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03/05/2010

The Box de Richard Kelly

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The BOX (un film de Richard Kelly)

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré la série « La quatrième dimension » dont les histoires étaient souvent extraordinaires et un tantinet angoissantes. Lorsque l’occasion s’est présentée de voir en DVD l’adaptation cinématographique d’une de ces histoires, « The Box », je n’ai donc pas hésité à le faire.

Etais-je dans un mauvais soir ? Suis-je hermétique à ce genre de cinéma, je ne le crois pas. Toujours est il qu’intrigué au commencement de l’histoire je me suis assez vite ennuyé, perdu dans le scénario, cherchant vainement à comprendre le pourquoi du comment.

Le sujet est pourtant bon, un inconnu sonne chez un couple qui connait quelques difficultés financières, lui remet une simple boite avec un bouton et lui laisse 24h pour prendre une décision : rendre la boite sans y avoir touché ou appuyer sur le bouton et toucher 1 million de dollars pendant qu’au même moment, quelque part dans le monde, une personne va mourir.

Les comédiens sont pourtant bons, Cameron Diaz est très convaincante dans son rôle, James Mardsen son époux dans le film également et Frank Langella, le mystérieux Mr Steward est  parfait. Les décors et les costumes sont extras (l’histoire est située en 1976). C’est bien tourné, bien interprété mais à ma grande déception, je n’ai pas été convaincu. Il m’a manqué quelque chose, j’ai pourtant l’imagination fertile, j’aime les histoires parfois tordues mais là, je n’en ai pas saisi la finalité.

 Alors faites moi plaisir, regardez le, jugez par vous-même et dites moi ce que vous en pensez.

 

05:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2010

Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.

ath_t44.jpgNouvel opus de table d'écoute en ce dimanche 2 mai de l'an de grâce 2010, soeurs et frères de la grande famille des amateurs de vraie et bonne musique.

Au programme de la semaine:

-Ben Harper

-Randy Newman

-Ian Hunter

-Joe Jackson

 Je vais commencer par Ian Hunter et un double album très dense puisqu'il est composé de 38 titres réparti sur un premier CD appelé "Rockers" et un second nommé "Ballads". Ian Hunter est l'ancien chanteur du groupe des années 70, Mott the Hoople que j'aime assez et en particulier leur chanson "Blue broken tears" dans laquelle Hunter est presque parfait. Ici, malgré le nombre de morceaux, je n'ai été convaincu par rien, il n'y a pas de titre qui m'ait emballé, en clair je touve ce double album assez insipide. Cet album se nomme "Once bitten twice shy" et date de 2000 et ne m'a pas fait vibrer et ce malgré la reprise en live du tube phare de Mott the Hoople le célèbre "All the young dudes" écrit à l'époque pour le groupe par David Bowie.

J'ai pris aussi au hasard dans les bacs de la médiathèque, un album de Randy Newman, dont je connaissais le nom. Cet album se nomme "Sail away" et date lui de ... 1972. L'album a un peu vieilli, il est composé de ballades au piano avec entre autres le célèbre titre repris par Joe Cocker pour le film "9 semaines 1/2", "You can leave your hat on".  C'est intéressant à écouter mais personnellement, ça ne m'a pas transporté plus que cela. Newman est un auteur compositeur reconnu et certainement à juste titre mais chacun ses gouts.

J'ai toujours aimé Ben Harper, c'est donc avec plaisir que j'ai emprunté le double album public "Live from mars" sur lequel Ben interprète ses titres les plus connus avec son groupe de l'époque, The Innocent criminals. Ainsi vous vous régalerez des 25 titres qui composent ce "live" très bien enregistré dont "Woman in you" "Burn one down" "Alone" "Beloved one" "Please bleed"...bref, on y retrouve ce qui fait le charme de Ben Harper la variété des styles: rock, blues, soul, gospel le tout orchestré avec des musiciens de talent.

On ne quitte pas Ben Harper puisque j'ai également écouté un  album plus récent, "White lies for dark times" premier album avec son nouveau groupe The Relentless7 découvert par lui sur une démo en 2009. L'album est de la même année et a une consonnance très blues et rock. Une bonne partie des titre est d'ailleurs co-signée avec deux des membres du groupe, Mozersky et Ingalls. Dès le premier morceau, "Number with no name" le ton est donné, son électrique bien rock, la voix de Ben Harper est toujours aussi accrocheuse. Un bel album qui correspond à une nouvelle orientation dans la carrière de ce talentueux garçon.

