30/11/2009
Eric & George
Dans le monde du rock, on pourrait croire que l'amitié n'existe pas et que seul le business compte.
Longtemps, les médias ont opposé les Beatles aux Stones alors qu'en réalité ils s'entendaient très bien et qu'ils mettaient les uns et les autres un soin méticuleux à ne pas se marcher sur les pieds.
Il est une amitié, une vraie puisqu'elle a aussi connu des moments difficiles, c'est celle qui a unie George Harrison et Eric Clapton.
Ces deux là se connaissent depuis toujours et s'appréciaient énormément en tant que musiciens mais aussi humainement parlant. Le seul gros écueil dans cette belle amitié, fut Patty, la première femme de George dont Clapton était fou amoureux (la chanson "Layla" lui était destinée) au point de toucher le fond et de s'enfermer dans un monde de drogue et d'alcool. Patty quittera George pour rejoindre Eric, ce qui fâchera les deux hommes. Leur brouille durera quelques années.
Patty finira par quitter aussi Eric et les deux musiciens se réconcilèrent et consolidèrent une amitié qui restera indéfectible jusqu'à la mort de George en 2001.
Aujourd'hui encore, dès qu'il le peut, Eric joue des morceaux de son ami sur scène et l'émotion est intense et perceptible car George lui manque énormémént et il le dit.
Deux monstres sacrés, deux grands guitaristes, mais aussi tout simplement deux êtres humains normaux qui partagèrent une amitié franche et solide.
05:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2009
"Les orpailleurs" de Thierry Jonquet
Orpailleur: Celui qui recueille, au moyen du lavage, les paillettes d'or qui se trouvent dans les alluvions.
Pourquoi ce titre, vous ne le saurez qu'à la fin de ce fabuleux polar d'un auteur non moins exceptionnel qui malheureusement a disparu en aout dernier. C'est donc une façon de lui rendre hommage que de lui consacrer un article qui ne sera certainement pas le dernier, j'en suis sûr.
Comment vous inciter à vous plonger dans cet excellent roman ?
Si vous avez bien lu l'interview que m'ont accordé Catherine et Benoit du groupe Lilicub, souvenez vous que Catherine en avait parlé parmi ses plus fortes influences littéraires. On comprend mieux pourquoi elle a elle même écris deux "polars" de qualité, visiblement inspirée et influencée par ce maître du genre.
Dans un squat du 10ème arrondissement, précisément rue Sainte-Marthe on découvre le cadavre d'une jeune femme, morte visiblement depuis plusieurs semaines vu l'état de décomposition avancé du corps. Particularité, la main a été tranchée, net, au niveau du poignet. Dans la semaine qui va suivre, deux autres cadavres de femmes seront découverts assassinées selon le même rituel. L'affaire est suivie par la jolie juge Nadia Lintz aidée en particulier par les inspecteurs Rovère et Dimeglio. Nadia fraichement arrivée de Tours s'est installée dans un appartement que lui loue un vieux monsieur Isy Szalcmann juste en dessous de celui de l'ami de ce dernier le docteur Rosenfeld.
Une fois le nez dedans, on a du mal a en ressortir tellement l'intrigue est bien menée, simplement mais de façon terriblement efficace. Qui plus est, les personnages sont des vrais êtres humains, avec leurs secrets, leurs problèmes et parfois un passé douloureux et celà Jonquet a l'art et la manière de le retranscrire.
De plus on se ballade avec plaisir dans Paris et sa banlieue et moi qui y ai vécu quelques années, javoue avoir pris plaisir à "revoir" des lieus que j'ai connu par le passé.
Les connaisseurs apprécieront, pour les novices ou ceux qui ne connaissent pas bien le genre, c'est incontestablement le meilleur moyen de découvrir du bon "polar"ainsi qu'un auteur plus que talentueux qui manquera beaucoup à la littérature.
Monsieur Jonquet, je viens de vous découvrir avec bonheur et je vous rend un hommage vibrant à la hauteur de votre talent. Salut cézigue !!!
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28/11/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Bonjour à tous,
Vous voudrez bien me pardonner, mais pour des raisons personnelles, je n'ai pas trop le coeur à écrire un long "Table d'écoute".
