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11/11/2011

Devoir de mémoire

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Lorsque j’étais enfant, dans mon petit village perdu dans les plaines du Cambrésis, on assistait  avec l’instituteur aux commémorations des fêtes nationales. Ainsi, chaque 11 novembre, alors que le temps était souvent gris, humide ou brumeux, nous allions au monument aux morts assister à la cérémonie.

Monsieur le maire, le conseil municipal, les associations d’anciens combattants et leurs drapeaux, les écoles donc et une partie de la population étaient présents.

Mr le Maire faisait un petit discours puis énumérait gravement les prénoms et noms des enfants du village morts au combat durant la première guerre mondiale.

Je me souviens avoir connu un grand monsieur en costume noir, avec son chapeau et sa cane et qui arborait des bacchantes toutes blanches, on l’appelait tous le père Loriot. Il était le dernier survivant des appelés en 1914/1918.

Ensuite, après la cérémonie, le maire invitait tout le monde à la salle des fêtes où l’on servait un (ou plusieurs) verre de vin blanc aux adultes et où les enfants des écoles recevaient deux brioches.

Aujourd’hui, même si ces cérémonies ont toujours lieu, les gens s’en foutent. En ce qui me concerne, il y a des années que je n’y ai plus assisté.

Je me souviens aussi de mes livres d’histoire avec leurs images d’Epinal qui montraient les taxis de la Marne, les généraux à cheval avec des couleurs gaies et chatoyantes. Les textes parlaient de victoires, de sacrifice pour la patrie, j’en passe et des meilleurs.

 

Cependant, le devoir de mémoire est important, pas pour le nom des batailles, ni celui des maréchaux ou généraux, non, il l’est  pour tous ces jeunes appelés qui sont allés se faire ouvrir les tripes pour conquérir une tranchée, un bosquet ou une simple butte de terre. Pour les mutilés, les amputés, les gueules cassées, les gazés qui ont vu leur jeune vie définitivement brisée par la bêtise et la cupidité des politiciens, l’imbécillité des militaires de carrière et les intérêts financiers en jeu..

Devoir de mémoire pour les enfants de France mais aussi ceux du Sénégal, d’Angleterre, de Russie, d’Italie, des Etats-Unis et bien sûr ceux de l’Allemagne du Kaiser prussien et j’oublie certainement des nationalités.

Devoir de mémoire pour tous ces jeunes qui à peine sortis de l’adolescence ont connu, la boue des tranchées, la faim, la vermine, la peur permanente, les blessures, les mutilations et la mort pour des milliers d’entre eux.

Devoir de mémoire enfin pour les oubliés volontaires de l’histoire, les mutins, les fusillés pour l’exemple parce que la hiérarchie militaire n’admet pas la peur, la panique ou pire parce qu’un soldat refuse de porter le pantalon d’un mort.

Ayons juste en ce jour du souvenir, une pensée pour toutes ces croix dans les cimetières militaires et surtout pour les noms qui y sont gravés ou pas.

 

 

( La photo qui illustre cet article est le monument aux morts de mon village d’origine, Bevillers, commune d’à peine 500 habitants située entre Cambrai et Le Cateau. C’est là que tout gamin, j’assistais aux cérémonies de commémoration)

 

09:04 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

09/11/2011

Phil PACE "Letters memory" l'album + l'interview

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Voilà des semaines, voir plusieurs mois que je dois écrire cet article. Chaque fois, un évènement m’en empêche et bien des fois, sous la douche, le matin, je l’ai pré écrit dans ma tête.
Je vais donc vous parler du second album de Phil Pace qui s’appelle « Letters memory » et qui est un excellent disque pour qui aime le rock, le blues et la musique tout cours.

