24/12/2009
"Star Trek XI" L'avenir est en marche
Un vrai bonheur, un plaisir qui vous prend du début du film jusqu'à la fin qui en fait est...le début, le début de ce que sera cette extraordinaire saga qui dure depuis 1966.
Pour tout vous dire, j'ai vu plusieurs épisodes de la série créée par Gene Roddenberry. Par contre je suis un fan de tout les films que ce soit avec l'équipe "classique" Kirk, Spock, Mac Coy, Scotty... ou avec l'équipe du commandant Jean-Luc Picard.
Je dois vous faire un aveu, j'adore les films de science-fiction et ses voyages au coeur de l'espace. La technologie de plus en plus avancée nous fait encore plus rêver et nous émerveille, mais un bon "vieux" film de temps à autre ne me déplait pas.
Mais revenons au film "Star Trek XI". Très honnêtement, je me suis régalé et en particulier grâce à mon personnage préféré, Mr Spock. Ce dernier a pourtant un comportement et une attitude qui sont l'opposé de ce que je suis mais j'aime cette carapace qui cache une humanité et un sens profond de l'amitié et en celà, je le rejoins.
Le film retrace l'histoire de la rencontre entre ce que seront les futurs héros de la série. En Plus de Spock, Kirk,Mac Coy ou Scotty, apparaissent Uhura, Sulu et Tchekov, bref ils sont tous là, jeunes frais émoulus de l'école de Starfleet mais déjà dynamiques et efficaces.
Mention particulière à Zachary Quinto qui campe un Spock jeune à la perfection et à Léonard Nimoy (et oui !!!) qui joue son rôle habituel de Spock également mais avec un certain nombre d'années de plus.
Énergique, dynamique, rythmé, des images superbes et des "méchants" comme on les aime, bref tous les ingrédients réunis pour passer près de deux heures à s'évader à bord de l'Enterprise en gloussant de plaisir.
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14/12/2009
"L'amour six pieds sous terre" de Nick Hurran
Le titre original de cette comédie est "Plots with a view". C'est une comédie britannique sortie en 2002 et réalisée par Nick Hurran.
Dans l'esprit des excellentes comédies comme "Joyeuses funérailles" on a droit avec ce film a une histoire originale, avec des comédiens excellents et une histoire loufoque qui vous tient en haleine jusqu'au bout.
Boris Plots (Alfred Molina) est entrepreneur de pompes funèbres, triste et célibataire. Pourquoi ? parce que jamais il n'a osé déclaré sa flamme à Betty(Brenda Blethyn) dont il est secrètement amoureux depuis le lycée.
Betty a épousé presque par accident, le maire actuel de la ville Hugh Rhys-Jones qui la trompe sans vergogne avec la très "bimbo" Méredith (Naomi Watts). La mort accidentelle de la belle mère de Betty va enfin donner la chance à Boris de déclarer son amour pour elle, via leur passion commune pour la danse.
Il faut trouver une solution pour enfin épouser Betty...dans l'esprit de Boris, nait alors un plan savamment ourdi...elle doit "disparaître" et qui de mieux qu'un entrepreneur de pompes funèbres pour organiser sa "mort"...
Tout est censé bien se dérouler, mais c'est sans compter sur Frank Featherbed (Christopher Walken) le concurrent oh combien excentrique de Boris.
C'est très drôle, remarquablement interprété et on passe un bon moment dans ce film qui nous prouve une nouvelle fois que l'humour britannique est parmi ce que l'on fait de mieux dans le style.
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11/12/2009
"Ludwig van B" de Bernard Rose
L'avantage d'une médiathèque, c'est que l'on a la possibilité d'y trouver des films qui datent de plusieurs années que l'on avait pas pu voir à l'époque de leur sortie ou de leur éventuelle diffusion sur le petit écran.
C'est le cas de "Ludwig van B" que je n'avais pu voir pour des raisons que j'ai oubliées aujourd'hui. J'étais donc content de l'emprunter vendredi soir et de pouvoir apprécier un acteur que j'affectionne, Gary Oldman.
Le film est sorti en 1994 et a été réalisé par Bernard Rose, scénariste, réalisateur et également acteur (Candyman, Anna Karénine...). Il raconte la vie du maestro, Ludwig van Beethoven et en particulier des femmes qui ont marqué son existence.