Cependant, voilà trois jours que j'écoute presque en boucle un artiste que je ne connaissais que de réputation et qui m'a époustouflé.
L'artiste c'est le magnifique trompettiste de Jazz, Chet BAKER et l'album a un titre des plus révélateurs "The touch of your lips". Quelle sensibilité, quelle sensualité dans son jeu, Chet Baker fait corps avec son instrument c'est indéniable. Il est accompagné de Doug Raney à la guitare et Niels-Henning Orsted Pedersen à la basse, qui ont tous les deux un jeu d'une fluidité et d'une souplesse qui ajoutés au style feutré et sensuel de Baker, donne un album qui a la faculté de me déstresser tout en appréciant comme il se doit les sept titres qui composent ce disque. Parfois Baker "lache" son instrument pour chanter, et ça aussi il le fait bien.
Je viens de découvrir ce grand trompettiste dans un style de musique que moi, le rocker dans l'âme, vient juste d'entrouvrir. Fort heureusement, je le fais avec des gens comme Pat Martino, John Mc Laughlin, Chick Corréa, Larry Corriel, Charlie Parker, John Coltrane et donc ici, l'excellent Chet Baker parti trop tôt, un vendredi 13 à l'âge de 59 ans.
05:49 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2009
Mes origines: le village de mon enfance (épisode 3)
A l'entrée, au début de l'allée, il y avait autrefois une grosse porte métallique, pas lourde, mais imposante.
Le bâtiment juste à droite dans l'allée, c'était le logements des instituteurs.
Au fond, on distingue le préau et le bâtiment de deux étages dans lequel se trouvait les classes, une à chaque étage. Il faut dire qu'à l'époque, nous étions nombreux et que dans mon village, il y avait même deux écoles, celle des grands et celle des petits. C'est la seconde que vous pouvez découvrir sur la photo.
C'est dans ce batiment qui à l'époque était l'école communale que j'ai fait mon apprentissage scolaire. C'était le temps où nous allions en culottes courtes apprendre à écrire à la plume comme je vous l'ai raconté cet été. C'était du temps où les villages "vivaient" et n'étaient pas devenus des "dortoirs".
Je laisse vagabonder ma pensée et des souvenirs me reviennent en pagaille . Les "maitresses" avec leur tenues des années 70, leurs grandes lunettes d'écaille et leur coiffures d'époque...les tabliers que nous devions porter en classe...les premiers amours platoniques...des filles de notre âge, mais aussi des institutrices remplaçantes. Je me souviens encore de là fois où cette jeune et belle femme venue passer quelques mois en remplacement, m'a embrassé pour me féliciter d'avoir été élu "président" de la classe. Impossible de me rappeler de son nom, mais je revois presque nettement la scène.
L'école a finie par être fermée. Quelques années plus tard, ces bâtiments ont été utilisés comme bibliothèque, salle d'informatique et salle de répétition (c'est dans la salle du 1er étage du bâtiment du fond qu'avec mon frère et mes potes nous avons créé notre groupe de rock). Il y avait encore une vie dans ces locaux, une vie culturelle, c'était bien, c'était dans les années 80
Aujourd'hui, il semble que ces batiments soient vides et abandonnés. Peut être finiront ils par être rénovés et revendus comme logements.
Quoi qu'il en soit, si vous passez par là, arrêtez vous et fermez les yeux, vous entendrez une bande de gosses vociférer dans la cour au moment de la récréation...vous verrez un petit rouquin courir en jouant aux cow-boys et aux indiens ignorant qu'un jour il raconterait tout celà.
05:52 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2009
"Sunny side up" de Paolo NUTINI
Hier soir, lors de la réunion du comité Musique et Arts Vivants, le second "support" que j'ai choisi de commenter c'est le dernier album de Paolo Nutini.
Comme promis et avant sa parution dans le bulletin de la médiathèque, c'est vous mes chers lecteurs qui en avez la primeur comme il se doit:
En 2006, j'ai souvent hésité à me procurer le premier album de ce jeune chanteur qui fit fureur, notamment en France, avec son premier album "These streets". A l'époque je n'ai jamais franchi le pas, toujours un peu méfiant quand un artiste est trop vite encensé par les médias. A l'écoute de son second album "Sunny side up", sorti cette année, je vais y remédier rapidement.
