22/06/2010
On se "foot" de nous !!!

Lionel Messi, le joueur de foot argentin gagne environ 90000 euros par jour. Oui, vous avez bien lu, 90000 euros par jour.
826000 euros, c’est la prime qu’a touché Domenech pour avoir réussi à qualifier l’équipe de France de Football pour la coupe du monde.
230000 euros, c’est ce qu’a couté à la fédération française de football, le déplacement pendant deux jours des femmes des joueurs de l’équipe de France.
1055,42 euros c’est le montant net mensuel d’un « smicard »
200 euros c’est ce que touche un ouvrier chinois qui travaille 10 heures par jour et 6 jours par semaine pour fabriquer des I-Pods.
Ca fait tout de même réfléchir non ?
Evitons de rentrer dans le sempiternel débat du « Oui mais les joueurs de foot ont une courte carrière » ou « Oui mais les acteurs de cinéma ou certaines idoles de la chanson gagnent elles aussi des sommes astronomiques ». Bien sûr qu’il est inadmissible de faire ouvrir une galerie marchande milanaise un dimanche pour faire ses emplettes, bien sur c’est honteux de voir les sommes que certaines (soit disant ) stars dépensent en fringues, en bijoux, en loisirs alors que dans le monde des gens meurent de faim mais c’est aussi une honte que de faire des gamineries et des caprices de cour d’école quand en même temps on s’en fout plein les poches.
Nos représentants à la coupe du monde de football, nous font honte, et je ne parle pas de leurs résultats sportifs, je m’en fous. Honte à eux d’avoir ce comportement inadmissible. Vaniteux, hautains, ces gens là l’étaient déjà, maintenant les voilà en plus devenus méprisants et irrespectueux. Je ne parle pas du maillot, là aussi je m’en fous, je parle de tous ces gens qui font d’eux leurs idoles et qui pardonnez moi l’expression, se cassent le cul à bosser parfois dans des conditions difficiles, pour un salaire de misère.
Donc pour en revenir aux chiffres, il faudrait donc plus de 7 ans à un smicard pour gagner ce que Mr Messi touche en 1 jour. Pour le travailleur chinois, c’est plus de 37 ans.
Il faudrait plus de 65 ans de travail à un smicard pour atteindre la prime de Mr Domenech. L’ouvrier chinois, lui ne peut pas, mort d’épuisement ou de suicide bien avant puisque lui il lui faudrait 344 ans.
Ces chiffres parlent d’eux même…
Alors je ne dirai que ceci : que tous ces gens aillent se faire voir avec leurs états d’âme, leurs crises, leurs caprices, leurs remarques, qu’ils prennent un peu conscience de ce que leur comportement et leurs propos ont de scandaleux. Honte à vous messieurs les aristocrates de la boule de cuir.
Ah ça ira, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, ah ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra.
15:53 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (2)
20/06/2010
Sincèrement désolé !!!
JE PRIE TOUS MES LECTEURS ET LECTRICES DE BIEN VOULOIR M'EXCUSER MAIS UN INCIDENT TECHNIQUE COMPLETEMENT INDEPENDANT DE MA VOLONTE A FAIT QUE TOUTES LES NOTES DU 23 MAI AU 19 JUIN ONT ETE EFFACEES.
JE TACHERAI DE FAIRE EN SORTE QUE CET INCIDENT NE SE REPRODUISE PLUS MAIS VOUS M'EN VOYEZ PLUS QUE DESOLE.
MILLE EXCUSES !!!
10:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
LIRE

Aujourd’hui, c’est mon 41éme jour d’arrêt maladie, ça commence à faire long mais il faut prendre son mal en patience, j’arrive au bout.
A part quelques sorties chez le médecin, je suis quasiment resté enfermé chez moi. « Comment fais-tu ? » « Tu ne t’ennuies pas ? », sont les questions que l’ont m’a posées pas mal de fois ces derniers temps.
Invariablement je réponds toujours la même chose : mes chers livres !!!
J’adore m’isoler, ouvrir le livre que je suis en train de lire et partir…partir dans des mondes que je ne connaitrai probablement jamais, me délecter de tous ces mots, ces phrases, me plonger dans ces histoires, sombres, étranges, drôles, tristes, excitantes. Pleurer, rire, m’émouvoir, frissonner de plaisir, toutes ces sensations que ne peuvent connaitre ceux qui ne lisent pas.
Chaque jour qui passe, j’apprécie cette chance qui est la mienne de pouvoir lire, tout en sachant qu’un jour, je disparaitrai et qu’à mon grand regret, je n’aurai pas pu dévorer tous les livres que j’aurai voulus.
