05/05/2010
On the road again...
Au risque de me répéter, vous savez pour une bonne partie d'entre vous, que je suis un attaché commercial itinérant et qu'à ce titre je roule beaucoup.
Depuis six ans, je travaille sur le même secteur géographique (Valenciennes, Douai, Cambrai, Maubeuge), assez loin de mes bases, ce qui me fait faire en moyenne environ 4000 kms par mois (j'habite Armentières). Cela devient parfois fatiguant, surtout en fin de semaine et mon dos, fragile, s'en ressent.
Je viens de postuler pour un nouveau secteur, après la démission d'un collègue et je vous avoue attendre la réponse avec impatience. En effet, il s'agit du secteur géographique dans lequel j'habite. Si c'est accepté, finis les longues distances et les bouchons le matin ou le soir en traversant Lille.
Tout cela m'a amené à faire quelques calculs rapides. Depuis que je fais de la "route" j'ai parcouru environ 600 000 kilomètres. Ce n'est pas grand chose par rapport à un chauffeur routier mais c'est plus que la moyenne des gens et du coup je me suis amusé à un petit jeu:
-J'ai fait presque 14 fois le tour de la terre
-36 fois Paris/Pékin aller-retour
-339 fois l'aller retour Lille/Perpignan et 1478 fois celui de Lille/Paris
-J'ai fait aussi 17143 fois le tour du périphérique parisien.
Voilà, ces calculs n'ont pas grand interêt mais ils sont assez parlants et permettent de mieux comprendre le pourquoi des douleurs au dos, surtout quand on sait que la majorité de ces kilomètres a été fait dans des voitures de société basique d'un confort très relatif.
Je vous tiens au courant pour ma "mutation" et vous souhaite bonne journée et ... bonne route.
05:49 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2010
Visite de Lille (2)
On continue la visite de la capitale des Flandres avec le très beau batiment qui trone place de la république, le palais des beaux arts. Sur cette même place, à l'opposé et lui faisant face, la préfecture et la fontaine qui se trouve entre les deux batiments.
Je connais bien ce quartier car j'ai vécu à deux pas, dans la première partie de la rue Gambetta. J'ai toujours aimé cet endroit et c'est là qu'il y a un certain nombre d'années, que mon frère et moi avons chanté et joué à l'occasion de la fête de la musique.
05:36 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2010
The Box de Richard Kelly

The BOX (un film de Richard Kelly)
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré la série « La quatrième dimension » dont les histoires étaient souvent extraordinaires et un tantinet angoissantes. Lorsque l’occasion s’est présentée de voir en DVD l’adaptation cinématographique d’une de ces histoires, « The Box », je n’ai donc pas hésité à le faire.
Etais-je dans un mauvais soir ? Suis-je hermétique à ce genre de cinéma, je ne le crois pas. Toujours est il qu’intrigué au commencement de l’histoire je me suis assez vite ennuyé, perdu dans le scénario, cherchant vainement à comprendre le pourquoi du comment.
Le sujet est pourtant bon, un inconnu sonne chez un couple qui connait quelques difficultés financières, lui remet une simple boite avec un bouton et lui laisse 24h pour prendre une décision : rendre la boite sans y avoir touché ou appuyer sur le bouton et toucher 1 million de dollars pendant qu’au même moment, quelque part dans le monde, une personne va mourir.
Les comédiens sont pourtant bons, Cameron Diaz est très convaincante dans son rôle, James Mardsen son époux dans le film également et Frank Langella, le mystérieux Mr Steward est parfait. Les décors et les costumes sont extras (l’histoire est située en 1976). C’est bien tourné, bien interprété mais à ma grande déception, je n’ai pas été convaincu. Il m’a manqué quelque chose, j’ai pourtant l’imagination fertile, j’aime les histoires parfois tordues mais là, je n’en ai pas saisi la finalité.
Alors faites moi plaisir, regardez le, jugez par vous-même et dites moi ce que vous en pensez.
05:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2010
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Nouvel opus de table d'écoute en ce dimanche 2 mai de l'an de grâce 2010, soeurs et frères de la grande famille des amateurs de vraie et bonne musique.