Dès les premières notes de "10/10" titre du morceau qui ouvre l'album, je suis tombé sous le charme de la musique de ce garçon hors normes.
Pourquoi hors normes ? tout simplement parce que d'abord, à entendre son nom on l'imagine débarquer tout droit de chez nos voisins transalpins. Pas du tout, il est écossais et même si par son père, il a des origines italienne, sa famille vit en Ecosse depuis quatre générations. Ensuite, lorsque l'on entend sa voix, on imagine un chanteur qui a de la bouteille, au visage marqué par le temps et qui aurait déjà écumé des centaines de salles de concert enfumées. Pas du tout, ce garçon a une tête de jeune premier, une gueule d'ange et il n'a que 22 ans.
Ses influences sont à la hauteur de son talent: Beatles, Oasis, U2, Bowie, Fleetwood mac, Pink Floyd mais aussi Van Morrison et Ray Charles découverts grâce aux CDs de son père.
Pour en revenir à l'album, il faut d'abord préciser que toutes les chansons ont été écrites par Paolo lui même et qu'au niveau instrumentation, il ne se limite pas à la simple formation batterie, basse, guitare et que les trompettes, saxos, harmonica ou flûte celte sont à l'honneur, ce qui donne tout son relief à cet album et de la variété dans le style. Pour exemple, le morceau cité plus haut "10/10" aux sonorités très "ska" mais également les splendides "Coming up easy" et "No other way" que l'on croirait tout droit sortis d'un album d'Otis Redding tant ils sont "soul". A noter les très belles ballades comme "Growing up beside you" et "Trick of the trade".
Un bon moment à passer à l'écoute de cet album aux sonorités plus que variées, avec un jeune chanteur plein de talent et d'avenir.
05:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2009
Paris-Boxon (Jil Caplan)
Je voudrais aujourd'hui vous proposer un très très beau texte écrit en 2002 par la talentueuse Jil Caplan.
Vous verrez que cette artiste est non seulement une grande chanteuse mais aussi une personne qui sait utiliser les mots à merveille.
"Paris-Boxon" est ce que j'appellerai une déclaration d'amour, une ôde à Paris, la plus belle capitale du monde.
Ce texte est celui d'une chanson qui fait partir du mini-album qu'elle avait enregistré avec Doc Pilote, "Gueule d'amour", une petite perle dont je vous ai déjà parlé et que vous pouvez encore trouver si vous le cherchez bien. J'y suis bien arrivé.
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Et nos traces laissées sur le bitume
Comme le tracé d'un crime,
L'asphalte parisienne s'illumine,
Oh ma ville,
C'est que je te connais par coeur
Depuis le temps que j'y lèche mes plaies
Qur je crie par dessus Seine mes malheurs
Ma capitale peine,
Je te connais va...
Y a des villes qui restent des mystères
Moi je connais ta morgue,
Tes égouts et ton ciel,
Tes murs plâtreux, effrités,
Tes affiches en couleurs, déchirées
Je connais ceux qui les collent la nuit
Y a des fleuves qui ne sentent rien,
Toi tu respire la mer,
Et les mouettes s'égarent à l'arsenal,
Je connais tes habitudes bancales,
Tes endroits de bacchanale,
Où l'on se perd,
Pour la nuit toute entière,*Mais oui je te connais,
Tes habits de satin ne me font même plus peur,
Je les ai vu souillés, essouflés, arrachés
Je te connais jusqu'à la nausée,
Et pire encore...
Paris !
Je te connais va,
Par tous les orifices,
Ceux du sud ou du nord
Du crépuscule à l'aurore
C'est que rue Saint Lazare m'a bercée
Et parfois même j'y dors encore...
Ailleurs il n'en serait pas de même
Je serais toute petite,
Ailleurs personne ne m'aime
Mais ici c'est pas pareil, j'ai "démons et merveilles, vents et marées"
Et rien ne peut me refouler.
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Après avoir lu ce texte, il n'y a rien à rajouter...sauf qu'il vous faut absolument aussi écouter ce morceau (je l'ai fait 3 ou 4 fois dans la journée d'hier).