Habituellement, je lis très souvent le soir, avant de dormir, plutôt que de regarder la télévision qui ne m’intéresse que moyennement. Le midi, comme je suis souvent seul, après un déjeuner avalé rapidement, je rejoins mon véhicule et avant de reprendre le boulot, j’ai souvent une petite heure de battement que je comble en lisant. Cela me permet de me déconnecter un peu et de laisser mon esprit et mon imagination travailler.
Il y a par contre un moment que j’aime tout particulièrement et là, je ne peux le faire que le week-end parfois, pendant les vacances souvent et ces dernières semaines, quasiment tous les jours. J’adore rester au lit, ouvrir le volet et les fenêtres, laisser rentrer l’air frais du matin (il est souvent 6h/6h30) et lire un long moment. Quand il fait beau et que le soleil du matin vient caresser mon lit de ses rayons, la sensation de plénitude et de bien être est totale et je savoure avec délice cet instant si précieux.
Vous me prendrez peut être pour un fou si je vous dis que parfois, je ferme les yeux quelques secondes et que je hume avec délice le parfum de mon livre. Qu’il soit neuf ou vieux, j’adore !!!
Pour conclure, je dirai une chose : ne laissons pas les générations à venir oublier le plaisir de lire, aujourd’hui, trop souvent on entend les gens qui disent qu’ils n’aiment pas lire. C’est grave, c’est une partie importante de la culture qui s’effrite et qui se dégrade et il faut se battre pour que ce formidable vecteur de culture qu’est la littérature ne disparaisse jamais.
10:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2010
"J'ai fait un rêve..."
La nuit dernière, j’ai fait un rêve,
Un rêve plein de douceur et de paix.
Un rêve simple mais tellement doux.
J’étais avec elle, ma chère amie,
Il y avait plusieurs mois que l’on s’était vus,
Pour la première fois et quelques minutes seulement.
Quelques minutes vécues intensément.
On avait pourtant prévu de se revoir, dans son fief,
Dans sa ville qu’elle aime tant, dans son monde à elle.
La vie en a décidé autrement, cruelle et brutale.
Et là, j’y étais, enfin…assis en face d’elle,
A boire un café, à bavarder, à discuter,
De nos passions, nos vies, de nos envies.
On riait aussi, beaucoup, heureux de parler,
Le temps n’avait pas de prise sur nous,
Bizarrement il semblait s’être arrêté…
Et puis ce fut l’heure de se quitter,
Adresses, numéros de téléphone échangés,
Promesse de se revoir bientôt,
De ne plus attendre de longs mois,
On s’est embrassé, un dernier geste de la main,
Un dernier regard avant de se quitter,
A bientôt ma chère amie, a très vite et puis…
…et puis je me suis réveillé, la tête dans les nuages,
Encore sous le charme de ce songe d’une nuit de printemps,
Hébété, éberlué, comprenant doucement que j’avais rêvé.
Un rêve prémonitoire, c’est certain, c’est sûr,
Ce jour va vraiment arriver,
Il n’y a pas de hasard dans la vraie vie,
Il n’y en a pas non plus dans les rêves…
07:07 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (1)
21/05/2010
"2012" de Roland Emerich
Nous voulions le voir à sa sortie l'an dernier en novembre 2009 mais la foule énorme qui avait engoufré les couloirs de Kinépolis, nous a fait faire demi-tour.
Par la suite, les occasions d'y retourner n'ont pas collé avec notre agenda, lorsqu'enfin nous avons été libres, le film avait été retiré de l'affiche. Cela m'a valu la soupe à la grimace chez mes proches. Personnellement, ce n'est pas ce qui m'a empêché de dormir.
C'est donc en DVD et sur petit écran (ma vieille TV fonctionne encore, je ne possède pas d'écran plat...et non !!!) que j'ai eu l'occasion de voir ce film qu'un copain de mon fils lui a prêté.
Oui les effets spéciaux devaient être, couplés à un super son, assez impressionnants à voir sur le grand écran d'une salle obscure. A part ça, rien, nada, que de l'invraisemblable, le super héros et sa famille se tirent des situations les plus incroyables alors que le monde s'écroule et que des milliers d'autres personnes périssent. Tous les clichés à la gloire des USA y sont, que ferions nous sans les américains, je vous le demande.
