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09/04/2011

Valentine's day (Part three)

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Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

Je m’assoie sur le tabouret et j’écoute ces notes inconnues, ces paroles que je ne connais pas…çà me plait d’emblée, mais qu’est ce que c’est ?

Valentine se retourne, le sourire aux lèvres et m’explique que c’est le premier morceau travaillé et enregistré au MAP, leur studio fait main il y a quelques mois, dans lequel ils travaillent ensemble leur nouvel album.

Les voilà partis à répéter ce morceau, avec la guitare électrique, puis avec l’acoustique, je me régale tout en filmant ces instants exceptionnels que je vais jalousement et précieusement garder dans mes archives. Je suis un petit chanceux, j’ai le plaisir de faire partie des premiers à entendre cette nouveauté. Merci mes amis !!!

 

Il est l’heure de se quitter, pour eux de se détendre un peu, d’aller se balader et pour moi d’aller chercher mon épouse pour le concert de 20h30.

 

Le concert va se dérouler merveilleusement, l’ambiance y est et JeanCri nous gratifie de sa célèbre chanson enregistrée avec les Innos « Colore ». Ca passe vite, trop vite, les titres s’enchaînent, je me régale, comme d’habitude, ces deux là ont maintenant un spectacle bien rodé et leur étroite complicité dans la vie se ressent bien évidemment sur scène.

 

C’est la fin, une foule compacte attend la star, pour signer des autographes, parler avec celle qu’ils sont venus admirer, je les comprends.

Nous, on va devoir y aller. La fatigue accumulée ces dernières semaines se fait lourdement sentir. Je traîne encore un peu dans la salle désertée quand Béa mon épouse me signale que JeanCri est derrière le rideau. Je monte sur scène et je me glisse entre les lourdes tentures rouges. Pendant qu’il remballe le matériel, on échange encore ensemble, puis on s’embrasse en se disant à bientôt.

Je rejoins Valentine, très entourée, je lui touche le bras et lui dit que je m’en vais, on s’embrasse et je la laisse, la mort dans l’âme avec ses autres fans.

Mais je n’ai pas à me plaindre, j’ai passé plus de deux heures avec eux, j’ai vécu un très bon concert, j’ai rencontré (enfin) la douce et gentille Isa, une fan et amie de Lille, j’ai rencontré aussi d’autre fans venus de loin, j’ai pu aussi enfin parler un peu avec Jipé le photographe. Ce fut encore une journée mémorable et je mesure la chance qui est la mienne.

Et puis, le 19 mai, à Liévin va vite arriver…vivement !!!

 

11:44 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

31/03/2011

"GRRRRRRRRRRR" ou la colère d'un nordiste (mise au point nécessaire)

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Je suis ce que certains appellent un « pébour », « un bouseux », « un paysan », bref, je suis originaire de la France profonde, d’un  petit village de plus ou moins 500 habitants planté au beau milieu des plaines du Cambrésis. Je suis aussi ce que l’on appelle communément « un ch’ti », expression inventée par les gens des autres régions que le Nord.

Cependant, il y a longtemps que çà me travaille, il y a une petite mise au point que je voudrai faire, en quelque sorte un cri du cœur.

Ce qui m’agace depuis longtemps c’est la médiatisation du « parler ch’ti ». Ce « parler » n’existe pas, le véritable langage local, c’est le patois, le vrai, celui issu du vieux français, celui qui plonge ses racines dans notre histoire et qui contrairement à l’image que l’on veut en donner n’est ni vulgaire ni bêtement comique.

Prenons l’exemple de ce qui malheureusement s’est répandu ces dernières années comme une traînée de poudre : « Tiot biloute »… tiot ou tcho veut dire « petit » et biloute ou biroute désigne la verge masculine. On est donc dans l’erreur totale puisque biloute est un nom féminin et que l’on devrait dire « tiote ou tchote biloute ». D’autre part, j’ai rarement entendu les gens se surnommer de cette façon et ceux qui parlent le vrai patois diront plutôt « M’fille » « Min garchon » ou « Min gars ».