05:16 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2009
Les "bureaux" de "J'aime...je déteste"
Aujourd'hui, je vous propose une petite visite de la rédaction de "J'aime je déteste". Le premier bureau qui donne sur la fenêtre, c'est celui où j'écris mes brouillons de toutes sortes (textes, lettres, poèmes, chansons, projet d'interviews etc...). C'est aussi à cet endroit que sont stockées mes affaires pour le boulot (celui pour lequel je suis payé).
Sur la seconde photo, vous pouvez devinez que c'est là bien sûr que ce fait toute la conception de mon blog. C'est à cet endroit que je passe un certain nombre d'heures, de jour comme de nuit (c'est souvent le cas quand je ne dors pas). C'est ma porte ouverte sur le monde, l'endroit duquel je m'évade avec mes mots. C'est aussi au travers de cet endroit que j'ai fait de nombreuses rencontres et une en particulier que je n'aurais jamais pu imaginer réelle il y a encore quelques mois.
J'éspère que la visite ne vous a pas trop ennuyée.
Excellente journée à toutes et à tous.
Christophe.
05:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
23/11/2009
Les jeux du cirque
Il y a près de deux mille ans, à l'époque de la domination Romaine, la distraction favorite était les jeux du cirque.
Depuis les moeurs ont "évolués", sans aucun doute puisque l'on ne massacre plus de gens dans les arènes. On se tasse par milliers dans des tribunes ou dans des salles de sport pour regarder des sportifs en découdre ,surtout dans les sports collectifs. Certes sur le terrain,on casse encore des jambes, on fracture des mollets, on explose des mâchoires mais on ne tue plus, c'est tout de même un sacré progrès.
Malheureusement, la nature humaine dans ce qu'elle a de plus vil et de plus sombre, reprend le dessus. Depuis de nombreuses années, la violences entre supporters est devenue monnaie courante. Ce qu'il y a d'inquiétant c'est que ce phénomène s'amplifie et que non contents de se battre entre eux dans les stades, ils le font maintenant dans la rue en terrorisant les populations, en insultant les gens, en brisant les vitres et vitrines, en incendiant leurs voitures. Les jeux du cirque sont maintenant dans la rue.
Bravo Messieurs (car ce sont souvent des hommes), quelle belle preuve d'esprit sportif. Mr de Coubertin doit se retourner maintes et maintes fois dans sa tombe. Bande d'abrutis avinés qui ne vient que pour casser des supporters adverses à défaut de pouvoir "casser du noir ou du juif" quelle honte. De plus on mobilise un nombre important de policiers ainsi que du matériel pour tenter de les canaliser, tout celà étant bien entendu financé par les impôts que nous versons à l'état.
Attention, le facsisme, l'antisémitisme, l'homophobie, la haine raciale sont toujours tapis dans l'ombre prêts à ressurgir, surtout en ces temps de crise que nous connaissons. La montée du nazisme et tout ce que celà a engendré n'est pas si vieille et si nous n'y prenons garde, la bête va revenir.
Sans tomber dans la répression brutale, qu'attend t'on pour arrêter tout celà, en prenant des mesures draconiennes, et pas seulement sur les plus démunis car pour conclure mon propos, il faut signaler que dans ces bandes de pseudos-supporters on trouve aussi des gens socialement aisés comme des avocats, des médecins, des cadres.
Je n'ai jamais donné, ni reçu un coup de poing en 45 années de ma vie (Attention,je ne suis pas un saint, je me suis déjà, bagarré, mais sans aller jusqu'aux coups, preuve que l'on peut vivre sans faire usage de ses poings.
05:30 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2009
"Bandini" de John Fante
Voilà un écrivain que je ne connaissais pas il y a encore quelques mois mais qui est en train d'atteindre le haut du classement de mes auteurs préférés.
Comme disait Bukowski qui ne tarissait pas d'éloges à son sujet, je le cite "Il devait avoir une influence sur ce que j'ai écrit, qui m'a duré toute une vie", "Les lignes roulaient facilement sur la page, ça coulait bien. Chaque phrase avait sa propre énergie et elle était suivie par une autre exatement pareille. la substance même de chaque ligne donnait sa forme à la page, on avait l'impression de quelque chose sculpté dessus". Un bien bel hommage d'un grand écrivain à un autre grand écrivain.
