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11/12/2010

Le père Noël est (toujours) une ordure !!!

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A n’en pas douter, la magie de Noël, celle de mon enfance a bien foutue le camp. Le bon papa Noël, ce bon gros bonhomme tout vêtu de rouge que j’ai connu n’est plus. Son remplaçant a troqué l’habit rouge pour un costume bien coupé et sa hotte par un attaché case en peau de croco. Finis les rennes et le traîneau, aujourd’hui il se déplace de son appartement de Manhattan jusqu’à Wall Street en limousine avec chauffeur.

Aujourd’hui, Noël se résume à des chiffres, des pourcentages, et surtout des bénéfices, tout n’est plus qu’une histoire de fric.

Comment les enfants d’aujourd’hui ne peuvent ils pas être blasés par tous ces catalogues, par toutes ses publicités dont on les assomme. Je me souviens quand j’étais gamin, avec mon frère, le seul catalogue que nous regardions à la fin de l’année, c’était celui de « La Redoute » et les pages de jouets. Lui et moi nous rêvions tout haut en imaginant avoir tel ou tel jouet…une panoplie, une ville western pour nos cow-boys, une diligence, des colts en fer, des jeux de société… Bien souvent on ne trouvait pas, sous le sapin, ce dont on avait rêvé, mais nous étions toujours heureux, émerveillés par l’ambiance chaleureuse et excitante du matin de Noël.

Peut être suis-je aigri, il est vrai qu’à mon âge c’est compréhensible, la magie s’est estompée, c’est sûrement cela. Il n’empêche que la réalité est là, il suffit de passer dans les hypermarchés ces jours ci pour voir la cohue, les bousculades, l’énervement, le bruit, les cris des gamins avec lesquels on fait les achats de jouets (?).

Et puis maintenant, on trouve les jouets, les chocolats, la grande bouffe, des semaines avant les fêtes ; surtout il faut impérativement faire le chiffre d’affaires prévu. Les galettes des rois de janvier sont déjà en vente depuis 15 jours !!!

Monde de folie, monde de fric, monde de business à outrance où tout est utilisé, manipulé, arrangé pour ramener cela à l’argent et aux bénéfices.

Il y a plus de vingt ans, les comédiens de la troupe du Splendid  avaient créé et interprété cette célèbre pièce de théâtre « Le père Noël est une ordure ». A n’en pas douter, malheureusement, le célèbre personnage l’est toujours, si ce n’est plus !!!

Peut être allez vous me trouver cynique et désabusé et vous aurez sûrement raison. Quoi qu’il en soit, réfléchissez y, observez bien autour de vous et vous verrez que ce que je vous ai écrit n’est pas faux.

 

 

08/12/2010

Par une journée froide de décembre...

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Le 8 décembre 1980, je me souviens de ce sinistre jour car il m’aura à jamais marqué, comme au fer rouge.

Aussi bizarrement que cela puisse paraître, c’est le 9 décembre au petit matin, alors que lycéen âgé de 16 ans, je prenais comme tous les jours mon café au « Mistral » un petit bistrot de Cambrai que j’ai appris la terrible nouvelle.

Assis au bar en sirotant mon jus, j’ai entendu à la radio du troquet, « Eight days a week », ce n’était pas le style habituel de la station de radio derrière le comptoir et çà m’a intrigué. Quelques secondes après la fin du morceau, l’animateur a alors annoncé la nouvelle : John lennon avait été assassiné la veille à New-York quelques heures auparavant.

C’est tout un monde d’illusions qui alors a basculé. Le militant pour la paix, l’adepte du peace and love, la seconde figure emblématique des Beatles, l’icône des sixties venait de succomber à la violence froide et inutile qu’il combattait. Né dans un monde dur et habitué très jeune à la rudesse de la vie, à la violence de la mort et de la tragédie, il ne pouvait, hélas, pas mourir comme tout le monde.

La peine qui m’a envahi à l’époque fut immense, tellement j’admirais cet homme. Aujourd’hui encore, trente ans plus tard, j’y repense avec la même émotion.