Phil est né à Marseille, moi à Cambrai. Il vit à Paris, moi à Armentières, il fait du rock n’ roll, moi je vends des fournitures industrielles, on ne s’est jamais rencontrés, jamais entendus, et pourtant…
Pourtant, on a échangé quelques mails et découvert par le biais d’une amie commune, notre passion pour la musique et c’est là notre gros point commun, cette fantastique chose qu’est la musique : cette belle femme aux multiples amants.

D’abord, Phil m’a gentiment offert son album, ensuite il m’a accordé l’interview que vous découvrirez ci-dessous et puis, il a spontanément accepté que je reprenne un de ses morceaux lors d’un concert en août dernier.

 

Mais revenons à ce bel album composé de 11 titres enregistrés avec le groupe Spike en moins de 15 heures, ce qui est une belle performance même si comme nous le dira Phil, ils sont rodés. Cela dit, à l’instar de ce qui se faisait au début des sixties, je trouve que ce type d’enregistrement, permet de saisir l’énergie et l’âme des musiciens car à faire trop de prises, l’essence même des morceaux finit par s’étioler et perdre de sa force première.

Je ne vous détaillerai pas les titres un par un, non, simplement vous dire qu’il a deux titres enregistrés avec son amie Valentine  (Jil Caplan), « Confession song » et « I won’t go back », qu’il y a une belle reprise, très originale du, « Walk the line » de Johnny Cash et que l’album se termine par l’excellent « Oh Joker » que j’écoute souvent 3 ou 4 fois d’affilée.

Tous les morceaux originaux sont composé par Phil et Patrick Matteis et remarquablement interprétés par la voix grave et chaude de Phil.

Vous aurez dès les premières notes l’impression de rouler dans une décapotable, cheveux aux vents, sur une grande route au milieu du désert.

Franchement, sans parti pris, si vous aimez le rock n’roll, n’hésitez pas un seul instant car cet album est excellent, je vous le recommande chaleureusement, offrez vous ces instants de plaisir.

 

 

Vous trouverez dans l’interview les informations nécessaires pour vous procurez cet album et mieux connaître Phil, mais avant toutes choses, laissons la parole à l’artiste lui-même :

 

> 1-     Salut Phil, en quelques mots, peux tu te présenter. Qui es tu ? D’où viens tu ?

Je m’appelle Phil Pace, ce n'est pas un pseudo, je suis né à Marseille au beau milieu des 60', d'origine Britannique par mon père et Italienne par ma mère. J'ai fait mon premier concert à 16 ans en tant que chanteur et depuis les expériences musicales ont été diverses et nombreuses : divers groupes, studios d'enregistrements, signatures avec éditeurs ou maisons de disques jusqu'au label Daruma monté avec 2 complices il y a 5 ans.


> 2-     Première question importante (même si je connais certaines réponses), quelles sont tes principales influences musicales ?

Les 2 premiers vinyls que j'ai pu m'acheter et que j'ai écoutés pendant des années sont le double bleu des Beatles et "Harvest" de Neil Young. Ces 2 albums résument assez bien le mélange musical qui m'a inspiré: une conception anglaise de la mélodie plutôt inspirée des années 60 et 70 arrangée de manière rock et folk outre-Atlantique.
J'ai profondément été marqué par les Beatles, Stones, Who, Kinks, Beach Boys que j'ai découverts en premier, puis par les grands des années 50 Elvis, Cochran, Buddy Holly, également la musique noire d'Atlantic,Stax ou Motown puis un peu plus tard les 70'avec Led Zep, les Doors, The Band pour ne parler que des plus grands.
Je suis fan de Dylan et de Tom Petty, Springsteen, Elvis Costello mais la liste est très longue.



> 3-     Ecrire de belles chansons nécessite d’aimer la lecture, quelles sont tes principales influences littéraires ?


Tu risques d’être déçu mais je lis assez peu. J'ai cependant été fasciné par Shakespeare lors de ma 1ere année de fac d'anglais.
Je crois que pour écrire il faut avoir l'esprit ouvert, être à l'écoute de ce que l'on ressent de ses propres émotions et réceptif aux autres, avoir un minimum d'empathie.


