01/08/2009
Table d'écoute: Spécial Robert Wyatt et Soft Machine
Salut à tous,
Aujourd'hui, table d'écoute vous emmène dans le monde psychédélique du formidable chanteur et musicien, Robert Wyatt qui fut avec Mike Ratledge, Kevin Ayers et Daevid Allen co-fondateur du groupe Soft Machine qu'il quittera en 1971 pour créer Matching Mole puis continuer après son accident une brillante carrière solo.
Les albums dont je vous parlerai pour illustrer ce "Table d'écoute" spécial sont bien sur ceux que j'ai écouté cette semaine, il s agit de:
-Soft Machine: Volumes one & two
-Robert Wyatt: The end of an ear, Rock Bottom, Ruth is stranger than Richard, et Cuckooland.
Tout d'abord il vous faut être habitué au rock progressif teinté de diverses influences comme le jazz rock, pour bien s'imprégner du style de musique de Soft machine et ensuite de Wyatt. Honnêtement, la musique de Pink Floyd est plus facile que celle-ci. D'ailleurs les premières écoutes sont surprenantes mais s'il ont est amateur de ce style, on est très vite conquis par la qualité musicale de Soft Machine et par l'immense talent de Mr Robert Wyatt.
-Soft machine: "Volume one & two": il existe une version CD des deux premiers albums du groupe regroupés en un seul, mais chacun existe aussi en version séparée. Pour les oreilles non habituées à ce style, la première écoute risque d''être brutale, pour celles habituées au rock progressif ou au jazz rock, l'approche sera plus facile. Quoi qu'il en soit, on peut déjà apprécier l'immense talent de Robert Wyatt, multi musicien et auteur compositeur, principal chanteur et batteur de talent. Le premier album se fera sans Allen, qui créera peu de temps après son groupe, Gong, autre groupe de progressif.Sur le second album, Kevin Ayers parti, sera remplacé par Hugh Hopper. parmi les titres que je préfère, citons "Hope for hapiness" suivi de "Joy of a toy" avec une reprise du premier titre en 3ème partie. "So boot if at hall", "We did it again" et "plus belle qu'une poubelle". J'aime aussi "Save yourself" et "10.30, returns to the bedroom". De ce groupe,phare du rock progressif, émergera un des membres en particulier, Robert Wyatt.
-Robert Wyatt sort son premier album intitulé "The end of an ear". Personnellement je l'aime bien, mais il est assez ardu, beaucoup de percussions, d'essais vocaux, de mellotron* et de cuivres. C'est encore assez proche de Soft machine mais on sent déjà que Wyatt se détache du groupe comme un papillon qui émerge de sa chrysalide. Le bon, le très bon est à venir.Malheureusement, un tragique accident va venir casser les ailes du papillon. Robert Wyatt sous l'emprise de substances illicites et dangereuses passe au travers d'une fenêtre et fait une chute de quatre étages. Il s'en sort miraculeusement vivant mais perd définitivement l'usage de ses deux jambes, finie la batterie, il est obligé de cesser l'aventure Matching Mole (groupe qu'il a créé après son départ de Soft machine). L'homme est costaud et avec le soutien de ses proches et de ses amis (entre autre Nick mason, batteur des Floyd) il va enregistrer son nouvel album.
-"Rock Bottom" sort en 1974 et comme je vous l'ai dit précédemment, il est produit par Nick Mason. Certains morceaux étaient prévus avec Matching Mole et il les reprendra dans ce disque pour lequel il sera épaulé par Mason donc mais aussi Mike Oldfied ou Hugh Hopper. Cet album est une pure merveille, un des albums les plus originaux de l'histoire du rock. Une fois la dernière plage terminée, on laisse volontiers repartir le disque encore une fois. J'adoooore !!!!, les mots me manquent tellement j'aime ce disque. C'est à écouter absolument, ne serait ce que pour étoffer sa culture musicale.
