18/09/2009
Le garçon qui aimait (et qui aime toujours) les femmes
Aussi loin que je remonte dans mon passé et dès que j'ai été en âge de comprendre, j'ai toujours aimé les femmes.
Banale réflexion, allez vous me dire.
Oui vais je vous répondre, mais seulement dans le cas où cette pensée émane d'un gros dragueur macho. Je peux vous assurer ce n'est pas mon cas.
Je mentirais si je disais que la plastique féminine (si je puis m'exprimer ainsi), ne m'attire pas, c'est vrai que je regarde les jolies femmes. Ce qui est en revanche également vrai c'est que j'aime chez elles leur force, leur intelligence, leur facultés à nous mener là où elles veulent nous amener., leur finesse d'esprit.
Sans vouloir engager un inutile "combat des sexes" mais contrairement à nos idées reçues, je pense que c'est la femme qui dirige le monde. Certes pas toujours en détenant les postes les plus importants mais en agissant dans l'ombre avec comme je le disais plus haut cette faculté qui leur permet de manipuler les hommes à leur guise.
Dans mon boulôt de commercial, les meilleurs rapports (professionnels) que je puisse avoir sont ceux que j'ai avec des acheteuses. Il y a une période de séduction mais une fois que le courant passe entre nous, nous faisons généralement du bon travail ensemble.
Ne vous méprenez pas, on pourrait croire que par rapport à ce que j'écris, je suis un tombeur, il n'en est rien. J'étais un grand timide qui rougissait comme une pivoine, qui bredouillait et pour qui le grand mystère de la femme ne fut révélé qu'assez tard (un jour je vous raconterais certaines anecdotes sur le sujet, il y a prescription et je n'en ais plus honte). Depuis ça se voit moins, mais moi je sais bien comme je suis à l'intérieur.
Je suis souvent tombé amoureux, soit de manière purement platonique et les filles en question ne le surent jamais (voir la très belle chanson "Les passantes"dans laquelle je me suis souvent retrouvé), soit des femmes qui m'étaient inaccessibles (les copines de pôtes, des femmes mariées ou bien d'autres qui ne correspondaient pas du tout) et ça a été mon problème très longtemps. Depuis j'ai connu et épousé celle qui est aujourd'hui ma femme, ma compagne, celle que j'aime, mais il m'arrive encore d'avoir des petits coups de coeur (pour dire la vérité, il y a cinq ans je fus frappé par le démon de midi mais ça aussi c'est une autre histoire), mais celà nous arrive à tous.
Mais à bien y réfléchir, elles ne sont que quelques une à réellement compter pour moi. Ma mère , à qui je dois d'être là en train de vous écrire, mon épouse bien sur, celle qui est ma compagne depuis dix sept années maintenant. Il y a ma fille aussi, ma fille dont je suis si fier. Et enfin il y a celle dont j'ai toujours su qu'elle était une femme extra et qui m'a fait l'immense plaisir de m'ouvrir une oreille attentive, avec elle, j'espère construire une amitié durable, elle serait alors ma seule véritable amie.
J'emmerde les machos, Femmes je vous aime !!!
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Compte à rebours
J-17
03:45 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2009
Mon activité favorite: la télévente
Je suis un fieffé menteur, la télévente appelée aussi phoning, n'est absolument pas mon activité favorite. Pire, je serais tenté de dire que je déteste celà.
Le type que vous voyez sur la photo, est détendu, souriant, avec sa petite tasse de café, assis confortablement dans un bureau bien éclairé et bien ce n'est pas moi du tout !!!
A l'heure ou vous lirez ces lignes je serais en plein dedans, dans le second des cinq "phoning commerciaux" que la direction de la société où je travaille nous a concocté. Si vous lisez cette note après 18h30, alors, je suis sauvé, encore une de faite.
Il y a un peu plus de quatre ans que je travaille pour cette boite et je dois en être à peu près une cinquantaine d'exercices de ce genre mais il n'y a rien à faire, je n'aime pas.