> 4-     Pourquoi le choix d’écrire en Anglais plutôt qu’en français ?

Tu pourras remarquer facilement que dans mes influences il n'y a peu de Français. Tous ceux qui m'ont donné envie de monter sur scène sont anglais ou américains ; c'est donc naturellement et sans même me poser la question que j'écris en anglais, c'est la langue de la musique qui me touche. De plus, c'est la langue de ma grand-mère chez qui chaque été je passais les vacances à Londres, là où j'ai découvert à la BBC les groupes dont on a parlé. Elle connaissait le nom de chaque musicien de chaque groupe qui passait à la télé. Ce n'est ni Guy Béart ni Georges Brassens qui m'ont donné envie de monter sur scène et de faire de la musique.

C'est dans la conception française, sûrement à cause de l'héritage littéraire, de vouloir séparer la musique du texte.
La voix est un instrument au même titre qu'une guitare ou un violon, c'est l'instrument qui exprime la mélodie dans le format musical que j'ai choisi. Cela fait partie du choix artistique et de la couleur que tu veux donner à ta chanson.
Pour moi, c'est comme si on demandait à un peintre pourquoi il a utilisé plus de bleu que de noir ou de rouge...c'est pareil!


> 5-     Personnellement, je trouve « Letters memory » plus mature, plus abouti que « There’s a place » ton précédent album, ce qui ne retire en rien la qualité de ce dernier. Es tu de mon avis ?

Totalement!
J’ai voulu éviter les écueils du 1er album, rester unitaire. C'est pour cela que pour l'enregistrement de "Letters memory" il y a eu une unité de temps, on a réussi à sortir des versions qui nous satisfaisaient en 2 ou 3 prises maximum. Unité de lieu également car tout a été enregistré dans le même studio dans le 95, le studio du label Daruma, et d'action car sur chaque chanson on retrouve les mêmes musiciens.


> 6-     Toujours à propos de « Letters memory », je suis impressionné par la rapidité avec laquelle cet album a été enregistré, moins de 15 heures. Si on fait un rapide calcul cela fait 1h20 de moyenne par titre, c’est impressionnant. A quoi cela est il du ?
Cette année, cela fera 20 ans que l'on joue ensemble avec Spike, on a joué dans des tas de lieux et de conditions parfois insolites.
Le batteur de la formation du départ est Benoit Fournier qui par la suite est allé jouer avec Matmatah. Jean-Luc Lopez joue avec nous depuis 2 ans, il a joué avec pas mal d'artistes différents mais celui que j'aime le plus citer c'est Chris Spedding. Denis Richard est à la basse, Patrick Matteis à la guitare et Alain Belamiri joue  des percus et chante également.
C'est la musique qui nous a réuni mais aujourd'hui on est des amis. Pour moi, c'est totalement impensable d’être sur scène ou en studio avec des gens avec qui je ne me sentirais pas en confiance ou sur la même longueur d'onde humainement, cela ne m’intéresse pas.On a acquis une complicité qui nous rend meilleurs ensemble que séparément je crois.
Pour l'enregistrement de "Letters memory", on  s'était juste dit qu'on allait jouer ces nouvelles chansons en ouvrant les micros pour enregistrer et voir ce que cela donnerait... un peu comme un test. On a eu de la chance, cela s'est très bien passé, personne ne connaissait les chansons et il a suffit de 2 ou 3 prises par titre, parfois même moins.On a enregistré 12 titres pour n'en garder que 10, tout cela sur une demi-journée et une soirée. Le fait d'aller vite conserve la fraicheur, la spontanéité et le plaisir.
De plus on s'est tous mis au service des chansons, il y a peu de frime dans le jeu de Spike.

> 8-     Tu co-signes tes titres avec Patrick Matteïs, qui est il ?


