19/12/2009
Table d'écoute: Spécial BEATLES Première partie: "From please to help"
Cette semaine a été ma dernière semaine en clientèle car à partir de la semaine prochaine, je serai pris par les inventaires et "obligé" d'écouter des radios dont la "musique" ne me plait pas forcément, tolérance oblige. Celà dit je vais discrètement prendre un petit lecteur MP3 pour pouvoir écouter de la bonne musique. Vous qui pour la plupart connaissez mes gouts, vous pouvez d'avance deviner ce que j'y mettrai.
J'ai pris des choses très intéressantes à la médiathèque ces derniers temps et je vous en parlerai à la rentrée car "Table d'écoute" sera en "vacances" jusqu'au 31 décembre.
Celà-dit, cette semaine, je me suis replongé dans la discographie du groupe qui a inspiré et influencé une quantité inimaginable de musiciens et d'artistes. Quoi que l'on dise et quoi que l'on pense, les Beatles constituent la pierre angulaire du monde du rock et de la pop musique et on n'imagine pas qu'aujourd'hui encore, presque quarante ans après leur séparation comme est grande leur influence et leur aura.
Oh j'en entend déjà dire que leur musique est désuète, ponctuée de "love" de "girls", que leur album "Sergeant pepper" n'est pas l'album concept que l'on a bien voulu dire à l'époque, que le "White album" est prétentieux, que "Let it be" et "Abbey road" sont le signe d'un essoufflement évident du groupe. A celà je répondrai que vous n'avez pas complètement tort sur le fond, mais que pour le reste, les albums et surtout la musique parle d'elle même.
Alors si vous le voulez bien on va parler des six premiers albums de 1963 à 1965, en quelque sorte la première partie officielle des quatre de Liverpool.
Il faut quand même savoir pour ceux qui ne le savent pas que lorsque leur premier LP apparaît dans les bacs, les Beatles ne sont pas des novices et malgré leur jeune âge, ils ont déjà une grosse expérience et des heures de travail derrière eux. Les soirées passées à jouer prrès de 8 heures sue scène ont consolidées leur jeu et soudé le groupe. A leur retour d'Allemagne, leur fans liverpuldiens ne les reconnaissent pas tant ils ont fait des progrès colossaux. C'est à cette période que Brian Epstein va les repérer, que les jours de Pete Best le batteur sont comptés, que Ringo va le remplacer. La légende est en marche...
Les premiers vinyles des Beatles que j'ai eu en ma possession étaient des imports trouvés dans une grande surface, je les ai écoutés pendant des heures et des heures, m'imprégnant de cette musique qui correspondait en tous points à mes attentes et qui me donnait d'innombrables frissons de plaisir. Ces albums étaient "With the Beatles" "Beatles 65" et "Something new". Le second et le troisième correspondent à peu près aux plus officiels "Beatles for sale" et "A hard day's night" certains morceaux étant différents. Voici leurs photos:
Sur "Beatles for sale" il y a le medley "Kansas city/Hey, hey, hey" "Eight days a week" "Words of love" "Every little thing" "I don't want to spoil the party" et "What you're doing" qui ne figurent pas sur "Beatles 65". En revanche il y a sur ce dernier"I'll be back" et "She's a woman" qui ne sont pas sur "For sale".
Pour "A hard day's night" il y a aussi des différences. Sur l'album "Something new" n'apparaissent pas "A hard day's night" "You can't do that" et "I should have kow better", par contre il y a un inédit, "Komm, gib mir deine hand", la version germanique de "I want to hold your hand .En ce qui concerne "With the Beatles" hormis la bande verte sur la pochette , le reste est strictement identique au niveau des morceaux.
Pour en revenir au six albums dont je vais vous parler dans cette première partie, je vous rassure, je ne vais pas vous faire un cours magistral sur chacun des morceaux, que les Dieux du rock m'en préservent, je me limiterais à vous parler des titres phares de chacun de ces albums.
-"Please, please me": j'ai longtemps été persuadé que "With the Beatles" était le premier album du groupe. Il l'est si l'on parle des hommes car dans le premier album, Ringo, même s'il chante sur "Boys" n'a pas participé à tous les morceaux, George Martin lui préférant un batteur professionnel (dans un premier temps). Sur ce disque figurent déjà des compositions Lennon/Mac Cartney comme "I saw her standing there" que joue encore Macca sur scène en 2009, le sympathique "Love me do" ou "Ask me why". A noter l'excellente reprise de "Twist and shout" enregistrée en fin de session (oui l'album a été fait en une seule journée, on croit rêver...), Lennon a la voix éraillée par le travail de la journée et celà donne tout son interêt au morceau.
