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23/01/2010

MONUMENTAL !!!!!

PMC gn NYC.jpgIl n'y a pas d'autre mot que MONUMENTAL pour parler du double CD Live in NYC de Mister MACCA sorti en décembre 2009.

Ses détracteurs diront que la formule est facile, qu'il reprend ses standards "Beatles" ainsi que ceux des Wings et de ses albums solos...et alors il faudrait être le roi des idiots pour ne pas jouer les morceaux qui ont été des succès et ne pas se faire plaisir. Qui plus est, il y a pas mal de générations (et à 45 ans, j'en fais partie) qui n'ont jamais pu voir les Beatles sur scène ou entendre les morceaux des Fab Four autrement que sur des disques au son pourri (The Beatles at the Hollywood Bowl par exemple).

Revenons à la musique pure et belle et à ce double CD qui me donne des frissons pour plein de raisons. D'abord parce que l'on y retrouve des morceaux des Beatles comme "Drive my car" "Got to get you into my life" "The long and winding road" "Blackbird" "Eleanor Rigby" "Let it be" "Back in the USSR" "Hey Jude" "Day tripper" "Lady Madonna" "I saw her standing there""Yesterday" "Get back" "Sgt Pepper" qui font partie des grands classique que Mr Paul reprend sur scène depuis plusieurs années. A ces titres viennent s'ajouter des inédits comme le génial "I've got a feeling" et le fantastique "I'm down" (j'en ai des frissons en l'écrivant !!!). Sans oublier les hommages à ses amis disparus "Something" avec l'intro au yukulélé pour le regretté George et un mix "A day in the life/give peace a chance" pour le non moins regretté John.

Paul reprend ses grands succès des Wings comme "Jet" "Let me roll it" "Band on the run" "Live and let die" "Mrs Vandebilt" et nous gratifie de son dernier titre phare "Dance tonight". Viennent s'ajouter pour ma plus grande surprise et ma plus grande joie, deux titres issus d'un de mes albums préférés de ce grand musicien "Flamming pie" et "Calico skies". Au total, deux heures de pur bonheur. On a beau les connaître, on a beau les avoir écoutées maintes et maintes fois, ça reste un moment magique quand je pense que ce mec va avoir 68 ans, on reste impressionné par cette énergie et cette passion qui est la sienne.

Mon cher Paul, je sais que tu ne liras probablement jamais ces lignes, mais permet moi de te dire ici l'énorme respect et l'admiration sans bornes que je te porte. J'ai les yeux qui se mouillent et des frissons qui me parcourent l'échine quand j'écoute ta musique. Sois en éternellement remercié !!!

PS: J'ai failli oublier, dans ce cet album est inclus un DVD qui reprend l'intégralité des morceaux, sympa non ?

04:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

22/01/2010

Les sables mouvants de l'alcool.

alcoolisme.jpgIl m'arrive parfois de repenser à ces matins sombres et tristes où à l'heure du réveil, j'avais mal à la tête et me sentais barbouillé. Demain j'arrête disais je...tu parles, c'étaient des paroles pour me donner bonne conscience.

L'alcoolisme est indéniablement un fléau, une des pires drogues qui existe sur terre car elle est financièrement quasiment accessible par tous. Il y a l'alcoolisme de salon avec les cocktails et autres boissons "chics" et il y a la bière et le gros rouge pour les gens du peuple, à chaque niveau social, on peut y avoir accès sans grandes difficultés. Que dire des jeunes qui de nos jours achètent des boites de bière ou des alcools encore plus fort et ce parfois à des âges où l'on joue encore à la poupée ou au foot avec les copains.

J'ai vécu l'emprise de l'alcool et j'en suis sorti. Je ne suis pas fier de ce que j'étais mais je le suis de celui que je suis redevenu.

Mon propos aujourd'hui n'est pas de juger, de critiquer ou de vouloir convertir, non, je veux simplement, comme je le fais dans la vie de tous les jours, parler de mon expérience pour qu'elle soit lue, entendue, avec l'espoir qu'elle attire l'attention de quelqu'un qui est touché par ce fléau. Clairement si mon expérience peut aider, alors je serai plus que satisfait.

