09/12/2009
"Moloch" de Thierry Jonquet
Dévoré en quelques jours à peine, j'ai profité d'être au calme dimanche en fin de journée pour lire les quelques 200 pages qu'il me restait à déguster sans aucun effort.
Alors que la plupart des livres de Thierry Jonquet sont difficiles à avoir à la Médiathèque (ils sont quasiment tous déjà empruntés), je suis "tombé" par, chance sur "Moloch" qui était disponible, sans savoir que j'allais retrouver les personnages que j'avais découverts dans "Les orpailleurs".
Ainsi l'histoire commence par une macabre découverte, Rovère, Dimeglio, Danset, malgré leurs années de service ont bien du mal à supporter ce qu'ils viennent de voir, une horreur qu'ils ne sont pas près d'oublier.C'est Maryse Horvel, la proc' qui sera chargée d'instruire cette affaire ainsi que son amie Nadia Lintz dans un deuxième temps.
Parralèlement, dans la section "enfants" d'un hopital, la petite Valérie, malgré sa récente opération du pancréas, ne va pas mieux, au contraire, elle est sujette à des crises fréquentes et à des douleurs intenses. Francoise Delcourt qui travaille dans le service du professeur Vauguenard se pose alors des questions qui l'inquiètent et qui l'effraient...
De son côté, le "psy" de l'hopital, Vilsner, qui travaille aussi dans son cabinet, "s'occupe" d'un étrange patient, le peintre Maximilien Haperman...
Il y a aussi le brave Charlie, un ancien militaire, SDF, paumé, qui va retrouver un semblant de rédenption grâce à la petite Héléna.
Tous finiront par se croiser, les différentes affaires instruites par Maryse et Nadia ont elles un dénominateur commun ? A vous de le découvrir...
Encore un "polar" magistral de Jonquet qui se boit comme du petit lait avec délectation. Le grand interêt dans ce livre, comme dans "Les orpailleurs", c'est que non seulement l'histoire est passionnante mais c'est qu'en plus on s'attache aux personnages qui sont très...humains, on n'a pas affaire à des cow-boys à gros flingues. Ici, les flics, les juristes, les personnages en général, ont leurs soucis, leur problèmes du quotidien comme vous et moi.
05:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2009
Seul, seul, seul...
Souvent cette sensation me ronge,
Je me sens seul, très seul.
Je vis pourtant au milieu des autres,
Chaque jour je voie du monde, je serre des mains,
Mais j'ai de plus en plus cette sensation de décalage,
Ce sentiment de ne pas être compris.
De na pas être à ma place.
Parfois j'ai envie de tout plaquer, de faire autre chose,
Mais le mur est si haut à franchir que je baisse les bras.
Parfois aussi, je regarde en arrière et j'ai des regrets.
Les jours, les mois les années ont défilé à une telle vitesse,
Je me retourne avec ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose.
Éternel insatisfait, besoin de reconnaissance, narcissisme,
Qu'ils appellent celà comme ils veulent, je m'en fous.
J'ai envie de crier, de hurler, d'aimer, de vivre à fond,
Mais c'est difficile, enfermé dans le carcan de la vie quotidienne.
Alors j'écris, j'écris tous ces mots qui se bousculent dans ma tête,
Je les aligne pour exprimer ce qui est en moi, l'écriture est mon refuge.
06:50 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2009
The Specials et le ska !!!
J'avais 15,16 ans quand la déferlante "ska" est arrivée d'outre manche à la toute fin des années 70 et au début des 80's.
Tout le monde se souvient du groupe Madness et de son "One step beyond" qui fut dansé dans une foultitude de soirées pendant des années.
Par contre,y-en a t'il encore beaucoup qui se rappelle des Selecters de The Beat, des Bad-manners et surtout du fantastique groupe The Specials et de son leader charismatique Jerry Dammers, fondateur du label Two-Tones (si je ne me trompe pas, c'est l'homme au chapeau avec les lunettes noires).
Le ska est une forme de reggae au rythme soutenu avec guitares, claviers et cuivres. Les Specials avaient cette caractéristique d'être une bande de vrais musiciens qui ne se contentaient pas de sortir des tubes et qui au contraire écrivaient et interprétaient des morceaux reflets de cette époque sombre en Angleterre.
Je voudrais ici rendre hommage à la RTBF (la télévision Belge) qui grâce à l'émission Follies présentée à l'époque par le passionné Gilles Verlant, nous a fait découvrir ce fantastique groupe.
Je me souviens de les avoir vu en concert dans cette émission et je me rappelle égalementde cette extrordinaire énergie qui émanait de ces sept garçons talentueux. Quelle pêche ils avaient. Merci donc à Horace (Basse), Terry (chant), Neville (chant), Jerry (claviers), Roddy (guitare), Lynvall (guitare) et Bradb (batterie) pour leurs chansons que j'adorais, "Do the dog" "Concrete jungle" "Too hot" "Nite klub" "Too much too young" ou encore "Gangsters".