On est amis depuis un bail, on était dans le même lycée à Marseille, on partageait des amis communs et un local de répétition avec nos groupes respectifs. Petit à petit, on s'est mis à bosser ensemble, passionnés par l'enregistrement et le son grâce à notre goût commun  du travail des Beatles et de George Martin. Nous avons monté un studio 8 pistes puis un 16 (à bandes et oui!)Pour nos chansons et celles d'autres groupes.
Patrick est non seulement un excellent guitariste et songwriter, c’est également quelqu'un qui a une vision globale aussi bien sur la production que sur l'enregistrement. Actuellement il bosse avec Jean-Christophe Urbain et Jil Caplan sur leur futur projet.


> 9-     Valentine (Jil Caplan) chante en duo sur deux titres (I won’t go back et Confession Song), vous êtes très amis. Sans indiscrétion, à quand cela remonte t’il ?

La première rencontre s'est faite sur le tournage d'un clip : celui de Clark du groupe Clark & The Famous Suspects en 2007. Mais on peut dire que j'ai  réellement sympathisé avec elle, ainsi qu'avec Jean-Christophe, à partir du moment où elle a décidé d'enregistrer "REVUE" dans le studio Daruma il y a un peu plus de 2 ans.
J'ai vraiment été ravi qu'elle accepte de chanter sur 2 titres.


> 10- Sur chacun de tes albums, tu reprends un titre d’un artiste connu (Cold Turkey de Lennon sur le premier et Walk the line de J.Cash sur le second). Ce qui est original et que j’aime, c’est que tu en proposes une version quasi différente de l’original. Pourquoi ?

Ce que je fais s'inscrit dans une tradition, j'essaye juste d'y apporter ma voix, ma sensibilité.Pour ce qui est des covers sur les  2 albums, ce sont des hommages à des grands qui m'inspirent, j'essaye de proposer une version différente mais qui respecte l'esprit de l'original. Reprendre "Cold turkey" en essayant de singer Lennon serait ridicule.


> 11- Comment les gens peuvent ils se procurer « Letters memory » ?

Letters memory est disponible en version numérique sur toutes les plate-formes légales de téléchargement. D'ici peu, je le proposerai en version CD sur mon site www.philpace.fr.


> 12- Tu fais actuellement des concerts à Paris mais as-tu un projet de tournée en province ?

Pas encore mais ce n'est pas l'envie qui manque, le public en province est souvent plus généreux et moins blasé que dans la capitale. C'est sûrement dû à la multitudes de concert proposés chaque soir dans la capitale.

> 13- Quels sont tes projets en cours ou à venir ?

Une dizaine de concerts dans un petit festival acoustique en plein air au Parc des Buttes Chaumont et commencer l'écriture du 3eme album .....et un peu de soleil cet été dans le sud.


> 14- Pourquoi le titre « Letters memory » ?

Parce que lorsque l'on parlait d'unité par rapport à l'enregistrement de "Letters memory", il y en a aussi une au niveau des textes.
Presque chaque texte est écrit en pensant ou adressé à une personne précise à propos d'une histoire précise. L'ensemble est peu comme un recueil de correspondances d'où le titre de l'album.


> 15- A titre personnel, « Oh Joker » est mon titre préféré, il n’est pas rare que je le passe 3 ou 4 fois d’affilée. Est une sorte de clin d’œil à Steve Miller ou pas du tout ?

J'aime beaucoup la chanson de Steve Miller mais il n'y aucun clin d’œil !
Dans le cas présent ce "joker" est un bouffon, un ptit gars tout nerveux qui essaye de se la jouer cool, un frimeur qui exhibe sa femme comme un trophée, qui n'a pas peur du ridicule et manie le mensonge en expert.







Merci Chris !

 

19:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

15/10/2011

Les feuilles mortes...

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C’est vrai que l’on n’a pas eu un bel été, ce serait mentir que de dire le contraire. On entend depuis un moment déjà qu’il n’y a plus de saisons, que celles bien tranchées que l’on a connu autrefois ont disparues.