Je suis né dans une région où, il faut le dire, on aime bien boire. J'aime ma région et Dieu sait si elle a été souvent, durement touchée par les différentes crises économiques. Dans certains milieux, boire est presque une tradition. Et puis il y ces clichés qui veulent nous faire croire que l'on ne peut pas faire la fête sans picoler,"on ne va pas rester sur une jambe !!!","un dernier pour la route",bref, tout est fait pour boire un coup. Rappelons ici au passage que l'on a même inventé des chansons pour se donner des excuses et se galvaniser.

Doucement, sûrement, tel un vicieux serpent, l'alcoolisme s'est accroché à moi, puis a pris possession de mon esprit. Toutes les occasions étaients bonnes pour me servir un verre: la journée a été dure, au contraire elle a été faste donc ça se fête !!!. Petit à petit, on en vient à consommer tous les jours et les doses augmentent elles aussi au fur et à mesure. C'est là qu'est le danger.

Puis un jour, l'électrochoc, les pieds au bord du précipice. Soit j'arrêtais, soit je perdais tout...

J'ai arrêté, je n'ai plus touché à une seule goutte depuis bientôt 5 ans et je peux vous dire que ma vie s'est transformée. A titre personnel d'abord, mes rapports familiaux se sont fortement améliorés. Professionnellement ensuite j'ai été bien plus efficace. Intellectuellement, plus rien à voir, j'ai eu l'impression de retrouver des sensations perdues. C'est là que j'ai retrouvé le plaisir de lire, de faire de la musique, de recomposer à nouveau et depuis un an  de réécrire. Toutes ces rencontres faites ces derniers mois ne se seraient pas produites si j'étais resté sous l'emprise de l'alcool. Aujourd'hui, je n'ai absolument plus envie d'y toucher. Parfois (j'ai arrêté également de fumer il y a 4 ans), énervé, je me dis que j'en grillerais bien une mais boire un verre, non, l'idée ne m'a jamais retraversé l'esprit et l'envie encore moins.

Pour finir, je dirai qu'il ne faut pas avoir dans la tête le cliché de l'alcoolique aux yeux rouges et au teint livide, certes il existe mais souvent, celà ne se voit pas sur le visage, du moins pas avant un certain temps, je veux dire par là que des personnes de bonne apparence peuvent être atteintes de ce fléau.

Aujourd'hui j'en parle très franchement et très ouvertement et j'espère sincèrement que partager mon expérience, en parler,permettra à des personnes qui m'écoutent et qui souffrent en silence de cette dépendance de voir que l'on peut s'en sortir.

 

21/01/2010

Vivement...plus tard !!!

tomorrow_never_knows.jpgVivement ce soir, vivement demain, vivement les vacances, vivement la retraite ou vivement que je sois grand !!!

Qui d'entre nous n'a pas prononcé une de ces phrases ?

On le fait parfois de façon mécanique sans même se rendre compte de ce que l'on dit !!!

Et oui, c'est fou comme l'attitude humaine est paradoxale, on refuse de vieillir, on fait tout pour ne pas perdre cette jeunesse que l'on regrette tant et voilà qu'en même temps on voudrait que le temps passe vite à certains moments de notre vie. Avouez que l'on est un peu bizarres dans nos façons de nous comporter.

L'excellent auteur, compositeur et interprète Kent, que vous découvrirez bientôt sur ce blog, a écrit une très belle chanson qu'il reprend en duo avec la non moins excellente Barbara Carlotti dans son dernier album "Panorama". Cette chanson s'appelle "Tous les mômes" et elle illustre parfaitement ce que je tente de vous expliquer aujourd'hui.

Rappelez vous, lorsque nous étions enfants, n'avions nous pas toujours cette pensée et cette furieuse envie d'être adulte pour se libérer du "joug" parental et vivre enfin notre vie sans barrières ? Une fois adulte, que ne donnerions nous pas pour revivre notre enfance, ne dit on pas que l'époque où nous étions encore à l'école qu'elle est une des plus belles périodes de notre vie ?