-Ruth is stranger than Richard" suit derrière et est également un très beau disque que j'aime aussi énormément. Séparé en deux parties, comme une pièce de théatre (Side Richard et side Ruth), vous apprécierez "Solar Flowers" sur la partie "Richard" ainsi que les quatre titres de la partie "Ruth" (que voulez vous, j'aime les femmes, c'est sans doute pour celà que je préfère la partie Ruth). L'album est un peu différent de "Rock Bottom" avec des sonorités jazz et des influences africaines.
-"Cuckooland" est un album sorti en 2003, il est plus psychédélique que les autres mais tout aussi agréable. Séparé également en deux parties, les morceaux s'enchainent les uns derrière les autres avec une facilité et une aisance digne de ce grand auteur-compositeur et musicien expérimenté qu'est Robert Wyatt. Fermez les yeux, et laissez vous aller.
C'est une tâche difficile qui est la mienne, j'essaie de vous transmettre ma passion pour certains groupes ou certains albums mais si vous êtes hésitants, essayez "Rock bottom" cet album a reçu à l'époque le grand prix de l'accadémie Charles Cros et MR Wyatt est un grand monsieur qui gagne a être connu pour son courage et son talent. Chapeau l'artiste.
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*Le mellotron est un instrument polyphonique à clavier qui lit la musique sur des bandes magnétiques. Cet instrument a été très souvent utilisé par les groupes de rock progressif dans les 70's par King Crimson entre autres.
05:55 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2009
Les marais du temps
Amis fans de BD bonjour !!!
"Les marais du temps" est une aventure de Spirou et Fantasio issue de cette nouvelle collection que j'ai découverte récemment et dont je vous ai déjà présenté deux volumes.
Ces nouvelles aventures sont vraiment extraordinaires et cette histoire, "Les marais du temps" n'est pas en reste. Le scénario et le dessin sont de Frank Le Gall, créateur de Théodore Poussin, qui nous régale dans ces nouvelles péripéties de Spirou et de son meilleur ami.
On retrouve avec plaisir, le tortueux et vil Zorglub,inventeur de la zorglonde, qui s'est perdu dans le temps, précisément en 1865, dans le quartier du Marais à Paris. Nos deux amis accompagnent le Comte de Champignac pour partir à sa recherche et le ramener au 21ème siècle.
Celà ne se fera pas sans incidents et sans rencontres des plus insolites. Imaginez nos héros, plongés en plein 19ème siècle dans un quartier de Paris où le seul parlé est le typique argot parisiens et où sévicent les pires arsouilles, marlous , escarpes ou pégreleux.
On se laisse transporter avec un plaisir non dissimulé dans cette aventure et dans cet insolite voyage dans le temps, qui nous réserve des surprises jusqu'à la dernière planche.
Régalez vous les aminches !!!
Phylactèrement vôtre,
Ch.
06:07 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2009
Monty Python Flying Circusssssss !!!
Graham Chapman, John Cleese, Terry Jones, Michael Palin, Eric Idle et Terry Gilliam alias The Monty Python Flying Circus, on pourrait croire qu'il s'agit d'un de ces très nombreux groupes flower power et psychédéliques qui fleurissaient au début des 70's, non il s'agit ici de la célèbre bande de déjantés de génie qui sévirent à la BBC du 5 octobre 1969 au 5 décembre 1974 et qui proposèrent aux sujets de sa gracieuse majesté des sketches délirants et pour certains hilarants:
-Le célèbre sketch du perroquet mort
-The Lamberjack, le bûcheron aux moeurs si particuliers
-The ministery of silly walks dans lequel ils nous font marcher (humpf, humpf !!!)
-Les "Bruce" richissimes australiens à l'enfance si ardue
-"Nash to nash" conversation entre deux gentlemen dont l'un croit tout savoir sur les femmes.
Je passe sur le spam, les moutons transporteurs, les gifles avec des poissons, l'inquisition torturant avec des coussins, le jeune cadre ouvrier ainsi que sur les personnages les plus extravagants, vulgaires, raffinés, bruyants, abrutis bref une palette de rire qui dura 45 émissions.