C’est un peu vrai, le printemps est de plus en plus précoce car les hivers ne sont pas très rudes ou seulement pendant quelques semaines. L’été on vient d’en parler, c’est tout ou rien, ou bien l’on crève sous une chaleur lourde et étouffante, ou bien on est arrosé par la pluie.

Finalement, il n’y a qu’une saison qui reste la même c’est l’automne…ma préférée. Et là, maintenant on y est, en plein dedans. Déjà, il y a une semaine, sur le tronçon d’autoroute entre Armentières et Lille, les abords étaient remplis de feuilles mortes que le vent avaient balayé des arbres.

Oui, j’aime beaucoup l’automne, lorsque les feuilles prennent des teintes ocres, rouges, ambrées, jaunes, or, c’est magnifique. On a l’impression qu’un peintre géant a donné des petits coups de pinceau dans les arbres pour donner cet aspect chamarré aux arbres des bois et des forêts.

J’adore les odeurs d’humus qui se dégagent des tas de feuilles, de la terre, ces parfums capiteux m’enivrent et me ramène des années en arrière, dans le jardin de mes parents qui à cette période de l’année était parfumé des mille senteurs de l’automne.

J’aime aussi ce soleil un peu plus pâle, comme si le soir il était plus fatigué qu’en d’autres saisons. J’aime aussi le vent qui fait virevolter en gros tourbillons les feuilles mortes qui se sont amassées au pied des arbres, dans les bordures, sur les trottoirs.

L’automne a un effet bizarre sur moi, il me remplit de nostalgie mais en même temps, je me sens bien, détendu, presque heureux.

Peut être que ces odeurs de terre, que le vent, la pluie me font prendre conscience que je suis vivant, en bonne santé et que finalement c’est cela la richesse, la vraie.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, tu vois, je n’ai rien oublié… 

02/10/2011

Une belle soirée pour un bel album...

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J’ai hâte de découvrir le premier album de Benoit Carré qui va sortir en 2012 et que j’ai eu le plaisir de découvrir et surtout d’écouter sur scène, en avant première, ce dernier vendredi à Louvroil près de Maubeuge.

Cet album s’appelle « Des filles » et a été enregistré l’hiver dernier à Pont sur Sambre. L’Avesnois, c’est le pays de Franck Marco et c’est avec lui et des musiciens régionaux que Benoit a préparé et travaillé cet album auquel a participé aussi Jean-Christophe Urbain.

Vous pouvez en découvrir un extrait sur le site www.benoitcarre.fr

 

Invité par Franck, je m’y suis rendu avec mon plus jeune fils Maxime pour qui c’était le premier concert. On en avait vraiment envie car pour accéder à l’espace culturel Jean-Claude Casadesus de Louvroil, il y a une bonne heure quinze de route.

 

Accompagné d’un Franck Marco toujours aussi énergique et que l’on est content de revoir en pleine forme, deux autres musiciens accompagnaient Benoit, « Boom » aux claviers et Sébastien Aubry à la guitare.

Pendant plus d’une heure, on a donc découvert ces nouvelles chansons bien agréables et aux sonorités très variées. Benoit Carré, pianiste depuis son plus jeune âge est à la fois influencé par le Jazz qu’il adore mais aussi par le rock, la pop et le classique. C’est un aussi un garçon qui manie les mots avec beaucoup d’aisance et il ne nous déçoit pas non plus de ce côté-là. Que ce soit en anglais ou en français, il allie tendresse, humour et ironie avec toujours autant de classe, de charme mais aussi de simplicité.

La petite surprise, c’est un duo via film interposé avec Isabelle, sa sœur. Une très belle chanson qui nous fait découvrir que l’actrice a aussi un joli timbre de voix.
Il y a aussi une chanson, clin d’œil à Pete Best, le premier batteur des Beatles (heureusement, je le savais…)

Je ne peux vous donner hélas les titres des chansons car je ne les connais pas encore, sauf « Des filles » qui a clôturé ce super concert, avec un Benoit et un Franck pleins d’énergie.

