour à la normale nous faisaient replonger dans nos habitudes et l'on finissait par oublier l'incident de la veille.

J'ai raconté celà à mes trois enfants la semaine dernière et je vous avoue qu'ils étaient surpris, tant il est vrai qu'aujourd'hui, ce genre d'incident ne se produit plus et qu'en cas de pépin, un groupe électrogène de sécurité prend le relais. Pour moi, c'est un doux souvenir, une partie de mon enfance avec une saveur toute particulière et cette impression quand je voie tout ce qui nous entoure aujourd'hui d'avoir vécu la transition entre deux modes de vie radicalement différents, d'avoir vécu la fin d'une époque et le début d'une autre. Lampe à pétrole.jpg

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16/12/2009

Le BCG

BCG.jpgLe vaccin du BCG...celà remonte maintenant à un paquet d'année, à l'époque où celà se pratiquait encore dans les écoles.

Les générations d'aujourd'hui l'ignorent sans doute mais à l'heure où l'on nous "bassine" avec le vaccin de la grippe A, il faut savoir qu'il y a un peu plus d'une trentaine d'année, on nous vaccinait contre la tuberculose.

La plupart des filles et des garçons de ma génération (je suis né en 1964) devenus aujourd'hui femmes et hommes, portons tous sur le bras, de façon plus ou moins visible le souvenir de cette opération.

Comment nous inoculait-on le vaccin Bilié de Calmette et Guérin (BCG) ?

La première opération, phase de test, n'était pas la plus compliquée. En fouillant dans ma mémoire, je me souviens que dans un premier temps on nous griffait le bras au niveau de l'épaule avec une sorte de plume. A priori, c'était la phase de test. le principe du vaccin étant d'injecter un germe vivant, le test servait à vérifier si notre organisme l'acceptait ou non, si c'était oui, alors on passait à la partie piqûre qui forcément ne nous emballait pas.

Autant la phase de test était faite dans la classe de l'école communale par une infirmière, autant la partie vaccin se faisait au centre de vaccination. En ce qui me concerne, nous sommes allé à Cambrai. Je me souviens d'une seringue en verre (c'était ainsi en ce temps là) avec un liquide jaune vif à l'intérieur. Je me souviens aussi que c'était assez douloureux. Par la suite, celà ne s'est pas trop mal passé pour moi mais j'ai souvenir que certains de mes camarades ont eu des soucis divers comme des infections par exemple.

Le résultat final est que nous avons tous été vaccinés contre la tuberculose mais que la cicatrice est bien visible sur notre bras gauche, en général, une dizaine de centimètres sous l'épaule. A cette époque, c'était normal. Aujourd'hui, les moeurs ayant changés, je ne pense pas que les choses se reproduiraient de la même façon.

N'étant pas un scientifique ni un médecin, je ne me base que sur mes souvenirs. Celà veut dire que si l'un d'entre vous a quelques précisions à apporter, qu'il laisse un commentaire, celà viendra compléter mon propos.

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10/12/2009

Mes origines: le village de mon enfance (Episode 5)

L'églis dans laquelle j'ai été enfant de choeur.JPGOh là, là...qu'est ce qu'il nous fait le grand...voilà qu'il publie une photo d'église, en plus on ne la voit pas en entier, quel piètre photographe !!!

Pour la photo, c'était difficile, posté sur le trottoir d'en face, je n'avais pas assez de recul pour prendre l'édifice en entier, veuillez me pardonner, je ne suis pas un photographe professionnel et de ce fait, je ne suis pas super équipé.

Pour l'église, la raison est simple. Celà fait partie de mon passé car je suis issu d'une famille catholique et pratiquante. C'est ainsi que très jeune, chaque dimanche, je me retrouvais sur les bancs pour la messe hebdomadaire.

Par la suite, presque logiquement, je suis devenu enfant de choeur (oui, oui...moi !!!), avec mon aube blanche et ma croix. Aujourd'hui tout celà prête à sourire mais à l'époque, au début des années 70, c'était une chose naturelle voire normale, c'était dans l'ordre naturel des choses.