En gros l'idéal, ce serait de vivre notre vie à l'envers. Naitre vieux et rajeunir au fil du temps jusqu'à redevenir un bébé. On commencerait par mourir, pas de traumatisme et de peur de la mort pour la suite de notre existence puis on se réveillerait en maison de retraite avec notre santé qui s'améliorerait de jours en jours. Ensuite on se retrouverait dehors, en pleine forme. Ensuite on bosserait 40 ans jusqu'à être suffisamment jeune pour arriver à la fin de notre vie active et entamer des études universitaires. Ensuite le collège et les bonnes parties avec les copains pour devenir ensuite bébé, période durant laquelle on mangerait et dormirait avec cette fois la sensation de bien en profiter. Pour finir on passerait les 9 derniers mois de notre vie au chaud, en flottant dans le bonheur...quelle vie !!!

"Tommorow never knows" chantait John Lennon, c'est diantrement vrai, ne soyons pas si pressés d'être à demain...

 

20/01/2010

"Taxi Molloy" par Chabert et Dimberton

TaxiMolloy.jpgBelle découverte et belle surprise que ce "Taxi Molloy" que nous a proposé en tête d'affiche l'ami Manu BD de la médiathèque d'Armentières.

Cette BD a reçu le prix de la meilleure série à Cognac et c'est amplement mérité.

Attention, vous allez pénétrer dans l'étrange univers que celui du jeune Molloy un jeune garçon un peu bizarre de 18 ans qui depuis l'enfance rêve de conduire un taxi.

Poussé par sa perfide et cynique grand-mère, Molloy réalise son rêve et le voià prêt à transporter ses premiers clients. Seulement voilà, la première personne à se présenter est une femme et quelle femme, rien à voir avec celle qu'il a connue à la campagne, celle-ci est blonde et très très sexy...la suite ? à vous de la découvrir dans cet excellent album !!!

C'est une série qui démarre bien, on attend la suite avec impatience, c'est noir, sombre et très ironique et le dessin est particulièrement réussi.

Les amateurs de bonne BD apprécieront !!!

A suivre (vite j'espère !!!)

04:47 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2010

"Nuits solitaires"

Je n'arrive plus à dormir,

Sans cesse en train de réfléchir,

Le cerveau en ébullition,

La tête comme un accordéon.

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Tu sais baby, j'ai un gros problème,

J'vais pas en faire tout un poème,

Mais ça m'fout le moral en l'air,

J'nai pas toujours les idées claires.

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     Parfois je voudrai m'en aller,

     Loin d'ici pour m'évader,

     Mais lorsque j'y réfléchis bien,

     J'suis pas sûr qu'j'veuille aller si loin.

     Et tu sais baby, I'm talkin' about blues.

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J'ai beau prendre des somnifères,

Tous les anti-dépresseurs de la terre,

Je ne peux pas m'empêcher,

Dans la nuit de me réveiller.

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Alors je m'jette sur ma guitare,

Surtout les nuits où j'en ai marre,

Et je joue, je gratte sans relâche,

Ce blues qui me prend et qui m'attache.

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Je suis devenu un noctambule,

Je pense, je lis où bien j'écris,

Au diable toutes ces foutues pilules,

C'est comme ça qu'est devenue ma vie.

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Paroles et musique: Christophe Defossez (Janvier 2010)

 Insomnie 1.jpg

18/01/2010

Quand j'aime, j'aime.

J'ai un problème récurrent qui me cause parfois des ennuis.

Lorsque je m'attache à quelque chose et surtout à quelqu'un,

Je vais parfois trop loin dans mes sentiments, car trop entier je suis.

L'amitié que je donne est parfois trop forte, trop envahissante,

Je ne contrôle pas toujours mon attitude, aveuglé par l'attachement.

Je ne vois pas pas toujours quand je gêne ou quand il faut être plus discret,

Oh ce n'est pas par manque de tact ou de correction, voire d'éducation, non,

C'est simplement parce qu'à partir de l'instant où j'aime une personne,

L'amitié que je lui porte peut être si forte que la cécité me gagne,

Tout attaché que je suis à donner cette amitié, à la partager coeur ouvert.

Alors parfois oui, je peux être lourd et agaçant, pénible parfois.

On ne me changera plus, je ne suis pas vieux mais changer devient impossible.