 

C’est donc avec de la belle musique plein la tête que nous sommes rentrés vers Lille sans avoir pu, à notre grand regret faire la bise à Franck  et à Benoit . Maxime était fatigué et j’avais encore mes 110 kilomèrtres à faire pour nous ramener à bon port.

J’espère de tout cœur qu’il se reproduiront dans les mois à venir sur la région Lilloise pour que cette fois je puisse emmener Béatrice mon épouse et qu’elle découvre avec moi ce bel album d’un de nos talentueux auteur compositeur et musicien français.

 

 

18:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2011

"Minimum western" & maximum plaisir !!!

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Quelle magnifique surprise que ce morceau paru sur le site de Johnny Valentine qui s’intitule « Minimum western ». Une surprise qui n’en est pas une quand on connaît les deux membres de ce duo, j’ai nommé Valentine (Jil Caplan) et Jean Christophe Urbain (ex Les Innocents).

En effet, ces deux là, sont des passionnés de beaux textes, bien ficelés et ont parmi leurs influences musicales des gens comme Les Beatles, les Stones, Springsteen, Todd Rundgren mais aussi Robert Wyatt , Pink Floyd, j’en passe et des meilleurs.

 

Lors du concert de Lys Lez Lannoy en mars dernier, pendant la balance, j’avais eu l’immense plaisir d’écouter en exclusivité « Animal », premier titre issu de leur « nouvelle » association et j’avais déjà été conquis (Je possède du reste une vidéo qui restera précieusement dans mes archives).

Là j’ai immédiatement accroché dès les premières notes de « Minimum western » tant ce morceau balance du tonnerre, tant les paroles sont géniales. Le son est parfait et ce n’est pas une surprise quand on connaît le professionnalisme et le perfectionnisme de Jean-Christophe. Il a été, est et restera un de nos grands compositeurs pop français malheureusement pas assez reconnu à mon goût.

Unis dans la vie comme dans le travail, voilà qu’enfin le « Couple rock n’ roll » (Copyright Stefan Goldman) s’accomplit dans un projet commun, ce concept de l’amour comme nous l’a présenté Valentine en mai à Liévin.

Leur association est une merveille et on attend avec impatience la suite de cette nouvelle aventure, ce mélange parfait entre la voix superbe de Valentine, le talent musical de JeanCri qui question chant est excellent lui aussi ainsi que leur aptitude à tous deux pour écrire des textes de qualité.

Je me souviens qu’après le concert de Lévin, à la porte de leur hôtel, alors que je venais de la reconduire que Valentine m’a dit en parlant de l’album à venir « Tu vas aimer, c’est sur !!! ». Elle connaît bien mes goûts et je dois reconnaître avec joie que ce titre m’a emballé dés les premières notes et qu’il nous met l’eau à la bouche pour la suite.

En tout cas bravo à eux deux et longue vie à Johnny Valentine !!!

 

http://www.johnnyvalentine.fr/johnnyValentine-Site_Officiel.html

19/09/2011

"Brave Margot"

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Il y a un peu plus d’une quinzaine de jours, Guy Clerbois, alias « Vitor Hublot, m’a fait l’immense plaisir de me solliciter pour réaliser le clip/diaporama de « Brave Margot » à l’occasion de la sortie de « Brassens selon Vitor Hublot » lundi prochain (26/09).

Il  savait le bougre qu’il n’aurait pas à me pousser sachant que ce titre est interprété par Jil Caplan. D’un autre côté, j’apprécie ce sympathique bonhomme plein d’humour et de talent que je surnomme affectueusement « Le belge » alors que de son côté il m’appelle « Le ch’ti ».

 

Après plusieurs maquettes et de nombreux échanges par mail, nous avons fini par tomber d’accord sur ce qu’est le clip que vous découvrez aujourd’hui.