Mon métier consiste à visiter de façon régulière les petites, moyennes et grosses industries pour leur proposer notre matériel mais pour aussi les conseiller sur tel ou tel produit, les aiguiller pour faire le bon choix, leur apporter des solutions techniques et être présent quand ils ont besoin de moi. Alors quand je suis obligé de les appeler parfois quatre fois en deux mois pour vendre par téléphone, JE DETESTE. Certains m'aident mais d'autres ne supportent pas qu'on les sollicite par téléphone pour "forcer" à l'achat (je les comprends).
Parfois, alors que je relance plusieurs fois un client pour décrocher la timbale et atteindre l'objectif chiffré de la journée, je me dégoute d'être si insistant. Celà dit il faut bien gagner sa croûte et chaque métier a ses inconvénients.
Alors, chers amis, ayez une petite pensée pour moi aujourd'hui qui vais devoir me "taper" environ 60 appels sur la journée, en plus des choses de "tous les jours" à régler.
09:21 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (1)
Compte à rebours
J-18
03:42 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2009
"Ils étaient dix" d'Eric Stalner
Le week-end dernier, dimanche soir pour être précis, j'ai découvert une nouvelle série de BD dont le tome 1 est sorti il y a quelques semaines, "Ils étaient dix".
Ce premier volume s'intitule "Octobre 1812" et se situe au moment ou Napoléon premier a déserté Moscou et entame sa retraite de Russie de sinistre mémoire tant elle fut une hécatombe.
Dans Moscou quasi abondonnée, trainent des paysans revanchards et haineux envers les francais (on peux les comprendre) qui n'hésitent pas à faire passer de vie à trépas, les soldats français encore sur place ainsi que leurs sympathisants.
Il faut fuir Moscou. C'est ainsi que Jean Baptiste Grassien, va quitter la ville en emmenant son ami de toujours,Philippe de Marcy, grièvement blessé. Ils seront accompagnés d'une jeune comtesse russe Maryana Anatolievna, blessée aux yeux, qui n'a pas d'autre choix que de les suivre, ainsi que huit autres hommes dont le lieutenant Laroche, le jeune Aymond ainsi que des soldats de l'infanterie de la grande armée.
Bien entendu cette aventure ne se fera pas sans mauvaises rencontres, dans les forets glaçées de la sainte Russie, la traîtrise, la violence et la mort, les guettent derrière chaque arbre.
Au début de l'aventure...ils étaient dix...
Excellent suspens, un choix original dans le scénario notamment sur la période choisie. C'est forcément bien dessiné et l'ambiance glaciale de l'hiver russe est parfaitement palpable.
A découvrir absolument !!!
Vivement le tome 2.
05:16 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (2)
15/09/2009
Angoisses nocturnes
Parfois alors que rien ne le prévoit,
Elle arrive traîtreusement, comme un voleur,
Par derrière, vile, lâche, perverse.
D'où vient cette angoisse soudaine ?
Sourde, pesante, envahissante.
Soudain la morosité me gagne,
Je ne dors plus, je pense sans cesse.
Et ces pensées deviennent tristes et sombres.
La peur du lendemain, la peur de l'inconnu.
J'ai beau faire parfois, je n'encaisse pas tout, tout le temps.
J'ai mes faiblesses, mes propres démons qui ressurgissent aussi.
Tout autour de nous est fait pour nous maintenir dans la peur,
C'est tellement plus facile de nous manipuler.
Alors on se crée sa bulle, son échapatoire, son exutoire,
On se rapproche de ce que l'on a de plus précieux, ses proches, ses amis.
Avec ce besoin permanent de plaire, d'être écouté, de parler,
Parfois trop et j'ai cette impression parfois de lasser ou d'ennuyer,
Si c'est le cas, pardonnez moi, je suis fait comme çà.
06:47 Publié dans Etats d'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
"Demande à la poussière"
Bonjour amis cinéphiles,
Le week-end dernier, j'ai eu l'occasion de regarder le film tiré de l'histoire dont je vous ai parlée il y a quelques jours, l'excellent livre de John Fante, "Demande à la poussière" (voir la note du 5 septembre).