Mon coup de coeur de la semaine par contre, c'est le 23éme et dernier album de Joe Jackson, sorti en 2008 "RAIN". Je connais et j'aime ce mec depuis quasiment ses débuts en 1979 et là, j'ai à nouveau craqué. Enregistré à Berlin avec juste piano (Jackson), basse (Graham Maby) et batterie (Dave Houghton), cet album est une pure merveille que j'ai écouté en boucle sans lassitude aucune de l'excellent "Invisible man" à "A place in the rain" en passant par les fantastiques "King pleasure time" et "Solo(so low)". Il n'y a dans ce disque que dix titres, mais quels morceaux et quel talent. Joe Jackson traverse le monde du rock avec aisance et facilité depuis 30 ans avec. A écouter absolument.

Excellent dimanche et à bientôt pour un nouveau "Table d'écoute".

01/05/2010

Manque !!!

Mercredi soir, mon cher ami Christophe m'a envoyé un lien,

Jusque là rien de bien extraordinaire…sauf que…

J’avais eu une journée difficile, j’ai beaucoup gambergé,

En fait, ça fait plusieurs jours que je réfléchis à pas mal de choses,

A mon avenir, à ce que je fais, à ce que j’ai envie de faire…

Et quand ça me prend, j’ai le cerveau comme une bouilloire.

Bref, tout ça pour dire que je n’étais pas moralement au top.

Et puis, mine de rien, ça fera quatre semaines mardi prochain,

Quatre semaines déjà qu’ELLE est partie, quatre semaines sans nouvelles.

Non, je mens, après le séisme dans le nord de la Chine on en a eu,

Par le gars Franck un mec du nord sympa et talentueux que j’aime bien aussi.

Mais bon, elle me manque la dame de Shanghaï, c’est long toutes ces journées.

Je lui souhaite d’en profiter encore un maximum, d’en profiter le plus possible,

Elle en avait bien besoin et ce n’est pas rien de le dire.

Alors ce lien où on la voit, où on l’entend parler et chanter, ça fait plaisir, c’est super,

On est tous heureux, ses amis, ses fans, d’avoir quelques images de là bas, de si loin.

Une bien dure semaine se profile à l’horizon, il va falloir s’accrocher, se battre encore et encore.

Mais bon il suffit de penser aux amis même à ceux qui sont très loin pour que le cœur se réchauffe,

Pour que les rayons de soleil qui manquent parfois dans le ciel, illuminent notre esprit.

 

 

 

 

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30/04/2010

Ras le bol !!!

                                                                                                                                         Hierraslebol.jpg, j'ai pété un cable, ras le bol, marre que l'on se foute de moi !!!

Je vous explique, je suis commercial sur le secteur de Valenciennes/Douai/Cambrai/Maubeuge et hier matin à 11h20, on me téléphone pour me dire qu'un fournisseur à planté un de mes clients en visserie et que ce client en a besoin cet après-midi.

Les vis sont disponibles sur Dunkerque et on me suggère de faire le dépannage. Déjà sous pression pour d'autres raisons, je craque, j'envoie vertement ballader mon interlocuteur, il ne faut pas non plus me prendre pour un con.

Valenciennes-Dunkerque = 260 kms aller/retour + au vu de l'heure, un sandwich vite avalé sur la route...NON, NON, NON, BON MAIS PAS CON !!!

Mon collègue a tout pris, car je peux vous garantir que je n'ai pas maché mes mots ,que ma colère fut très vive et qu'il m'a fallu une heure ou deux pour me calmer.

TOO MUCH PRESSURE !!!!!!!!!!!!!!!!!

29/04/2010

"Camping 2" de Fabien Onteniente

Camping_2_300.jpgJe le dis sans honte, et chacun ses goûts, j'aime parfois cesser de réfléchir, de trop me casser la tête et me détendre avec une bonne comédie bien franchouillarde.

Ce fut particulièrement le cas hier soir. Excessivement stressé depuis quelques jours, fatigué, très tendu, agressif, j'avais besoin de décompresser et le fait de sortir hier soir avec mon épouse pour aller voir ce film m'a fait du bien.

Oh bien sur, lorsque l'on va voir ce genre de film, il ne faut pas s'attendre à voir un film qui fera date dans l'histoire du cinéma ou qui rentrera dans la catégorie des films d'arts mais il est distrayant et il fait rire.

Le bonheur avec le cinéma, c'est qu'il permet d'aborder des genres complètement différents, du drame au film d'action, du cinéma de réflexiion à celui de la franche rigolade et c'est là tout le charme du 7éme art.

