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20/11/2009

Mes origines: le village de mon enfance (épisode 2)

La maison où j'ai vécu de 3 à 25 ans.JPGVoici la fameuse maison que mes parents ont vendue il y a bientôt quatre ans. C'est celle ou j'ai passé une grande partie de ma vie, mon enfance, mon adolescence et j'y faisais des retours hebdomadaires même quand je travaillais en région parisienne et ce jusqu'en 1991, l'année ou j'ai connu ma future épouse.

Seule la grille a changée et des volets on été installés aux fenêtres de l'étage, sinon tout est identique vu de l'extérieur.

Il faut savoir que mon père est né dans cette maison en 1935 et qu'il a succédé à mon arrière grand-père et à mon grand-père à la forge (voir note du 17 juillet).

Lorsque j'étais tout jeune (vers 8/9 ans) la partie avancée sans étage en brique n'existait pas. A l'endroit de la première fenêtre (a gauche de la voiture) c'était un grand parterre de cailloux entouré d'un muret avec des fougères et un grand lilas.

A la seconde fenêtre (a droite de la voiture) ce qui a été notre chambre a mon frère et moi était avant ma naissance le magasin de quincaillerie que tenait ma grand-mère. Je l'ai connu vide et rempli de bric à brac avant de devenir tel que vous le voyez sur la photo.

J'ai des dizaines de souvenirs dans cette maison et la liste serait trop longue pour les raconter, il faudrait plusieurs pages. peut être qu'un jour je me déciderai à les raconter en les écrivant.

Il m'arrive de passer dans la région pour le boulot et je fais un crochet exprès par Bevillers (c'est le nom du village) pour juste traverser et revoir. Chaque fois et en particulier devant cette maison, c'est une énorme bouffée de nostalgie qui m'envahit et une vague de souvenirs qui me revient en mémoire.

Ah, la maison de notre enfance, je pense que certains d'entre vous me comprendront, surtout ceux qui ne peuvent plus comme moi y retourner, là ou on a laissé des tonnes de souvenirs.

Pour vous laisser une trace en noir et blanc comme pour le premier volet, la photo ci-dessousa été prise dans la cuisine, à l'arrière de la maison et on m'y voie à 16 ans, avec ma soeur Anne et ma mère.Dans la cuisine, avec ma mère et ma soeur Anne.jpg

05:18 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2009

"Into the wild" de Sean Penn

into_the_wild_movie_poster.jpgIl y a quelques semaines, une amie avait marqué sur son profil Facebook, ces quelques mots: Into the wild.

Voulant en savoir plus, j'ai fait des recherches pour découvrir finalement qu'il s'agissait du titre d'un film qui m'avait échappé, réalisé par Sean Penn et sorti en 2007. Nul n'est parfait mais pour rattraper celà, j'ai acheté le DVD.

Aucun regret, c'est un film éblouissant, magnifique, beau et dur à la fois. L'autentique histoire de Christopher Mc Candless qui en 1990 après de brillantes études plaquera tout pour partir à la rencontre de la nature avec le projet précis de vivre seul au milieu de la faune sauvage de l'Alaska. Il y découvrira le bonheur tant espéré, au milieu de ces paysages magnifiques.Il finira par comprendre, coincés par les eaux du fleuve qui l'empêche de retourner chez lui, que "le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé". Son aventure s'arrêtera en 1992.

Au cours de son voyage de deux ans, sac à dos sur les épaules, il fera de multiples petits boulots pour survivre, ainsi que des rencontres extraordinaires et émouvantes comme ce couple de hippies Jan et Rainy qui vont s'attacher à lui, cette jeune chanteuse, la jolie Tracy, qui tombera amoureuse de lui, ce fermier au tempérament volcanique ou encore un vieux monsieur retraité de l'armée.

Des images splendides tout au long du film, doublées d'une bande originale musicale teintée de blues vous ferons passer des moments fabuleux et inoubliables.

