15/09/2009
"Demande à la poussière"
Bonjour amis cinéphiles,
Le week-end dernier, j'ai eu l'occasion de regarder le film tiré de l'histoire dont je vous ai parlée il y a quelques jours, l'excellent livre de John Fante, "Demande à la poussière" (voir la note du 5 septembre).
L'affiche est alléchante avec Colin Farrel en Arturo Bandini, l'Irlandais a les cheveux et les yeux si noirs qu'il peut passer pour un italo-américain. Salma Hayek quant à elle n'a pas à se forcer pour interpréter le rôle de Camilla, la serveuse mexicaine, étant elle même née au Mexique.
On est rarement satisfait de l'adaptation d'une oeuvre littéraire, de par le simple fait qu'au cours de notre lecture, nous avons imaginé les personnages et les lieux de l'histoire. C'est d'autant plus difficile quand le livre en question nous a énormément plu.
Alors que dire du film de Robert Towne si ce n'est que la première partie du film, disons jusqu'au tremblement de terre de Los Angelès, est plutôt fidèle au livre et que l'on a de bonnes sensations. La déception survient après lorsque la partie finale est complètement occultée au profit d'une conclusion un peu trop "Hollywoodienne". Je ne veux pas dire par là que la fin est nulle, non, si vous ne connaissez pas le livre,rien de particulier à redire. Par contre, même si je comprend parfaitement que l'on ne peut pas montrer dans le film toutes les scènes du livre, je regrette beaucoup ce remaniement dans la dernière partie de l'histoire, trop prévisible alors que celle du livre est plus tourmentée, sombre et mystérieuse. Il y a aussi la mise à l'écart du personnage de Sammy, le barman et la minimisation des interventions du voisin de Bandini, le tortueux Hellfrick.
A souligner néanmoins les performances de Idina Menzel, très convaincante dans le rôle de Vera Rivken ainsi que l'excellent Donald Sutherland qui campe un Hellfrick à la hauteur de ce que j'imaginais. Il y a aussi Justin Kirk qui interprète sobrement le rôle de sammy le barman.
Chacun est juge quant à la qualité ou non d'un film, c'est pourquoi je me méfie souvent des critiques. Je préfère souvent me faire ma propre opinion. "Demande à la poussière" est un bon film pour qui n'a pas lu l'histoire. Pour les autres, je pense que vous me rejoindrez dans l'analyse que j'en fais et les conclusions que j'en tire.
05:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2009
L'épuration de 1944
Pour la première fois sur ce blog, je voudrais faire un commentaire sur une partie sombre de l'histoire de notre pays, la seconde guerre mondiale et en particulier, l'épuration de 1944.
Pourquoi ?
Dans la nuit de vendredi à samedi, alors réveillé comme souvent, j'ai regardé un document sur Arte/La 5 qui montrait uniquement des images de femmes tondues et molestées, sans commentaires, avec la même musique terne et lancinante tout le long du documentaire. C'était pénible à regarder.
Bien sur que des monstruosités ont été commises durant la guerre, c'est évident que des gens sans scrupules ont dénoncé leurs voisins par vengeance, par haine ou par plaisir. Je condamne avec véhémence, la torture, l'antisémitisme,le totalitarisme, la haine et je comprend qu'à la libération il y est eu des règlements de comptes, c'était inévitable..
Cependant, était ce nécessaire d'humilier ces femmes de par le simple fait qu'elles avaient aimé ?
La réponse est non, en visionnant ce film, j'ai eu honte, lorsque j'ai vu des femmes et rien que des femmes, battues, humiliées, bafouées. Je me disais que certaines avaient peut être commis de lourdes fautes, mais je pensais que d'autres avaient juste connu l'amour comme peut être cette jeune femme qui, sur la photo, porte son bébé dans les bras.
Quel courage immense qu'on eu ces gens face à la faiblesse et à la détresse de ces femmes qui non contentes d'avoir perdu l'homme qu'elles aimaient ont ensuite du subir les pires humiliations à la libération et pour le reste de leur vie. Sans oublier les enfants nés de ces amours "interdits" qui longtemps après la fin de la guerre ont eu eux aussi à subir la haine des autres.