Je me souviens aussi du cours d’anglais de 11h à 12h où à la fin e ce dernier, toute la classe a écouté « Imagine », sans un mot, sans un bruit et lorsque la sonnerie de la fin du cours a retenti, personne ne s’est levé, laissant le morceau se terminer. Chacun s’est ensuite levé, très calmement, on sentait que quelque chose d’important venait de se produire et que les choses ne seraient plus comme avant.

Le gamin de la Merseyside a rejoint sa mère qu’il aimait tant, sa Julia et son ami Stu qui l’avait brutalement quitté à l’aube des années soixante.

A Liverpool, quelques heures après le drame, le téléphone a retenti et tante Mimi avant de décrocher s’est dit : « Mais qu’est ce qu’il a encore fait ? »

18:16 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

07/12/2010

"Mangez-le si vous voulez" de Jean Teulé

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Le 16 aout 1870, Alain de Monéys, jeune homme intelligent et respecté quitte la maison de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye dans le village voisin, il y arrive vers 14 heures.

Deux heures plus tard, une centaine de personnes déchaînée, des paysans, des notables, des femmes, des enfants, l’auront battu, lynché, torturé, écartelé, brûlé vif et même selon certains témoignages, mangé.

Dans ce livre, Jean Teulé retrace le martyre de ce jeune homme avec une précision et une minutie remarquable. Il n’en reste pas moins que ce récit est terriblement éprouvant, surtout quand on sait qu’il s’agit, non pas d’une fiction, mais d’un véritable « fait divers » survenu il y a 140 ans.

Ce livre, je l’ai lu en une soirée, le cœur battant plus fort au fur et à mesure de mon avancée et du tragique calvaire qu’a subit le jeune Alain. C’est d’autant plus choquant que les principaux meneurs de ce supplice étaient des amis d’enfance du jeune homme avec lesquels deux heures auparavant il discutait en toute amitié.

Comment un tel vent de folie meurtrière a pu embraser toute une foule qui au fil des minutes est devenue si brutalement hystérique et totalement inhumaine ?

Le contexte politique, la sécheresse, la crise que subissaient les paysans, les artisans, les commerçants, la ferveur patriotique anti-prussienne après la défaite de Reichshoffen, l’abrutissement dû à l’ivresse d’une grande partie des tortionnaires, tout cela va malheureusement et tragiquement sceller le destin d’Alain de Monéys.

J’ai mal dormi, mes rêves furent très agités car ce livre ne m’a pas laissé indemne. On a beau se dire que ce drame a eu lieu il y a longtemps, il ne faut pas oublier que la bête est toujours tapie dans le cœur des hommes et qu’elle guette, la moindre faille pour réveiller les haines, la violence et  la xénophobie.

Hélas, l’histoire est témoin du comportement horrible des foules et des conséquences dramatiques que cela peut entraîner. Je ne vais pas citer tous les exemples mais les ratonnades, les purges d’après-guerre, les meurtres raciaux, les tragédies dans les stades, les massacres ethniques témoignent de ce que la foule peut avoir de dangereux et maléfique.

Prenons garde à la bête, ne nous voilons pas la face, elle est bien enfouie en nous, et les plus doux des hommes peuvent dans certaines circonstances se transformer en terrible tortionnaire. Alors chacun  se doit d’y réfléchir pour empêcher que ce genre de tragédie ne se reproduise pas et pour étouffer cette haine et cette violence qui nous habite hélas tous.

18:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2010

"Mort à crédit" de Louis Ferdinand Céline

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Lettre ouverte à Monsieur Louis Ferdinand Céline,

 Monsieur,

Où que vous soyez à l’heure où modestement et humblement je vous écris ces quelques mots, j’espère qu’ils vous parviendront.

Ce sont en effet des excuses que je dois publiquement vous adresser. Il y a plusieurs mois, je me suis attelé à la lecture de ce que l’on considère comme votre chef d’œuvre, « Voyage au bout de la nuit » qui je dois l’avouer ne m’a pas emballé plus que cela. Etais-je dans une période peu réceptive, je n’en sais rien, étais-je hermétique à votre façon d’écrire, peut être. Toujours est-il que je suis allé jusqu’au bout de l’œuvre non sans difficultés et que j’ai abandonné votre autre roman « Mort à crédit » après quelques pages, en me disant que définitivement, je n’accrochais pas à votre style.