Par la suite, après avoir cessé d'être enfant de choeur, j'ai continué à fréquenter l'église plus par obligation qu'autre chose, je commençais à cette époque, àdécouvrir "le monde" qui ne se limitait pas qu'à ma famille et à mon village.

Sans tomber dans l'excès, ce fut ensuite la découverte du rock n'roll, des copains et la lecture de romans, de magazines qui ne sont pas forcément du goût des bien pensants qui vont user leur fond de culotte sur les bancs de l'église le dimanche et qui tournent le dos aux autres toute la semaine. En gros, j'ai fini par me lasser de ce monde fréquenté par une palanquée d'hypocrites. Mes parents, eux sont toujours pratiquants et croyants, je respecte celà mais je ne partage plus du tout celà avec eux.

Je n'ai pas honte de cette période de ma vie, je me rend compte simplement qu'elle m'a permis de voir les choses de manière différente, chaque expérience dans la vie étant importante.

J'aurai très bien pu passer sous silence cette partie de mes origines mais elle fait partie intégrante de mon passé et par respect pour mes lecteurs, je me devais d'être honnête jusqu'au bout.

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02/12/2009

Mes origines: le village de mon enfance (Episode 4)

Ma seconde école.JPGCe bâtiment un peu austère, c'est la seconde école que j'ai fréquentée, du CE1 au CM2 (c'est à cette époque que j'ai sauté une classe car je n'ai pas fait le CP).

C'est dans cette école que j'ai eu mon premier pédaguoge "homme" en blouse bleue et a l'air sévère. Passionné de bricolage, il nous faisait faire des vitraux, des étagères en bois et d'autres travaux manuels qui m'ont permis de découvrir que je n'étais pas vraiment doué de mes mains, en tout cas pour ce type d'activité.

Heureusement, nous apprenions aussi pas mal de choses et j'ai de bons souvenirs de cette époque.

J'en ai aussi des plus tristes, comme les moqueries de certains élèves parce que mes parents ne nous laissaient pas regarder la télé le dimanche en fin de journée ou ce voyage à Paris que j'ai raté alors que j'en rêvais depuis des semaines. Mon père m'a trouvé dans la cuisine, le matin du départ, habillé, fin prêt à partir mais brûlant de fièvre...j'ai du rester allité à mon grand désespoir, j'ai du attendre quelques années pour visiter notre belle capitale.

Il y avait aussi les clans, je me souviens qu'il y avait deux filles dont on se partageait les faveurs, ce qui nous amenait à faire partie du "camp" de l'une ou de l'autre..."T'es avec Lucienne ou Isabelle ?", déjà à cette époque les conflits et les divisions apparaissaient. Ce n'était pas bien méchant mais pour nos yeux d'enfants, celà revêtait une certaine importance.

J'en oublie certainement, mais avec le temps, on jette un regard tendre sur cette période et souvent on en retient que les meilleures anecdotes. Ainsi va la vie...

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01/12/2009

"Le brouillard" de Maurice Carême

brouillard.jpgLorsque j'étais enfant, je crois que je devais avoir aux environs de 8 ou 9 ans, j'ai appris un poème de Maurice Carême que j'ai toujours aimé et que je n'ai jamais oublié.

Je suis sûr que certains d'entre vous l'on également appris et si vous l'aviez oublié dans un des recoins de votre mémoire, laissez moi le sortir, le dépoussiérer un peu et vous le réciter comme lorque j'étais encore un gamin:

Le brouillard a tout mis

Dans son sac de coton,

Le brouillard a tout pris,

Autour de ma maison,

Plus de fleurs au jardin,

Nni d'arbres dans l'allée,

La serre du voisin,

Semble s'être envolée,

Et je ne sais vraiment,

Où peut s'être posé,

Le moineau que j'entend,

Si doucement chanter.

 

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