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10/02/2010

LA 300ème !!!

300.jpgNous y voilà, c'est la 300ème note que je publie sur "J'aime...je déteste".

Qui l'eut cru le 2 avril 2009 alors que péniblement, j'écrivai ici mes premiers mots ?

La première personne qui y a cru c'est Valentine, qui m'a poussée à me remettre à l'écriture, ce que je n'avais plus fait depuis mes années d'étudiant. Qu'elle en soit remerciée à jamais et du plus profond de mon coeur car sans elle ma soif d'écriture serait encore en léthargie. J'ai pour elle une grande admiration et mon amiié sans failles lui est acquise.

Il y a ensuite les fidèles de la première heure comme mes amis Christophe et JF et puis vous toutes et tous qui parfois me laissez un commentaire ou qui préférez rester anonyme mais qui venez gonfler le flot des fidèles de "J'aime...je déteste".

Grâce à votre fidélité (vous êtes plus de 600 visiteurs différents par mois) je dois sans cesse me remettre en question et essayer d'être le plus performant possible dans ce que j'écris ici et Dieu sait que ce n'est pas toujours une tâche aisée même si c'est un plaisir et un bonheur.

Merci également aux artistes qui se sont prêtés au jeu de l'interview, nouvel exercice pour moi, mais exercice ô combien passionnant. Merci donc à Jil Caplan , à Catherine et Benoit de Lilicub, à Kent que vous avez pu lire récemment, mais aussi à Barbara Carlotti, Jipé Nataf, Jean-Christophe Urbain, Philippe Zavriew, Frank Eulry dont vous découvrirez les propos dans les semaines à venir.

Très important aussi, merci à mon épouse et à mes enfants pour leur patience tant il est vrai que je passe du temps devant cet écran, les doigts sur le clavier.

Merci également à l'air du temps et aux choses qui m'entourent pour l'inspiration qu'ils me procurent.

Un grand merci pour finir à deux personnes que j'ai déjà citées ci-dessus: ce sont deux belles jeunes femmes,l'une est brune, l'autre est blonde, elles sont amies depuis longtemps, ce sont deux artistes de talent et elles m'ont chacune fait découvrir des livres et des auteurs que je n'aurai pas forcément lus ou connus sans leurs conseils. Pour moi qui adore lire, c'est un bonheur et je vous embrasse toutes les deux chaleureusement (et avec plaisir).

Rendez vous pour la 500ème !!!

04:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

09/02/2010

La connerie et la méchanceté humaine !!!

1990.jpgIl y a quelques mois, je vous ai raconté mes petits malheurs de jeunesse dus à la couleur de mes cheveux et aux deux dents de devant dont dame nature m'a affublé dans sa grande générosité.

Comme je vous le racontai, il n'était pas rare que l'on me traite de rouquin, avec toutes les bonnes phrases et les "on dit" de rigueur quant à l'origine de ma couleur de cheveux ou à l'odeur qui soit disant s'en dégage quand il pleut. Bande de cons !!! même si vous avez réussi à m'humilier et parfois même à me faire pleurer, aujourd'hui je vous emmerde. 

Il en est de même pour la maigreur qui a été mienne pendant presque 30 ans. Oui, j'étais un fil de fer et on me le faisait remarquer. Certains abrutis ignobles, avec une délicatesse rare, sont même allés jusqu'à me surnommer "Buchenwald", ne se rendant même pas compte de l'ignominie de leur propos.

Oui longtemps, "grâce" à vos propos méchants et cruels, j'ai été maladroit et timide dans mes approches de la gente féminine notamment. Je me suis longtemps pris pour un type très laid et pas barraqué. J'en ai eu mal souvent et j'étais seul dans ma souffrance, espérant que tout celà cesse un jour.

Aujourd'hui, les choses ont changé, je ne suis pas Brad Pitt mais je ne me trouve plus laid et depuis quelques années, bon nombre de personnes parlent de ma carrure en disant que je suis quelqu'un de "barraqué". Oui il a changé le mec de la photo, même si son ventre s'est un peu (trop) arrondi, si les cheveux (toujours roux) sont plus rares au sommet de son crâne, il est mieux dans ses basketts et doit finalement remercier tous ces abrutis de leur méchancetés...pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai essayé d'être différent d'eux et je tache chaque jour d'apprendre quelque chose et d'enrichir mon intellect. Non ce n'est pas vaniteux de ma part, c'est juste qu'aujourd'hui, grâce à ces cons, je me sens vivant, bien dans mon corps et surtout dans ma tête.