-Sur "With the Beatles" il y a d'excellentes reprises comme "Devil in her heart", "Money" ou "Roll over Beethoven" chanté par George. George Harrison qui propose un premier titre en solo "Don't bother me". En ce qui concerne le duo John et Paul, il signe les très bons "It won't be long", "Hold me tight" et "I wanna be your man" qu'il donneront à leurs amis, les Rolling Stones. Ces derniers en feront un tube.
-Dans "Beatles for sale" apparaissent les dernières reprises souvenirs de leur répertoire de l'époque "Allemande" comme "Rock n' roll music" ou "Kansas city". Par contre, les compositions du duo commencent à prendre une tournure plus fine, plus ciselée, John et Paul s'affirment vraiment et le résultat est à la hauteur avec "I'll follow the sun", "No reply" et les excellents "I'm a loser" et "Eight days a week".Petite mention pour "Baby's in black" morceau en trois temps que j'adore. La machine est en marche.
-"A hard day's night" marque un tournant dans l'histoire du groupe. En effet, toutes les compositions son signées du duo Lennon/Mac Cartney qui fonctionne à merveille avec "If I feel" "And I love her" "Can't buy me love" "A hard day's night" "You can't do that" ou "Things we said today". Il faut penser que cet album date de 1964 et que les conditions d'enregistrement étaient relativement archaïques ce qui rend le travail du groupe encore plus impressionnant.
-"Rubber soul", la photo de l'album, le titre, le contenu, tout contribue à faire de ce disque une perle. Les Beatles sont au sommet de leur art et nous livrent 14 magnifiques chansons. En ce qui me concerne j'ai une préférence pour "Drive my car" "Girl" "In my life" "You won't see me" de John et Paul ainsi que "If I needed someone to love" et "Think for yourself" de George. Un clin d'oeil particulier à "The word" et "Nowhere man" que nous avions travaillés à trois voix pour les jouer sur scène avec notre groupe, un excellent exercice pour travailler les harmonies vocales.
-Pour finir cette première partie, je vous parlerai de l'album "Help" sur lequel figurent 7 titres enregistrés pour le film: Help, The night before, You've got to hide your love away, I need you, Another girl, You're going to lose that girl et Ticket to ride. Sur ce disque figure le célebrissime "Yesterday" de Paul, le méconnu "You like me too much" de George et l'excellente reprise "Dizzy Miss Lizzy".
Vous l'aurez compris, en quelques années, le petit groupe de Liverpool est devenu un mythe, une légende. Cependant les fans ne sont pas au bout de leurs surprises car pour notre plus grand bonheur, John, Paul, George et Ringo ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Un certain "Revolver" arrive...
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18/12/2009
Mes origines: le village de mon enfance (Episode 6)
Et bien oui, dans l'épisode 6 de cette rubrique je vais vous parler du bistrot du village. Je n'y ai pas forcément écris les plus belles pages de mon existence mais comme vous allez le comprendre plus bas, il a eu son importance.
Vers l'âge de 23/24 ans alors que nous étions en train de créer notre groupe de rock (les futurs célèbres Stcky Shits...hum !!!) le lieu de rencontre du samedi soir de la plupart d'entre nous, c'était dans le café/tabac en face de l'église.
Il y avait une super ambiance et même s'il y avait des écarts d'âge entre les jeunes (18 à 28), tout le monde s'entendait à merveille. On se retrouvaient au flipper, autour du baby-foot ou attablés en train de discuter et de bien rigoler aussi.
C'est à cette époque que nous avons créé le spectacle de fin d'année que nous proposions aux gens du village. Il y a d'abord eu un concert de rock puis chaque année le programme s'étoffait avec des sketches d'abord des reprises puis des textes écrits par les membres de l'équipe. Une année, un mime professionnel de nos amis est même venu nous épauler. Inutile de vous dire que j'étais dans mon élément et que je m'éclatais, de la préparation (répétitions, affiches, mise en scène etc...) jusqu'au spectacle (animation, sketches et musique). J'étais tellement impliqué dans tout celà que le lendemain et les jours qui suivaient, je trainais un blues de 50 tonnes.
Comme quoi, le bistrot du village n'est pas forcément un repaire de poivrots et qu'il a eu dans notre cas le mérite de regrouper des personnes d'âge et de milieux différents sous la banière du spectacle.