Dans "Bandini" on retrouve Arturo et ses malheurs alors qu'il est encore jeune et qu'il vit dans une petite maison à Rocklin dans le Colorado. Son père, maçon, en bon Italien qu'il est, est dans une passe difficile, l'hiver rude le paralyse (il est en intempérie comme on dirait aujourd'hui) et celà le mine. Les quelques deniers qu'il lui reste il les dépense pour boire avec son ami Rocco ou il les joue (et les perd)dans des parties de carte.
Pendant ce temps, son épouse, Maria, dévote, humble et triste, fait ce qu'elle peut pour joindre les deux bouts et la mort dans l'âme elle doit se rendre à l'épicerie voisine pour faire les provisions...à crédit, en ravalant sa fierté. Il faut bien nourrir ses trois fils, Arturo, Federico et August.
Notre Arturo, lui ressemble bien à l'homme qu'il sera plus tard, agacant par moments, égoïste aussi mais attachant. La fille qu'il aime en secret ne le supporte pas et la vie n'est pas toujours drôle pour ce jeune garçon qui parfois a bien du mal à supporter ses frères et ses parents.
Là dessus, fuyant sa belle mère, la volumineuse Donna Toscana, Svevo Bandini, le père des trois garçons, quitte le foyer pendant presque une semaine. Celà aura pour effet de rendre sa femme folle de jalousie et de rancoeur car on a vu son mari dans la voiture de la riche veuve de la ville, Madame Hildegarde.
Une fois le nez plongé dans ce livre et malgré les moments où l'on a envie de les secouer ces sacrés Bandini, on les aime on s'y attache et on a envie de les retrouver vite une fois atteint le dernier mot du dernier chapitre.
06:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Hello dear friends, fool of music !!!
Bienvenue dans ce nouveau numéro de table d'écoute.
Au programme cette semaine:
-Harry Connick JR "France, I wish you love"
-Un bel album hommage "Back to Beck"
-La découverte de Tom McRae au travers de deux albums.
-Quelques mots sur le dernier album de Jarvis Cocker.
-L'esxcellent "Wildflowers" du non moins excellent Tom Petty.
-Une petite page spéciale sur un groupe qui tient sacrément bien la route qui méne au panthéon des grands du rock, les bien nommés BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB.
J'éspère que cette rubrique continue de vous intéresser et qu'elle vous aide à faire des éventuels choix. Si toutefois vous aviez des critiques à émettre, ils ne faut pas hésiter, ce blog s'appelle "J'aime...je déteste" et vous avez tout à fait le droit de dire ce que vous pensez, que ce soit de façon positive ou de façon négative. Je vous informe juste que je mesure 1m90, que je pèse 105 kgs et que je suis plutôt carré des épaules donc les critiques...molo (mais non je plaisante !!!)
Allez on rentre dans le vif du sujet, c'est parti:
-On commence par Henry Connick JR et son album de 1993, "France I wish you love". On aime ou on aime pas le style mais il faut admettre que ce garçon est bigrement talentueux (Il avait 11 ans pour son premier enregistrement), doué au piano, une voix de crooner, une belle gueule, ils est l'héritier de Sinatra. Un album composé de 16 titres qui vous ramènent en arrière, à l'époque de l'âge d'or d'Hollywood et de ses stars en longues robes et hauts talons ou smoking à queue de pie. Je ne suis pas un inconditionnel de ce style de musique, mais j'avoue que le soir, en rentrant sur la route dans le noir, alors qu'il pleut et qu'il fait froid que ça me réchauffe drôlement.
-"To Beck and back " est un tribute spécial à Jeff Beck. Un groupe formé de Jeff Richman (Guitare rythmique) Mitchel Forman (claviers), Stu Hamm (Basse) et Vinnie Colaiuta (Batterie) nous propose dix titres du grand Jeff Beck avec pour chaque morceau un guitariste soliste différent de haute facture: Steve Morse, John Scofield, Eric Johnson,Adam Rogers, Mike Stern, Warren Haymes, Chris Duarte, Greg Howe, Walter Trout et Jeff Richman lui même sur "El Becko" qui produit l'album et qui a fait les arrangements. C'est un album monstrueusement génial ou le talent des musiciens met en avant des morceaux géniaux, à écouter absolument !!!!