L'affiche est alléchante avec Colin Farrel en Arturo Bandini, l'Irlandais a les cheveux et les yeux si noirs qu'il peut passer pour un italo-américain. Salma Hayek quant à elle n'a pas à se forcer pour interpréter le rôle de Camilla, la serveuse mexicaine, étant elle même née au Mexique.
On est rarement satisfait de l'adaptation d'une oeuvre littéraire, de par le simple fait qu'au cours de notre lecture, nous avons imaginé les personnages et les lieux de l'histoire. C'est d'autant plus difficile quand le livre en question nous a énormément plu.
Alors que dire du film de Robert Towne si ce n'est que la première partie du film, disons jusqu'au tremblement de terre de Los Angelès, est plutôt fidèle au livre et que l'on a de bonnes sensations. La déception survient après lorsque la partie finale est complètement occultée au profit d'une conclusion un peu trop "Hollywoodienne". Je ne veux pas dire par là que la fin est nulle, non, si vous ne connaissez pas le livre,rien de particulier à redire. Par contre, même si je comprend parfaitement que l'on ne peut pas montrer dans le film toutes les scènes du livre, je regrette beaucoup ce remaniement dans la dernière partie de l'histoire, trop prévisible alors que celle du livre est plus tourmentée, sombre et mystérieuse. Il y a aussi la mise à l'écart du personnage de Sammy, le barman et la minimisation des interventions du voisin de Bandini, le tortueux Hellfrick.
A souligner néanmoins les performances de Idina Menzel, très convaincante dans le rôle de Vera Rivken ainsi que l'excellent Donald Sutherland qui campe un Hellfrick à la hauteur de ce que j'imaginais. Il y a aussi Justin Kirk qui interprète sobrement le rôle de sammy le barman.
Chacun est juge quant à la qualité ou non d'un film, c'est pourquoi je me méfie souvent des critiques. Je préfère souvent me faire ma propre opinion. "Demande à la poussière" est un bon film pour qui n'a pas lu l'histoire. Pour les autres, je pense que vous me rejoindrez dans l'analyse que j'en fais et les conclusions que j'en tire.
05:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2009
L'épuration de 1944
Pour la première fois sur ce blog, je voudrais faire un commentaire sur une partie sombre de l'histoire de notre pays, la seconde guerre mondiale et en particulier, l'épuration de 1944.
Pourquoi ?
Dans la nuit de vendredi à samedi, alors réveillé comme souvent, j'ai regardé un document sur Arte/La 5 qui montrait uniquement des images de femmes tondues et molestées, sans commentaires, avec la même musique terne et lancinante tout le long du documentaire. C'était pénible à regarder.
Bien sur que des monstruosités ont été commises durant la guerre, c'est évident que des gens sans scrupules ont dénoncé leurs voisins par vengeance, par haine ou par plaisir. Je condamne avec véhémence, la torture, l'antisémitisme,le totalitarisme, la haine et je comprend qu'à la libération il y est eu des règlements de comptes, c'était inévitable..
Cependant, était ce nécessaire d'humilier ces femmes de par le simple fait qu'elles avaient aimé ?
La réponse est non, en visionnant ce film, j'ai eu honte, lorsque j'ai vu des femmes et rien que des femmes, battues, humiliées, bafouées. Je me disais que certaines avaient peut être commis de lourdes fautes, mais je pensais que d'autres avaient juste connu l'amour comme peut être cette jeune femme qui, sur la photo, porte son bébé dans les bras.
Quel courage immense qu'on eu ces gens face à la faiblesse et à la détresse de ces femmes qui non contentes d'avoir perdu l'homme qu'elles aimaient ont ensuite du subir les pires humiliations à la libération et pour le reste de leur vie. Sans oublier les enfants nés de ces amours "interdits" qui longtemps après la fin de la guerre ont eu eux aussi à subir la haine des autres.
Juste une dernière chose pour conclure mon propos, je me demande si parmi les gens qui sont sur la photo et qui visiblement prennent un plaisir non dissimulé à humilier publiquement cette jeune femme il n'y a pas quelques "collabos" qui se cachent ou s'il n'y a en a pas d'autres qui n'ont pas de choses à se reprocher, trop contents que la haine de la foule se déverse sur une autre qu'eux.