L’album « Brassens selon Vitor Hublot » ne s’est pas fait sans mal et il faut largement saluer l’opiniâtreté, la passion et le courage de Guy « Le belge » pour avoir fait aboutir ce projet.

Félicitons aussi les artistes qui se sont investis dans cette aventure.

Les admirateurs purs et durs de Brassens seront surpris à n’en pas douter de ces adaptations et certains détesteront mais je suis sur que l’ami Georges aurait apprécié de voir une partie de son œuvre remaniée avec originalité tout en gardant l’esprit et l’essence même de ses chansons.

 

L’album sortira le 26 janvier et nous vous donnerons toutes les infos pour vous le procurer.

 

Vive la culture, vive la musique, vivent les beaux testes et les artistes qui bravent parfois des écueils insurmontables pour aller au bout de leurs idées et de leurs envies. Tant que des gens comme cela existeront, la culture vivra.

 

 

18:07 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

"Brave Margot"

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Il y a un peu plus d’une quinzaine de jours, Guy Clerbois, alias « Vitor Hublot, m’a fait l’immense plaisir de me solliciter pour réaliser le clip/diaporama de « Brave Margot » à l’occasion de la sortie de « Brassens selon Vitor Hublot » lundi prochain (26/09).

Il  savait le bougre qu’il n’aurait pas à me pousser sachant que ce titre est interprété par Jil Caplan. D’un autre côté, j’apprécie ce sympathique bonhomme plein d’humour et de talent que je surnomme affectueusement « Le belge » alors que de son côté il m’appelle « Le ch’ti ».

 

Après plusieurs maquettes et de nombreux échanges par mail, nous avons fini par tomber d’accord sur ce qu’est le clip que vous découvrez aujourd’hui.

L’album « Brassens selon Vitor Hublot » ne s’est pas fait sans mal et il faut largement saluer l’opiniâtreté, la passion et le courage de Guy « Le belge » pour avoir fait aboutir ce projet.

Félicitons aussi les artistes qui se sont investis dans cette aventure.

Les admirateurs purs et durs de Brassens seront surpris à n’en pas douter de ces adaptations et certains détesteront mais je suis sur que l’ami Georges aurait apprécié de voir une partie de son œuvre remaniée avec originalité tout en gardant l’esprit et l’essence même de ses chansons.

 

L’album sortira le 26 janvier et nous vous donnerons toutes les infos pour vous le procurer.

 

Vive la culture, vive la musique, vivent les beaux testes et les artistes qui bravent parfois des écueils insurmontables pour aller au bout de leurs idées et de leurs envies. Tant que des gens comme cela existeront, la culture vivra.

 

 

18:04 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2011

Drôles de vacances...drrôle de rentrée...

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Je n’ai jamais été ce que l’on peut appeler un fan des rentrées, qu’elles soient scolaires ou professionnelles, j’ai toujours cette petite boule d’angoisse au fond de la gorge, ce nœud dans le ventre et cette drôle d’impression de détester les gens. Heureusement, ce n’est que passager car en général, très vite, je suis dans le bain et je reprends le cours de ma vie sans encombres.

A propos de rentrées scolaires, celle de cette année revêt un parfum spécial, un peu sombre et triste.

Mon épouse traverse une passe très dure et très difficile, à la fois sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Conséquences de cette dernière année où la vie ne nous a pas réservé que des bonnes surprises.

Tout n’est pas rose en ce moment, mon fils aîné est en vadrouille depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucunes nouvelles de lui, même pas un coup de fil, nous ne savons même pas s’il sera là jeudi pour la rentrée de terminale.

Ma fille quant à elle a 14 ans et comme je l’avais prédit il y a 3 ans, elle a changée, maquillage, fringues, copines et copains, musique style NRJ (qui me vrille la tête cela dit en passant, mais bon…). Même si elle est encore câline par moment, elle n’est plus ma petite fille. Pire, parfois elle est même insolente, et même si la situation est dure pour elle comme pour nous, ce n’est pas toujours une excuse.