A certains moments, j'essaye, je me dis, sois patient, fais toi plus discret,

Mais il n'y a rien à faire, en amitié j'ai ce défaut, quand j'aime, j'aime.

le%20saule%20pleureur.jpg

17/01/2010

"La route" de Cormac Mc Carthy

la-route-de-cormac-mccarthy[1].jpgA l'occasion de la sortie au cinéma de l'adaptation cinématographique, les éditions Points viennent d'éditer en format "poche" le chef d'oeuvre de Mc Carthy, "La route", prix Pullitzer 2007.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire que vous découvrirez vous même, simplement vous en donner les grandes lignes et ce qu'en a été mon ressenti.

Dans un monde dévasté par l'apocalypse, un homme et son fils errent sur les routes. On ne sait pas ce qu'il s'est passé mais tout est couvert de cendres et les cadavres jonchent le sol. Leur but, atteindre la côte, au sud. Pour celà ils avancent péniblement, la peur au ventre car parmi les survivants, des hordes de cannibales terrorisent ce qui reste de femmes, d'enfants et d'hommes sur cette terre.

Leur quotidien est la survie, à la faim, aux conditions climatiques et à la folie.

Le récit est émouvant, intense, on est saisi par l'émotion au détour de chaque page au point qu'il est parfois difficile de s'en détacher. Le livre est construit sans chapitres, il est uniquement composé de paragraphes plus ou moins longs ce qui donne une véracité froide et cruelle à l'histoire. On a ce sentiment de vivre comme les deux personnages principaux, instant après instant.

Ce livre a d'effrayant qu'il donne l'impression de réalité. Un rien peut faire basculer ce monde dans celui, apocalyptique, décrit par Mc Carthy et c'est cette réalité glaciale qui donne le frisson et qui suscite l'inquiétude. Heureusement parfois, on s'aperçoit qu'il reste au milieu de ce chaos, des bribes d'humanité et celà a un côté un peu rassurant.

A lire absolument !!!

04:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2010

Table d'écoute: Spécial Brian Wilson "Smile"

Smile de Brian Wilson.jpgJe vais aujourd'hui vous présenter le compte rendu que j'ai présenté lors de la dernière réunion du comité Musique et Arts Vivants.

Je m'étais littéralement précipité sur l'album "Smile" dès que je l'ai aperçu dans les différents CD que nos amis du comité nous avaient proposés.

Je l'ai écouté trois ou quatre fois et voici ce qu'a été ma réaction.

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Lettre ouverte à Mr Brian Wilson,

Cher Brian,

J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour vos talents de compositeur et de musicien. Aussi loin que je me souvienne, j'ai fredonné parfois sans le savoir, des mélodies que vous avez écrites pour le groupe que vous aviez fondé avec vos deux frères et vos cousions, les célèbres Beach boys.

Je me souviens encore de la joie qui fut la mienne quand en 1976 mon père m'a offert le 45 tours "Rock n'roll music" qui passait alors sur toutes les radios. Quelques années plus tard, on a même repris ce titre de Chuck Berry sur scène avec des potes et en acapela à la façon "Beach boys".

Imaginez ma joie en découvrant l'album "Smile" que je croyais être un mythe. Je sais qu'à l'époque où vous étiez en train d'y travailler à la fin des sixties, la découverte du "Sergeant Pepper" des Beatles a été un choc si brutal pour vous que vous en avez été écoeuré et que vous avez alors abandonné le projet. Je sais aussi que vous êtes rentré dans une longue période de dépression.

Alors pouvoir enfin découvrir "Smile" que vous aurez mis presque 40 ans à peaufiner, je m'attendais à quelque chose de fabuleux en glissant le CD dans mon lecteur. Quelle déception pour moi !!!

Honnêtement, avec toute l'admiration que j'ai pour votre talent, cher Brian, je pense que vous auriez du abandonner ce projet et essayer de faire quelque chose de différent. Même si la qualité est là, il manque quelque chose, c'est franchement un peu désuet. Je suis persuadéque si vous l'aviez sorti au moment de sa genèse, il aurait fait une belle carrière. Aujourd'hui, même s'il est loin d'être désagréable à écouter, on a l'impression de gouter à un plat magnifiquement présenté mais sans grande saveur.

Vous pardonnerez j'espère mon impertinence car encore une fois, je le répète, vous êtes un grand artiste. Cependant je suis déçu et j'aurai été malhonnête ,cher Brian, de vous le cacher.