C'est vrai, j'avais vu le premier "Camping" qui m'avait fait rire et j'avais un peu peur du "réchauffé". Certes les ficelles du premier film ont été reprises en partie mais on a plaisir à revoir cette brochette de truculents personnages bien typiques et représentatifs de ce que peut être une partie de la population de notre pays. Franck Dubosc campe à nouveau un Patrick Chirac, naïf, collant, bebête mais attachant et dtôle et ça lui va bien, Claude Brasseur ronchonne à nouveau comme il se doit dans le rôle de Jacky Picq, accompagné de "Maman" (Mylène Demongeot) . Et puis il y a bien sûr le super couple Mathilde Seigner/Antoine Duléry dont les rapports sont plus que mouvementés. Le petit nouveau c'est Richard Anconina le stressé et maniaque Jean-Pierre.

En conclusion, ce film n'est pas une révolution, ni un évènement cinématographique sans précédent, il ne récoltera pas des centaines de récompenses (le genre est de toute façon systématiquement boudé par la profession) mais il a le mérite de remplir correctement son rôle, sans tomber dans le vulgaire et l'humour à deux balles. En ce qui me concerne, il m'a fait rire et je suis sorti de la salle du ciné, bien moins tendu que je ne l'étais deux heures auparavant.

05:21 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

28/04/2010

Le simulateur Star Wars

simulateur star wars.jpgAlors que je vivais en région parisienne, j'ai vécu le chantier "Euro Disney" de son démarrage à son apogée. J'y suis même allé pour le boulot alors que celui ci en était encore à ses débuts.

Il aura fallu attendre plus de quinze ans pour que j'y mette les pieds à l'occasion d'un voyage avec le CE de ma société et pour être honnête, c'était plus pour faire plaisir à mes enfants car je ne suis pas un accro des manèges.

Il y a par contre quelque chose qui m'a éclaté, c'est le simulateur "Star wars". C'est mon épouse qui a insisté pour que j'y aille. Un peu nerveux, ne sachant à quoi m'attendre, j'ai attendu avec les autres avant de rentrer dans le "vaisseau spatial".

Lorsque le robot nous a fait décoller, j'ai ri comme un gamin, je me suis exclaffé, j'étais aux anges. Il faut dire que je suis un vieux fan des films de Georges Lucas et que j'avais vraiment l'impression d'être à bord d'un vaisseau spatial. Géant !!!, l'espace de quelques minutes je suis redevenu un gosse. Un bon, un très bon souvenir.

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27/04/2010

Visite de Lille

Lorsqu'il y aura bientôt douze ans, je suis revenu à  après une escapade de presque une décennie en région parisienne et que j'ai refait quelques pas dans la capitale des Flandres, je l'avoue sans honte, j'en avais les larmes aux yeux.PICT0011.JPG

J'ai toujours aimé et j'aime toujours cette ville, j'y ai beaucoup de souvenirs et le plaisir que j'ai à y retourner ne s'est jamais tari.

Je ne suis pas un expert en photographie mais pour ceux qui ne connaissent pas Lille, je vous propose quelques clichés pris lors de mes escapades dans cette belle ville. De temps à autre, je vous en distillerai quelques unes, pour mon plaisir et aussi, bien entendu, pour le vôtrPICT0012.JPGe.

PICT0013.JPGPICT0014.JPG

04:56 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2010

"Le samouraï" de Jean-Pierre Melville

LeSamourai.jpgDe ce film que j'avais vu adolescent, je ne me souvenais que du côté calme et froid du personnage qu'interprétait Alain Delon et surtout de la façon dont il coiffait son chapeau et en lissait les bords pour bien le mettre en position.

Ce film, j'ai eu envie de le revoir et c'est samedi en fin d'après-midi, après une journée harassante que je l'ai tranquillement regardé.

Je ne suis pas un fan absolu de Delon, l'homme est parfois agaçant mais il faut reconnaître qu'il ne manque pas de talent et c'est le cas dans ce film. D'abord un grand réalisteur, Jean-Pierre Melville, ensuite le scénario bien ficelé d'un polar bien noir et une photographie bien en adéquation avec le sujet. Il suffit de voir la toute première scène ou Jef Costello est allongé en train de fumer dans une chambre aux murs gris et sinistres. Le ton est donné avant que l'histoire démarre. Delon campe un jeune tueur, solitaire et froid comme un samouraï, organisé, méthodique au regard bleu acier et à l'allure impeccable.