La distribution est à la hauteur de cette excellente réalisation avec Emile Hirsch (Harvey Milk) , Catherine Keener (Truman Capote, L'interprète...), Kristen Stewart (Panic room, Les petits braqueurs, Twilight), Vince Vaughn (La rupture, Starsky et Hutch, Serial noceurs...), William Hurt (Dark city, Le village, Syriana...) et Hal Holbrook (The majestic, Les chemins de la dignité...).

Dans la BO, un petit hommage est rendu avec la chanson "Going up the country"au chanteur Alan Wilson du groupe Canned Heat,découvert mort dans le désert d'une overdose, seul dans son sac de couchage à l'âge 27 ans en 1970.

05:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)

18/11/2009

Canned Heat "Going up the country"

CannedHeat.jpgVoilà une formation plus que représentative des années 70, CANNED HEAT le groupe de pop/blues qui fut un des nombreux participants du festival de Woodstock.

Le groupe existe toujours le batteur Fito La Parra est le dernier des membres d'origine du goupe a toujours y jouer.

Canned Heat est connu pour son célèbre tube "On the road again" , sur la route, comme le célèbrissime roman de Jack Kerouac, bible de tous les jeunes de la "beat génération".

Bob "the bear" Hite (le barbu en blanc) et Al Wilson (au milieu avec des lunettes) ont rejoint le paradis des musiciens.

Al Wilson, en 1970, connu pour sa soif de nature et de liberté serait mort d'une overdose de somnifères, seul dans son sac de couchage pas loin de la maison de Hite.

La chanson qui suit correspond en tous points à cet état d'esprit et ce n'est pas sans raisons que Sean Penn l'a mise dans la BO de son film "Into the wild". C'est aussi un des titres les plus connus du groupe.

A la mémoire de Bob Hite et Al Wilson,

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"Going up the country"

I'm going up the country, babe don't you wanna go. I'm going up the country, babe dont't you wanna go

I'm going to some place where I've never been before

I'm going, I'm going where the water tastes like wine. Well I'm going where the water tastes like wine

We can jump in the water, stay drunk all the time.

I'm gonna leavve this city, got to get away. I'm gonna leave this city, got to get away.

All this fussing and fighting, man, you know I sure can't stay

Now baby, pack your leaving truck, you know we've got to leave today

Just exactly where we going I cannot say, but we might even leave the USA 'cause there's a brand new game that I want to play

No use of you running or screaming and crying 'cause you've got a home as long as I've got mine.

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Si vous voulez entendre cette chanson, je vous conseille l'excellente compilation "The best of Canned Heat, let's work together":

Vous pouvez voir le "clip" de cette chanson grâce au lien suivant: http://www.youtube.com/watch?v=D5W2ZcoUEwA

 best of canned heat.jpg

05:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2009

"Harvey MILK" un véritable coup de coeur

harvey_milk_affiche.jpgAmis cinéphiles de "J'aime...je déteste" bonjour.

Comme je vous l'ai promis lors de ma nomination au comité Musique et Arts Vivants de la médiathèque d'Armentières, c'est vous qui avez la primeur des articles que je remettrai à la prochaine réunion, en l'occurrence le 26 novembre.

J'avais beaucoup entendu parler de ce film et lorsque je l'ai vu, je me suis pour ainsi dire"jeté" dessus et j'ai drôlement bien fait.D'abord pour l'histoire passionnante mais aussi pour ses acteurs et surtout une nouvelle performance de l'excellent Sean PENN, dont l'immense talent n'est plus à prouver.

Honnêtement, ce film m'a passionné du début à la fin et je n'ai aucune honte à vous le dire, j'ai versé des larmes à la fin, tellement l'émotion était forte. S'il est des hommes dont il faut connaitre l'histoire et le combat, Harvey MILK en est un et je suis fier aujourd'hui de dire que maintenant, je suis un de ses admirateurs et qu'il fait partie de ces rares hommes dont les actions ont changées le cours de l'histoire.