08/02/2010

Thierry Jonquet le militant, roi du roman noir

thierry-jonquet_1250145156.jpgHier dans l'interview de Catherine Diran, nous avons évoqué dans une des questions l'auteur français de romans noirs, Thierry Jonquet. Je dois à Catherine la découverte de ce talentueux écrivain et je la remercie car ses romans sont vraiment excellents.J'ai eu l'occasion de vous parler de trois de ses livres "Les orpailleurs" "Moloch" et "Le secret du Rabbin", aujourd'hui, je voudrai en quelques mots vous présenter cet excellent et regretté écrivain:

Thierry Jonquet est né à Paris en 1954, après une enfance dans laquelle le cinéma est omniprésent, il entame des études de philo puis d'ergothérapie. C'est après avoir travaillé en gériatrie qu'il commence à écrire. lassé par la médecine il brigue un poste d'instit et se retrouve parachuté dans la banlieue nord où il s'occupe d'une classe spécialisée.

Ces expériences et la découverte des "Séries noires" vont être mise à profit pour se lancer dans l'écriture et faire de lui un des meilleurs auteurs français de polar.

Ses histoires sont riches, denses, les personnages sont profondément humains et il publie son premier roman en 1984 (Mémoire en cage). Ce sera le premier d'une belle série qui va  malheureusement s'interrompre puisqu'il disparaît le 9 août 2009.

Jonquet était aussi un militant engagé avec des idées profondément ancrées à gauche et dans la lutte ouvrière, ce qui ne lui a pas valu que des amis dans la profession qui était la sienne. Il n'en reste pas moins que ses ouvrages sont des témoignages d'une vérité souvent dure et froide comme un scalpel, reflet sombre de ce qu'est notre société d'aujourd'hui.

Au risque de me répéter, je vous invite vivement à découvrir cet excellent écrivain, la lecture de ses livres est malgré la richesse de son écriture, facile à lire.

Merci Cat de m'avoir fait découvrir ce grand écrivain.

04:51 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2010

Catherine Diran: La passion de l'écriture

Cat 2.jpgLorsque j'ai vu Catherine Diran pour la première fois en "vrai",c'était au concert de Jil Caplan le 5 octobre 2009. Elle m'a fait forte impression par sa vivacité, son énergie débordante et son franc parlé. Peu après, nous sommes rentrés en contact, j'ai lu ses deux premiers romans dont je vous ai fait un compte rendu, j'ai même eu le plaisir de discuter plusieurs fois avec elle au téléphone.

Cat est une femme résolument moderne, qui ne mache pas ses mots mais pleine de charme, agréable, d'une gentillesse à toute épreuve et qui surtout, ne vous regarde pas de haut. Elle m'a remercié pour mes articles, ce qui n'était pas une obligation, et elle a accepté que je lui pose quelques questions sur son activité d'écrivain. Du reste, je les lui avais à peine envoyées, que les réponses me sont revenues (la classe !!!)

Avant de partager avec vous cet échange, je rappelle que Cat est la tête féminine du groupe LILICUB (devenu célèbre grâce à son tube "Voyage en Italie" mais qui a également sorti d'autres albums, nous aurons l'occasion d'en reparler). Ses deux romans sont des polars "Kill parade" et "J'aime pas les actrices". Le troisième devrait paraitre très prochainement.

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Ch: Les gens te connaissent comme étant la tête féminine du groupe Lilicub, pas forcément comme la romancière. On est, par contre, pas surpris à la lecture des textes de tes chansons que tu sois passée à l'écriture de romans. Qu'est ce qui t'a décidée à prendre la plume ?

Cat: De temps en temps, je me dis: C'était quoi tes rêves à dix ans ? Je me revois, dans ma sous-préfecture de province...Et je me demande si j'ai tout essayé pour faire aboutir mes rêves. Ecrire un roman était l'un de mes rêves. D'autre part, la chanson ne me permettait pas vraiment d'exprimer tout ce dont j'avais envie. La chanson est assez formelle, ce qui donne des limites (je ne parle pas du rock).

Ch: Pourquoi avoir choisi le genre "Polar" ?