L'histoire est simple, tueur à gages, Jef Costello remplit son contrat en exécutant sa cible. Arrêté par le commissaire de la criminelle (François Périer) il réussit à s'en sortir entre autres grâçe au témoignage de Jane Lagrange, sa maîtresse (Nathalie Delon). Mais le commissaire est tenace et ses commanditaires ne sont pas satisfaits, Costello va devoir la jouer fine pour passer au travers des mailles du filet que ses adversaires lui tendent...

Ce film sorti en 1967 est considéré comme une des meilleures réalisations de Melville, si tant est que l'on puisse qualifier ou classifier l'oeuvre de ce grand cinéaste, trop tôt disparu.

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25/04/2010

"Plus de sucre" de JP Nataf

covers_0039.jpgFin décembre lorsque je me suis procuré l'album "Clair" de JP Nataf, ce fut un véritable coup de foudre. Je connaissais les Innocents quasiment depuis leurs débuts et j'avais suivi comme ceux de ma génération, l'évolution de cet excellent groupe français. Après leur séparation, je les avais perdu de vue et il a fallu que je croise (enfin) la route d'une personne pour que je rencontre un tas de gens et que je (re)découvre des artistes que j'avais oublié ou que je croyais en semi-retraite.

C'est précisément le cas de JP Nataf qui n'a sorti que deux albums solos mais qui entre les deux, s'est investi dans de nombreux projets. Après avoir écouté en boucle et un nombre incalculable de fois son dernier opus, il a fallu que je me procure absolument le précédent sorti cinq ans plus tôt en 2004, "Plus de sucre". Un seul mot, j'adore...

Jp Nataf est un auteur compositeur interprète de très grand talent qui mériterait d'être beaucoup plus connu et reconnu du grand public, tant sa musique et ses textes sont de très grande qualité. Un temps brouillés, lui et son ex compère des Innocents, Jean-Christophe Urbain, lui aussi musicien et compositeur de haut niveau, se sont vite retrouvés pour travailler ensemble.

Pour revenir à "Plus de sucre", n'hésitez pas si vous avez l'occasion de vous le procurer. Si vous aimez la pop de qualité, les textes intelligents alors vous ne serez pas déçus. Qui plus est, vous découvrirez que le lascar est pointilleux, précis et que rien n'est laissé au hasard. chaque morceau, on le sent, est travaillé avec une grande minutie, pas de coup de cymbale placé au hasard, pas de ligne de basse à l'emporte pièce, tout est savamment dosé et travaillé. J'aime chaque titre de cet excellent album mais si je devais mettre quelque titres en avant, je citerai "Mon ami d'en haut' "Ovale lune" "La grande ourse" "Jeune homme " "Plus de sucre" "Rengaine" et "Enveloppe" mais j'aime les autres aussi.

En tout cas, pour ceux qui aiment la pop musique de qualité, le rock progressif, les belles mélodies,cet album est pour vous. Depuis j'ai eu l'occasion d'aller écouter et applaudir ce grand pro sur scène et je peux vous dire que c'est à la hauteur de la qualité de ses albums. J'en profite pour citer les trois musiciens qui l'accompagent et qui tous trois sont pétris de qualités, Philippe Entressangle à la batterie, Bernard Viguié (basse, guitare, banjo, choeurs...) et Ludovic Leleu (Claviers, basse, guitare, choeurs...).

Depuis de nombreuses semaines JP Nataf est en tournée mais je ne désespère pas de le "coincer" pour le soumettre à la question et de ce fait, vous en faire profiter.

Bon dimanche à vous tous !!!22163_345349012032_742212032_4686751_5187411_n.jpg

24/04/2010

Franck Courtès: un photographe de talent

8517_100625443288480_100000230747039_14068_3670926_n.jpgUne fois n'est pas coutume, je vous ai habitué à des interviews de gens du monde de la musique et je vous en réserve encore mais aujourd'hui, vous allez découvrir une autre personnalité, un autre talent, le photographe Franck Courtès.

J'ai connu Franck parce qu'il a fait de magnifiques photos de Jil Caplan (voir ci-dessous) et que de ce fait, j'ai découvert ses autres réalisations. ce garçon a beaucoup de talent et les noms célèbres qui illustrent sa galerie de portraits sont là pour le prouver.

Je vous invite à vous rendre rapidement sur son site, vous pourrez apprécier toute l'étendue de son talent et pas seulement de portraitiste:

http://www.franckcourtes.fr

Si vous souhaitez le contacter ou faire appel à ses services, Franck a une page Facebook sur laquelle vous trouverez ses coordonnées.