L'histoire débute à la mort du maître, lorsque son vieil ami Anton Schindler à charge de faire respecter les dernières volontés de Beethoven, découvre une lettre d'amour à l'attention de "Son immortelle bien aimée". Au cours de ses recherches Schindler va découvrir un homme totalement différent de l'image qu'il donnait, inattendu, passionné et secret.
C'est donc Gary oldman qui décroche le rôle alors qu'au départ c'était Anthony Hopkins qui était pressenti. Cet acteur que j'ai découvert en 1986 dans "Sid and Nancy" jouait alors là son 13ème film et prouvait une nouvelle fois qu'il est un comédien de grand talent qui sait donner vie à ses personnages. Pour moi, la grande qualité d'un acteur c'est de se faire oublier. Je m'explique, si en regardant ce film, je m'étais dit, c'est Gary Oldman qui joue du piano, c'est Gary Oldman qui dirige l'orchestre, alors, son interprétation n'aurait pas été bonne. Ce n'est heureusement pas son cas tant il est doué pour rentrer dans la peau de ses personnages.
Dans ce film il est entouré de talentueuses et très belles comédiennes, les craquantes Valéria Golino et Isabella Rosselini.
On est vite passionné par cette découverte de la vie d'un des compositeurs les plus connus et vous imaginez bien que la BO est forcément à la hauteur. La musique, ajoutée au talent de Gary Oldman et de ses partenaires donne à ce film une dimension qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Si comme moi, vous aimez l'histoire, la musique et l'histoire de la musique alors regardez ce film, vous passerez un excellent moment.
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19/11/2009
"Into the wild" de Sean Penn
Il y a quelques semaines, une amie avait marqué sur son profil Facebook, ces quelques mots: Into the wild.
Voulant en savoir plus, j'ai fait des recherches pour découvrir finalement qu'il s'agissait du titre d'un film qui m'avait échappé, réalisé par Sean Penn et sorti en 2007. Nul n'est parfait mais pour rattraper celà, j'ai acheté le DVD.
Aucun regret, c'est un film éblouissant, magnifique, beau et dur à la fois. L'autentique histoire de Christopher Mc Candless qui en 1990 après de brillantes études plaquera tout pour partir à la rencontre de la nature avec le projet précis de vivre seul au milieu de la faune sauvage de l'Alaska. Il y découvrira le bonheur tant espéré, au milieu de ces paysages magnifiques.Il finira par comprendre, coincés par les eaux du fleuve qui l'empêche de retourner chez lui, que "le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé". Son aventure s'arrêtera en 1992.
Au cours de son voyage de deux ans, sac à dos sur les épaules, il fera de multiples petits boulots pour survivre, ainsi que des rencontres extraordinaires et émouvantes comme ce couple de hippies Jan et Rainy qui vont s'attacher à lui, cette jeune chanteuse, la jolie Tracy, qui tombera amoureuse de lui, ce fermier au tempérament volcanique ou encore un vieux monsieur retraité de l'armée.
Des images splendides tout au long du film, doublées d'une bande originale musicale teintée de blues vous ferons passer des moments fabuleux et inoubliables.
La distribution est à la hauteur de cette excellente réalisation avec Emile Hirsch (Harvey Milk) , Catherine Keener (Truman Capote, L'interprète...), Kristen Stewart (Panic room, Les petits braqueurs, Twilight), Vince Vaughn (La rupture, Starsky et Hutch, Serial noceurs...), William Hurt (Dark city, Le village, Syriana...) et Hal Holbrook (The majestic, Les chemins de la dignité...).
Dans la BO, un petit hommage est rendu avec la chanson "Going up the country"au chanteur Alan Wilson du groupe Canned Heat,découvert mort dans le désert d'une overdose, seul dans son sac de couchage à l'âge 27 ans en 1970.
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17/11/2009
"Harvey MILK" un véritable coup de coeur
Amis cinéphiles de "J'aime...je déteste" bonjour.
Comme je vous l'ai promis lors de ma nomination au comité Musique et Arts Vivants de la médiathèque d'Armentières, c'est vous qui avez la primeur des articles que je remettrai à la prochaine réunion, en l'occurrence le 26 novembre.
J'avais beaucoup entendu parler de ce film et lorsque je l'ai vu, je me suis pour ainsi dire"jeté" dessus et j'ai drôlement bien fait.D'abord pour l'histoire passionnante mais aussi pour ses acteurs et surtout une nouvelle performance de l'excellent Sean PENN, dont l'immense talent n'est plus à prouver.