J'ai quasiment vu la plupart de ces épisodes et même si certains traits d'humour "So British" nous échappent ou si d'autres sketches se rapportent à des personnages publics de l'époque, c'est un délice pour les amateurs d'humour britannique et je me suis régalé. Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas vous offrir ces épisodes réédités en DVD, vous pouvez retrouver leurs meilleurs sketches dans "La première folie de Monty Python" ou "Monty Python à Hollywood".
Par la suite nos compères vont se lancer dans la grande aventure du cinéma avec l'aide d'un de leurs premiers admirateurs, George Harrison lui même qui va les produire avec succès. Ainsi va naître le génial "Sacré Graal" dans lequel, avec des moyens et un budget plus que limités, nos compères vont se déchainer dans un pastiche des chevaliers de la table ronde délirant au possible. Suivra "La vie de Brian" dans lequel Graham Chapman campe un Brian qui devient messie malgré lui et où on retrouve un tas de personnages des plus pittoresques. Le 3éme opus "The meaning of life"est composé de différents "sketches" sur le sens de la vie vu par la Monty Python's lorgnette. Notons que dans leurs films, nos compères jouent de nombreux personnages différents et que Terry Gilliam, déjà réalisateur des films continue de glisser ces dessins.
Graham Chapman, l'éternel colonel de l'armée britannique disparaitra en 1983, mais ses amis poursuivront leurs carrières avec succès. Ainsi on verra Eric Idle et John Cleese au cinéma, Terry Jones aussi de temps à autre. Michael Palin entre autres fera une émission autour du monde pour la BBC et Terry Gilliam aura en tant que réalisateur une brillante suite de carrière avec des films comme Brazil, Les frères Grimm ou encore Fischer King. bref cette bande là, ne reste pas inoccupée et se plait à se réunir de temps à autre, comme ce fut le cas lors du concert hommage après la mort de George Harrison.
Cette bande de fous géniaux continuent de faire rire et ont inspiré de nombreux comiques. En france des gens comme Alain Chabat ou les Robins des Bois ne cachent pas leur admiration pour eux.
05:19 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2009
Hercule Poirot
Il y a quelques temps, je vous ai parlé de mon grand interêt pour Sherlock Holmes, les livres de Sir Arthur Conan Doyle son créateur ainsi que de l'excellente adapatation TV avec Jeremy Brett.
Il en va de même pour Hercule Poirot que j'ai découvert à peu près à la même période dans le milieu des années 70. La science de l'observation et surtout le travail des petites cellules grises comme aime à le répéter à son ami Hastings, le petit détective belge.
Maniaque, un rien prétentieux, mais courtois et très intelligent, Hercule Poirot qu'à un jour béni créé une des reines du roman policier, Agatha Christie bien sûr, est l'exact opposé du détective à la sauce U.S. Petit, un léger embonpoint, la moustache impeccablement taillée et pommadée, les cheveux coiffés à la perfection, les vêtements parfaitement propres sur lesquels il ne supporte pas le moindre grain de poussière. Il est cependant mondialement connu et respecté comme le meilleur détective amateur au monde comme il aime à le répéter souvent avec son petit côté prétentieux. Il reste cependant un personnage très attachant avec lequel on prend plaisir à dénouer les intrigues et résoudre les crimes les plus tordus.
Là aussi, les histoires de Poirot, ont fait l'objet d'une excellente adaptation et David Suchet brille dans le rôle du détective belge et l'interprète à la quasi perfection. Le seul regret ce sont les décors car on retrouve souvent la même demeure, heureusement la qualité de l'interprétation le fait vite oublier.
A l'instar de Sherlock Holmes, la série Hercule Poirot est très proche des histoires originales et le personnage ressemble de façon précise au héros imaginé par Agatha Christie.
La série est également rediffusée sur France 2 parfois et sur TMC régulièrement, alors n'hésitez pas, si vous aimez le genre, vous ne serez pas déçus.
05:30 Publié dans Séries TV | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2009
Héroïne d'une vie
Vous avez toutes et tous remarqué que je parle souvent de JIL CAPLAN dans mes rubriques musicales et dans d'autres parfois.