Juste une dernière chose pour conclure mon propos, je me demande si parmi les gens qui sont sur la photo et qui visiblement prennent un plaisir non dissimulé à humilier publiquement cette jeune femme il n'y a pas quelques "collabos" qui se cachent ou s'il n'y a en a pas d'autres qui n'ont pas de choses à se reprocher, trop contents que la haine de la foule se déverse sur une autre qu'eux.
06:03 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2009
Des glaces pour les poules...
Cet été, j'ai offert à mon épouse et mes enfants de délicieux cornets de crème glacée, c'est alors que m'est revenu un souvenir qui date de mes 12 ans je crois.
J'avais pris l'habitude de mettre de côté dans une boite en plastique grise, les pièces de monnaie que j'avais pu récolter et j'étais, c'est vrai, un garçon gourmand. Chaque dimanche, dans le village où j'habitais, aux environs de 12h/12h30, on entendait le joli carillon des cloches qui annonçait l'arrivée de la camionette du marchand de glaces.
Malgré mes demandes répétées, mes parents ne cédaient pas et il est vrai que ce marchand, passait toujours avant que l'on se mette à table.
Un jour cependant, j'ai bravé l'interdit et je suis allé acheter un cornet à 3 boules, hummmm, j'en salivais déjà. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je me ferais repérer. Aïe, aïe, aïe !!!
Mon père ne s'est pas mis en colère, il m'a pris des mains le cornet de crème glacée et est aller jusqu'au poulailler. Il faut savoir que dans nos villages du Cambrésis et du Nord en général, la plupart des gens possèdent des poules en élevage. Mon père en avait beaucoup, ainsi que des canards, des oies,des pintades,des dindes et dindons,des pigeons,des lapins aussi. On a même eu un mouton.
Donc il ouvre la porte de l'enclos à côté duquel se trouve le tas de fumier et il jette le cornet dessus. Aussitôt, toutes les poules se ruent dessus et lui font rapidement un sort. Je vous laisse imaginer mon désarroi. Pire, mes soeurs et mon frère riaient sous cape pendant le repas qui a suivi. Pire encore, dans les mois qui ont suivis, chaque dimanche lorsque l'on entendait le carillon du marchand de glace, toute la famille me disait "Christophe...les poules !!!"
C'est ainsi que des poules rousses ont un jour eu un dessert de choix. Le pire c'est qu'elles ne l'ont même pas aprrécié.
05:41 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
FROM GENESIS TO REVELATION...
On ne peux pas parler de dinosaures du rock et en particulier dans celui du rock progressif sans passer à côté de cette énorme machine qu'était GENESIS.
L'origine du groupe remonte à 1967 quand de jeunes étudiants Peter Gabriel, Anthony Banks, Michael Rutherford et Anthony Philips enregistrent un premier album qui sera un échec commercial. Peu importe se séparant de leur premier producteur, le groupe enregistre "Trespass" sur lequel on pressent toute les qualités à venir et le talent de ce jeune groupe notamment avec le très beau "The knife".
Philips quitte le groupe pour des raisons de santé et des divergences musicales avec les autres membres. Mayhew le batteur jugé trop faible est remercié. Ces deux membres partis sont remplacés par Phil Collins à la batterie (à gauche sur la photo) et steve Hackett (à côté de Collins). La légende GENESIS peut commencer et malgré le départ de Gabriel quelques années plus tard et ensuite de Steve Hackett, le groupe connaitra un succès permanent qui ne se démentira jamais et ce jusqu'à leur dernier album "We can't dance".
Les albums écoutés cette semaine concernent la période "Gabriel" puis celle qui suit le départ de Peter mais avec Steve Hackett encore présent, au total au total 6 albums:
-Nursery Crime
-Foxtrot
-Selling England by the pound
-The lamb lies down on Broadway
-A trick of the tail
-Wind and wuthering
"Nursery crime" est le premier album de Genesis que j'ai écouté, c'était en 1985. Je connaissais les morceaux du groupe qui passaient à la radio mais sans plus. Un jour, Christophe un guitariste avec qui je jouais parfois, m'a branché sur cet album. Le morceau "Musical box" a été pour moi une révélation, je découvrais une période du groupe que j'ignorais beaucoup plus ancrée dans le rock progressif, avec une énergie, un talent et un feeling musical que je connaissais pas. "The knife" dans leur précédent album "Trespass" annonçait du très bon, "Musical box" répondait à cette attente. Certes le diamant était encore brut, le son pas encore finement ciselé mais la qualité y était. Ne dénigrons pas les autres titres avec le magnifique "The fountain of Salmacis" et l'énergique "Return of the giant Hogweed".