Honnêtement, ce film m'a passionné du début à la fin et je n'ai aucune honte à vous le dire, j'ai versé des larmes à la fin, tellement l'émotion était forte. S'il est des hommes dont il faut connaitre l'histoire et le combat, Harvey MILK en est un et je suis fier aujourd'hui de dire que maintenant, je suis un de ses admirateurs et qu'il fait partie de ces rares hommes dont les actions ont changées le cours de l'histoire.
Voici donc en avant-première, pour vous et rien que pour vous, le texte que je vais proposer au comité.
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"Harvey MILK":
Quelle belle leçon de volonté, d'abnégation et de courage que nous raconte ce film de Gus Van Sant (Elephant, Will Hunting, My own private Idaho), sorti en France le 4 mars 2009.
C'est l'histoire de Harvey MILK, un homosexuel qui alors agé de 40 ans, part vivre avec son ami Scott à San Francisco, ville des exclus. Nous sommes en 1972 et avec son compagon, ils ouvrent un magasin d'appareils photos "Castro caméra" du nom du quartier où ils se sont installés. A cette époque, les homosexuels, subissent les pires humiliations, surtout venant de la police qui n'hésite pas, au mépris de toute considération humaine à les battre ou à les mettre en état d'arrestation par pure homo-phobie.
Harvey, en créant une association de commerçants, va commencer à faire parler de lui par ses tentatives courageuses pour défendre la communauté gay. C'est ainsi qu'il va se présenter par deux fois aux élections pour être superviseur (l'équivalent de conseiller municipal) en 1973 et 1975 mais sans succès.
Fort de son titre honorifique de "Maire de Castro Street", il finit en 1977, alors que le mode de scrutin a changé, par gagner les élections et devenir le premier homosexuel déclaré, à être élu au poste de superviseur, en tant que défenseur de la communauté gay mais aussi de tous les exclus.
Il se battra comme un lion pendant ses onze mois de mandat, avec le soutien de ses proches collaborateurs contre la "proposition 6" créée par le sénateur Briggs qui visait à licencier les enseignants homosexuels. Bataille qu'il finira par gagner, non sans difficultés comme vous pouvez l'imaginer.
Il sera assassiné le 27 novembre 1978 quelques minutes après le maire George MOSCONE.
Ce film est poignant, émouvant et c'est certainement une des premières fois au cinéma où l'on parle ouvertement de la communauté gay. Sean PENN qui joue le rôle d'Harvey est comme à son habitude, fantastique et mérite amplement l'oscar de meilleur acteur qu'il a obtenu grâce à ce film. A ses côtés les excellents James Franco (Harry Osborn dans "Spiderman" et James Dean dans un excellent téléfilm de 2001), Josh Brolin ( "Dans la vallée d'Ellah", "No country for old men" "American gangster") et Emile Hirsch ("Into the wild").
En conclusion je dirais que rapidement dans ce film, on prend très vite fait et cause pour la communauté gay face à l'obscurantisme et l'aveuglement religieux d'une Amérique excessivement puritaine à moins d'avoir un coeur de pierre ou d'immenses oeillères.
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12/11/2009
"Comme t'y es belle"
Hier après-midi, nous avions décidé de profiter de ce jour férié pour aller voir "2012" le film évènement sorti ce mercredi.
Arrivé au Kinépolis de Lomme 3/4 d'heure avant la séance, ce que je craignais s'est confirmé, les 5 salles étaient complètes et je vous laisse imaginer la cohue de voitures et la folie des gens qui au mépris de toute sécurité auraient écrasé les autres pour accéder aux salles obscures.
Nous avons décidé de rentrer et de nous faire un DVD. Justement, vendredi j'avais pris à la médiathèque le film de Lisa Azuelos sorti en 2006 "Comme t'y es belle".
Ce fut un régal, une petite perle de fraicheur et d'humour teintée de moments tendres et romantiques. Un film fait par une femme, avec des actrices dynamiques, drôles et émouvantes. Le tout se passant dans une famille juive avec tout le charme et les traditions de cette toujours très attachante communauté.
Un coup de chapeau donc à Michèle Laroque, Aure Atika, Valérie Benguigui, Géraldine Nakache mais aussi l'inévitable et ébouriffante Marthe Villalonga.