Je vais donc m'expliquer pour que vous le sachiez. On a tous des héros dans la vie, mais c'est souvent pour nous les garçons, un ou des autres mecs. Moi, j'en ai plein, Les Beatles, Eric Clapton, Les Stones, Martin Luther King, Van Gogh, Beaudelaire, Sherlock Holmes, Hercule Poirot et j'en passe pour ne citer que les principaux. Mais j'ai aussi mon héroïne en la personne de Jil Caplan, de son vrai prénom, Valentine.
A ses débuts, j'ai tout de suite "tilté", ce qui était surprenant car j'ai plutôt une culture rock anglo-saxon. J'étais "accro" de ses premiers succès que j'adorais ce qui faisait sourire mes potes à l'époque mais je m'en foutais royalement. Je dois avouer honnêtement que "j'en pinçais" aussi pour elle.
Les années ont passées et je l'ai perdue de vue jusqu'à il y a quelques mois, à la médiathèque ou je suis tombé par hasard (?) sur une compilation (Jours de fête) que j'ai écoutée en boucle pendant plusieurs jours. Du coup, j'ai fait des recherches et découvert qu'elle avait continuée sa carrière et qu'à l'exception de cet album florilège, il en existait au total sept originaux. Je me suis donc empressé de les écouter tous et ce fut loin d'être une corvée, vous vous en doutez bien. J'ai déjà écrit un article sur deux d'entre eux (notes des 4/07 et 28/06) et je ferais de même pour les autres dès que l'occasion se présentera.
Non contente d'être une excellente chanteuse (malheureusement pas assez reconnue) à la voix à la fois douce, tendre, passionnée, chaleureuse mais également puissante parfois. C'est aussi une personne charmante, pleine de culture et d'intelligence, raffinée et qui ne se prend pas pour une diva. En plus,comme vous le remarquerez, elle est toujours très jolie.
Voilà, je n'ai pas honte du tout de dire que cette femme est extra et que je l'admire beaucoup et je profite de ce blog pour le crier HAUT et FORT. Alors dès qu'elle se produira dans votre région, allez la voir et si vous voulez l'écouter chez vous, procurez vous ses albums. Les trois derniers sont particulièrement réussis (Toute crue, Comme elle vient et Derrière la porte) , mais les autres aussi (j'ai un faible aussi pour l'album éponyme), passez chez vos disquaires et réclamez les, vous ne serez pas déçus, parole de rocker (guitare de bois, guitare de fer, si je meurs...) et pour terminer, cerise sur le gateau, elle est la "marraine" du blog sur lequel vous lisez cet article, c'est y pas cool çà ?
PS: Si vous avez besoin de plus de renseignements sur ses albums, vous pouvez me contacter à l'adresse mail suivante: kikidef64@yahoo.fr.
05:24 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)
27/07/2009
Allongé sur le divan du psy...
Bonjour à tous,
J'ai écris le texte qui va suivre il y a bien 2 mois, un jour en fin d'après-midi. Je l'ai griffoné dans mon petit carnet qui m'accompagne tous les jours et sur lequel je note mes idées, des bribes de phrases, des rimes, bref, ce qui me passe par la tête.
J'ai décidé de le publier aujourd'hui car en le relisant, je m'aperçois qu'il y a des recoupements avec les écrits d'une autre personne qui se reconnaîtra sans aucun doute. Je lui dédie donc bien évidemment ma modeste prose.
Dernière anecdote, à propos de la photo, il s'agit du divan de Sigmund Freud car tant qu'à s'allonger sur le divan d'un psy, autant le faire sur celui du plus illustre.
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On est souvent seul, au milieu d'une foule, comme une goutte dans l'océan, comme un brin d'herbe dans une vaste prairie, comme un grain de sable dans le désert. On se croit unique souvent, important aussi, indispensable parfois mais qu'en est il en réalité ?
Un jour, on disparait, on s'efface, on se dilue dans l'espace temps. On était et d'un coup, on n'est plus rien, on n'est plus personne, juste un souvenir.