Parfois je soupire (comme en ce moment) en repensant à cette époque et je donnerai cher pour revivre ces moments intenses qui forgent des souvenirs inoubliables.
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17/12/2009
Les lampes à pétrole
Je ne sais pas pourquoi, mais ces jours ci les souvenirs me reviennent en pagaille. Peut être est ce l'accident cardiaque de mon père (heureusement sans graves conséquences) qui m'a ramené dans le passé, c'est possible, toujours est il que cette semaine, j'ai repensé aux lampes à pétrole.
Comme vous le savez si vous lisez les notes de cette rubrique, j'ai vécu toute mon enfance dans un village de la campagne de Cambrésis (Nord) d'environ cinq cent habitants.
Lorsque nous étions jeune, la distribution d'éléctricité laissait parfois à désirer et à cette époque, le moindre incident technique causé par un orage par exemple, occasionnait des coupures de courant parfois assez longues. Je ne pense pas que ce phénomène se produisait dans les villes, mais pour nous, les gens de villages, c'était assez récurrent.
Mes parents avaient donc conservé de leurs aïeux, quelques lampes à pétrole, exactement comme celle que vous voyez sur la photo.
Je me souviens de certains soirs, alors qu'une panne de courant venait de se déclencher, que ma mère sortait ces fameuses lampes et que nous prenions le repas du soir simplement éclairés par elles. J'adorais çà, celà donnait une toute autre atmosphère à la pièce, un visage différent aux gens et surtout une ambiance plus feutrée et plus reposante et puis cette impression d'avoir fait un bond en arrière dans le temps. Ensuite notre mère ou notre père, avec la lampe à pétrole à la main, nous précédaient dans l'escalier qui menait aux chambres à coucher pour nous guider jusqu'à notre lit. le lendemain, la lumière du jour et le retour à la normale nous faisaient replonger dans nos habitudes et l'on finissait par oublier l'incident de la veille.
J'ai raconté celà à mes trois enfants la semaine dernière et je vous avoue qu'ils étaient surpris, tant il est vrai qu'aujourd'hui, ce genre d'incident ne se produit plus et qu'en cas de pépin, un groupe électrogène de sécurité prend le relais. Pour moi, c'est un doux souvenir, une partie de mon enfance avec une saveur toute particulière et cette impression quand je voie tout ce qui nous entoure aujourd'hui d'avoir vécu la transition entre deux modes de vie radicalement différents, d'avoir vécu la fin d'une époque et le début d'une autre.
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16/12/2009
Le BCG
Le vaccin du BCG...celà remonte maintenant à un paquet d'année, à l'époque où celà se pratiquait encore dans les écoles.
Les générations d'aujourd'hui l'ignorent sans doute mais à l'heure où l'on nous "bassine" avec le vaccin de la grippe A, il faut savoir qu'il y a un peu plus d'une trentaine d'année, on nous vaccinait contre la tuberculose.
La plupart des filles et des garçons de ma génération (je suis né en 1964) devenus aujourd'hui femmes et hommes, portons tous sur le bras, de façon plus ou moins visible le souvenir de cette opération.
Comment nous inoculait-on le vaccin Bilié de Calmette et Guérin (BCG) ?
La première opération, phase de test, n'était pas la plus compliquée. En fouillant dans ma mémoire, je me souviens que dans un premier temps on nous griffait le bras au niveau de l'épaule avec une sorte de plume. A priori, c'était la phase de test. le principe du vaccin étant d'injecter un germe vivant, le test servait à vérifier si notre organisme l'acceptait ou non, si c'était oui, alors on passait à la partie piqûre qui forcément ne nous emballait pas.
Autant la phase de test était faite dans la classe de l'école communale par une infirmière, autant la partie vaccin se faisait au centre de vaccination. En ce qui me concerne, nous sommes allé à Cambrai. Je me souviens d'une seringue en verre (c'était ainsi en ce temps là) avec un liquide jaune vif à l'intérieur. Je me souviens aussi que c'était assez douloureux. Par la suite, celà ne s'est pas trop mal passé pour moi mais j'ai souvenir que certains de mes camarades ont eu des soucis divers comme des infections par exemple.
Le résultat final est que nous avons tous été vaccinés contre la tuberculose mais que la cicatrice est bien visible sur notre bras gauche, en général, une dizaine de centimètres sous l'épaule. A cette époque, c'était normal. Aujourd'hui, les moeurs ayant changés, je ne pense pas que les choses se reproduiraient de la même façon.