06:03 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2009
Des glaces pour les poules...
Cet été, j'ai offert à mon épouse et mes enfants de délicieux cornets de crème glacée, c'est alors que m'est revenu un souvenir qui date de mes 12 ans je crois.
J'avais pris l'habitude de mettre de côté dans une boite en plastique grise, les pièces de monnaie que j'avais pu récolter et j'étais, c'est vrai, un garçon gourmand. Chaque dimanche, dans le village où j'habitais, aux environs de 12h/12h30, on entendait le joli carillon des cloches qui annonçait l'arrivée de la camionette du marchand de glaces.
Malgré mes demandes répétées, mes parents ne cédaient pas et il est vrai que ce marchand, passait toujours avant que l'on se mette à table.
Un jour cependant, j'ai bravé l'interdit et je suis allé acheter un cornet à 3 boules, hummmm, j'en salivais déjà. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je me ferais repérer. Aïe, aïe, aïe !!!
Mon père ne s'est pas mis en colère, il m'a pris des mains le cornet de crème glacée et est aller jusqu'au poulailler. Il faut savoir que dans nos villages du Cambrésis et du Nord en général, la plupart des gens possèdent des poules en élevage. Mon père en avait beaucoup, ainsi que des canards, des oies,des pintades,des dindes et dindons,des pigeons,des lapins aussi. On a même eu un mouton.
Donc il ouvre la porte de l'enclos à côté duquel se trouve le tas de fumier et il jette le cornet dessus. Aussitôt, toutes les poules se ruent dessus et lui font rapidement un sort. Je vous laisse imaginer mon désarroi. Pire, mes soeurs et mon frère riaient sous cape pendant le repas qui a suivi. Pire encore, dans les mois qui ont suivis, chaque dimanche lorsque l'on entendait le carillon du marchand de glace, toute la famille me disait "Christophe...les poules !!!"
C'est ainsi que des poules rousses ont un jour eu un dessert de choix. Le pire c'est qu'elles ne l'ont même pas aprrécié.
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12/09/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
FROM GENESIS TO REVELATION...
On ne peux pas parler de dinosaures du rock et en particulier dans celui du rock progressif sans passer à côté de cette énorme machine qu'était GENESIS.
L'origine du groupe remonte à 1967 quand de jeunes étudiants Peter Gabriel, Anthony Banks, Michael Rutherford et Anthony Philips enregistrent un premier album qui sera un échec commercial. Peu importe se séparant de leur premier producteur, le groupe enregistre "Trespass" sur lequel on pressent toute les qualités à venir et le talent de ce jeune groupe notamment avec le très beau "The knife".
Philips quitte le groupe pour des raisons de santé et des divergences musicales avec les autres membres. Mayhew le batteur jugé trop faible est remercié. Ces deux membres partis sont remplacés par Phil Collins à la batterie (à gauche sur la photo) et steve Hackett (à côté de Collins). La légende GENESIS peut commencer et malgré le départ de Gabriel quelques années plus tard et ensuite de Steve Hackett, le groupe connaitra un succès permanent qui ne se démentira jamais et ce jusqu'à leur dernier album "We can't dance".
Les albums écoutés cette semaine concernent la période "Gabriel" puis celle qui suit le départ de Peter mais avec Steve Hackett encore présent, au total au total 6 albums:
-Nursery Crime
-Foxtrot
-Selling England by the pound
-The lamb lies down on Broadway
-A trick of the tail
-Wind and wuthering
"Nursery crime" est le premier album de Genesis que j'ai écouté, c'était en 1985. Je connaissais les morceaux du groupe qui passaient à la radio mais sans plus. Un jour, Christophe un guitariste avec qui je jouais parfois, m'a branché sur cet album. Le morceau "Musical box" a été pour moi une révélation, je découvrais une période du groupe que j'ignorais beaucoup plus ancrée dans le rock progressif, avec une énergie, un talent et un feeling musical que je connaissais pas. "The knife" dans leur précédent album "Trespass" annonçait du très bon, "Musical box" répondait à cette attente. Certes le diamant était encore brut, le son pas encore finement ciselé mais la qualité y était. Ne dénigrons pas les autres titres avec le magnifique "The fountain of Salmacis" et l'énergique "Return of the giant Hogweed".