Cat: Sans doute parce que je déteste ce qui se passe en France dans la littérature blanche: le règne d'une autofiction inintéressante et suffisante. La littérature noire permet de raconter des histoires, tout en parlant de la société moderne. Personnellement je me fous un peu des divagations d'auteurs qui parlent de leurs règles, ou leurs histoires de cul. J'ai assez des miennes.

Ch: Entre autres, avec James Ellroy et Dashiell Hammet, Thierry Jonquet est un de tes auteurs préférés.¨Peux tu nous dire quelques mots sur cet auteur talentueux disparu l'an dernier ?

Cat:¨Parmi les romanciers français "noirs", j'aime beaucoup Jonquet, c'est vrai. D'abord, c'est un conteur extraordinaire. Ce qu'il écrit, ce sont de vraies histoires, à la dramaturgie parfaite. Sous cet aspect fictionnel, il peint un tableau très juste de ce qui ne va pas dans notre belle époque. Celà sans être moralisateur. Ensuite c'est un mec qui n'a jamais peur de dire ce qu'il pense, quitte à se faire pas mal d'ennemis, notamment dans la sphère polar. Ca, ça me plait. La liberté.

Ch: Comment se lance t-on dans lécriture d'un livre, est le fruit d'une longue réflexion ou au contraire tu t'es levée un matin en disant, allez hop ,je vais écrire un livre ?

Cat: J'ai toujours écrit. des nouvelles, des romans, sans aller au bout, c'est à dire chercher un éditeur...Ah si, avant Lilicub, j'avais écrit un roman à quatre mains, avec une amie. Nous avons envoyé notre manuscrit un peu partout avec un sachet d'aspégic épinglé dessus. Une maison d'édition, Belfond, je crois, nous a appelées en nous disant OK, on vousédite mais il faut retravailler la fin. On les a envoyé balader, genre, mais demande-t-on à Proust de changer un truc ? On est très con à vingt ans ! Il y a quatre ans je me suis dit, allez ok, cette fois tu y vas, sérieusement, tu écris, tu cherches un éditeur...

Ch: Peux tu me livrer quelques petits secrets sur ta méthose de travail, en gros, comment construis tu une histoire ?

Cat: Je marche dans Paris...Ensuite, à l'ancienne, j'essaie de faire un plan, en général ça m'énerve, alors je marche à nouveau dans Paris...

Ch: Quel conseil donnerais tu à quelqu'un qui voudrait se lancer dans l'écriture d'un roman ?

Cat: Fonce !

Ch: As tu déjà connu le terrible moment de la page blanche et si oui, comment t'en es tu sortie ?

Cat: Je pense à Mondiano. Un jour je l'ai entendu raconter: Imaginer, c'est drôle. Ensuite, c'est moins drôle. Donc une méthode. Chaque jour vous écrivez trois pages; sans vous relire, et au bout de quelques mois, vous avez une première version... Ce n'est pas aussi simple mais c'est assez vrai. La page blanche, c'est juste accepter que l'écriture n'est pas toujours un chant de roses...

Ch: Quel est LE roman que tu aurais aimé écrire et pourquoi ?

Cat: Il y en a tellement ! je suis incapable d'en citer un en particulier: tout Flaubert, tout Céline, tout Dostoïevski, Proust aussi, Chandler, Hammet, Stendhal...

Ch: Quel est le roman que tu aurais détesté écrire ?

Cat: Plus facile ! L'alchimiste de Coelho et autres excroissances de gourous en mal de thune.

Ch: récemment tu m'as confié que le troisième volume des aventures de Victoria était terminé ou presque. sans nous révéler le contenu de l'histoire, après la chanson et le cinéma, dans quel monde vas tu nous entraîner Victoria et nous ?

Cat: C'est un Victoria Reyne un brin plus sombre. Victoria se penche sur Meetic, ce grand paradis de la baise, ce qui l'emmène dans un monde qu'elle n'avait jamais pratiqué: celui de la nécrophilie.

Ch: Dernière question, tu m'as aussi confié que pour ton prochain livre tu allais t'orienter sur autre chose, as tu déjà ton idée sur le sujet ?

Cat: Oui bien sûr, mais là c'est secret !

 

 

05:09 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (1)

06/02/2010

Jil Caplan.com

le feu sur scène.jpgCa y est, les fans dont je fais partie sont heureux car notre star favorite, la belle et talentueuse Jil Caplan vient de mettre en ligne depuis hier (vendredi 5 février) son site officiel.