Heureusement, cher Monsieur, vous avez parmi vos disciples, une fervente admiratrice et quand je dis fervente, le mot est plus que faible.  J’ai la chance de compter parmi mes amis proches, cette charmante jeune femme fidèle parmi vos fidèles, mais comme je l’aime beaucoup, je n’avais jusqu’à il y a peu, jamais osé lui avouer ma déception après la lecture de votre roman.

Comme il s’agit d’une personne d’une grande culture et d’une grande ouverture d’esprit, j’ai fini par lui avouer. Loin de m’en vouloir, elle m’a alors parlé de vous de façon si passionnée et captivante que j’en suis resté suspendu à ses lèvres. Elle m’a ensuite vivement encouragé à lire « Mort à crédit », m’assurant qu’après une cinquantaine de pages un peu « difficiles » je serai sûrement emballé par votre histoire.

Dieu m’est témoin qu’elle avait fichtrement raison et que je viens, non sans regret de finir cette œuvre géniale. Je me suis plus que passionné pour cette histoire qui est celle de votre jeunesse, j’ai adoré votre style si particulier, le grain de folie que vous donnez aux situations, le relief que vous donnez aux personnages et aux lieux qu’ils fréquentent. Je comprends aujourd’hui pourquoi un grand écrivain comme Bukowski vous adorait tant et quelle a été votre influence dans son œuvre.

 « Mort à crédit » me laissera une trace indélébile, ce quelque chose d’extraordinaire qui fait qu’un livre vous marque pour toute une vie.

J’aime aussi à penser que c’est une sorte de folie qui vous a poussé à dire, à écrire certaines choses et à agir comme vous avez pu le faire à une époque car il est impossible qu’un esprit aussi brillant et qu’auteur au talent si foisonnant puisse émettre de telles idées sans être visité par la déraison.

Alors permettez moi à nouveau de vous présenter mes excuses pour avoir quelque peu douté de vous et permettez moi également de vous appeler Maitre.

Un bien humble admirateur.

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18:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

29/11/2010

9 ans déjà...

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Il y a aujourd’hui 9 ans que le gamin de Liverpool, le benjamin des Beatles, le « petit frère » de Paul McCartney nous a quitté et qu’il a rejoint son sweet Lord.

Je m’en souviens comme si c’était hier, un de mes collègues m’a appelé pour me le dire, il connaissait ma passion pour la musique et les Beatles.

C’était par une journée grise, le ciel était bas, je me souviens même de l’endroit précis où j’ai décroché mon téléphone portable lorsque j’ai appris la triste nouvelle. Comme un certain 8 décembre 1980, j’ai été secoué et terriblement peiné…des larmes ont coulé sur mes joues et mon cœur s’est serré.

J’ai toujours considéré les quatre de Liverpool comme des grand frères éloignés qui ont accompagné mon adolescence et qui continuent de jalonner musicalement ma vie. Alors, lorsque John d’abord, puis George 21 ans plus tard ont disparus, ma peine a été forte, comme si j’avais perdu des membres de ma famille, c’est comme çà, ça ne s’explique pas.

George…le gamin un peu taciturne, terriblement discret des débuts, un peu maladroit qui s’est transformé au fil des années et qui est devenu cet homme sage si attachant, à la spiritualité si profonde. Impossible de ne pas aimer ce garçon sympathique plein de talents et de gentillesse.

Tu nous manque George, beaucoup, même si je sais que tu es toujours parmi nous, forever in our hearts.

18:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

23/11/2010

Existe en ciel.

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Ce soir, en rentrant à Armentières vers 16h45, le ciel était tellement tourmenté qu’il en était magnifique. Tout en roulant, je ne pouvais m’empêcher d’admirer ces nuances de gris clair, perle, foncé mêlés de blanc et même de petites éclaircies.

Les pignons crénelés des maisons des Flandres, les toits de tuiles rouges, les hauts clochers qui s’élèvent vers le ciel se détachaient nettement sur ces fonds de gris. Ce même ciel d’hiver bas et pluvieux donnait à cette heure de la journée un aspect fantastique et fantomatique.