N'étant pas un scientifique ni un médecin, je ne me base que sur mes souvenirs. Celà veut dire que si l'un d'entre vous a quelques précisions à apporter, qu'il laisse un commentaire, celà viendra compléter mon propos.
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15/12/2009
Fernandel, le rire éternel.
Fernand Joseph Désiré Contandin est né à Marseille le 8 mai 1903 et s'est éteint à Paris le 26 février 1971 quelques jours après que j'ai eu 7 ans. Il était plus connu sous le nom de Fernandel.
En ce qui me concerne, je ne l'ai connu qu'après sa mort puisque c'est à peu près vers l'êge de 8/9 ans que j'ai commencé à regarder des films à la télévision.
C'est surtout par ma grand mère paternelle, Mariette , qui était une fan inconditionnel de ce grand marseillais à la figure de cheval, que j'ai connu de lui qui fut l'un des plus grands comiques français de son époque.
Son accent, ses mimiques, sa façon de chanter ont fait de Fernand, jeune comique troupier un des grands noms du cinéma français des années 30 au début des années 70. Ah comme elle aurait été fière sa grand-mère qui l'adorait, elle l'aimait tellement que pour parler de son affection envers lui elle disait qu'il était le Fernand d'elle. Vous connaissez maintenant l'origine de son nom de scène.
On aime ou on aime pas. Personnellement j'ai hérité de ma grand-mère une admiration et du respect pour cet homme si attachant. Oh, il est clair que certains de ces films sont tellement désuets aujourd'hui qu'ils font à peine sourire, il est vrai aussi que certains d'entre eux sont assez mauvais, vraisemblablement à caractère alimentaire. Mais s'il ne fallait retenir que quelques films, celà serait assez suffisant pour comprendre tout le talent de comédien de Fernandel.
Que dire des films réalisés par Pagnol et notamment "La fille du puisatier" "Regain" ou bien "Le schpountz" des films qui ne me lassent pas. Comment ne pas rire en regardant l'extraordinaire série des "Don Camillo" ou son opposition avec Gino Cervi qui campe un truculent Pepone constitue un des plus grand duo comique de l'écran.
Fernandel a également eu une vache comme partenaire. Qui peut oublier la célèbre Marguerite après avoir vu "La vache et le prisonnier". Il y a également l'excellent "Mouton à cinq pattes" dans lequel Fernand joue six personnages différents. Le sympathique "Voyage à Biarritz", le très drôle "Sénéchal le magnifique" ou même "L'homme à l'imperméable" adaptation d'une série noire avec le grand Bernard Blier. Sans oublier le seul film qu'il fit avec un autre très grand comique qui admirait Fernandel, je veux parler de Bourvil dans "La cuisine au beurre".
Celà pourra prêter à sourire, je m'en contrefiche, j'aime tellement Fernandel que j'ai une bonne vingtaine de ses films dans ma collection de DVD. Le cinéma est une chose magique qui nous fait rêver, pleurer, rire, sourire et même si les techniques ont diablement évoluées, il ne faut pas oublier tous ces pionniers qui firent du 7éme art ce qu'il est aujourd'hui. Monsieur Fernandel fait partie de ces noms que l'on ne peut oublier, un nom qui continuera de briller longtemps au firmament des étoiles du cinéma.
(Je dédie cet article a ma grand-mère Mariette et à mon père Denis qui a 74 ans aujourd'hui)
05:37 Publié dans Cinéma: acteurs et réalisateurs | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2009
"L'amour six pieds sous terre" de Nick Hurran
Le titre original de cette comédie est "Plots with a view". C'est une comédie britannique sortie en 2002 et réalisée par Nick Hurran.
Dans l'esprit des excellentes comédies comme "Joyeuses funérailles" on a droit avec ce film a une histoire originale, avec des comédiens excellents et une histoire loufoque qui vous tient en haleine jusqu'au bout.
Boris Plots (Alfred Molina) est entrepreneur de pompes funèbres, triste et célibataire. Pourquoi ? parce que jamais il n'a osé déclaré sa flamme à Betty(Brenda Blethyn) dont il est secrètement amoureux depuis le lycée.
Betty a épousé presque par accident, le maire actuel de la ville Hugh Rhys-Jones qui la trompe sans vergogne avec la très "bimbo" Méredith (Naomi Watts). La mort accidentelle de la belle mère de Betty va enfin donner la chance à Boris de déclarer son amour pour elle, via leur passion commune pour la danse.