Avec "Trespass", on passe encore un cran au dessus avec les excellents "Watcher of the skies" et "Get'em out by friday" mais je me souviens de la face (j'ai d'abord l'album en vinyl) avec "Horizons" suivi du magistral "Supper's ready", le premier est un petit morceau de guitare fluide et parfaitement joué par Steve Hackett, il introduit le morceau de 23 minutes qui suit, "Supper's ready", un enchaînement de différents thèmes musicaux sur un seul morceau. Du très grand Genesis ou l'on sent bien que le groue, s'est consolidé et affiné.
Alors arrive en 1973, celui qui est mon album préféré du groupe, le magnifique "Selling England by the pound". Le premier titre, "Dancing with the moonlit knight" nous met d'emblée dans l'ambiance du disque. Vient ensuite "I know what I like" qui sera le premier morceau de Genesis à entrer dans les charts et qui a faire connaître le groupe au grand public. Il y a le sympathique "More fool me" chanté par Phil Collins, les superbes "The battle of Epping forest" et "Cinéma show" et surtout un de mes morceaux préférés, "Firth of fifth" avec les très belles plages de clavier et l'envolée extraordinaire du solo de Hackett, j'en ai des frissons rien qu'en vous l'écrivant
Un an plus tard, sort ce qui sera la dernière production de Peter Gabriel avec Genesis, le double album "The lamb lies down on broadway" qui raconte l'histoire d'un jeune porto-ricain, Raël qui arrive à New-York. Peter en a écrit tous les textes, et la musique donne toute son intensité à cet "opéra rock". L'album est excellent et je ne vais pas vous commenter chaque morceau, je mettrai juste en avant les morceaux entre guillemets "phares" à savoir "The lamb lies down on Broadway", "Cuckoo cocoon', "Back in NYC" "Carpet crawlers" "Riding the scree" et "In the rapids". Malheureusement, Gabriel ne se sent plus en phase avec ses comparses qui ont écrit la musique de l'album sans lui et décide de s'en aller.
Peter Gabriel ayant donc quitté le groupe pour entamer une brillante carrière solo, d'aucuns disent déjà que le groupe est mort. Après avoir auditionné des chanteurs dont certains très excentriques (il faut rappeler que Gabriel, portait différents costumes assez extravagants sur scène), le groupe décide de confier le micro à Phil Collins qui depuis le début faisait office de seconde voix. Le résultat est plus que satisfaisant avec "Trick of the tail". On y trouve deux titres qui seront repris souvent en concert, "Dance on a Volcano" et "Los endos". En ce qui me concerne, j'affectionne particulièrement les morceaux "Etangled", "Squonk" et "Ripples...". Une page vient de se tourner et le groupe vient de redresser brillament la tête. Genesis n'est pas mort.
Preuve que le groupe est en pleine possession de ses moyens et de son art, sort en 1977 le petit frère du précédent album, "Wind and wuthering" dans lequel Phil Collins confirme son statut de chanteur. Dans ce très bon album, à noter les excellents "One for the vine" "In that quiet heart" et "Afterglow". Tout roule à nouveau comme sur des roulettes mais c'est à ce moment que Steve Hackett décide à son tour de partir, deux ans après la défection de Gabriel.
And then they were three, le groupe encore une fois s'en remettra. Mais celà fera l'objet d'une autre histoire et d'une autre série d'albums dont je vous parlerais une autre fois.
Merci de votre attention. J'éspère pour ceux qui ne connaissaient pas cette période de Genesis, que je vous ai donné envie de découvrir cette brillante période d'un des plus grands groupes de rock progressif.
A bientôt pour une autre page de "Table d'écoute".
Bon week-end à toutes et tous,
Musicalement vôtre,
Christophe.
05:17 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (2)
11/09/2009
La grand messe de rentrée
Bonjour à tous,
Vendredi dernier,dans ma société, a eu lieu la réunion traditionnelle de rentrée après les congés d'été.