Au programme de la semaine:
-Ben Harper
-Randy Newman
-Ian Hunter
-Joe Jackson
Je vais commencer par Ian Hunter et un double album très dense puisqu'il est composé de 38 titres réparti sur un premier CD appelé "Rockers" et un second nommé "Ballads". Ian Hunter est l'ancien chanteur du groupe des années 70, Mott the Hoople que j'aime assez et en particulier leur chanson "Blue broken tears" dans laquelle Hunter est presque parfait. Ici, malgré le nombre de morceaux, je n'ai été convaincu par rien, il n'y a pas de titre qui m'ait emballé, en clair je touve ce double album assez insipide. Cet album se nomme "Once bitten twice shy" et date de 2000 et ne m'a pas fait vibrer et ce malgré la reprise en live du tube phare de Mott the Hoople le célèbre "All the young dudes" écrit à l'époque pour le groupe par David Bowie.
J'ai pris aussi au hasard dans les bacs de la médiathèque, un album de Randy Newman, dont je connaissais le nom. Cet album se nomme "Sail away" et date lui de ... 1972. L'album a un peu vieilli, il est composé de ballades au piano avec entre autres le célèbre titre repris par Joe Cocker pour le film "9 semaines 1/2", "You can leave your hat on". C'est intéressant à écouter mais personnellement, ça ne m'a pas transporté plus que cela. Newman est un auteur compositeur reconnu et certainement à juste titre mais chacun ses gouts.
J'ai toujours aimé Ben Harper, c'est donc avec plaisir que j'ai emprunté le double album public "Live from mars" sur lequel Ben interprète ses titres les plus connus avec son groupe de l'époque, The Innocent criminals. Ainsi vous vous régalerez des 25 titres qui composent ce "live" très bien enregistré dont "Woman in you" "Burn one down" "Alone" "Beloved one" "Please bleed"...bref, on y retrouve ce qui fait le charme de Ben Harper la variété des styles: rock, blues, soul, gospel le tout orchestré avec des musiciens de talent.
On ne quitte pas Ben Harper puisque j'ai également écouté un album plus récent, "White lies for dark times" premier album avec son nouveau groupe The Relentless7 découvert par lui sur une démo en 2009. L'album est de la même année et a une consonnance très blues et rock. Une bonne partie des titre est d'ailleurs co-signée avec deux des membres du groupe, Mozersky et Ingalls. Dès le premier morceau, "Number with no name" le ton est donné, son électrique bien rock, la voix de Ben Harper est toujours aussi accrocheuse. Un bel album qui correspond à une nouvelle orientation dans la carrière de ce talentueux garçon.
Mon coup de coeur de la semaine par contre, c'est le 23éme et dernier album de Joe Jackson, sorti en 2008 "RAIN". Je connais et j'aime ce mec depuis quasiment ses débuts en 1979 et là, j'ai à nouveau craqué. Enregistré à Berlin avec juste piano (Jackson), basse (Graham Maby) et batterie (Dave Houghton), cet album est une pure merveille que j'ai écouté en boucle sans lassitude aucune de l'excellent "Invisible man" à "A place in the rain" en passant par les fantastiques "King pleasure time" et "Solo(so low)". Il n'y a dans ce disque que dix titres, mais quels morceaux et quel talent. Joe Jackson traverse le monde du rock avec aisance et facilité depuis 30 ans avec. A écouter absolument.
Excellent dimanche et à bientôt pour un nouveau "Table d'écoute".
07:13 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2010
Manque !!!
Mercredi soir, mon cher ami Christophe m'a envoyé un lien,
Jusque là rien de bien extraordinaire…sauf que…
J’avais eu une journée difficile, j’ai beaucoup gambergé,
En fait, ça fait plusieurs jours que je réfléchis à pas mal de choses,
A mon avenir, à ce que je fais, à ce que j’ai envie de faire…
Et quand ça me prend, j’ai le cerveau comme une bouilloire.
Bref, tout ça pour dire que je n’étais pas moralement au top.