Elle l'a fait quasiment toute seule, avec tout son talent et ses jolis doigts.

Vous y découvrirez  son autobiographie, sa discographie, des photos, des vidéos, son blog, ses réalisations, ses contacts, ses amis bref un vrai site attrayant et chaleureux, tout à l'image de cette artiste généreuse.

Si vous êtes fan c'est un régal pour les yeux et les oreilles, si vous ne l'êtes pas encore, c'est l'occasion rêvée de le devenir et de tomber sous le charme de Valentine !!

Voici le lien pour vous y rendre au plus vite:

http://www.jilcaplan.com/

Un lieu incontournable pour les amateurs de bonne musique et de beaux textes !!!

 

04:58 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

Table d'écoute: Spécial KENT "Panorama"

Kent-Panorama.jpgQuelle belle chose que la musique car elle nous révèle de belles surprises et indiscutablement le dernier album de KENTen est une. Pourtant, à bien y regarder, sur les 19 titres qui composent cet album, 3 seulement sont des nouveautés, les autres sont des reprises, mais quelles reprises !!!

Deux mots sur Kent d'abord: il est un des pionniers du rock français qui à la fin des années 70, avec son groupe Starshooter et une énergie peu commune, réveillait l'hexagone avec des morceaux virulents inspirés par la vague punk de l'époque. Après quelques années de tournées incessantes et la séparation du groupe, Kent se lance dans une carrière solo riche de 17 albums. Son style musical change et le rocker devient plus calme musicalement parlant, ses textes eux, sont toujours aussi forts. A noter qu'il est également l'auteur de plusieurs livres et qu'il est dessinateur de BD.

Pour en revenir à "Panorama", il s'agit donc d'un album dans lequel Kent revisite une partie de son répertoire mais en donnant une nouvelle peau et une nouvelle vie à des morceaux pour certains anciens. Vous pourrez découvrir des morceaux de Starshooter comme "Betsy party" chanté en duo avec Arthur H mais aussi des versions retravaillées de "Léo song" "Mois de mai" "Inoxydable" "Congas et maracas" ainsi que "Ma vie c'est du cinéma". Ensuite le chanteur nous emmène au coeur de son répertoire "solo" avec le très beau "Je suis un kilomètre" en duo avec Dominique A, "Tous les mômes" et "Paroles d'homme" chansons sur lesquelles il chante en duo avec Barbara Carlotti pour le premier et Agnès Jaoui pour le second. Que dire du très beau titre qu'il avait écrit pour Enzo Enzo, "Quelqu'un de bien" et qu'il nous propose ici dans une version anglo/francaise en duo avec Suzanne Vega.

En plus des reprises au son nouveau comme "Un peu de Prévert" "Au revoir, adieu" "Métropolitain" Reste encore" "Les éléphants" ou "Des roses et des ronces", il nous propose trois nouveautés, le très entraînant "Une ville à aimer" qui démarre l'album, "Panorama" chanson écrite avec Calogero qui donne son nom à l'album et le vibrant hommage à Johhny Cash dans un morceau s'intitulant tout simplement "Cash".

Avant de laisser la parole à Kent qui a gentiment et spontanément répondu à quelques unes de mes questions, un mot sur l'orchestration de l'album. Le style est très épuré, il n'y a pas d'orchestration gigantesque, certains des morceaux sont parfois accompagnés d'une simple guitare et c'est incontestablement réussi. En clair un très très bel album à ne rater sous aucun prétexte quand on est un amoureux des mots et de la bonne musique.

Ch: Bonjour kent, première question, quelles sont tes principales influences musicales ?

Kent: A mes débuts, ceux qui m'ont donné envie de faire ce que je fais ce sont, côté international, Creedence Clearwater Revival, les Stooges, Roxy Music et Dr Feelgood dans l'ordre chronologique. Côé français, les Chaussettes Noires, Jacques Dutronc, Nino Ferrer et Gainsbourg. Depuis, mon influence, c'est l'air du temps, mes rencontres, la vie que je mène. Ce n'est que musical.

Ch: Quelles sont tes influences littéraires ?

Kent: Boris Vian avant tout. Sans lui je serai resté à lire Bob Morane. Aujourd'hui, je lis beaucoup, tout m'inspire, même les mauvais auteurs. Grâce à eux, je sais quoi éviter.