Je n'aime pas ces grandes messes où nous sommes réunis a plus d'une cinquantaine de personnes pour voir les chiffres et parler des opérations commerciales à venir. Je ne me sens pas à l'aise, j'aime le contact, mais sur le terrain, pas dans les salles de réunion.
Cette année, pas de belle salle comme l'an passé dans un hôtel. Crise oblige, nous nous sommes entassés dans une salle située à l'étage d'une de nos agences. Budget limité donc, pas d'écran mais un simple drap accroché au mur. Donc la photo que j'ai mise pour illustrer mes propos n'a rien à voir avec la réalité et vous ne m'en voudrez pas j'éspère.
Je vous passe le défilé des tableaux avec les chiffres et les commentaires parfois un peu secs pour telle ou telle personne. Imaginez près de soixante personnes dans une petite salle un vendredi après midi à la fin de l'été quand il fait encore chaud. Pas de clim, donc au bout d'un moment, les gens s'agitent et ça sent la sueur mélangée aux différents parfums de déodorants, d'eau de toilette et de tabac. La fatigue de la semaine est là aussi, le stress d'avant réunion est encore présent. Bref pas vraiment très plaisant.
Alors par moment on sévade, ce n'est pas anormal, c'est humain. Moi, j'observe les gens, je les écoute. C'est ainsi que je remarque le petit nouveau qui vient d'arriver dans une de nos agences. Droit comme un I dans son petit costard, le cheveu bien peigné, les lunettes dernier cri, placé à côté de son chef des ventes, il écoute religieusement même s'il ne comprend pas encore tout ce qui se dit.
Il y a le directeur d'agence "gros fayot" pour ne pas dire "ball sucker", qui intervient régulièrement, le sourire carnassier aux lèvres en plaisantant avec le directeur général et en le tutoyant. Il en est pathétique !!!
Il y a le commercial qui a 30 ans de maison, avec le bon accent du nord et le verbe patoisant. Lui, lorsqu'il intervient, avec sa manière un peu comique, il fait rire toute l'assemblée, mais à bien y réfléchir, ce qu'il dit est loin d'être dénué de bon sens.
Ah oui, il y a un chef aussi qui aime bien intervenir pour s'écouter parler. Le problème c'est que lorsqu'il a terminé son allocution, on ne se souvient plus pourquoi il est intervenu, je me demande s'il se comprend lui même parfois.
On a aussi un directeur (encore un) qui lui est royal. De sa petite voix avec laquelle, jamais il ne hausse le ton, il dit oui à tout, amen patron et même si au départ son avis est différent, il n'hésite pas à vite retourner sa veste et à voguer dans le sens du vent le plus favorable.
Il y a aussi les rois de l'ordinateur portable. A croire qu'on leur a greffé sur les cuisses. Pendant les deux heures de la réunion, il y en a un qui ne l'a jamais quitté. Toujours en train de taper, de saisir, de consulter...quel professionalisme, même en réunion il bosse. Comment faisait on avant pour vivre sans ordinateur portable, je vous le demande.
Heureusement, il y en a qui réagissent différemment. Ainsi il y a un commercial, de je ne sais plus quelle agence, qui se fait allumer, non pas pour ses chiffres mais pour un problème d'ordre administratif. Le mec ne s'est pas démonté, il a répondu du tac au tac, calmement et froidement en disant que ça ne l'avait pas empêché de faire son boulot correctement. Pas froid aux yeux le gaillard car avec la crise que nous subissons, les offres d'emploi sont rares et nos patrons le savent bien.
Celà dit, la réunion n'a durée que deux heures (un record) et contrairement à mes attentes, il n'y a ni eu de "Massacre à fort apache" ni de "Règlements de comptes à OK Corral" mais peut être n'est ce que partie remise.
Voilà, je vous ais fait un petit résumé. De plus en plus, j'observe, j'écoute, je note, je photographie parfois pour vous écrire des articles que je tente de rendre intéressants pour que vous en profitiez un maximum.
Excellent week-en à toutes et tous !!!
Bien à vous,
Christophe.
06:01 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (1)
10/09/2009
Clin d'oeil et message personnel pour Toute crue
Merci à toi pour le commentaire sur "Demande à la poussière".