Il faut savoir également que d’un village à un autre qui ne sont distants que d’une poignée de kilomètres, certaines expressions sont radicalement différentes. Ainsi, dans mon village, pour désigner un seau d’eau on disait « un sio d’eau » alors qu’au village à moins de 10 kms on dit « un salé d’é »…

Il est également important de dire que le vrai patois n’est pas fait de mots inventés à la va vite pour faire rire et que les phrases utilisées ne sont ni remplies de mots vulgaires, ni de « quoi » ou de « hein » à chaque détour. Un exemple : un ramon désigne un balai et prend son origine dans le verbe ramoner.Un autre ? « Frin’me l’huis » veut dire fermer la porte, l’huis étant un mot tout ce qu’il y a de plus français (huisserie, huissier…).

 

En ce qui me concerne, j’ai vécu tout jeune dans un village peuplé en grande partie par des gens qui avaient rarement quitté leur maison et pour qui une escapade à Cambrai constituait un « voyache », j’ai donc naturellement appris à parler le patois. Il n’empêche que par l’éducation que m’ont donnée mes parents (pourtant issus eux aussi de la campagne) et par l’envie que j’ai eu ensuite de connaître et d’apprendre, je me targue aujourd’hui, en toute modestie, de savoir m’exprimer dans un français correct. Je suis fier de mes origines, de l’héritage que j’ai reçu des anciens au travers du patois mais je ne le vulgarise pas.

Alors s’il vous plait, vous les personnes des autres régions, n’uniformisez pas les gens du Nord, ne croyez pas que nous sommes tous des gens simplets, au sourire béa et super bons copains avec tout le monde. Nous avons, hélas, notre quota d’illettrés et de gens qui parlent très mal, il y a comme partout ailleurs des imbéciles, des cons et des gens méchants, mais fort heureusement, il y a des gens qui savent parler, qui savent écrire et nous sommes fiers d’avoir des écrivains célèbres issus de notre région comme Marguerite Yourcenar, Alain Decaux, Michel Butor ou Georges Bernanos.

 

Pour terminer mon propos et pour confirmer une partie de ce que je viens de dire, je voudrais vous faire part de  quelques résultats d’un sondage paru dans « La voix du Nord » de mardi  sur les Nordistes à cœur ouvert :

-A la question sur les deux principales qualités des habitants de la région, les réponses sont « convivial » et « travailleur ». Quand on voit dans certains endroits de notre région comme les gens sont indifférents et froids face aux nouveaux arrivants, çà me fait marrer. Travailleurs…oui, peut être mais on a notre lot d’assistés et de feignants en contrepartie, donc…

-Le must concerne les personnalités originaires de notre région et qui l’incarnent le mieux. C’est Dany Boon qui est largement en tête avec 68% devant Charles de Gaulle. Marguerite Yourcenar n’est que 6éme avec 15%. Cela confirme que le niveau culturel de notre région est en baisse, car même si je n’ai rien contre Dany Boon, il reste un comique, c’est tout et je trouve choquant qu’il soit plébiscité bien devant des personnalités plus importantes pour l’histoire ou la culture.

 

Pour conclure, je ne dirai que ceci : il ne faut pas croire tout ce qui a été dit, même s’il est vrai que la région Nord a longtemps été réputée pour sa convivialité et sa chaleur, les choses ont hélas,bien changées.

28/03/2011

"Christophe et le pot au lait"

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Hier, un passage dans « Les particules élémentaires » de Michel Houellebecq m’a rappelé un souvenir de mon enfance.

A cette époque je devais avoir 9 ans ou 10 ans et on ne craignait pas la vache folle ou la listériose, d’ailleurs on ignorait que cela pouvait arriver ou arriverait un jour. Toujours est t-il que chaque matin et une semaine sur deux (l’autre étant réservée à mon frère).

Je partais avec mon récipient en aluminium vide pour aller à la ferme récupérer celui déposé la veille et plein du lait frais de la traite du matin.

Je me souviens aussi que dans la laiterie où l’on récupérait notre pot parmi ceux des autres clients, il y avait les mottes de beurre fraîchement sorties des moules en bois et qui diffusaient une bien agréable odeur.

C’était un rituel mais parfois aussi une corvée car en hiver il fallait quand même y aller.

Dès notre retour, ma mère vidait le pot dans une grande casserole et faisait bouillir le lait pour le stériliser. C’est ce lait, stocké au frigo que nous buvions le lendemain matin dans nos bols au petit déjeuner avec du café dedans les jours de semaine et du cacao en poudre le dimanche.