Avec "Trespass", on passe encore un cran au dessus avec les excellents "Watcher of the skies" et "Get'em out by friday" mais je me souviens de la face (j'ai d'abord l'album en vinyl) avec "Horizons" suivi du magistral "Supper's ready", le premier est un petit morceau de guitare fluide et parfaitement joué par Steve Hackett, il introduit le morceau de 23 minutes qui suit, "Supper's ready", un enchaînement de différents thèmes musicaux sur un seul morceau. Du très grand Genesis ou l'on sent bien que le groue, s'est consolidé et affiné.
Alors arrive en 1973, celui qui est mon album préféré du groupe, le magnifique "Selling England by the pound". Le premier titre, "Dancing with the moonlit knight" nous met d'emblée dans l'ambiance du disque. Vient ensuite "I know what I like" qui sera le premier morceau de Genesis à entrer dans les charts et qui a faire connaître le groupe au grand public. Il y a le sympathique "More fool me" chanté par Phil Collins, les superbes "The battle of Epping forest" et "Cinéma show" et surtout un de mes morceaux préférés, "Firth of fifth" avec les très belles plages de clavier et l'envolée extraordinaire du solo de Hackett, j'en ai des frissons rien qu'en vous l'écrivant
Un an plus tard, sort ce qui sera la dernière production de Peter Gabriel avec Genesis, le double album "The lamb lies down on broadway" qui raconte l'histoire d'un jeune porto-ricain, Raël qui arrive à New-York. Peter en a écrit tous les textes, et la musique donne toute son intensité à cet "opéra rock". L'album est excellent et je ne vais pas vous commenter chaque morceau, je mettrai juste en avant les morceaux entre guillemets "phares" à savoir "The lamb lies down on Broadway", "Cuckoo cocoon', "Back in NYC" "Carpet crawlers" "Riding the scree" et "In the rapids". Malheureusement, Gabriel ne se sent plus en phase avec ses comparses qui ont écrit la musique de l'album sans lui et décide de s'en aller.
Peter Gabriel ayant donc quitté le groupe pour entamer une brillante carrière solo, d'aucuns disent déjà que le groupe est mort. Après avoir auditionné des chanteurs dont certains très excentriques (il faut rappeler que Gabriel, portait différents costumes assez extravagants sur scène), le groupe décide de confier le micro à Phil Collins qui depuis le début faisait office de seconde voix. Le résultat est plus que satisfaisant avec "Trick of the tail". On y trouve deux titres qui seront repris souvent en concert, "Dance on a Volcano" et "Los endos". En ce qui me concerne, j'affectionne particulièrement les morceaux "Etangled", "Squonk" et "Ripples...". Une page vient de se tourner et le groupe vient de redresser brillament la tête. Genesis n'est pas mort.
Preuve que le groupe est en pleine possession de ses moyens et de son art, sort en 1977 le petit frère du précédent album, "Wind and wuthering" dans lequel Phil Collins confirme son statut de chanteur. Dans ce très bon album, à noter les excellents "One for the vine" "In that quiet heart" et "Afterglow". Tout roule à nouveau comme sur des roulettes mais c'est à ce moment que Steve Hackett décide à son tour de partir, deux ans après la défection de Gabriel.
And then they were three, le groupe encore une fois s'en remettra. Mais celà fera l'objet d'une autre histoire et d'une autre série d'albums dont je vous parlerais une autre fois.
Merci de votre attention. J'éspère pour ceux qui ne connaissaient pas cette période de Genesis, que je vous ai donné envie de découvrir cette brillante période d'un des plus grands groupes de rock progressif.
A bientôt pour une autre page de "Table d'écoute".
Bon week-end à toutes et tous,
Musicalement vôtre,
Christophe.
05:17 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (2)