Je viens de commencer "Au delà du mal" de Shane Stevens (j'ai craqué) ensuite je me procurerais "Un tueur sur la route" de J.Ellroy. J'ai aussi acheté en poche Jack Kerouac "Sur la route" (je l'avais emprunté à la médiathèqe mais j'avais envie de l'avoir dans ma propre bibliothèque) et deux nouveaux Buk, "Au delà de nulle part" et "Le ragout du septuagénaire".
Je vais me procurer ensuite des nouveaux John Fante, tellement j'ai adoré. Ensuite ou entre deux, pour varier les plaisirs, je suivrais ton conseil avec les R.Carver que je ne connais pas du tout.
Je salive d'avance de toutes ces heures de lecture, donc de pur plaisir, de plénitude et de détente.
Pour ton site, je suis ravi, c'est une excellente nouvelle et dans trois semaines, on sera tout près du 5 octobre. Vivement les deux évènements.
Bon boulot, bon courage et grosses bises !!!
Ch.
18:56 Publié dans Message personnel | Lien permanent | Commentaires (0)
Jil Caplan "A peine 21"
A peine 21...
Voilà qui ne nous rajeunit pas vraiment, heureusement que dans notre tête, on a toujours 21 ans.
1987, moi à cette époque j'en ai 23, je bosse déjà depuis quatre ans et j'habite un "appart" de deux pièces boulevard Victor Hugo à Lille (en fait j'occupais le 1er étage d'une maison aménagée en quatre logements différents).
Au niveau équipement, je n'avais que ma chaîne hi-fi simple (ampli, lecteur TD et deux enceintes) ainsi qu'une petite télé. C'est aussi l'époque où je regardais M6 qui était une jeune chaîne de TV et sur laquelle on voyait beaucoup de clips.
C'est à cette période précisément que j'ai découvert Jil Caplan, dans ses premiers clips vidéos "Tous les soirs","Comme sur une balançoire", "Tard dans la nuit" et "Cette fille n'est pas pour toi" qui sont les premiers titres que j'ai connu d'elle. Comme je vous l'ai déjà raconté, j'ai eu le coup de foudre. Mes copains se moquaient de moi et je m'en foutais parce que moi j'aimais déjà son style, pas le style stéréotypé ou acidulé, non, quelque chose de pur et brut à la fois et cette jeune fille que je trouvais belle(et qui l'est toujours), avait (et a toujours) une voix, une vraie voix. La suite prouvera que je ne me trompais pas et au fil de ses albums, la qualité ira en grandissant.
Après vous avoir parlé de ses deux derniers opus, je vous propose de poursuivre dans la discographie de cette excellente artiste avec son tout premier album "A peine 21".
C'est Jay Alanski qui décèle en elle le talent en gestation et alors qu'il travaille déjà avec Les Innocents qui sont des amis de la future chanteuse, il lui propose de faire un essai. Cet essai sera transformé en réussite avec ce premier disque, ces premiers "singles" et des récompenses à venir.
Vous découvrirez toute la fraicheur de ses débuts dans cet album et outre les plus connus cités ci-dessus vous apprécierez les autres titres de ce premier disque ("inconnu dans ta ville" "A peine 21" "Liza Minelli etc...) et vous serez comme moi envouté par cette jeune femme si talentueuse qui n'a pas eu la notoriété qu'elle mérite pourtant largement, surtout quand on voit et surtout quand on entend la daube que l'on nous propose trop souvent aujourd'hui. Pardonnez moi d'être un peu cru, mais je le pense vraiment.
Prochain volet: "La charmeuse de serpents"
A très bientôt,
Christophe.
05:32 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)
09/09/2009
"L'orphelinat" de Guillermo Del Toro
Comme vous avez pu le constater, je ne vais pas souvent au cinéma. Ce n'est pas par manque d'interêt au contraire, j'adore les films et je suis plutôt bon public exception faite des films de grosse baston bien lourde à la JCVD ou des films d'horreur gores pleins de zombies et de violence inutile.