-Lundi dernier, un bon pote à moi, m'a parlé de Tom McRae en me disant que je devrais écouter car ça me plairait certainement. Mardi soir, j'ai fonçé à la médiathèque où j'ai pris les deux albums disponibles en rayon, "Tom McRae" qui date de 2000 et "King of cards" qui lui est plus récent puisqu'il est sorti en 2007. Ce sont ses premier et quatrième album. ne vous attendez pas à une révolution mais c'est très cool, voir un peu sombre par moment. C'est un peu dans la mouvance de Nick Drake avec une orchestration différente et plus moderne. Celà dit c'est très agréable à écouter et ce garçon, vient de rentrer indubitablement dans ma discothèque.
-"Further complications" est le second album de Jarvis Cocker, chanteur du groupe mondialement connu, PULP. J'ai pris cet album, pour essayer et j'avoue avoir été très agréablement surpris par sa tonalité très rock. Je dirais même que j'ai beaucoup aimé alors que je ne connais Pulp que très peu (nul n'est parfait). Je recommande vivement cet excellent album, énergique, dynamique à souhait. Tous les titres m'ont bien emballé sauf le dernier (You're in my eyes-disco song).
-Ah Tom Petty !!!, une amie que j'aime beaucoup, m'a dit récemment qu'elle était entourée de "vieux" rockers" qui pleurent en cachette mais qui boivent de la bière en écoutant Tom Petty. En ce qui me concerne, à part la bière (sauf la Buckler) c'est tout à fait ça et cet album "Wildlowers" (1994) est vraiment génial. C'est son second album solo, produit par Rick Rubin (pour info, c'est celui qui a produit la superbe série American recordings de Johnny Cash) dans lequel il est entouré entre autres de Mike Campbell à la basse et à la guitare (vous savez le producteur du dernier album de Roy Orbison). Deux invités de marque sur cet album, Ringo Starr sur "To find a friend" et Carl Wilson qui fait les backing vocals sur "Honey bee" (Il est un des frères Wilson des Beach Boys, il nous a quitté en 1998). J'adore tous les titres de cet album que j'ai écouté en boucle plusieurs fois d'affilée j'aime beaucoup "Wildflowers" "You don't know how it feels" "You wreck me" et en particulier "I's good to be king" . Les mots ne sont pas assez forts pour dire combien j'adore ce dique. J'en connais une qui si elle ne connaît pas cet album, devrait se précipiter pour l'écouter. Elle va l'adorer, j'en suis intimement persuadé.
-Pour finir cette rubrique hebdomadaire, je vais ici faire une mention spéciale à un groupe de rock américain, originaire de San Francisco, Black Rebel Motorcycle club (en hommage au film "L'éqipée sauvage" avec marlon Brando). Il est composé de Peter Hayes et Robert Turner (tous deux, basse, guitare et chant) et Nick Jago (Batterie). Pour moi, c'est du Oasis mais en moins "brut de coffrage", c'est vraiment de l'excellent rock n' roll et leur premier album éponyme m'a époustouflé. J'ai également dans ma discothèque, leur troisième album "Howl" qui lui est un peu plus accoustique avec parfois des tonalités presque country mais très intéressant également à écouter. Leur quatrième disque "Baby 81" sorti en 2007 fait également partie de ma collection. Dans cet opus, nos trois lascars distillent un rock plus sombre et plus abrasif, en revenant à leurs bases musicales. Sincèrement, pour les amateurs de rock, ce groupe est un vrai bonheur et je n'avais pas pris plaisir avec du sang neuf de cette façon depuis un moment. Messieurs, continuez comme celà, pour mon plus grand plaisir et pour celui des vieux comme des jeunes rockers.
A la semaine prochaine pour un nouveau numéro de table d'écoute.
Excellent week-end à toutes et tous !!!
Rock n' rollement vôtre,
Chris.
05:04 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)