Ch: Le titre de l'album (Panorama) est partiulièrement révélateur de ce que l'on y découvre. Ce titre est il voulu et la chanson a t'elle été écrite spécialement ou est ce le hasard ?

Kent: J'aime ce mot, je voulais en faire quelque chose depuis longtemps. La tournée fut le bon prétexte, puis le disque. Ensuite j'ai eu envie d'écrire un texte qui illustrerait le projet.

Ch: A part les excellents "Une ville à aimer" "Panorama" et "Cash" qui sont des inédits, le reste des morceaux proposés est une revisite de titres choisis dans ta carrière passée avec Starshooter et en solo. Comment t'est venue cette idée et quel a été le critère de choix des morceaux ?

Kent: L'heure du bilan. J'arrive à un tournant de ma vie. Je me pose des questions sur l'utilité de continuer ce métier, la place que j'y ai. Qu'est ce qui me ressemble encore aujourd'hui dans ce que j'ai fait durant ces années ? Ce qui me permet de faire (re)découvrir des chansons importantes pour moi et qui ont pu passer à l'as. Les tubes ne sont pas toujours représentatifs de la personne.

Ch:Il y a des duos formidables dans ce disque. Comment s'est fait ton choix de telle ou telle personne, à moins que ce soit le hasard des rencontres ,

Kent: Un mélange de hasard et d'évidence. Chacun fut invité pour une raison qui lui est propre, ce serait un peu long à raconter dans le détail.

Ch: J'admire beaucoup Johnny Cash et le morceau que tu lui dédies est particulièrement émouvant. Qu'est ce qui séduit Kent chez "l'homme en noir" ?

Kent: Comme beaucoup, j'ai découvert Cash avec les American Recordings et l'excellent film "I walk the line". Je trouvais que sa vie était très emblématique d'un destin rock n' roll américain. Rien n'y manque, tout semble écrit à l'avance.

Ch: J'ai eu la chance de découvrir en exclu, des extraits du film réalisé par Jil Capla sur l'enregistrement de l'album. V'a t'on pouvoir découvrir ce film en entier ? si oui sous quelle forme ?

Kent: Pour l'instant je ne vois pas comment faire exister ce docu autrement que par mon site (www.kent-artiste.com). Quelle télé aurait envie d'acheter un documentaire entier consacré à l'enregistrement de "Panorama" ? Si tu as la réponse, elle est bienvenue !

Ch: Dernière question: quelle est ton actualité, quels sont tes projets à court, moyen ou long terme ?

Kent: Je ne parle jamais de mes projets tant qu'ils ne sont pas en bonne voie.

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Un très grand merci à Kent, auteur -compositeur de talent qui a accepté de jouer le jeu des questions réponse avec spontanéité et en toute simplicité. Il est incontestablement un artiste dans tout le bon sens du mot.

05/02/2010

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper LEE

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.jpgPour ceux qui ne connaissent pas du tout Harper LEE mais qui aiment le cinéma, je les renvoie à l'excellent film "CAPOTE" dans lequel elle apparait sous les traits de Catherine Keener. De son vrai nom, Nell Harper LEE, elle était en effet la proche amie de Truman qu'elle a aidé dans ses investigations dans l'affaire qui a amené Capote à écrire son célèbre roman "De sang froid".

Mais revenons au roman qui nous occupe qui a obtenu le prix Pulitzer en 1961 et qui connu un succès énorme à sa sortie. C'est là l'oeuvre unique d'Harper LEE, mais il faut savoir qu'elle est encore aujourd'hui étudiée dans les écoles de l'autre côté de l'Atlantique, c'est vous dire si cette oeuvre a résisté au temps.

Il faut préciser que l'action se déroule en Alabama dans les années 30, de 1933 à 1935 et que l'histoire nous est racontée par une petite gamine surnommée Scout (de son vrai nom Jean-Louise) avec un ton pétillant et une fraicheur qui vous mette dès les premières pages.

Pour être bref et ne pas tout vous raconter, l'histoire est celle d'un avocat veuf, Atticus Finch, qui élève seul ses deux enfants, Scout et Jem. Nommé d'office, cet homme intègre va défendre avec détermination et droiture, un noir accusé du viol d'une jeune fille blanche. Ce fait divers tragique, surtout pour l'époque et pour le lieu où il se situe (nous sommes en plein sud des Etats-Unis) va servir de fil rouge à l'histoire. On y découvre aussi à travers les yeux de Scout, la vie d'une petite ville classique de l'Amérique profonde des années 30, avec ses joies et ses drames.