Moi, j’adorais la « peau » qui se formait dans la casserole à la surface et pas mon frère, çà nous évitait donc la bagarre pour la manger.

Tout cela est bien loin, maintenant, tout le monde achète son lait dans des briques au supermarché, le lait est demi écrémé, stérilisé et traité, il n’a plus rien à voir avec celui que l’on buvait à l’époque.

19:40 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2011

"Backbeat"

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Bien que sorti en 1994, bien avant le film « Nowhere boy », « Backbeat » en est néanmoins la suite puisqu’il raconte la période « allemande » des Beatles et leurs passages à Hambourg. C’est durant cette période où jouant parfois pendant plusieurs heures d’affilée qu’ils consolidèrent leur jeu et affinèrent leur technique. Leurs fans de Liverpool furent fortement surpris à leur retour sur les bords de la Mersey, tellement ils avaient progressé, la légende était en marche.

Le film réalisé par Iain Softley retrace très bien cette période et raconte en parallèle, le destin de celui qui fut le premier bassiste du groupe(Stuart Sutcliffe) et l’avènement de ce qui deviendra un phénomène encore inégalé à ce jour.

On retrouve également dans ce film l’ambiance de l’Allemagne d’après-guerre avec les rudes marins d’un côté et la jeunesse bourgeoise et intellectuelle de l’autre. Il rend également hommage à Astrid Kirchher et Klaus Voorman qui contribuèrent à leur façon à la légende des Beatles.

Ce n’est pas la première fois que je vois ce film, mais je suis à chaque fois autant ému et retourné, à la fois par le tragique destin de Stu mais aussi par la formidable envie et énergie qui animait les futurs fab four.

Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas, faites vous ces deux films dans la foulée : les fans vous serez forcément ravis, les autres, vous découvrirez une face moins connue de l’histoire des Beatles.

 

18:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2011

Valentine's day (part two)

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Le moment tant attendu est arrivé, je rentre dans la salle de spectacle…

 

J’avance le long de l’allée, entre les sièges et découvre cette salle de l’Eden tout en ayant les yeux fixés sur la scène. J’y aperçois JeanCri, assis en train de jouer sur sa guitare Epiphone mais je ne vois pas Valentine.

La scène est assez haute et pour y accéder, je vois un escalier sur la droite. Le cœur battant, je m’approche doucement. JeanCri lève la tête et d’un sourire me reconnaît, il se lève et vient m’embrasser. C’est un plaisir de croiser cet homme d’une gentillesse extrême, modeste et bourré de talents. Je l’apprécie beaucoup et je suis heureux de le revoir.

Mes yeux ont en même temps repéré celle que je suis venue revoir pour la troisième fois, mon amie, ma star. Elle est allongée sur la scène, les yeux clos et semble dormir.

Je m’approche d’elle, doucement, sans oser la réveiller, ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire. C’est au moment où je suis tout près, qu’elle ouvre les yeux, et qu’elle me reconnaît, malgré la fatigue qui brouille encore ses grands yeux. Ah ce sourire, il vaut tout l’or du monde tant on sait qu’il est sincère et chaleureux. On s’embrasse comme de vieux copains, on échange quelques mots, je lui donne ainsi qu’à JeanCri tous les messages qui m’ont été transmis, je la laisse allumer une cigarette et commencer la balance car c’est l’heure.

Premiers réglages, assez difficiles, car le matériel n’est pas exceptionnel et le responsable son doit se démener pour trouver le meilleur son possible. Cela nous laisse le temps de discuter, de parler littérature, musique et petites choses de la vie qui nous concernent. Je vis ces instants avec intensité.

La suite se passe de commentaires superflus, je suis à genoux, accroupi ou assis par terre, sur la scène, juste à côté du couple rock n’ roll (dixit Stefan Goldman) et j’écoute, je déguste, je savoure. Avec Anne (la charmante femme de Valentine’s day part one) qui est présente aussi, on échange quelques mots, nos impressions mais surtout on se régale.

Imaginez vous ce que cela représente que d’être là pour un gars dont le rêve a toujours été de faire de la musique et de la scène, toucher du doigt ce que l’on aime par-dessus tout…

Je prends moult photos, sachant que mon modeste appareil n’est pas parfait et qu’une bonne moitié sera floue.