Franck fait partie de ces personnes sympas et accessibles qui répondent sans difficultés et avec beaucoup de gentillesse à des questions, même si elles viennent d'un amateur comme moi. Je tiens donc à simplement le remercier pour çà.

On va donc maintenant lui céder la parole pour nous parler de son beau métier.

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-Christophe : Bonjour Franck, peux tu te présenter en quelques mots ?

 

- Franck : J’ai commencé la photo à 24 ans, et j’ai travaillé aux Inrockuptibles et à Libération dès ma sortie de l’école EFET. Ca a marché tout de suite. Et avec cette liberté que ça te donne, j’ai aimé immédiatement ce métier.

 

–Christophe : Comment devient on photographe professionnel à ce niveau ?

 

-Franck : Faire une école, c’est mieux quand même, on apprend vite les techniques. Après il faut se faire un dossier et le montrer aux supports dont on se sent proche. Et puis être curieux du travail des autres aussi, et se distinguer bien sur.

 

–Christophe : Ton objectif professionnel (objectif…ouarf ouarf, elle était facile celle là) était il ancré dans ta tête dès que tu as commencé. Pour faire simple, as-tu toujours eu idée de ce que tu voulais faire ?

 

–Franck : Oui, c’est vraiment cette façon d’utiliser la photo que j’ai toujours voulu faire.

 

–Christophe : Au vu de ton « tableau de chasse », tu es un portraitiste plutôt recherché. Comment est ce que ça a démarré ?

 

–Franck :  Ca a commencé tout de suite, dès que j’ai eu mon premier appareil, la bonne distance, le bon moment, le respect des personnes photographiées, la forme d’amour que je ressentais envers eux en faisant le portrait et qui ne m’a jamais quitté, tout ça faisait des photos plutôt intéressantes. Ca a plu.

 

–Christophe : Prenons un exemple au hasard (au hasard…mon œil) : Les photos que tu as faites de Valentine pour son album « Comme elle vient » ou celles superbes ou elle fume nonchalamment assise dans un fauteuil. Comment travailles tu avec ton modèle, est ce toi qui décides de tout (coiffure, ambiance, décor…) ou est ce plutôt une réflexion commune ?

 

–Franck : Réflexion, le mot n’est pas approprié, c’est plutôt une complicité d’un moment. Il y a même une part incroyable de hasards dans toutes mes images. Il faut juste être concentré sur ses sentiments envers ce qui nous entoure. Moi, j’imagine très peu, c’est déjà tellement riche de sens et même de poésie ce que font les gens.

 

–Christophe : As-tu déjà refusé certaines demandes et sans vouloir savoir qui, pourquoi ?

 

 -Franck : Oui, une fois une agence cherchait un photographe à salarier, ils m’ont fait savoir que je pourrais faire l’affaire. La suite, c’est écrit dans « le loup et le chien » de La Fontaine. Sinon, quand des gens qui ont un rendez-vous avec moi pour un portrait sont odieux, je le prends mal pour la photographie en général et je m’en vais en perdant ma pige… mais c’est vraiment rare. En revanche ce que j’entends une fois sur trois, c’est «  j’ai horreur de la photo ». Je m’en tire d’une plaisanterie sur leur propre travail, mais dans le fond je suis un peu blessé que la plupart des gens aient une image stéréotypée négative de la photo. Les mêmes que l’on retrouve se pâmant dans les galeries d’art.

 

–Christophe : N’importe qui peut il te solliciter pour un portrait ?

 

–Franck : Oui, bien sur. Pourquoi ? Il y en a qui ne photographient que des gens célèbres ?

 

–Christophe : Tu ne réalises pas que des portraits, peux tu me parler de tes autres activités ?

 

-Franck : Je fais beaucoup de photos qui me racontent, qui racontent les choses que j’aime, ça prend du temps, ça ne sert à rien, mais j’adore. C’est le fond de ma motivation.

 

-Christophe : As-tu un rêve secret, une personne ou des lieux un peu inaccessibles que tu aimerais saisir avec ton objectif ?

 

-Franck : Non, on peut aller partout avec le prétexte de la photo. Mais il y a un lieu qui m’intrigue, un lieu mystérieux, étrange, où l’homme n’a jamais mis les pieds : les toilettes pour femmes. (Lubitsch).

 

-Christophe : Merci beaucoup Franck.

 

 

 

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06:23 Publié dans Rencontres | Lien permanent | Commentaires (1)