Voici donc en avant-première, pour vous et rien que pour vous, le texte que je vais proposer au comité.

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"Harvey MILK":

Quelle belle leçon de volonté, d'abnégation et de courage que nous raconte ce film de Gus Van Sant (Elephant, Will Hunting, My own private Idaho), sorti en France le 4 mars 2009.

C'est l'histoire de Harvey MILK, un homosexuel qui alors agé de 40 ans, part vivre avec son ami Scott à San Francisco, ville des exclus. Nous sommes en 1972 et avec son compagon, ils ouvrent un magasin d'appareils photos "Castro caméra"  du nom du quartier où ils se sont installés. A cette époque, les homosexuels, subissent les pires humiliations, surtout venant de la police qui n'hésite pas, au mépris de toute considération humaine à les battre ou à les mettre en état d'arrestation par pure homo-phobie.

Harvey, en créant une association de commerçants, va commencer à faire parler de lui par ses tentatives courageuses pour défendre la communauté gay. C'est ainsi qu'il va se présenter par deux fois aux élections pour être superviseur (l'équivalent de conseiller municipal) en 1973 et 1975 mais sans succès.

Fort de son titre honorifique de "Maire de Castro Street", il finit en 1977, alors que le mode de scrutin a changé, par gagner les élections et devenir le premier homosexuel déclaré, à être élu au poste de superviseur, en tant que défenseur de la communauté gay mais aussi de tous les exclus.

Il se battra comme un lion pendant ses onze mois de mandat, avec le soutien de ses proches collaborateurs contre la "proposition 6" créée par le sénateur Briggs qui visait à licencier les enseignants homosexuels. Bataille qu'il finira par gagner, non sans difficultés comme vous pouvez l'imaginer.

Il sera assassiné le 27 novembre 1978 quelques minutes après le maire George MOSCONE.

Ce film est poignant, émouvant et c'est certainement une des premières fois au cinéma où l'on parle ouvertement de la communauté gay. Sean PENN qui joue le rôle d'Harvey est comme à son habitude, fantastique et mérite amplement l'oscar de meilleur acteur qu'il a obtenu grâce à ce film. A ses côtés les excellents James Franco (Harry Osborn dans "Spiderman" et James Dean dans un excellent téléfilm de 2001), Josh Brolin ( "Dans la vallée d'Ellah", "No country for old men" "American gangster") et Emile Hirsch ("Into the wild").

En conclusion je dirais que rapidement dans ce film, on prend très vite fait et cause pour la communauté gay face à l'obscurantisme et l'aveuglement religieux d'une Amérique excessivement puritaine à moins d'avoir un coeur de pierre ou d'immenses oeillères.

 

05:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

16/11/2009

J'ai le coeur qui pleure...

soleil-couchant.jpgPourquoi ce matin en particulier ?

Pourquoi après tant de temps est ce que je me décide à l'écrire ?

Peut être est ce que c'est comme ça, qu'aujourd'hui alors que j'ai du vague à l'âme, je repense à toi, mon ami.

Tant de mois ont passés et souvent je songe à notre rencontre, à ta poignée de main si ferme, à ton sourire si franc.

C'est curieux car en ces quelques années, nous ne nous sommes pas vus tant de fois que celà.

On s'appelait pour parler de nos difficultés, de nos ennuis et souvent, toi le plus agé des deux, tu faisais office de grand frère pour moi.

Je me souviens de ce triste jour où je t'ai téléphoné alors que tu étais sur ton lit d'hopital.

 Je me souviens même de l'endroit d'ou je t'ai appelé, j'y repense chaque fois que j'y passe.

Et puis après une dure bataille, tu as repris le travail, avec tout le courage et la volonté qui était tienne.

On a même redéjeuné ensemble avec notre ami commun, mais ce jour là...

Ce jour là, je me souviens de ton regard lointain, perdu car tout n'allait pas si bien.

C'est la dernière fois que l'on s'est vus, une boule me serre la gorge quand je revoie la scène, notre dernière poignée de main.