Et puis, mine de rien, ça fera quatre semaines mardi prochain,
Quatre semaines déjà qu’ELLE est partie, quatre semaines sans nouvelles.
Non, je mens, après le séisme dans le nord de la Chine on en a eu,
Par le gars Franck un mec du nord sympa et talentueux que j’aime bien aussi.
Mais bon, elle me manque la dame de Shanghaï, c’est long toutes ces journées.
Je lui souhaite d’en profiter encore un maximum, d’en profiter le plus possible,
Elle en avait bien besoin et ce n’est pas rien de le dire.
Alors ce lien où on la voit, où on l’entend parler et chanter, ça fait plaisir, c’est super,
On est tous heureux, ses amis, ses fans, d’avoir quelques images de là bas, de si loin.
Une bien dure semaine se profile à l’horizon, il va falloir s’accrocher, se battre encore et encore.
Mais bon il suffit de penser aux amis même à ceux qui sont très loin pour que le cœur se réchauffe,
Pour que les rayons de soleil qui manquent parfois dans le ciel, illuminent notre esprit.
05:36 Publié dans Etats d'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2010
Ras le bol !!!
Hier
, j'ai pété un cable, ras le bol, marre que l'on se foute de moi !!!
Je vous explique, je suis commercial sur le secteur de Valenciennes/Douai/Cambrai/Maubeuge et hier matin à 11h20, on me téléphone pour me dire qu'un fournisseur à planté un de mes clients en visserie et que ce client en a besoin cet après-midi.
Les vis sont disponibles sur Dunkerque et on me suggère de faire le dépannage. Déjà sous pression pour d'autres raisons, je craque, j'envoie vertement ballader mon interlocuteur, il ne faut pas non plus me prendre pour un con.
Valenciennes-Dunkerque = 260 kms aller/retour + au vu de l'heure, un sandwich vite avalé sur la route...NON, NON, NON, BON MAIS PAS CON !!!
Mon collègue a tout pris, car je peux vous garantir que je n'ai pas maché mes mots ,que ma colère fut très vive et qu'il m'a fallu une heure ou deux pour me calmer.
TOO MUCH PRESSURE !!!!!!!!!!!!!!!!!
05:30 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2010
"Camping 2" de Fabien Onteniente
Je le dis sans honte, et chacun ses goûts, j'aime parfois cesser de réfléchir, de trop me casser la tête et me détendre avec une bonne comédie bien franchouillarde.
Ce fut particulièrement le cas hier soir. Excessivement stressé depuis quelques jours, fatigué, très tendu, agressif, j'avais besoin de décompresser et le fait de sortir hier soir avec mon épouse pour aller voir ce film m'a fait du bien.
Oh bien sur, lorsque l'on va voir ce genre de film, il ne faut pas s'attendre à voir un film qui fera date dans l'histoire du cinéma ou qui rentrera dans la catégorie des films d'arts mais il est distrayant et il fait rire.
Le bonheur avec le cinéma, c'est qu'il permet d'aborder des genres complètement différents, du drame au film d'action, du cinéma de réflexiion à celui de la franche rigolade et c'est là tout le charme du 7éme art.
C'est vrai, j'avais vu le premier "Camping" qui m'avait fait rire et j'avais un peu peur du "réchauffé". Certes les ficelles du premier film ont été reprises en partie mais on a plaisir à revoir cette brochette de truculents personnages bien typiques et représentatifs de ce que peut être une partie de la population de notre pays. Franck Dubosc campe à nouveau un Patrick Chirac, naïf, collant, bebête mais attachant et dtôle et ça lui va bien, Claude Brasseur ronchonne à nouveau comme il se doit dans le rôle de Jacky Picq, accompagné de "Maman" (Mylène Demongeot) . Et puis il y a bien sûr le super couple Mathilde Seigner/Antoine Duléry dont les rapports sont plus que mouvementés. Le petit nouveau c'est Richard Anconina le stressé et maniaque Jean-Pierre.