Un petit mot quand même pour les acteurs, tous excellents même dans leurs rôles de "faire valoir" de ces femmes modernes et attachantes.
Un beau petit film, qui fait du bien.
Si vous avez le blues et que vous voulez chasser vos idées noires, "Comme t'y es belle" est un excellent remède pour évacuer vos sombres nuages.
05:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2009
"Millenium" le film !!!
Dés que j'ai su que le film était sorti en DVD, je me suis précipité pour l'acheter et nous l'avons dégusté samedi soir.
Il y a un an, pendant l'été 2008, je me suis plongé dans la trilogie de Stieg Larsson pour ne quasiment jamais relever le nez tant ces trois formidables livres m'ont passionné de bout en bout et du début à la fin. On les aime les héros de cette histoire, en particulier Lisbeth Salander, si déroutante, si sauvage mais tellement attachante, ainsi que ce brave Michaël Blomquvist, sympathique journaliste d'investigation
Franchement, même si vous avez lu le premier volume, à part quelques détails supprimés pour alléger le scénario du film, vous ne serez pas déçus par cette formidable adaptation.
Le film est réalisé par un suédois, avec des acteurs suédois que personnellement je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam mais qui m'ont tous épatés, surtout Noomi Rapace qui campe une Lisbeth plutôt très proche de celle du livre.
Si vous avez lu le livre et que vous connaissez comme moi le dénouement, vous apprécierez quand même beaucoup cet excellent film. Alors que dire pour ceux qui ne l'ont pas lu. C'est bien rythmé, le suspense est haletant et on ne s'ennuie pas un instant.
Un seul mot à dire, vivement la sortie du prochain film (normalement "la fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette").
PS: Attention, ce n'est pas un film à mettre entre toutes les mains et 16 ans est un âge minimum pour le regarder.
05:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)
27/10/2009
OSS 117 "Rio ne répond plus"
NAVRANT !!!
INSIPIDE ET PLAT !!!
PAS DROLE !!!
Heureusement que je n'ai pas eu à débourser le moindre centime pour voir ce film qu'un ami m'a prêté parce que je l'aurai vraiment regretté.
J'avais pourtant apprécié l'originalité du premier film (Le Caire, nid d'espions) pastiche de ces films d'espions des années cinquante, avec des décors, des costumes originaux et un humour certes pas de haut vol mais suffisant pour faire passer une bonne soirée. Je me disais donc que ce second volet pouvait être intéressant.
Franchement, non, le scénario est très mauvais (la vieille rengaine des anciens nazis qui veulent re-créer un énième Reich) les blagues sont lourdes et tellement répétitives dans la bêtise que ça en devient agaçant. Le côté misogyne, raciste, nationaliste du personnage est presque le thème unique du film et c'est terriblement déséspérant.Même Jean Dujardin, que j'ai pu apprécier dans d'autres films, n'a pas pu faire naître un sourire sur mon visage.
Chacun ses gouts me direz vous, il ne faut y voir que le côté comique diront d'autres. Le problème c'est que même du comique il n'y en a pas dans ce film de série Z.
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14/10/2009
Mesrine: "L'instinct de mort" "L'ennemi public n°1"
Bonjour amis cinéphiles, dans le cadre de ma nouvelle activité au sein du comité Musique et Arts vivants de la médiathèque d'Armentières, j'ai choisi de visionner et de faire un commentaire sur le film "Mesrine" avec Vincent Cassel. Avant de vous en livrer la primeur (il ne sera pas publié avant 3 semaines), un petit mot sur Vincent Cassel. Je n'étais pas un fan absolu de ce garçon qui malgré un talent indéniable de comédien, manquait pour moi de coffre et n'avait pas de "voix". Dans le film de Richet, il m'a, je l'avoue, extrêmement impressionné. J'ai à la maison quelques documents sur Jacques Mesrine et j'avoue qu'en regardant les vrais photos du gangster après avoir vu le film, on en est que plus impressionné.
Dans ce film où il est remarquable de justesse, il n'est plus seulement le fils de son célèbre père, il est le comédien Vincent Cassel, un grand acteur.
Voici donc en exclusivité, pour les afficionados de "J'aime ...je déteste" le texte que je vais proposer au comité lors de notre prochaine réunion le 21 octobre.