Je ne l'ai su que quelques mois plus tard. Cette saloperie avait fini par t'emporter, toi le roc, l'énergie, le sourire.

J'ai souvent songé à écrire une chanson pour toi mais la tristesse m'envahissant, je n'ai jamais trouvé de notes suffisamment belles et fortes pour celà.

Alors, je le fais avec mes mots car peut être est ce la seule chose que je sache faire assez bien.

Parfois j'aimerai tant que tu sois là et que l'on parle, simplement, comme on le faisait avant.

Tu me manques mon ami, les larmes coulent le long de mes joues,mon coeur pleure aussi, et j'ai mal.

15/11/2009

LILICUB: L'interview !!!!

Lilicub 2.jpgBonjour chers amis,

Voici après l'interview exclusive de Jil Caplan, une autre exclusivité de "J'aime...je déteste" et encore une de qualité s'il vous plaît.

En effet, Catherine et Benoit du groupe LILICUB ont chacun accepté de répondre à quelques unes de mes questions.

Vous les voyez, sur la photo, ils sont souriants et ont l'air sympas. Non seulement ils le sont mais en plus d'être talentueux, ils sont aussi très abordables et très cools.

Je rappelle qu'ils sont encore en concert Quai de Jemmapes à Paris, les 17 et 24 novembre dès 20h. Allez les écouter et les applaudir, vous ne serez pas déçus.

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Ch: Catherine, peux tu me dire quelques mots sur l'origine du nom de LILICUB ?

Cat: Mon père, en bon dentiste de province,avait ses petits secrets...les clodettes et le crazy horse...les filles au crazy avaient toutes des noms improbables, genre Monica Von Paraboum et ça me faisait rêver...Alors quand Benoit m'a demandé si j'avais une idée de nom, ,j'ai pensé à un nom de fille de mauvaise vie... LILI CUB...à l'odeur de souffre...et hop !

Ch: Quelles sont tes principales influences musicales ?

Cat: Presley, Billie Holliday, John Coltrane. Le jazz, dans lequel je me perdais, je me vautrais. Et aujourd'hui, les Kinks, les Who, Elliot Smith, Bowie, les vieux de la vieille, mais oui et aussi Fairouz, que j'adore.

Ch: Quelles sont tes principales influences littéraires ?

Cat: Ouille...il y en a tellement...plutôt du côté de la littérature américaine... Fante of course, mon idole absolue, Faulkner, Joyce Carol Oates, William Styron, Hammet, Chandler,Ellroy, Miller et en France, ce bon vieux Proust...Chez les polardeux français, sans hésiter, Thierry Jonquet.

Ch: Une question vache pour finir, si tu devais choisir entre ta carrière musicale et ta carrière littéraire, laquelle choisirais tu ?

Cat: Plutôt crever ! j'attaque la guitare électrique et un quatrième roman... (NDLR: Ça c'est envoyé !!!)

Ch: Benoit, est que faire de la musique a toujours été un objectif pour toi ?

Benoit: J'ai commencé le piano à 7 ans, j'improvisais des morceaux dès les premiers mois d'apprentissage. J'ai découvert ensuite l'album "Koln" concert de Keith Jarret, que j'ai écouté un nombre incalculable de fois. C'est un concert basé sur l'improvisation au piano. Je rêvais d'être comme Keith Jarret, emporté par la musique.

Ch: Qu'est ce qui t'excite le plus, le travail de studio où la scène ?

Benoit: La scène attire et fait peur. On peut y exprimer plus librement et aussi plus radicalement sa propre musique. Si c'est dans de bonnes conditions (lumière, sons, salle etc... où on joue en ce moment), c'est une grande récompense que de partager sa musique avec le public. En même temps, c'est flippant...Mais j'ai l'impression de faire vraiment mon métier à ce moment là, comme quand je suis en studio avec des musiciens, et plus rarement quand je suis devant l'ordi, chez moi, à chercher des trucs.