15/01/2010

"Les insurgés" un film d'Edward ZWICK

les insurgés.jpgLe nom d'Edward ZWICK, n'est pas forcément très connu. On doit pourtant à ce réalisateur de 57 ans des films comme "Glory" avec denzel Washington, "Le dernier samouraï" avec Tom cruise ou l'excellent "Blood diamond" avec Léonardo Di Caprio et la très belle Jennifer Connely.

Sa dernière production, sortie en 2009, ne déçoit pas. On y retrouve des comédiens très connus. Le dernier James Bond en titre aux yeux bleu acier, Daniel Craig. A ses côtés l'impressionnant Liev Schreiber (Hurricane Carter ou Wolverine).

le film "Les insurgés" nous raconte une remarquable aventure humaine, celle des quatre frères Bielski dont les parents ont été massacrés par les nazis. Traqués, ils se réfugient dans la forêt à l'ouest de la Biélorussie (Polonaise à cette époque) pour tenter de rejoindre les partisans soviétiques.

Ils vont être petit à petit rejoint par d'autres membres de la communauté juive qui, comme eux, cherchent à fuir leurs bourreaux en se cachant. Tuvia (Daniel Craig) va se réveler un meneur d'hommes et un véritable chef qui va protéger comme il peut cette communauté de réfugiés cachée au milieu des bois. Son frère Zus (Liev Schreiber) ira rejoindre les partisans russes pour se battre contre les nazis.

Il s'agit d'une histoire vraie qui méritait d'être portée à l'écran tant le courage et la volonté de ces garçons a permis de sauver des dizaines de vies humaines. L'histoire les avait oubliés et ce film leur rend plus de 60 ans après un hommage mérité.

04:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2010

"La mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock

La mort aux trousses.jpgQui ne connaît pas cette scène mythique où le héros du film est poursuivi et attaqué par un avion ?

"La mort aux trousses" est un des nombreux films de celui qui fut et qui reste dans l'histoire du cinéma comme le roi du suspense. Je pense qu'à l'occasion, je préparerai une note spéciale sur l'homme et sa carrière tant sa place est importante dans le monde du 7éme art.

Ce film m'a fasciné quand je l'ai vu pour la première fois, je devais avoir une quinzaine d'année et à cette époque, les chaines publiques de TV diffusaient encore des "vieux" films.

L'intrigue est excellente dans ce film où d'étranges personnages confondent Roger Thornill avec un homme mystérieux portant le nom de Georges Caplan. Tout au long du film on l'appelle par le nom de ce personnage mystérieux, ce nom m'a alors marqué et est resté ancré dans ma mémoire (j'ignorais alors à l'époque l'importance qu'il prendrait pour moi).

Deux mots sur la distribution et honneur aux dames avec la très belle et mytérieuse Eva Marie Saint découverte dans "Sur les quais" d'Elia Kazan, au charme irrésistible. James Mason disparu en 1984 mais qui reste pour les gens de ma génération comme le visage du capitaine Nemo. Il est aussi l'inoubliable professeur Humbert Humbert dans le "Lolita" de Stanley Kubrick. On y découvre également Martin Landau qui fera plus tard une grande carrière dans les séries télévisées "Mission impossible" et "Cosmos 1999". Et pour finir, le héros incarné par une des figures mythiques d'Hollywood, le très raffiné Cary Grant. Comédien d'origine britannique et naturalisé américain, Cary Grant était l'acteur préféré d'Alfred Hitchcock, ce qui de sa part, relevait du plus beau des compliments. Il tournera avec des actrices mythiques comme Katharyne Hepburn, Marylin Monroe, Ingrid Bergmann, Audrey Hepburn ou Grace Kelly.

Un seul "hic" dans la version française, le doublage de la voix de Cary Grant par Michel Roux donne au personnage un ton trop comique un peu décalé avec le "look" du personnage. Celà dit sans aucune critique à l'égard de Michel Roux qui fut un des plus grands comédiens et metteurs en scène de théatre dans notre pays et qui fit des doublages extraordinaires comme celui de Tony curtis dans "Amicalement vôtre". 

Il n'en reste pas moins que "La mort aux trousses" est devenu un des grands classiques du cinéma que l'on prend toujours plaisir à revoir malgré les années.

04:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)