Franchement, je me suis esclaffé plusieurs fois, énervé par tant d'incohérences dans un scénario tellement prévisible qu'il est facile d'en deviner l'issue. Bingo !!! j'ai gagné, le héros et sa petite famille s'en sortent, le gentil scientifique et la fille du président aussi, les méchants et les véreux périssent. Il y a aussi quelques sacrifices bien courageux. Je vous le dis tout y était. Ce film c'est quasiment la même histoire que"Deep impact" sorti en 1998 mais avec un soupçon de "Armageddon", un zeste de "Le jour d'après" et des effets techniques plus spectaculaires et plus performants.
Honnêtement, j'ai été déçu et pour moi, ce film est une super série B bourrée d'effets spéciaux, rien de plus.
06:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2010
Ballade au "Père Lachaise"
Vous vous en souvenez peut être, le 13 avril dernier, nous sommes allés écouter et applaudir mes amis du groupe LILICUB à Paris à l'espace Jemmapes.
Arrivés en milieu d'après midi, près de "République", nous avons garé la voiture dans un parking souterrain et avons remonté les boulevards à pied jusqu'au cimetière du Père Lachaise. En dix ans de vie "parisienne", je n'y étais jamais allé.
Nous n'avions malheureusement qu'une heure devant nous et je dois dire que même si je savais qu'il était imposant, je n'imaginais pas que c'était à ce point. Nous n'avons pas pu voir tout ce que nous aurions souhaité et je crois que la prochaine fois, nous y consacrerons plusieurs heures.
Vous trouverez peut être cela bizarre, voire morbide, mais j'aime l'ambiance des cimetières, à la fois pour la quiétude et le calme qui y règnent mais aussi parce que j'ai l'impression de plonger dans le passé et l'histoire. Cà peut vous paraitre curieux mais je suis comme çà. Prochainement, je vous ferai visiter celui du village de mon enfance, là ou reposent les membres de ma famille.
En attendant place à la visite du célèbre cimetière parisien où reposent de nombreuses personnalités et qui doit son nom à François d'Aix de la Chaise (dit le père Lachaise) confesseur du roi Louis XIV.
05:26 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2010
"Little Miss Sunshine" de Jonathan Dayton et Valérie Faris
Dans mon malheur (je souffre toujours du dos) je passe le temps en lisant et en regardant des films. Je possède une assez grande quantité de DVD mais je n'ai pas souvent le temps de les regarder. C'est le cas de "Little Miss Sunshine" que j'ai depuis au moins 3 ans et que j'ai enfin pu voir hier.
J'aurai regretté de passer à côté de cette petite perle. Rien à voir avec les blockbusters américains à grand spectacle remplis de clichés et de drapeaux des USA, ici, on est au coeur de l'Amérique avec des vrais gens dans une famille dont on peut dire qu'elle est légèrement déjantée mais tellement vraie.
Folle de concours de "Miss" la benjamine de la famille, Olive (Abigail Breslin), apprend avec joie qu'elle est retenue pour le concours Little Miss Sunshine qui a lieu en Californie. Pas autre choix que d'y aller en van, voilà toute la famille embarquée dans l'aventure: La mère (Toni Colette) un peu dépassée mais très maternelle, le père (Greg Kinnear) businessman raté, le fils (Paul Dano) adolescent boudeur qui a fait voeu de silence, l'oncle dépressif qui vient de tenter de se suicider (Steve Carell) et le grand père cocaïnomane au franc parlé (Alan Arkin).
L'aventure sera ponctuée de scènes cocasses et désopilantes mais aussi de drames. Au fil des minutes, on s'attache à cette famille dont on fini par faire partie.
J'ai vraiment passé un excellent moment, vu un film d'une grande qualité et si vous ne l'avez pas vu ou n'étiez pas tnetés de le visionner, n'hésitez plus, ce film est vraiment excellent et les comédiens sont tous très bons dans leurs rôles respectifs.
Alors embarquez dans le volkswagen combi jaune avec la famille Hoover et laissez vous aller pour 1h30 de pur plaisir.
08:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2010
Visite de Lille (3)
On poursuit notre ballade dans la capitale des Flandres mais d'abord on traverse le boulevard de la liberté avec un petit regard à droite pour s'assurer que l'on peut traverser en toute quiétude (photo 1).
Ensuite, direction rue de Béthune (photo 3) en traversant la place Richebé (Photo 2) puis direction le centre ville et la grand place en passant par la rue des Fossés (photo 4) et la place Rihour et ses pots de fleurs géants (photo 5)
07:18 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2010
"Walk the line" de James Mangolg
Mon immobilisation forcée a fait que j'ai pu voir certains films que je n'avais pas eu le temps de regarder à cause d'un agenda très chargé. Ça été aussi l'occasion de revoir certains films que j'adore et "Walk the line" fait partie de ceux là.