En conséquence, pour assouvir cette autre passion (après la musique et la lecture), je possède une collection de DVD relativement importante. Celle-ci me permet de regarder des films quand je veux et en fonction de mes envies. De plus, je suis adhérent à un vidéo club "en ligne" qui fonctionne très bien et qui me permet de voir des choses assez récentes.
C'est en voyant sa bande annonce que mon épouse m'a demandé de louer "L'orphelinat". Pour être franc, je m'attendais à un film fantastico/horreur classique et je pensais m'ennuyer un peu je l'avoue même si le réalisateur bénéficie d'une bonne notoriété. Je me suis trompé et c'est tant mieux.
On est vite plongé dans l'ambiance, d'abord avec la couleur du film et sa bande son, toutes deux de grande qualité. L'actrice principale, Belen Rueda est très convaincante dans son rôle de mère et vous apprécierez également l'apparition de Géraldine Chaplin que j'aime beaucoup et qui est toujours convaincante dans ce genre de rôle.
Sur l'affiche du film, il nous est demandé de ne pas raconter la fin, moi je ne vous raconterais rien si ce n'est que l'on a peur et que par moment le suspense est intense (mon pauvre bras a servi à mon épouse pour vaincre son effroi).
C'est un beau film dans lequel les émotions sont très fortes.
A voir absolument...
05:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2009
J'ai acheté une montre neuve !!!
J'ai acheté une montre neuve samedi,
Elle n'a pas de bluetooth,
Elle n'est ni MP3 ni MP4,
Il n'y a pas d'écran de télé,
Par conséquent pas la TNT,
Et encore moi les chaines codées.
Pas de fonction téléphone non plus,
Juste deux aiguilles et une trotteuse,
Un cadran avec 12 chiffres et un remontoir sur le côté,
Un bracelet en cuir noir tout simple et devinez quoi ?
Ma montre, et bien...elle donne l'heure...étonnant non ?
05:29 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2)
07/09/2009
"Seul le silence" de RJ Ellory
A LIRE DE TOUTE URGENCE !!!
Comment ais je pu passer à côté d'un tel livre à la médiathèque d'Armentières depuis janvier ?
Tout simplement parce qu'il a été constamment emprunté et ce n'est que parce que je cherchais un titre de James Ellroy que je suis tombé (si je puis dire) dessus.
Sur la couverture, Michael Connely, dit en une simple phrase ce que l'on ressent à la fin de la lecture. C'est sans contexte un des meilleurs polars noirs et sombres que j'ai pu lire, il y en a eu avant, il y en aura d'autres après mais incontestablement, je n'oublierai pas "Seul le silence".
Franchement, je l'ai commencé jeudi dernier entre 12 et 13h30, je l'ai ensuite lu, chaque fois que j'avais quelques instants de libre et ils ne furent pas nombreux. C'est au détriment de mon sommeil que je viens de le finir ce dimanche matin à l'aube. Tant pis, on récuperera plus tard et de toute façon, ça valait bien celà.
Je ne vous raconte pas l'histoire, sachez que le héros est un écrivain de renom, Joseph Vaughan, qu'il est originaire de Géorgie et qu'à l'age de 12 ans, sa vie va être bouleversée par une tragique série d'évènements et en particulier les meurtres sordides de fillettes.
L'ambiance est parfois pesante, lourde, on ressent parfaitement l'angoisse et la peur, bref tous les éléments pour se régaler lorsqu'on est amateur de ce type de lecture. Il faut attendre les dernières pages pour en connaître le dénouement.
RJ Ellory est un excellent écrivain britannique qui a connu l'orphelinat et la prison avant de devenir guitariste de rock. Il est né en 1965 (comme 1964, une grande année) et son second roman "Vendetta" vient de paraitre chez Sonatine.
Petit mot sur cette maison d'édition qui a l'air de publier d'excellents romans noirs puisqu'une de mes prochaines lectures, chaudement conseillée par une amie "Dévoreuse de livres" est un livre de Shane Stevens "Au delà du mal" édité également chez Sonatine.
Voilà, j'éspère que je vous ai donné envie de lire ce livre pour lequel je vous fais une dernière mise en garde: attention, une fois le nez dedans, vous ne le lacherez plus et vous voudrez...savoir.
Bonne lecture amis amoureux des mots,
Christophe.
PS: Il vient de paraitre en livre de poche.
05:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)