Ch: Quelles sont tes influences musicales ?

Benoit: Généralement, dans cette rubrique, on doit étaler son bon goût, Ferreiro Rocher tendance Inrock...Je vais plutôt tenter de me souvenir des albums "étapes" de mon parcours d'auditeur, plutôt par albums et dans l'ordre chronologique, liste non exhaustive:" Koln concert" de Keith Jarret, "Trans Harmonic Nights" de Peter Bauman (1979: du pur Derrick en plus romantique), "Revolver" des Beatles, "Au pays des merveilles de Juliette" d'Yves Simon, "Dark side of the moon" et "The wall" de Pink Floyd, "Le requiem de Ligeti" (2001 l'odyssée de l'espace), Kim Wilde, le deuxiéme album, Police "Synchronicity", "Unforgettable fire" de U2, "Appolo 11" de Brian Eno (sa B.O de la retransmission TV de juillet 69), "Faith" de The Cure, "Dixit dominus" de Haendel, "Kind of blues" de Miles davis, "Brillant trees" de David Sylvian, Wes Montgomery et Jimmy Smith la pochette où ils mangent le même sandwich (NDLR: "Jimmy & Wes, the dynamic duo"), Caetano Veloso "Fina estampa", "Soul cages" de Sting (un album émouvant), "Glory box" de Portishead et "Bluelines" de Massive Attack, Jobim (tout), Gainsbourg (tout), Vian (tout) et plus récemment, Timbaland "Shock value",Maessian (le quatuor pour la fin du temps), les Lieders de R.Strauss "Dienacht), Velvet Underground "mieux vaut tard que jamais)...Bon allez stop.

Ch: Quelles sont tes influences littéraires ?

Benoit: Pareil, dans l'ordre chrono: "Chroniques martiennes" de Ray Bradbury, "Celui qui n'avait jamais vu la mer" de JMG LeClezio,"Les faux monnayeurs" de Gide, "L'écume des jours" de Vian, "Le mépris" de Moravia et aussi "Moi et lui" (un roman sur un mec et sa bite), Modiano (je pense que "Un pedigree" et "Dimanches d'aout" sont ses meilleurs), Proust (jusqu'à "La prisonnière"-je reprendrais plus tard la suite), Houellebecq "Plateforme", Cervantès "Don Quichotte" (dans la nouvelle traduction, génial: le roman à lire s'il n'y en avait qu'un), Zarathoustra, Nick Hormby (presque tout), Anif Kureishi "Le Boudha de banlieue", mais aussi beaucoup d'autres et...stop !

Ch: Ya t'il des projets pour 2010 (Cd, concerts ...) ?

Benoit: Je suis sur un projet d'album perso. Avec Lilicub et Jil caplan, on a un projet autour de Jacques Demy et Michel Legrand (NDLR: projet qui semble confirmé), sinon peut être un album avec des musiciens de Jazz...

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Mille mercis à vous deux de vous être prêtés à cet exercice, et surtout d'avoir pris du temps pour répondre au journaliste amateur que je suis. Longue réussite et bonheur à tous les deux,

Christophe.

 

 

05:17 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (1)

14/11/2009

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

Ecouter de la musique.jpgBonjour et bienvenue dans le table d'écoute hebdomadaire (ce numéro était prévu vendredi dernier, mais une panne d'internet m'a empêché de la publier à temps. Je vous la livre donc avec une semaine de retard):

Cette semaine, au programme

-La France et les Beatles

-Jeff Buckley "Grace"

-Crosby, Stills & Nash

-Elvis "Memories, comeback spécial 68"

-Roy "magic voice" Orbison sur deux albums "Mistery girl" et "Black and white night"

-On commence par la niaiserie de la semaine que j'avais empruntée à la médiathèque, à savoir le CD "La France et les Beatles". Je pensais que ce serait sympa d'entendre ces vieilles chansons "yéyé" à la sauce Beatles. En réalité, c'est pathétique. La musique est presque identique note pour note à celle des 4 de Liverpool mais les paroles...les paroles sont d'une platitude à faire pleurer. Parmi la palanquée de groupes ou chanteurs, on trouve Richard Anthony, Marcel Amont,Francois Fabrice (le futur Fabrice de RTL) et de parfaits inconnus comme Akim, les Fizz, Jean-Marie & Raoul,Les Blue Notes, Jimmy frey ou encore Les Lionceaux. Bref si on vous l'offre, glissez le au fond de votre Cdthèque, sinon pour le côté musique, à oublier !!!