Je regarde JeanCri, ou plutôt sa main gauche, j’essaie de repérer les accords qu’il plaque sur l’Epiphone (l’électrique) ou la Gibson (l’acoustique). Valentine me sourit, pas besoin de parler pour se comprendre.

Les minutes passent à une vitesse de dingue, il y a bientôt deux heures que je suis là, assis sur ce nuage intemporel, comme si rien d’autre autour n’existait.

Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

 

18:37 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2011

La grande faucheuse

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Longtemps, gamin, j’ai joué à la guerre, aux indiens et aux cow-boys, aux chevaliers, aux pirates, j’ai vécu mille morts, des douloureuses, des stupides, des héroïques, des tragiques, des belles et des moins belles. Du haut de l’insouciance de l’enfance, la mort ne me faisait pas peur, c’était un jeu, rien d’autre. Je là savais triste mais elle ne me touchait pas plus que cela.

 

Les années ont passées, j’ai grandi, mûri,je me suis trouvé confronté à la dure réalité de l’existence, à la violence, la maladie et la mort, la vraie, pas celle des jeux d’enfance, celle qui frappe autour de soi, brutalement, sans discernement. Si c’est çà l’âge de raison, c’est bien triste car c’est le moment où l’on se rend compte que l’être humain est fragile et faible et que les rocs, mêmes les plus solides, peuvent en quelques mois disparaître.

 

Alors, oui, je le dis sans honte, j’ai peur, l’idée de la mort me tiens éveillé parfois au beau milieu de la nuit et j’essaye tant bien que mal de chasser ces pensées sombres de mon esprit.  Mourir en soi ne m’effraie pas, non. Ce qui me terrorise, en revanche, c’est l’idée de disparaître dans le néant, de n’être plus rien, de ne plus penser, de ne plus réfléchir, de ne plus aimer, de ne plus jouir de la vie. Alors je me bats pour penser à autre chose, pour faire fuir au plus vite ces pensées qui m’obsèdent. Parfois aussi, la disparition de mes proches me terrorise, je n’ose pas imaginer la vie sans eux et là aussi je fais vite le vide dans ma tête.

 

Ceci explique cela, c’est sans doute une des raisons de l’énergie qui m’habite, de la passion que je mets dans les choses que j’aime, de cette jouissance que j’ai de choses parfois anodines et toutes simples. Parfois, apprécier un paysage, un coin de ciel bleu, se réjouir d’un beau sourire ou d’un doux regard, des mots d’amitiés ou d’amour, tout cela m’aide à m’accrocher à la flamme de vie qui brûle en moi. Je me dis aussi que je vais vivre vieux, que je ne suis qu’à la moitié de mon existence et cela aussi me permet de tenir.

 

Voila, si certaines ou certains peuvent penser que je suis parfois un peu trop exalté ou un peu trop expansif, elles ou ils pourront peut être maintenant connaître mieux une des raisons, une des causes profondes de cette façon d’être.

Oui j’aime la vie, oui je la croque à pleine dents, même si elle plante dans mon âme ses crocs acérés plus souvent qu’il ne le faut et parfois si profondément que la guérison est lente. Oui j’aime cette chienne de vie et j’essaye de partager cet optimisme autour de moi et avec vous toutes et vous tous qui me faites le plaisir de me lire.

 

 

16/03/2011

Valentine's day (part one)

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Vendredi 11 mars 2011, il est 5h30 du matin. La veille, la journée de phoning a été exténuante, mais je suis déjà réveillé, énervé, excité par cette journée spéciale. Ce soir Valentine est en concert avec JeanCri à Lys Lez Lannoy, au théâtre de l’Eden, à 30 minutes de chez moi, c’est génial. De plus, j’ai la chance de pouvoir passer les voir pendant la balance et cette fois, j’ai bien l’intention d’en profiter et de savourer.

Plus l’heure approche, plus j’ai le cœur qui bat la chamade. Un vrai gamin, je suis tout nerveux.

Arrivé en avance, je prends des photos des alentours, de la grande affiche aux portes de la ville, de l’entrée du théâtre. Je grille quelques clopes en attendant, impatient d’être à l’heure du rendez vous.