Il faut trouver une solution pour enfin épouser Betty...dans l'esprit de Boris, nait alors un plan savamment ourdi...elle doit "disparaître" et qui de mieux qu'un entrepreneur de pompes funèbres pour organiser sa "mort"...
Tout est censé bien se dérouler, mais c'est sans compter sur Frank Featherbed (Christopher Walken) le concurrent oh combien excentrique de Boris.
C'est très drôle, remarquablement interprété et on passe un bon moment dans ce film qui nous prouve une nouvelle fois que l'humour britannique est parmi ce que l'on fait de mieux dans le style.
05:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
13/12/2009
"Mygale" de Thierry Jonquet
Etrange, inqiétante et malsaine atmosphère, un thriller digne de ce nom qu'est "Mygale" de Thierry Jonquet.
Un chirurgien plasticien, Richard Lafargue qui séquestre dans une prison dorée une jeune et très jolie prisonnière, la magnifique Eve avec laquelle les relations sont à la fois tendres et violentes.
Un truand en herbe, Alex, qui se planque après un braquage qui a réussi d'un point de vue pécuniaire mais durant lequel il a descendu un flic qui l'a blessé avant d'être tué.
Un jeune homme de 21 ans, poursuivi, agressé, enlevé, séquestré, torturé, humilié qui noue avec son agresseur qu'il a surnommé "Mygale" une relation étrange au fil des mois de sa "détention".
Thierry Jonquet a tissé sa toile, ces personnages vont ils se retrouver, se croiser, à vous de le découvrir en lisant cet excellent livre. Attention, vous allez vite être "piqué" par l'intrigue et une fois le nez dedans, vous voudrez aller jusqu'au bout...pour comprendre...pour savoir.
Excellente lecture !!!
04:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2009
Table d'écoute: Spécial Jipé NATAF "Clair"
Voilà une belle sortie en cette fin d'année, un trait de lumière en cette période sombre et triste, un album excellent qui mérite plus qu'un détour.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Philippe Nataf, dit Jipé, est un ancien membre des "Innocents" ce groupe de rock français qui a sévit pour notre plus grand plaisir, de 1982 à 1999. Jipé était avec JeanChri (Jean-Christophe Urbain) le fer de lance de ce groupe.
Je l'ai croisé à l'entrée du théatre du Petit St Martin à l'occasion du concert de son amie Jil Caplan, c'est quelqu'un de discret, de petite taille qui se cache derrière un look barbu Raspoutino-Lennonien. De Raspoutine il n'a que la barbe bien fournie, de Lennon il a le don de l'écriture musicale. Jipé Nataf,petit par la taille mais grand par le talent.
"Clair" est son second album solo et je dois dire que depuis que je l'ai inséré dans le lecteur de mon auto-radio (je venais juste de l'acheter), je l'ai écouté en boucle pendant plusieurs jours.
Il n'y a rien à rejeter dans cet excellent album, dès le premier morceau "Myosotis" on est séduit et charmé, que dire de "Clair" à la sonorité très Beatles (et c'est un compliment) et du fantastique "Seul alone" qui dure près de neuf minutes avec un texte à vous couper le souffle tant il est dense et riche. Il en est de même pour "Le radeau", "Viens me le dire", "Après toi" et tous les autres titres du disque.
A priori, Jipé Nataf a travaillé cinq ans sur cet album, je dois dire que le résultat est vraiment à la hauteur de ces années de travail et qu'il y a mis toute son énergie, tout son talent et toute son âme.
A noter aussi et c'est très important, l'omniprésence de Jean-Christophe Urbain, un de nos grands musiciens et compositeur francais, lui aussi trop discret qui sur l'album de son ami Jipé intervient activement sur neuf des douze titres qui composent ce disque. Il y joue de la guitare électrique et acoustique, de la basse, de la batterie, de l'orgue, de la flûte, de l'accordéon, de la contrebasse...On sent nettement sa "patte" musicale dans ce disque.
Si vous aimez la bonne musique, les textes qui veulent dire quelque chose, la poésie, les jongleurs de mots alors vous devez absolument vous procurer cet album qui est vraiment une des belles surprises dans les sorties de cette fin d'année. Vous le trouverez dans les bacs des distributeurs spécialisés,pas dans les grandes surfaces commerciales qui préfèrent privilégier le chiffre d'affaire au détriment de la qualité musicale.
Une fois séduits, vous ferez vous même la promo de l'album, vous en parlerez autour de vous et c'est cette chaîne qui fera le succès amplement mérité de ce disque.