Qui a dit que l’hiver est moche ?

Au contraire, cette saison a ce charme tout particulier que l’on ne peut qu’admirer. J’aime cette ambiance à demi sombre de ce ciel si bas qu’on pense parfois pouvoir le toucher du doigt, j’aime ces nuances de gris qui donnent cette atmosphère si spéciale, si étrange que l’on se sent presque dans un autre monde, je pousserai même le paroxysme en disant que ça donne presque une ambiance apocalyptique.

Je suis un garçon de l’hiver, né en février, je suis un homme du nord, né dans les plaines du Cambrésis, là où le climat est souvent plus rude, là où  les hivers sont souvent plus longs et plus froids et j’aime cela, c’est comme çà, on ne me changera pas, on ne me changera plus.

20/11/2010

"Little red rooster"


http://www.youtube.com/watch?v=OfJVeHKVcE8
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Si vous ne le saviez pas encore, j’ai vécu toute mon enfance à la campagne, dans un petit village perdu au milieu des champs, dans le cambrésis.

Il y a quelques jours, une amie me demandait si j’avais eu des animaux familiers lorsque j’étais jeune. Oui et non, car même si nous avions un chien à la maison (j’en ai parlé un jour sur mon blog) et que nous étions entourés d’animaux, on ne peut pas les désigner comme des animaux familiers au sens où les gens de la ville les considèrent.

En effet, aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu autour de moi des animaux que mes parents, ma grand-mère, mes grand-tantes, mes grands-oncles élevaient dans des poulaillers, des basse cours ou des pâtures (c’est comme cela que l’on désigne un pré dans ma région). 

Poules, coqs, pintades, dindes et dindons, canards, oies, pigeons, lapins et même des moutons, j’en ai connu des centaines qui sont passés par notre maison.

Lorsque j’ai été en âge de le faire, à chaque vacance, mon père m’avait confié la tâche de m’en occuper, de les nourrir, de nettoyer les poulaillers, les clapiers, de remettre de la paille fraîche. Cela prenait du temps, il fallait aller tirer de l’eau au robinet de la cour avec des gros arrosoirs métalliques (c’est que ça boit les bêtes), remplir les mangeoires, tout cela pour abreuver et nourrir ces nombreux animaux.

Et puis il faut dire une chose qui peut paraître cruelle à certains mais lorsque l’on naît dedans, on n’y fait pas attention et il arrive un moment où il faut tuer ces animaux pour les manger. C’est mon père qui s’en chargeait, moi je ne l’ai jamais fait. Il ne faut pas croire qu’il le faisait le fait de gaieté de cœur ou qu’on l’assistait en bondissant de joie, ce n’est jamais agréable à faire, mais c’était comme çà, çà faisait partie des choses du quotidien, des gestes qui se transmettaient depuis la nuit des temps, de générations en générations.

Les gens de la campagne ne sont pas tous des rustres, loin s’en faut, mais là plupart de leurs enfants, comme moi, ont quitté le village pour aller chercher du travail dans les villes. Il n’empêche que je ne renie ni mes origines, ni ce que j’ai vécu dans mon enfance, je dirai même que parfois j’y pense avec nostalgie, j’ai cette impression que c’est à la fois proche et loin derrière moi.

Voilà encore une petite tranche de mon passé, de mes souvenirs que je vous livre, en espérant ne pas vous avoir trop ennuyés.

PS: J'ai intitulé mon article "Little red rooster" parce que c'est un morceau de Rythm n' blues de Wowlin Wolf repris également par les Stones à leurs débuts et que d'une certaine façon on pourrait aussi m'appeler Red rooster  ;-)

 

 

 

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16/11/2010

Quand le téléphone n'était pas portable...

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Si je racontais cela aux jeunes générations, on me prendrait véritablement pour un dinosaure, surtout auprès de ceux pour qui ne connaissent que les téléphones portables et internet. Peut être même que l’on ne me croirait pas…et pourtant…

Je me souviens parfaitement de l’époque où nous n’avions pas le téléphone et l’évènement que ce fut lorsque mes parents nous ont annoncé à mon frère et moi que les PTT allaient venir l’installer chez nous.