-Il n'en est heureusement pas de même pour l'unique album du regretté Jeff Buckley qui a l'instar de son glorieux père Tim décédé a 28 ans d'une overdose, a connu lui ausii un sort tragique en se noyant dans les eaux du Mississippi le 29 mai 1997. Il laisse donc un seul album studio derrière lui, le fantastique "Grace". Jimmy Page a dit de lui qu'il était un des chanteurs majeurs de son époque et force est de reconnaitre que ce garcon avait une voix véritablement extraordinaire. Beaucoup connaissent la reprise de la chanson de Léonard Cohen "Hallelujah" qui est une merveille d'intensité et d'émotion quand elle est interprétée par Jeff Buckley. C'est le titre le plus connu mais les 11 titres qui composent cet album, de l'excellent "Mojo fin" à "Forget her" sont tous de même facture et oscillent entre les morceaux cools et les titres plus rock. Quel dommage qu'une si belle voix soit disparue si tôt. Il n'en reste pas moins qu'il a inspiré les groupes dits "néo-romantiques" comme Coldplay ou encore Radiohead et qu'il aura également marqué l'histoire de la pop-music de son empreinte.

-Embarquement immédiat à bord du "Marrakesh express" pour une petite heure de régal pour les oreilles. le trio David Crosby (ex Byrds) Stephen Stills (ex Buffalo Springfield) et Graham Nash (ex the Hollies) nous enchante de ses harmonies vocales comme rarement on a entendu jusqu'alors. Sur ce premier album éponyme, sorti en 1969, le seul musicien supplémentaire est Dallas Taylor à la batterie, Stills jouant guitares, basse et claviers. C'est un vrai régal pour les oreilles avec le très connu "Suite: Judy blue eyes" le très entrainant "Marrakesh express" ainsi que les très beaux "Guinnevere" et "Long time gone". Album indispensable dans votre collection de CDs.

-On aime ou on aime pas Elvis pour sa personnalité très controversée, entre autres. Il n'en reste pas moins qu'il a été le premier "blanc" à chanter comme les "noirs" celà dit avec tout le respect que j'ai pour le jazz, le godspell et le blues. Ce double album "Comeback 68" correspond à un retour d'Elvis pour une émission de TV après plusieurs années d'absence au niveau musical. Il retrouve sur une petite scène, ses "potes" musiciens dont l'excellent Scotty Moore pour revisiter les standards et les classiques qui ont fait sa renommée. Le son n'est pas génial, ça parle beaucoup et ça rigole, on entend les coups sur les caissons de guitare mais c'est un Elvis authentique et pur qui est là, le vrai, le rocker. Si vous avez vu les photos de cette émission, alors qu'il est tout de cuir noir vêtu, il est beau, il est une grande star. On regrette qu'il soit ensuite devenu ce pantin déguisé et obèse dans les années qui suivirent. S'il avait pu se défaire de l'emprise du sulfureux Colonel Parker, sans doutes, les choses eurent elles changées...c'est le destin. Il n'en reste pas moins des documents exceptionnels dont celui-ci que je recommande pour sa valeur historique. Yeah !!!