Dernière petite anecdote à leur sujet, leur album aux couleurs blanches et noires comme le damier, emblême de la musique ska a été produit à l'époque par un monsieur plutôt connu dans le monde du rock, je veux parler de Mr Elvis Costello.
Pour terminer, je vous donne le lien d'un de mes morceaux préférés "A message to you Rudy":
05:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Bonjour à toutes et tous pour qui la musique est vitale et parfois salvatrice.
Comme vous l'avez compris si vous avez lu mes dernières notes, ces derniers jours ont été assez difficiles à vivre mais avec une journée de retard, je vous livre le "Table d'écoute" hebdomadaire car la musique est partie intégrante de mon quotidien et je ne conçois pas du tout ma vie sans elle.
Cette semaine donc, j'ai écouté:
-Les deux CD pris au dernier comité MAV, "Paris 1919" de John Cale et Brian Wilson "Smile".
-John Cale toujours avec "John Cale live"
-Ma poursuite de la découverte du Jazz avec un triple album de Chet Baker "Prince of cool"
-Deux albums sortis des archives "Platinum" et "Tubullar bells" de Mike Oldfield
-"Panorama" de Kent
-Le second album solo de Jipé Nataf "Clair"
-Je me suis fait un petit plaisir cette semaine , en m'offrant l'album clair de Jipé Nataf (ex Innocents pour ceux qui l'ignorent). La première écoute étant importante, j'ai franchement accroché d'entrée avec "Myosostis" qui donne d'entrée idée de ce qu'est le son de cet album. Je lui consacrerai une note spéciale lorsque je l'aurai écouté un certains nombre de fois mais je peux déjà vous assurer de la grande qualité musicale de cet album. JC Urbain, autre talentueux musicien dont je vous ai déjà parlé a travaillé avec son "ex-compagnon de route" et celà se sent et s'entend. N'hésitez pas, c'est une des belles surprises de cette fin d'année.
-Autre belle surprise, autre petit plaisir, c'est "Panorama" de Kent. Pour les plus "anciens", ceux qui ont connu Starshooter à la fin des années 70, Kent en était le leader charismatique. Le voilà de retour en solo (si l'on peut dire, vous comprendrez pourquoi après) avec un excellent album qui aura droit aussi je pense à un article en particulier. Je l'ai écouté deux fois et je suis déjà sous le charme, Kent a une belle voix qu'il utilise avec brio, ses textes témoignent comme pour Jipé Nataf, que l'on a affaire a des garçons raffinés et cultivés. Vous y entendrez un hommage à Johnny Cash avec le morceau "Cash", le très beau "Panorama" titre de l'album, les très beau "Un peu de Prévert" ou "Mois de mai" et puis des duos avec ces dames d'abord, Barbara Carlotti sur "Tous le mômes", Agnès Jaoui sur "Paroles d'homme", une magnifique reprise de "Juste quelqu'un de bien" avec la chanteuse Suzanne Vega, un régal. Côté masculin, Dominique A sur "Je suis un kilomètres" et le pittoresque Arthur H sur une reprise d'un standard de Starshooter "Betsy Party".
Petit apparté sur ces deux très bons albums, a l'instart d'autres excellents artistes français, vous trouverez plus facilement ces albums dans des magasins spécialisés, ne les cherchez pas dans des "grandes surfaces", vous ferez "chou blanc"...forcément.
-J'ai ressorti du placard, Mike Oldfield avec "Tubullar bells" et surtout "Platinum" qui m'ont ramenés il y a 27 ans alors que j'étais étudiant à Lille et que l'on entendait cette musique dans les "zinzins". Jeune surdoué, ce musicien britannique a démarré très tôt dans la musique et ses rencontres avec Kevin Ayers (Soft Machine) et Richard Branson (le fondateur de Virgin) vont changer sa vie. On peut ne pas aimer ce son un peu particulier, ces techniques bien à lui, il n'empêche que l'homme a du talent et qu'il sait en plus de son travail en solitaire, s'adjoindre d'autres musiciens de talent. Pour ceux qui auraient un regard un peu critique, je rappelle ici qu'il est avec Nick Mason, l'autre musicien qui a fortement aidé le grand Robert Wyatt pour le fantastique "Rock Bottom".
-Chet Baker...pas grand chose à rajouter à mon article de la semaine dernière. C'est du bonheur, l'homme était un trompettiste de talent, il savait également chanter merveilleusement et en plus, il travaillait aussi avec d'autres artistes de jazz de renom. Ce sont là les trois thèmes de ce triple album "Prince of cool" avec "Chet plays" "Chet sings" et "Chet with friends". Sans commentaires superflus, à écouter sans modération...du bonheur.