Depuis que j'ai ce film, ce doit être la 5ème fois que je le visionne, ce qui est assez rare chez moi car je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes qui va voir un film plusieurs fois d'affilée, même s'il m'a emballé au plus haut point.
Pour revenir à l'excellent "Walk the line", il raconte les débuts de la carrière tumultueuse de Johnny Cash, immense artiste, grand chanteur, personnalité énorme, et de sa rencontre avec celle qui deviendra son amie, sa compagne et son épouse jusqu'à ses derniers jours, June Carter.
On ne se lasse pas de regarder ce film parce que le rythme est à l'image de la musique, le tempo est parfait. Les comédiens sont fantastiques et Reese Witherspoon qui a obtenu l'oscar de la meilleure actrice pour ce film pour son rôle de June, l'a amplement mérité. Avec son comparse Joquin Phoenix ils sont à fond dans leur rôle et "collent" très bien aux personnages. Mieux encore, ils interprètent eux même leurs chansons ce qui rehausse d'un gros cran leur performance et rend le film encore plus crédible.
C'est émouvant, passionnant, c'est une véritable légende telle qu'elles peuvent être de l'autre côté de l'atlantique et de surcroit, trés proche de la réalité. Ce n'est pas toujours une tache facile que d'essayer de porter à l'écran la vie d'un personnage contemporain, Jim Mangold a parfaitement réussi sa tâche en nous proposant cet excellent film.
A voir...et à revoir !!
05:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2010
L'affaire "Black Cat"
Ca faisait pratiquement deux heures que je poirotais, assis sur ce vieux tabouret au comptoir de ce bar miteux dans lequel j’avais rendez vous.
Deux heures de retard, ça faisait long, d’autant que je commençais à ne plus avoir les idées claires à force de m’enfiler des scotchs sans glace pour tuer le temps. Faut dire que j’avais la gorge constamment sèche à griller cigarette sur cigarette, des CRAVEN A, les seules cibiches que pouvait me vendre ce barman qui ressemblait tellement à Robert DALBAN que j’avais la nette impression de me retrouver dans un film de MELVILLE ou LAUTNER.
C’est alors qu’elle est rentrée dans la salle mal éclairée et là les frangins, je peux vous dire que j’en ai été presque à rechausser mes Ray-Ban tant elle était éblouissante. Moulée dans une robe rouge rubis, chaussée d’escarpins de la même couleur, sa chevelure blonde ondulant sur les épaules, un regard à faire fondre les banquises ,des lèvres magnifiques, un visage parfait. En quelques secondes, j’ai quasiment dessaoulé.
-Alors, Le rouquin, m’a-t-elle balancé nonchalamment, encore en train de picoler…
Je l’ai regardé fasciné, tentant de reprendre mes esprits le plus vite possible.
-Salut Black Cat, lui ai-je rétorqué la voix, un peu chevrotante, comme tu peux le voir. T’es sacrément en retard ma belle !
-T’inquiètes mon grand, avec les infos que j’ai pour toi, tu va oublier ce retard.
-Je t’écoute
-Comme tu le sais, je sors mon bouquin à l’automne et il va s’appeler « Demande à mon cœur », c’est la troisième aventure de ma chère Victoria.
-Jusque là rien de neuf
-Ne m’interromps pas, ce que tu ne sais pas c’est que je vais le faire à l’occasion du festival du roman et du film noirs que j’organise à la Maison des Métallos. C’est une grosse manifestation, pléiade d’invités, très excitant à organiser.
-Effectivement c’est du croustillant, tu as un dossier pour moi ?
-Tu le recevras bientôt, sous pli discret, tu ne crois quand même pas que j’allais venir ici avec les documents, t’es un cave ou quoi ?
-T’as raison ma jolie, il vaut mieux être prudent.
Là dessus elle tourna les talons tirant une bouffée de sa cigarette et disparaissant dans l’ombre de la salle enfumée. L’espace d’un instant j’ai cru que j’avais rêvé, sauf que subsistait encore dans l’air son parfum capiteux et envoutant.
Me remettant doucement, j’en concluais que l’info était effectivement intéressante et que mes clients allaient être contents. C’est sûr, avec ces infos et la prime qu’elles vont me rapporter, je vais pouvoir régler les six mois de loyer en retard et ma note à Mr Chang mon épicier. Il ne me reste plus qu’a espérer que ce foutu courrier arrive vite.

05:25 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (0)