Je me décide enfin à passer la porte et à entrer dans la petite cour qui jouxte la salle de spectacle. Un jeune homme bien sympathique s’approche de moi en me tendant la main, c’est Jeremy qui fait partie du service culturel de la mairie et avec qui j’ai été en contact mail

On sympathise, on échange quelques mots, il me dit que Valentine et JeanCri sont déjà là…

Une porte s’ouvre : « Ah…c’est vous le monsieur du fan club sur Facebook ? » « C’est aussi vous le blog J’aime…je déteste, j’étais à Bruay La Buissière, je vous ai reconnu », c’est une charmante femme dont j’ai oublié le prénom (mille pardons) qui est à l’origine de la présence de Jil Caplan à Lys Lez Lannoy. Elle me présente à madame l’adjointe à la culture qui m’avait aussi envoyé un mail…bref, je suis impressionné, çà fait plaisir de savoir que ce que l’on fait est reconnu.

Et puis çà y est, Jeremy m’invite à pénétrer dans la salle dans laquelle j’entends des notes de guitare.

Le moment tant attendu est arrivé, je rentre dans la salle de spectacle…

06:56 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (2)

09/03/2011

Franck MARCO / Plug n' go

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Cette semaine, à la médiathèque d’Armentières, mon ami Franck MARCO expose ses toiles. Voilà un an déjà que l’on avait parlé de ce projet lors de notre rencontre à Maubeuge. Je ne suis pas peu fier d’avoir présenté le dossier au directeur de la médiathèque puis à Tatiana la responsable du secteur arts et de voir qu’aujourd’hui, çà y est c’est en place.

Franck MARCO est un artiste de notre région, un double artiste car il manie à la fois les baguettes et les pinceaux. Batteur de son état, depuis tout petit, il a commencé en tapant sur des barils. Aujourd’hui il est un pro derrière ses fûts. Talentueux, il l’est également avec des pinceaux, des couteaux, de la peinture et d’autres matériaux encore.

Je n’avais vu ses toiles que sur photo, en « vrai » elles sont encore plus belles et mon fils aîné qui est en arts graphiques aime beaucoup et est impatient d’aller les admirer de près.

Samedi prochain (12 mars) il se produira à 15h à l’auditorium de cette même médiathèque dans un « Plug n’ Go », séances d’improvisation batterie/piano ser le thème d’un livre de BARJAVEL qu’il affectionne et qui l’inspire beaucoup dans la conception de ses œuvres « La nuit des temps ».

Si vous êtes dans le coin, venez, vous ne serez pas déçu. Vous découvrirez l’œuvre d’un homme aussi talentueux qu’il est attachant.

19:03 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2011

Prodigal son

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Tout va bien, le fils prodigue est rentré au bercail sain et sauf de son périple européen (Suède, Hollande, Belgique, Allemagne…).

Je ne vais pas faire dans le mélodramatique ni dans la « télé réalité », soyez sans crainte. Simplement, hier la journée s’est finie mieux qu’elle n’avait commencée. En effet, parti à 5h45 avec un itinéraire imprimé sur un site spécialisé, je n’ai jamais trouvé cette p….. de sortie R0 sur l’autoroute belge… j’ai du donc faire demi-tour, attendre d’être rentré en France pour pouvoir rappeler mon épouse qui a réussi à trouver un GPS Europe à prêter (merci Virginie).

Je suis donc reparti à 10h d’Armentières…

 

Pour le reste, la route s’est bien passée, j’ai pu apprécier le civisme des automobilistes allemands et je suis arrivé (presque) sans encombres à Wuppertal, heureux de pouvoir revoir notre fils.

Je ne rentrerai pas dans le détail de ces retrouvailles mais elles furent chaleureuses. Nous avons passé ensuite toute la route du retour à parler, à échanger, comme nous ne l’avions pas fait depuis un bon moment, çà aussi ce fut une bonne chose.

Rentrés à Armentières vers 17h, tout le monde fut heureux de le revoir et de le réintégrer à la maison, comme avant.

 

Il avait envie de voir du pays, de se changer les idées, de faire « quelque chose » sans animosité à notre égard, sans méchanceté. Simplement il n’a pas réfléchi à tout ce que cela pouvait engendrer comme inquiétude, stress et angoisse pour nous. Il a même été surpris par toute la mobilisation et l’implication de beaucoup de monde le week-end dernier.

Nous avons retrouvé notre fils et nous sommes heureux, l’heure est maintenant au dialogue et à l’écoute et tous, sans exception nous en sommes conscients.

 

05/03/2011

IMPORTANT !!!

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