-Dans le cadre de mes activités au sein du comité Musique et Arts vivants de la médiathèque, j'ai pris lors de la dernière session, "Paris 1919" le troisième album de la carrière solo de John Cale, une perle rare que j'ai écouté une dizaine de fois. Vous découvrirez ma critique prochainement sur ce blog mais je peux d'ores et déjà vous dire que ce sera un plaisir de le faire. En revanche, grande est ma déception à l'écoute de "Smile" de Brian Wilson, 40 ans qu'il y travaillait, c'est plutôt décevant et je vous expliquerai pourquoi aussi dans une lettre ouverte.
-On finit le tour de cette semaine avec le live de John Cale, auteur compositeur multi instrumentaliste d'origine galloise, co-fondateur et éminence grise du Velvet Underground et qui depuis 1970 a entamé une carrière solo riche de plus de trente albums dont des BO de films. Ici, il est entouré de son groupe pour revisiter les standards qui ont fait sa réputation comme "Venus in furs" "Woman" ou "Hankypanky nohow". Pour les fans de John Cale, un excellent album live au son excellent dans lequel l'artiste nous offre tout ses talents.
Bon dimanche à vous et à la semaine prochaine,
Ch.
05:11 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (1)
05/12/2009
Sombres pensées...
Repas de Saint-Eloi entre collègues,
Bien manger, bien boire (de l'eau pour moi),
Des rires qui fusent, des blagues parfois douteuses,
Je ne suis pas là, je suis loin, très loin.
Dificille d'être gai pour moi en ce moment,
Le sourire est forcé, crispé, les nerfs sont tendus.
Je pense à mon père toujours en soins intensifs,
Je pense à son coeur qui vient de le lacher,
Mon père...je savais que ce genre de chose arriverait un jour,
Mais je me disais que ce n'était pas encore pour maintenant.
Je pense à une personne qui m'est proche et qui souffre,
J'ai mal pour elle même si ma douleur est infime à côté de la sienne.
Je pense à mes collègues qui verront leurs postes supprimés,
J'entrevoie pour eux une sordide fin d'année.
Je pense à 2010, à ce qui nous attend, encore plus de pression,
A la crise qui est là, brutale, implacable, inutile de se voiler la face.
J'ai du mal à penser aux fêtes de fin d'année avec le sourire.
Il y a déjà bien longtemps que Nöel pour moi n'a plus cet éclat,
Ce côté magique et féérique de mon enfance n'existe plus.
Je pense à tout celà, l'oeil vague, j'ai de sombres pensées...
05:32 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (3)
04/12/2009
Et si...
Ce n'est pas la vraie photo, mais à peu de choses près, c'est comme ça que mon pneu était hier matin vers 8h30.
Oui, hier matin alors que je roulais en direction de la frontière belge, quelques kilomètres après Valenciennes, mon pneu arrière droit a éclaté.
Je roulais à moins de 100 kms/heure, sur la voie de droite à deux pas d'une bretelle de sortie. J'ai pu ralentir, rouler au pas, sortir de l'autoroute et changer mon pneu en toute sécurité. Il faisait alors jour et il ne pleuvait pas
Et si...et si comme il y a encore quelques mois, avant que je prenne les résolutions que vous savez, je m'étais trouvé comme souvent par le passé sur la voie de gauche en roulant à 130, 140 voire plus parfois ?
Et s'il avait fortement plu comme ces jours derniers, à grande vitesse sur la voie de droite, sans pouvoir facilement ralentir, que se serait il passé ?
Alors Mesdames et Messieurs (beaucoup plus souvent messieurs) qui chaque matin me poussez "au cul" pour que je me rabatte alors que je double, qui roulez comme des dingues, pensez y un peu. Je n'ai pas la prétention de vous faire la morale mais si vous avez des envies de vitesse, offrez vous une heure sur un circuit automobile, et de grâce, sur les routes de tous les jours, ralentissez ou partez plus tôt. Vous verrez, en roulant tranquille, non seulement vous n'arriverez pas moins vite mais également vous verrez votre stress diminuer.
On peut me traiter de "pépère" je m'en contrefout, on peut me faire des appels de phares, me coller aux fesses pour me faire peur, je ne changerai pas d'attitude. Oui, j'étais un dingue, oui j'étais un gros con car moi aussi il y a encore quelques mois j'étais comme ça mais je le reconnais mais maintenant, j'ai changé, et j'en suis fier.
Bonne journée à vous tous,
Ch.
06:38 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2009
"Un tueur sur la route" de James Ellroy
Merci à toi ma chère amie qui m'avait conseillé "Au delà du mal" de Shane Stevens (voir note du 4 octobre) ainsi que "Un tueur sur la route" de James Ellroy que je viens de terminer ce midi.