En conclusion, ce film n'est pas une révolution, ni un évènement cinématographique sans précédent, il ne récoltera pas des centaines de récompenses (le genre est de toute façon systématiquement boudé par la profession) mais il a le mérite de remplir correctement son rôle, sans tomber dans le vulgaire et l'humour à deux balles. En ce qui me concerne, il m'a fait rire et je suis sorti de la salle du ciné, bien moins tendu que je ne l'étais deux heures auparavant.
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28/04/2010
Le simulateur Star Wars
Alors que je vivais en région parisienne, j'ai vécu le chantier "Euro Disney" de son démarrage à son apogée. J'y suis même allé pour le boulot alors que celui ci en était encore à ses débuts.
Il aura fallu attendre plus de quinze ans pour que j'y mette les pieds à l'occasion d'un voyage avec le CE de ma société et pour être honnête, c'était plus pour faire plaisir à mes enfants car je ne suis pas un accro des manèges.
Il y a par contre quelque chose qui m'a éclaté, c'est le simulateur "Star wars". C'est mon épouse qui a insisté pour que j'y aille. Un peu nerveux, ne sachant à quoi m'attendre, j'ai attendu avec les autres avant de rentrer dans le "vaisseau spatial".
Lorsque le robot nous a fait décoller, j'ai ri comme un gamin, je me suis exclaffé, j'étais aux anges. Il faut dire que je suis un vieux fan des films de Georges Lucas et que j'avais vraiment l'impression d'être à bord d'un vaisseau spatial. Géant !!!, l'espace de quelques minutes je suis redevenu un gosse. Un bon, un très bon souvenir.
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27/04/2010
Visite de Lille
Lorsqu'il y aura bientôt douze ans, je suis revenu à après une escapade de presque une décennie en région parisienne et que j'ai refait quelques pas dans la capitale des Flandres, je l'avoue sans honte, j'en avais les larmes aux yeux.
J'ai toujours aimé et j'aime toujours cette ville, j'y ai beaucoup de souvenirs et le plaisir que j'ai à y retourner ne s'est jamais tari.
Je ne suis pas un expert en photographie mais pour ceux qui ne connaissent pas Lille, je vous propose quelques clichés pris lors de mes escapades dans cette belle ville. De temps à autre, je vous en distillerai quelques unes, pour mon plaisir et aussi, bien entendu, pour le vôtre.
04:56 Publié dans Reportages | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2010
"Le samouraï" de Jean-Pierre Melville
De ce film que j'avais vu adolescent, je ne me souvenais que du côté calme et froid du personnage qu'interprétait Alain Delon et surtout de la façon dont il coiffait son chapeau et en lissait les bords pour bien le mettre en position.
Ce film, j'ai eu envie de le revoir et c'est samedi en fin d'après-midi, après une journée harassante que je l'ai tranquillement regardé.
Je ne suis pas un fan absolu de Delon, l'homme est parfois agaçant mais il faut reconnaître qu'il ne manque pas de talent et c'est le cas dans ce film. D'abord un grand réalisteur, Jean-Pierre Melville, ensuite le scénario bien ficelé d'un polar bien noir et une photographie bien en adéquation avec le sujet. Il suffit de voir la toute première scène ou Jef Costello est allongé en train de fumer dans une chambre aux murs gris et sinistres. Le ton est donné avant que l'histoire démarre. Delon campe un jeune tueur, solitaire et froid comme un samouraï, organisé, méthodique au regard bleu acier et à l'allure impeccable.
L'histoire est simple, tueur à gages, Jef Costello remplit son contrat en exécutant sa cible. Arrêté par le commissaire de la criminelle (François Périer) il réussit à s'en sortir entre autres grâçe au témoignage de Jane Lagrange, sa maîtresse (Nathalie Delon). Mais le commissaire est tenace et ses commanditaires ne sont pas satisfaits, Costello va devoir la jouer fine pour passer au travers des mailles du filet que ses adversaires lui tendent...
Ce film sorti en 1967 est considéré comme une des meilleures réalisations de Melville, si tant est que l'on puisse qualifier ou classifier l'oeuvre de ce grand cinéaste, trop tôt disparu.
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