Ce fut même quelque chose de bien particulier dans la mesure où nous avons eu deux appareils installés, un dans la maison et un dans le bureau de mon père (il était artisan à son compte à l’époque).

Il s’agissait de deux téléphones à cadran gris avec lesquels on nous a autorisé à appeler chez notre oncle qui lui avait déjà le téléphone. Je crois bien que c’est la toute première fois que j’appelais quelqu’un.

Ce n’est pas si vieux que cela, nous étions au début des années 70 et à cette époque, qui aurait pu imaginer que trente ans plus tard, les gens se baladeraient avec des téléphones portables, pour non seulement téléphoner mais aussi pour prendre des photos, faire des vidéos et surfer sur le web.

Je me souviens aussi de mes débuts comme commercial itinérant en 1989, obligé de m’arrêter dans les cabines téléphoniques pour rappeler le bureau ou des clients. Imaginez comme c’était pratique, surtout quand on avait besoin de ses documents. Je ne parle même pas des cabines à pièces qui bien souvent ne fonctionnaient pas car fréquemment détériorées.

A l’heure où j’écris ces mots en tapant sur le clavier de mon ordinateur, je ne peux m’empêcher de sourire en revoyant dans ma tête toutes ces images d’une époque qui est derrière nous.

 

 

19:54 Publié dans Shopping | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2010

"Double jeu" de Jeff ABBOTT

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Au sortir d’une œuvre aussi dense que « Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar et avant de m’immerger dans « Mort à crédit », j’avais envie de changer complètement d’univers.

L’occasion me fut donnée avec la sortie en livre de poche du dernier livre de Jeff Abbott, « Double jeu », un thriller haletant et mené tambour battant. C’est le quatrième roman que je lis de cet auteur américain et j’avoue qu’il sait à chaque fois faire planer une atmosphère de suspense, d’intensité et d’angoisse.

Après « Faux semblants » « Panique » et « Trauma », on se laisse à nouveau embarquer dans une histoire au rythme infernal et aux rebondissements multiples.

Ben Forsberg a tout pour être heureux, une belle carrière dans une entreprise de sécurité, une femme qu’il aime. Mais un jour, tout bascule, son épouse est assassinée et il est soupçonné de meurtre…

Pilgrim, est un agent au service d’une mystérieuse organisation. Cette dernière subit une attaque en règle à laquelle Pilgrim échappe de justesse. Il est seul, aux abois et son unique soutien semble être…Ben Forsberg.

Je vous laisse le soin de découvrir la suite dans ce labyrinthe de fausses pistes, au final à vous couper le souffle.

Bonne lecture.

07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

13/11/2010

Frienship

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Rien ne prédestinait ces deux là à se rencontrer un jour.

Ils n’étaient pas de la même génération : le plus âgé était né au début des sixties et découvrait les Beatles en pleine période punk, au moment où le second ouvrait les yeux à la vie.

L’un était originaire de l’Ouest et l’autre du Nord.

L’un était plutôt branché chanson française, l’autre ancré depuis toujours dans le blues et le rock n’ roll anglo-saxon.

Le plus petit travaille dans la restauration, le grand dans la fourniture industrielle.

L’un est marié et père de famille, l’autre, pas du tout.

Le plus jeune voyage pas mal, le moins jeune est plus casanier.

Dans plusieurs domaines, les goûts de l’un sont totalement différents de ceux de l’autre,

Et pourtant…

Il y a une chose qui les a réunis, ou plutôt quelqu’un qui les a fait se croiser.

Une personne qu’ils admirent  beaucoup, qu’ils ont la chance de connaître tous les deux et qui un jour les a fait se rencontrer.

Cette personne inutile de vous la présenter.

Petit à petit, ces deux là ont appris à se connaître, à s’apprécier.

Sans forcément se voir beaucoup car la distance géographique est là mais, ils ont tissé des liens de plus en plus solides.

Une amitié était née, une vraie.

La vie réserve parfois des surprises et heureusement des bonnes.

Le destin (mais est ce vraiment le destin ?) fait se croiser des personnes qui finissent par s’apprécier et devenir amis.

Merci à vous « Lady Destiny »… merci Valentine.