Glaçant, sombre, cruel, inhumain mais extraordinaire dans son originalité. Je connaissais ce grand auteur de romans noirs de réputation et j'avoue que commencer par ce livre pour le découvrir, met assurément l'eau à la bouche même si ici on parle plus souvent de couteau sous la gorge.
Je ne vais pas vous dévoiler cet ouvrage, ce serait idiot de ma part mais pour vous mettre en appétit, sachez que ce livre raconte l'histoire d'un sérial-killer aux USA. Rien de particulièrement original me direz vous, sauf que là on vit toute l'histoire avec les yeux et la pensée du tueur, l'implacable assassin qu'est Martin Plunkett, coupable d'au moins une quarantaine de meurtres.
On le suit dans la montée de sa folie et dans sa ballade meurtrière, on prépare, on planifie certains des meurtres à ses côtés et on y assiste, impuissants avec ses yeux. On sombre avec lui dans ses délires et sa folie meurtrière.
C'est écris de façon magistrale et franchement, je me demandais comment Ellroy pourrait me captiver pendant 350 pages et bien je ne me pose plus la question, il l'a fait et avec un talent énorme. Je ne me suis jamais ennuyé dans ce livre dont l'écriture est disait Hervé Delouche (Révolution) froide comme un scalpel et ça me semble une image des plus explicites pour en quelques mots simples parler de ce livre.
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02/12/2009
Mes origines: le village de mon enfance (Episode 4)
Ce bâtiment un peu austère, c'est la seconde école que j'ai fréquentée, du CE1 au CM2 (c'est à cette époque que j'ai sauté une classe car je n'ai pas fait le CP).
C'est dans cette école que j'ai eu mon premier pédaguoge "homme" en blouse bleue et a l'air sévère. Passionné de bricolage, il nous faisait faire des vitraux, des étagères en bois et d'autres travaux manuels qui m'ont permis de découvrir que je n'étais pas vraiment doué de mes mains, en tout cas pour ce type d'activité.
Heureusement, nous apprenions aussi pas mal de choses et j'ai de bons souvenirs de cette époque.
J'en ai aussi des plus tristes, comme les moqueries de certains élèves parce que mes parents ne nous laissaient pas regarder la télé le dimanche en fin de journée ou ce voyage à Paris que j'ai raté alors que j'en rêvais depuis des semaines. Mon père m'a trouvé dans la cuisine, le matin du départ, habillé, fin prêt à partir mais brûlant de fièvre...j'ai du rester allité à mon grand désespoir, j'ai du attendre quelques années pour visiter notre belle capitale.
Il y avait aussi les clans, je me souviens qu'il y avait deux filles dont on se partageait les faveurs, ce qui nous amenait à faire partie du "camp" de l'une ou de l'autre..."T'es avec Lucienne ou Isabelle ?", déjà à cette époque les conflits et les divisions apparaissaient. Ce n'était pas bien méchant mais pour nos yeux d'enfants, celà revêtait une certaine importance.
J'en oublie certainement, mais avec le temps, on jette un regard tendre sur cette période et souvent on en retient que les meilleures anecdotes. Ainsi va la vie...
05:41 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2009
Un simple merci suffit !!!
Je ne suis pas une peau de vache, vous l'avez deviné j'éspère et j'apprécie chaque jour qui passe votre fidélité à "J'aime ...je déteste".
Pour des raisons personnelles, j'avais songé depuis jeudi soir dernier à ralentir ma productivité, l'envie étant diminuée par certains évènements qui m'ont affecté. Mais après mûre réflexion, j'ai décidé de garder le rythme qui était le mien, par respect pour vous mes chers et fidèles lecteurs ainsi que pour celle qui m'a aidée à refaire vivre ma soif d'écriture.
Vous avez été 653 visiteurs différents à passer me lire au cours du mois de novembre et vous m'avez rendu 1925 visites.
Un simple MERCI suffit car c'est le seul mot qui convient dans ce cas.
Alors un grand, un très grand MERCI à vous toutes et tous !!!
Bien amicalement,
Christophe.
19:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le brouillard" de Maurice Carême
Lorsque j'étais enfant, je crois que je devais avoir aux environs de 8 ou 9 ans, j'ai appris un poème de Maurice Carême que j'ai toujours aimé et que je n'ai jamais oublié.
Je suis sûr que certains d'entre vous l'on également appris et si vous l'aviez oublié dans un des recoins de votre mémoire, laissez moi le sortir, le dépoussiérer un peu et vous le réciter comme lorque j'étais encore un gamin:
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton,
Le brouillard a tout pris,
Autour de ma maison,
Plus de fleurs au jardin,
Nni d'arbres dans l'allée,
La serre du voisin,
Semble s'être envolée,
Et je ne sais vraiment,
Où peut s'être posé,
Le moineau que j'entend,
Si doucement chanter.
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