Le temps s'égrène, passe et ce souvenir s'estompe, devient de plus en plus vague, lointain, et finit par s'effacer des mémoires qui à leur tour finissent par s'éteindre.
Alors pourquoi ?
La grande question est là, pourquoi tout celà ? Ces joies, ces moments de bonheur ponctués de douleurs, de peines et de souffrances. Pourquoi certains d'entre nous souffrent ils plus que d'autres ? Pourquoi d'autres disparaissent rapidement, tout celà a t'il un but ?
Quand on pense qu'au début, nous sommes des millions à nous disputer le saint Graal, celui de l'accession à la vie et qu'au final on est déséspérément seul pour le dernier voyage.
Que devient on après ? c'est là, je l'avoue, une de mes grandes angoisses, la peur, non pas de mourir, mais de disparaître, de ne plus pouvoir penser, réfléchir, savourer les moments de plaisir. j'ai peur de me retrouver dans le néant, pour l'éternité.
Alors à cause de cette peur, j'essaie de vivre chaque moment de ma vie intensément, parfois avec des toutes petites choses, des riens, un rayon de soleil, le souffle du vent dans les arbres, l'odeur de l'herbe, des fleurs. Je m'imprègne de musique, je lis, je découvre, je me rapproche encore plus de ma famille, de mes amis. J'essaie de vivre ma vie le mieux possible même si c'est souvent difficile.
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J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec mes états d'âme, mais écrire et partager ce genre de pensées, m'aide aussi à supporter mes peurs.
Bonne journée,
Christophe.
05:16 Publié dans Etats d'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
26/07/2009
When I was a young boy, at the age of...
...26.
Je viens de retrouver cette photo en rangeant un tiroir. Encore un moment dont je me souviens parfaitement alors qu'il y a 19 ans de celà.
5 ans après notre premier concert du 13 juillet 1985, les potes sont en train de jouer sur scène. Je suis parti à Paris depuis plusieurs mois et je n'ai pas eu le temps de faire les "répets" avec eux, raison pour laquelle je ne participe pas à leur prestation.
Alors je leur donne un coup de main à la sono et comme assistant de scène pour parer aux petits incidents. D'ailleurs il y en a eu un, mon frère Fred à la batterie a traversé la peau de sa grosse caisse avec la pédale. Pendant qu'il continuair à jouer, j'ai fait une répararation de fortune avec du ruban adhésif d'emballage.
Je me souviens parfaitement que j'étais bien, qu'il y avait un petit vent doux et agréable sous le soleil couchant de juillet. Un bon souvenir pour moi et l'occasion de faire sourire les gens qui ne m'ont pas connu autrement qu'avec la barbe et quelques kilos de plus.
Bon dimanche à toutes et tous,
Ch.
06:51 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2009
Table d'écoute: Spécial Led Zeppelin
Il est évident que "Table d'écoute" ne pouvait passer à côté d'un groupe comme Led Zep tant il a marqué l'histoire du rock de son empreinte.
Led Zep fait partie de ces monstres sacrés qui ont une une carrière somme toute assez brève par rapport à d'autres dinosaures du rock, mais il ne pouvait en être autrement tant l'osmose entre Robert Plant, Jimmy Page, John Paul Jones et John Bonham était importante et inaltérable.
Le groupe est né en 1968 après la dissolution des Yardbirds, célèbre groupe de rythm n' blues anglais dans lequel Jimmy page était guitariste (rappelons au passage que Jeff beck et Eric Clapton sont aussi passés par ce groupe). Page et Peter Grant veulent fonder un nouveau groupe et recherchent activement des musiciens. John Paul Jones qui connaissait déjà Jimmy, lui propose ses services qu'il accepte immédiatement connaissant le professionnalisme de Jones. On orientra Jimmy Page vers un jeune chanteur qui va l'enthousiasmer et qui lui parlera de John Bonham un batteur surdoué. Bonham refuse, pensant travailler avec Joe Cocker, puis finit par se laisser convaincre. Led Zeppelin est né.