06:22 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
11/12/2009
"Ludwig van B" de Bernard Rose
L'avantage d'une médiathèque, c'est que l'on a la possibilité d'y trouver des films qui datent de plusieurs années que l'on avait pas pu voir à l'époque de leur sortie ou de leur éventuelle diffusion sur le petit écran.
C'est le cas de "Ludwig van B" que je n'avais pu voir pour des raisons que j'ai oubliées aujourd'hui. J'étais donc content de l'emprunter vendredi soir et de pouvoir apprécier un acteur que j'affectionne, Gary Oldman.
Le film est sorti en 1994 et a été réalisé par Bernard Rose, scénariste, réalisateur et également acteur (Candyman, Anna Karénine...). Il raconte la vie du maestro, Ludwig van Beethoven et en particulier des femmes qui ont marqué son existence.
L'histoire débute à la mort du maître, lorsque son vieil ami Anton Schindler à charge de faire respecter les dernières volontés de Beethoven, découvre une lettre d'amour à l'attention de "Son immortelle bien aimée". Au cours de ses recherches Schindler va découvrir un homme totalement différent de l'image qu'il donnait, inattendu, passionné et secret.
C'est donc Gary oldman qui décroche le rôle alors qu'au départ c'était Anthony Hopkins qui était pressenti. Cet acteur que j'ai découvert en 1986 dans "Sid and Nancy" jouait alors là son 13ème film et prouvait une nouvelle fois qu'il est un comédien de grand talent qui sait donner vie à ses personnages. Pour moi, la grande qualité d'un acteur c'est de se faire oublier. Je m'explique, si en regardant ce film, je m'étais dit, c'est Gary Oldman qui joue du piano, c'est Gary Oldman qui dirige l'orchestre, alors, son interprétation n'aurait pas été bonne. Ce n'est heureusement pas son cas tant il est doué pour rentrer dans la peau de ses personnages.
Dans ce film il est entouré de talentueuses et très belles comédiennes, les craquantes Valéria Golino et Isabella Rosselini.
On est vite passionné par cette découverte de la vie d'un des compositeurs les plus connus et vous imaginez bien que la BO est forcément à la hauteur. La musique, ajoutée au talent de Gary Oldman et de ses partenaires donne à ce film une dimension qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Si comme moi, vous aimez l'histoire, la musique et l'histoire de la musique alors regardez ce film, vous passerez un excellent moment.
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10/12/2009
Mes origines: le village de mon enfance (Episode 5)
Oh là, là...qu'est ce qu'il nous fait le grand...voilà qu'il publie une photo d'église, en plus on ne la voit pas en entier, quel piètre photographe !!!
Pour la photo, c'était difficile, posté sur le trottoir d'en face, je n'avais pas assez de recul pour prendre l'édifice en entier, veuillez me pardonner, je ne suis pas un photographe professionnel et de ce fait, je ne suis pas super équipé.
Pour l'église, la raison est simple. Celà fait partie de mon passé car je suis issu d'une famille catholique et pratiquante. C'est ainsi que très jeune, chaque dimanche, je me retrouvais sur les bancs pour la messe hebdomadaire.
Par la suite, presque logiquement, je suis devenu enfant de choeur (oui, oui...moi !!!), avec mon aube blanche et ma croix. Aujourd'hui tout celà prête à sourire mais à l'époque, au début des années 70, c'était une chose naturelle voire normale, c'était dans l'ordre naturel des choses.
Par la suite, après avoir cessé d'être enfant de choeur, j'ai continué à fréquenter l'église plus par obligation qu'autre chose, je commençais à cette époque, àdécouvrir "le monde" qui ne se limitait pas qu'à ma famille et à mon village.
Sans tomber dans l'excès, ce fut ensuite la découverte du rock n'roll, des copains et la lecture de romans, de magazines qui ne sont pas forcément du goût des bien pensants qui vont user leur fond de culotte sur les bancs de l'église le dimanche et qui tournent le dos aux autres toute la semaine. En gros, j'ai fini par me lasser de ce monde fréquenté par une palanquée d'hypocrites. Mes parents, eux sont toujours pratiquants et croyants, je respecte celà mais je ne partage plus du tout celà avec eux.
Je n'ai pas honte de cette période de ma vie, je me rend compte simplement qu'elle m'a permis de voir les choses de manière différente, chaque expérience dans la vie étant importante.
J'aurai très bien pu passer sous silence cette partie de mes origines mais elle fait partie intégrante de mon passé et par respect pour mes lecteurs, je me devais d'être honnête jusqu'au bout.
05:36 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2)