C'est un très beau livre que je conseille vivement car il est d'une fraicheur intacte et on s'interesse indiscutablement à cette gamine un peu garçonne mais tellement attachante.

05:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2010

Photos de tournées...

Mes chers visiteurs et chers lecteurs,ma profession de commercial me fait traverser un certain nombre d'endroits de Lille à Cambrai en passant par Valenciennes, Douai ou Maubeuge.

 

Canal 1.JPGJ'ai un appareil photo numérique que j'emmène avec moi chaque jour, ceci afin de saisir sur la "pellicule" des paysages qui me plaisent, qui sont typiques de ma région ou tout simplement insolites.

J'en ai recueilli déjà un certain nombre et je vais au gré de mon humeur, vous les distillez, les soumettre à vos critiques et si vous le souhaitez, pour les plus joueurs vous proposer de deviner le lieu, la ville dans lesquels la ou les photos ont été prises.

Je compte sur votre participation et votre collaboration,

Christophe.Canal 3.JPG

Texte du jour:

Avec un ciel si bas, qu'un canal s'est perdu,

Avec un ciel si bas, qu'il fait l'humilité,

Avec un ciel si bas, qu'un canal s'est pendu,

Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner,

Avec le vent du nord qui vient s'écarteler,

Avec le vent du nord, écouter le craquer,

Le plat pays qui est le mien.

("Le plat pays" de Jacques Brel)

Canal 2.JPGCanal 4.JPG

03/02/2010

Le garde municipal: réponse pour Fil

garde-champetre.jpgCher Fil,

D'abord, je tiens à te remercier pour ta visite sur "J'aime...je déteste" et pour ton commentaire pertinent et plus qu'intéressant.

Celà dit, je tiens à préciser ici qu'il n'y avait rien d'ironique, ni de moqueur dans mon article de lundi. Je me remémorais simplement des souvenirs d'enfance que j'avais oubliés en disant que les citadins, eux, n'avaient pu connaitre cette profession que l'on rencontre plutôt dans les campagnes.

Je suis ravi de savoir que cette profession existe encore et qu'elle tient un rôle important dans la vie d'une commune. Je suis heureux de savoir que des gens issus de la cité, franchissent le pas et viennent repeupler les campagnes en venant y travailler et de quelle façon.

Pour finir, ma petite phrase sur les "moins de 40 ans" faisait référence au garde municipal déclamant ses informations à l'aide d'une cloche pour avertir la populace. Tant mieux si les gardes municipaux ou champêtres sont jeunes, énergiques et modernes et tant mieux si celà permet de faire revivre ou de réanimer les villages de nos belles campagnes.

En tout cas, j'ai été ravi de ton commentaire, qui prouve que ce lieu est aussi un lieu d'échange d'information. Je te souhaite une longue et belle carrière au service des gens.

Bien amicalement,

Chris.

02/02/2010

Ce que je ris...Gaule !!! 2ème partie

Je signe.jpgCertaines personnes de mes connaissances se sont bien gaussées à l'annonce de mon état grippal que mon médecin a qualifié comme étant dû à la grippe A.

Certes j'étais abattu, certes j'avais des quintes de toux et des névralgies mais je suis fait de roseau, je plie, je ploie, mais je ne rompt pas. Ni la maladie, ni les quolibets n'ont jusqu'ici eu raison de moi.

A propos de ce que j'ai écris récemment sur la grippe A, je tiens à préciser aux esprits moqueurs ou mal tournés que jamais je n'ai ironisé sur la maladie, au contraire. Ce qui m'a mis hors de moi, c'est le tapage médiatique démesuré qui en a été fait ainsi que la mise en route de la "business machine", l'exploitation financière de la chose, bref le démarrage immédiat de la pompe à fric.

Je rappelle juste que cette pandémie qui devait être un véritable fléau, s'est révélée moins mortelle que la grippe "classique" de l'an dernier.

Alors oui, vous pouvez vous moquer de moi et de mon état, je m'en contrefiche. Par contre, je crie haut et fort et quel meilleur endroit pour le faire, qu'il faut arrêter de manipuler les foules a coup de surmédiatisation des informations.

C'est contre celà que je me suis élevé. Je l'ai fait avec humour et ironie mais ici je le dis sérieusement et gravement, je persiste et je signe.

Christophe