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Remarquable, tel est le premier adjectif qui vient à l'esprit alors que le mot "fin" vient clôturer près de trois heures de grand cinéma.
Sorti sur les écrans en 2008, réalisé par Jean-François RICHET et produit par Thomas LANGMANN, ce film au casting impressionant mérite bien les lauries reçus lors des derniers "Césars" (César du meilleur acteur et César du meilleur réalisateur).
Il faut en premier lieu, souligner l'extraordinaire performance d'acteur de Vincent CASSEL qui s'est littéralement fondu dans le personnage. Il est un Jacques MESRINE criant de vérité et pour ceux d'entre nous qui ont connu cette période, c'est d'autant plus exceptionnel.
En ce qui concerne le casting, honneur aux dames avec les très bonnes prestations de Cécile de FRANCE qui incarne Jeanne SCHNEIDER, la première compagne de braquage de MESRINE ainsi que Ludivine SAGNIER qui est Sylvia JEANJACQUOT, celle qui accompagnera jusqu'à la fin le célèbre gangster.
Côté acteurs,la liste de comédiens de talent est longue, Gérard DEPARDIEU, égal à lui même dans le rôle d'un parrain de la pègre, Gérard LANVIN qui incarne un Charlie BAUER criant de vérité, Olivier GOURMET en commissaire BROUSSARD plus vrai que nature, Mathieu ALMARIC qui est François BESSE, l'inquiétant complice d'évasion et de cavale.A noter aussi l'apparition de deux très grands comédiens, Michel DUCHAUSSOY dans le rôle du père de Mesrine et Georges WILSON en milliardaire kidnappé.
Rien n'a été négligé, ni les décors, parfaits et réalistes, ni les accessoires et le souci du détail (Pour exemple le n° d'immatriculation de la BMW à la fin du film est absolument authentique et correspond à celui de l'époque), tout a été très bien étudié et parfaitement mis en scène.
Pour conclure, il faut noter que ce film n'est pas une ode à la gloire de Jacques MESRINE. Rappelons qu'à lépoque la France était divisée en deux, ceux qui considéraient l'homme comme un bandit chevaleresque et les autres qui le voyaient comme un dangereux criminel assoifé de sang. Le film montre parfaitement les deux aspects du personnage à la fois beau parleur et charmeur mais également brutal et impitoyable.
Un très beau film, à voir absolument pour les amateurs mais qu'il faut déconseiller aux moins de 16 ans car certaines scènes sont très violentes.
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29/09/2009
"Le coach" d'Olivier Doran
Les téléventes que je déteste tant ont parfois un côté sympathique, en effet lors de celle effectuée il y a quinze jours, j'ai gagné quatre places de ciné à utiliser avant la fin du mois.
Nous sommes cinq à la maison, ma femme, nos trois enfants et moi. Le problème c'est que l'ainé a seize ans, notre fille douze et le petit dernier huit ans et qu'il est difficile de trouver un film qui puisse être vu par tout le monde.
On a épluché les programmes et on a finalement opté pour une comédie en se disant qu'avec Berry et Rouve à l'affiche on risquait de voir un bon film: "Le coach" d'Olivier Doran.
Nous n'avons pas été déçus et nous avons passé une bonne soirée. Certes le scénario est assez conventionnel pour une comédie avec le classique duo "Auguste et clown blanc" mais dans le cas présent le tandem fonctionne à merveille. En plus les deux protagonistes sont entourés d'acteurs sympathiques ce qui renforce la bonne impression que l'on ressent dans ce film.
Sans vous raconter l'histoire, Maximilien Chêne (Richard Berry) coach professionnel se voit contraint pour honorer une grosse dette de jeu de "coacher" Patrick Marmignon (Jean-Paul Rouve) un cadre sympathique mais manquant d'assurance afin de l'aider à finaliser un gros contrat avec les chinois. Bien entendu, l'affaire va s'avérer plus compliquée que prévue.
A noter la présence bien agréable de Anne Marivin (Bienvenue chez les ch'tis) qui confirme ses talents d'actrice comique.
Une heure et demie de bonne rigolade. J'en ai pour preuve la réponse de Maxime mon plus jeune fils qui me disait au moment du générique de fin je cite "Je pensais que j'allais m'ennuyer mais j'ai bien rigolé", n'est ce pas là le but d'une comédie ?
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