Le premier opus "Led Zeppelin" sort en janvier 1969 et donne déjà le ton de la qualité exceptionnelle de ce groupe, avec des morceaux comme "Good times, bad times", "Dazed and confused" ou "Communication Breakdown" on sent déjà que la suite va être grandiose. En octobre de la m^me année sort le "brown album" sur lequel on retiendra "Moby Dick" "Heartbreaker" et surtout le titre qui sera le mieux classé dans les charts le très électrique "Whole lotta love".
C'est sur leur troisième album, "Led Zeppelin III" qu'on va découvrir l'autre facette de ce grand groupe qui ne se limite pas au blues et au rock hard on va pouvoir apprécier des ballades ou des chansons plus folks sur lesquelles la voix de Plant fait aussi merveille.
Le quatrième album sort sans titre et sans nom et est donc appelé "Led Zeppelin IV", c'est un de ceux les plus connus avec le célebrissime "Stairway to heaven" ainsi que "Black dog" "Rock n' roll" et l'excellent "When the leave breaks".
Après avoir sorti "Houses of the holy" en 1973 ou le groupe s'essaie avec un peu moins de réussite au funk et au reggae selon les médias(Personnelement, je trouve l'album excellent notamment les titres "The song remains the same" "Océan" "D'yer make'r" ou le très bon "No quarter") sort en 1975 l'album considéré comme le dernier grand album du groupe "Pysical graffiti" et c'est vrai qu'il est excellent même si certains titres datent de session d'albums plus anciens comme "Bron-Yr-Aur" "Night fly" "Boogie with Stu" (pour les fans des Stones, il s'agit bien de l'excellent pianiste de boogie Ian Stewart co-fondateur et road manager des "pierres qui roulent " brutalement disparu en 1985) "The rover" "Down by the seaside" ou "Black country woman", on ne le devine pas et sorti en double album à l'époque on se régale du début à la fin. Citons le morceau "Kashmir" lui aussi très connu. Suivra en 1976, l'album "Presence" avec le titre "Nobody's fault but mine" que Page et Plant reprendront en duo en 1994 sur leur album "Quarter".
Après cette période, le déclin va s'amorcer par le biais de différents drames, un accident de voiture qui laisse Plant immobilisé en fauteuil roulant de longs mois puis la disparition de son fils Karac en 1977. Durant cette période, c'est Jimmy Page qui est fortement perturbé par la prise excessive de drogues. C'est dans ce contexte un peu particulier que sortira "In trough the outdoor" en 1979. Cet album , le premier Led Zep que j'ai connu, est du à la "patte" de John Paul Jones avec une présence importante de synthés. Il y a quand même de très beaux morceaux comme "Carrousselambra" et le magnifique"All of my love" dedié au fils de Robert Plant.
Le 25 septembre 1980, survient le drame qui va sceller le destin du groupe, John "Bonzo" Bonham est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel (suffocations dues à l'absorption excessive d'alcool). Les trois autres membres du groupe sont effondrés et comprennent très vite que sans leur ami Bonzo, le groupe ne sera plus jamais comme avant , ils décident de dissoudre le groupe et l'annonceront officiellement en décembre de la même année.
Chacun ira de sa carrière solo , on retrouvera par exemple Page et Plant en duo sur deux albums "No quarter" en 1994 et "Walking into Clarksdale" en 1998.
Le 10 décembre 2007, le groupe se reforme pour un concert avec Jason Bonham (le fils de Bonzo) à la batterie. cet évènement fera le tour de la planète mais malgré de nombreuses rumeurs, déclarations, puis démentis, Robert Plant confirmera qu'il ne souhaite pas reformer le groupe.
Reste la discographie studio dont je vous ai parlée ci-dessus, les films et quelques "live" dont l'excellent double CD "BBC sessions" dans lequel on peut apprécier ce groupe dont on dit qu'il était un des plus bosseurs de l'histoire du rock. Rarement on a trouvé une formation avec des individualités aussi fortes et talentueuses capables de s'entendre aussi bien en groupe et c'est là que réside pour moi tout le secret de la formidable carrière de ce groupe mythique.