Reste le numéro trois de 10 ans qui a bien grandi lui aussi et preuve en est, maintenant à la rentrée, il file directement voir ses copines, je suis invisible et ce matin, moi qui l’accompagnait pour cette rentrée, j’ai du lui signaler que je partais, j’avais l’impression d’être de trop.

Oui, tout cela fait que ce matin, j’avais la boule au ventre, même si ma rentrée à moi s’est faite la semaine dernière, je n’y peux rien, je suis comme cela.

Dans les semaines et les mois é venir, j’espère que les choses vont évoluer dans le bon sens, que mon épouse ira mieux et que ses projets professionnels aboutiront, que l’arrivée de « Réglisse » ze little cat, mettra de la joie dans la maison, que nous trouverons un logement au loyer moins lourd que celui qui est le notre actuellement.

« Carpe diem » comme dirait l’autre…certes ce n’est pas faux mais parfois il faut s’accrocher et avoir une sacré dose de courage et de volonté pour y arriver.

Drôles de vacances...drôle de rentrée...

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Je n’ai jamais été ce que l’on peut appeler un fan des rentrées, qu’elles soient scolaires ou professionnelles, j’ai toujours cette petite boule d’angoisse au fond de la gorge, ce nœud dans le ventre et cette drôle d’impression de détester les gens. Heureusement, ce n’est que passager car en général, très vite, je suis dans le bain et je reprends le cours de ma vie sans encombres.

A propos de rentrées scolaires, celle de cette année revêt un parfum spécial, un peu sombre et triste.

Mon épouse traverse une passe très dure et très difficile, à la fois sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Conséquences de cette dernière année où la vie ne nous a pas réservé que des bonnes surprises.

Tout n’est pas rose en ce moment, mon fils aîné est en vadrouille depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucunes nouvelles de lui, même pas un coup de fil, nous ne savons même pas s’il sera là jeudi pour la rentrée de terminale.

Ma fille quant à elle a 14 ans et comme je l’avais prédit il y a 3 ans, elle a changée, maquillage, fringues, copines et copains, musique style NRJ (qui me vrille la tête cela dit en passant, mais bon…). Même si elle est encore câline par moment, elle n’est plus ma petite fille. Pire, parfois elle est même insolente, et même si la situation est dure pour elle comme pour nous, ce n’est pas toujours une excuse.

Reste le numéro trois de 10 ans qui a bien grandi lui aussi et preuve en est, maintenant à la rentrée, il file directement voir ses copines, je suis invisible et ce matin, moi qui l’accompagnait pour cette rentrée, j’ai du lui signaler que je partais, j’avais l’impression d’être de trop.

Oui, tout cela fait que ce matin, j’avais la boule au ventre, même si ma rentrée à moi s’est faite la semaine dernière, je n’y peux rien, je suis comme cela.

Dans les semaines et les mois é venir, j’espère que les choses vont évoluer dans le bon sens, que mon épouse ira mieux et que ses projets professionnels aboutiront, que l’arrivée de « Réglisse » ze little cat, mettra de la joie dans la maison, que nous trouverons un logement au loyer moins lourd que celui qui est le notre actuellement.

« Carpe diem » comme dirait l’autre…certes ce n’est pas faux mais parfois il faut s’accrocher et avoir une sacré dose de courage et de volonté pour y arriver.

03/09/2011

HELP !!!

dyn002_original_758_567_pjpeg_2524459_324ebb18bfe8366dcf49a0edd70eb3f3.jpgChers amis lecteurs,

 

Je suis à la recherche du Volume 7 en DVD de BEATLES Anthology. Si quelqu'un l'a en sa possession, peut il me contacter sur la boite mail suivante: kikidef64@yahoo.fr

D'avance mille mercis !!!
Un Beatlemaniaque