-"Black and white night" est un album enregistré en public où Roy Orbison est entouré de ses amis pour un tour de ses plus grand succès. Le côtoient sur scène entre autres, Bonnie Raitt, Bruce Springsten, Jackson Browne,Tom Waits ou encore Elvis Costello. Il existe une vidéo de ce concert que j'éspère voir un jour, mais on sent au travers de cet album, tout le respect qu'on les autres artiste pour cet immense chanteur qu'était Roy Orbison. Au programme, parmi les titres les plus connus, "Only the lonely", "Blue bayou" "Candy man" "Crying" et le célèbre "Pretty woman" en final où la longue partie de guitare laisse deviner les pointures qui jouent aux côtés de Roy.

-"Mystery girl" est le dernier album enregistré par Roy Orbison. Malheureusement, il ne profitera pas de l'énorme succès de l'album car il décède le 6 décembre 1988 d'une crise cardiaque à l'âge de 52 ans. Cet excellent album qu'il a produit avec Mike Campbell (Des Heartbreakers de Tom Petty) et Jeff Lyne (E.L.O et Travelling Wilurys) nous donnera un hit encore célèbre et connu de tous "You got it" mais aussi "A love so beeatiful" , "California blue" ,"The only one" et un titre écrit par Bono et The Edge (U2) "She's a mystery to me". La voix de velours s'est éteinte à jamais mais il reste ses albums et ce dernier pour lequel il reçu de nombreux hommages à titre posthume pour que l'on oublie jamais cette voix splendide et extraordinaire et cet homme si simple et si naturellement gentil. Que les Dieux du Rock le bénissent à jamais et nul doute que quelque part là haut, au paradis des rockers, il doit y avoir de sacrés "jams" entre Roy et ses amis disparus comme Johnny Cash, Carl perkins, George Harrisson et peut être même Elvis. God bless you Roy, we love you forever.

A très bientôt pour un autre numéro de "Table d'écoute", I kiss you all !!!

Chris.

13/11/2009

LILICUB, l'interview !!!

Encore une exclusivité "J'aime...je déteste", l'interview de Catherine et Benoit de LILICUB. C'est pour dimanche !!!Lilicub 4.jpg

05:24 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (0)

L'automne, ses couleurs, ses odeurs

A Crespin.JPGCette photo fait partie de celles que je prends dans la journée au cours de mes journées de travail. Mon métier de commercial me permet de voir beaucoup d'endroits différents et d'apprécier de beaux endroits ou des choses parfois insolites.

L'automne est une période propice car elle est riche en couleurs: ocre, brun, jaune, or, rouge se côtoient sur les feuilles des arbres et donnent aux paysages ces aspects magiques et magnifiques.

Lorsque l'on s'arrête et que l'on peut humer les odeurs, la période est également riche car l'humidité et les sols recouverts de feuilles mortes nous renvoient ces parfums si particuliers à l'automne.

Tout celà me amène également des années en arrière, alors qu'écolier sur les bancs de la communale, cette période était synonyme de rentrée scolaire avec l'étude des différentes feuilles d'arbres, la conception des herbiers. On étudiait également les champignons très prolifiques à ce moment de de l'année. On apprenait de belles choses en ces temps là.

Je me souviens aussi, qu'habitant un petit village du Cambrésis, nous étions entourés de pâtures (prés) où à ce moment de l'année on trouvait des champignons blancs aux lamelles rosées. Nous partions avec un sac  pour les dénicher. Le summum était de se faire un copain qui connaissait les bons coins. Hummm, je me souviens de cet instant magique lorsque ma mère préparait l'omelette avec notre récolte et des odeurs qui embaumaient la cuisine. Souvenirs d'une époque qui semble bien loin. Mais comme il est bon de se remémorer ces instants simples mais magiques.

04:54 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2009

Annonce personnelle

raymond carver.jpgBonsoir à tous,

Je suis à la recherche d'un livre : "Tais toi, je t'en prie" de Raymond Carver.

Il existe dans la collection "Livre de poche" mais n'est plus réédité. Si l'un d'entre vous a un tuyau à me donner, je le remercie par avance.

Bien amicalement,

Ch.

PS: le problème est que lorsque l'on est pris par le virus "Carver", on est accro !!!