A bientôt soeurs et frères du rock pour un autre numéro de "Table d'écoute"
Chris "Uncle rock"
05:07 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (1)
Coup de gueule !!!
Une fois n'est pas coutume, je serais bref:
Je viens de passer sur le blog d'une amie où suite à la diffusion d'un texte sérieux et émouvant, des gens laissent des commentaires hors contexte avec un profond manque de respect et de savoir vivre.
Je la laisse seule juge des propos tenus par ces personnes mais je trouve celà choquant et au risque de paraître vieux jeu, je pense que le "net", qui est un instrument de communication plutôt génial, ne doit pas donner prétexte à écrire n'importe quoi, n'importe comment.
Malheureusement, c'est très à l'image du comportement de pas mal de gens aujourd'hui qui ne respectent pas les autres et qui par conséquent ne se respectent même pas eux mêmes.
J'essaie, sur ce blog, de ne pas écrire n'importe quoi, car même si je dis que c'est une tribune libre à mes mots et à mon imagination, je dois le respect à mes lecteurs de la même façon qu'ils me respectent.
Bon week-end à toutes et tous,
Christophe.
04:35 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2009
Couleur sépia: souvenirs d'enfance
Cette maison que vous voyez sur la photo (prise le mercredi 22/07) est située dans le quartier St Vaast à Valenciennes. Elle est visiblement inhabitée depuis longtemps mais ce n'est pas une maison ordinaire...
C'est un presbytère, situé juste à côté de l'église (à gauche de l'arbre) dans lequel j'ai des souvenirs de vacances extras.
Imaginez que le portail était propre, qu'il n'y avait pas d'herbes folles et que c'était fleuri comme il se doit, que devant la maison, à gauche du portail, il y a une grande pelouse et que derrière la maison il y avait une véranda et un jardin.
Qu'est ce que je faisais dans un presbytère ? la réponse est simple, le frère ainé de mon père est prêtre et ma grand-mère (veuve depuis 1962) a vécu avec lui jusqu'à sa disparition en 2004 et à l'époque où il était curé de St Vaast nous allions passer plusieurs jours là bas pendant les vacances d'été.
J'y ai des souvenirs mémorables de jeux (le grenier était rempli de trésors, restant des neveux du curé précédent), de soirée à regarder des westerns, des péplums, des "Fernandel" que ma grand-mère adorait ou des émissions comme "36 chandelles". Je me souviens aussi du quartier qui a l'époque était composé de corons de mineurs dans lesquels nous allions jouer, faire du vélo avec des gamins du coin (sans crainte de quoi que ce soit). Il y avait aussi une colonie italienne, et certaines "mama" apportaient à mon oncle, des plats de spaghettis à la sauce tomate ou des parmesans entiers, quel régal !!!
Certains jours, mes cousines et cousins, venaient nous rejoindre et nous avions des parties de jeu endiablées après lesquelles il était souvent très difficile de séparer.
Celà se passait au début des années 1970, j'avais aux alentours de 9 ans et le fait de revoir ces lieux que j'ai retrouvés il y a 4 ans, me fait toujours quelque chose, je revois ma grand-mère qui nous regarde jouer mes cousins, mon frère et moi alors que les confitures cuisent doucement sur la gazinière. Ah la bouffée de souvenirs et la nostalgie d'une enfance insouciante !!!...
Mon oncle est parti pour une autre paroisse près de Cambrai vers 1975, à Neuville St Remy, là où il a fini sa carrière, on a vécu là bas, d'autres aventures.
Je ne "fréquente" plus le milieu catholique depuis des années, notre enfance en a été par trop imprégnée et l'hypocrisie y régnant me déplait beaucoup, mais je garde de cette époque un souvenir particulièrement doux, agréable et émouvant.
Merci d'avoir partagé avec moi cette page de mon enfance et à bientôt pour un autre volet de "Couleur sépia".
06:19 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)