01/12/2009
Un simple merci suffit !!!
Je ne suis pas une peau de vache, vous l'avez deviné j'éspère et j'apprécie chaque jour qui passe votre fidélité à "J'aime ...je déteste".
Pour des raisons personnelles, j'avais songé depuis jeudi soir dernier à ralentir ma productivité, l'envie étant diminuée par certains évènements qui m'ont affecté. Mais après mûre réflexion, j'ai décidé de garder le rythme qui était le mien, par respect pour vous mes chers et fidèles lecteurs ainsi que pour celle qui m'a aidée à refaire vivre ma soif d'écriture.
Vous avez été 653 visiteurs différents à passer me lire au cours du mois de novembre et vous m'avez rendu 1925 visites.
Un simple MERCI suffit car c'est le seul mot qui convient dans ce cas.
Alors un grand, un très grand MERCI à vous toutes et tous !!!
Bien amicalement,
Christophe.
19:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le brouillard" de Maurice Carême
Lorsque j'étais enfant, je crois que je devais avoir aux environs de 8 ou 9 ans, j'ai appris un poème de Maurice Carême que j'ai toujours aimé et que je n'ai jamais oublié.
Je suis sûr que certains d'entre vous l'on également appris et si vous l'aviez oublié dans un des recoins de votre mémoire, laissez moi le sortir, le dépoussiérer un peu et vous le réciter comme lorque j'étais encore un gamin:
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton,
Le brouillard a tout pris,
Autour de ma maison,
Plus de fleurs au jardin,
Nni d'arbres dans l'allée,
La serre du voisin,
Semble s'être envolée,
Et je ne sais vraiment,
Où peut s'être posé,
Le moineau que j'entend,
Si doucement chanter.
05:40 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2009
Eric & George
Dans le monde du rock, on pourrait croire que l'amitié n'existe pas et que seul le business compte.
Longtemps, les médias ont opposé les Beatles aux Stones alors qu'en réalité ils s'entendaient très bien et qu'ils mettaient les uns et les autres un soin méticuleux à ne pas se marcher sur les pieds.
Il est une amitié, une vraie puisqu'elle a aussi connu des moments difficiles, c'est celle qui a unie George Harrison et Eric Clapton.
Ces deux là se connaissent depuis toujours et s'appréciaient énormément en tant que musiciens mais aussi humainement parlant. Le seul gros écueil dans cette belle amitié, fut Patty, la première femme de George dont Clapton était fou amoureux (la chanson "Layla" lui était destinée) au point de toucher le fond et de s'enfermer dans un monde de drogue et d'alcool. Patty quittera George pour rejoindre Eric, ce qui fâchera les deux hommes. Leur brouille durera quelques années.
Patty finira par quitter aussi Eric et les deux musiciens se réconcilèrent et consolidèrent une amitié qui restera indéfectible jusqu'à la mort de George en 2001.
Aujourd'hui encore, dès qu'il le peut, Eric joue des morceaux de son ami sur scène et l'émotion est intense et perceptible car George lui manque énormémént et il le dit.
Deux monstres sacrés, deux grands guitaristes, mais aussi tout simplement deux êtres humains normaux qui partagèrent une amitié franche et solide.
05:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2009
"Les orpailleurs" de Thierry Jonquet
Orpailleur: Celui qui recueille, au moyen du lavage, les paillettes d'or qui se trouvent dans les alluvions.
Pourquoi ce titre, vous ne le saurez qu'à la fin de ce fabuleux polar d'un auteur non moins exceptionnel qui malheureusement a disparu en aout dernier. C'est donc une façon de lui rendre hommage que de lui consacrer un article qui ne sera certainement pas le dernier, j'en suis sûr.
Comment vous inciter à vous plonger dans cet excellent roman ?
Si vous avez bien lu l'interview que m'ont accordé Catherine et Benoit du groupe Lilicub, souvenez vous que Catherine en avait parlé parmi ses plus fortes influences littéraires. On comprend mieux pourquoi elle a elle même écris deux "polars" de qualité, visiblement inspirée et influencée par ce maître du genre.
Dans un squat du 10ème arrondissement, précisément rue Sainte-Marthe on découvre le cadavre d'une jeune femme, morte visiblement depuis plusieurs semaines vu l'état de décomposition avancé du corps. Particularité, la main a été tranchée, net, au niveau du poignet. Dans la semaine qui va suivre, deux autres cadavres de femmes seront découverts assassinées selon le même rituel. L'affaire est suivie par la jolie juge Nadia Lintz aidée en particulier par les inspecteurs Rovère et Dimeglio. Nadia fraichement arrivée de Tours s'est installée dans un appartement que lui loue un vieux monsieur Isy Szalcmann juste en dessous de celui de l'ami de ce dernier le docteur Rosenfeld.
Une fois le nez dedans, on a du mal a en ressortir tellement l'intrigue est bien menée, simplement mais de façon terriblement efficace. Qui plus est, les personnages sont des vrais êtres humains, avec leurs secrets, leurs problèmes et parfois un passé douloureux et celà Jonquet a l'art et la manière de le retranscrire.
De plus on se ballade avec plaisir dans Paris et sa banlieue et moi qui y ai vécu quelques années, javoue avoir pris plaisir à "revoir" des lieus que j'ai connu par le passé.
Les connaisseurs apprécieront, pour les novices ou ceux qui ne connaissent pas bien le genre, c'est incontestablement le meilleur moyen de découvrir du bon "polar"ainsi qu'un auteur plus que talentueux qui manquera beaucoup à la littérature.
Monsieur Jonquet, je viens de vous découvrir avec bonheur et je vous rend un hommage vibrant à la hauteur de votre talent. Salut cézigue !!!
05:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2009
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Bonjour à tous,
Vous voudrez bien me pardonner, mais pour des raisons personnelles, je n'ai pas trop le coeur à écrire un long "Table d'écoute".
Cependant, voilà trois jours que j'écoute presque en boucle un artiste que je ne connaissais que de réputation et qui m'a époustouflé.
L'artiste c'est le magnifique trompettiste de Jazz, Chet BAKER et l'album a un titre des plus révélateurs "The touch of your lips". Quelle sensibilité, quelle sensualité dans son jeu, Chet Baker fait corps avec son instrument c'est indéniable. Il est accompagné de Doug Raney à la guitare et Niels-Henning Orsted Pedersen à la basse, qui ont tous les deux un jeu d'une fluidité et d'une souplesse qui ajoutés au style feutré et sensuel de Baker, donne un album qui a la faculté de me déstresser tout en appréciant comme il se doit les sept titres qui composent ce disque. Parfois Baker "lache" son instrument pour chanter, et ça aussi il le fait bien.
Je viens de découvrir ce grand trompettiste dans un style de musique que moi, le rocker dans l'âme, vient juste d'entrouvrir. Fort heureusement, je le fais avec des gens comme Pat Martino, John Mc Laughlin, Chick Corréa, Larry Corriel, Charlie Parker, John Coltrane et donc ici, l'excellent Chet Baker parti trop tôt, un vendredi 13 à l'âge de 59 ans.
05:49 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2009
Mes origines: le village de mon enfance (épisode 3)
A l'entrée, au début de l'allée, il y avait autrefois une grosse porte métallique, pas lourde, mais imposante.
Le bâtiment juste à droite dans l'allée, c'était le logements des instituteurs.
Au fond, on distingue le préau et le bâtiment de deux étages dans lequel se trouvait les classes, une à chaque étage. Il faut dire qu'à l'époque, nous étions nombreux et que dans mon village, il y avait même deux écoles, celle des grands et celle des petits. C'est la seconde que vous pouvez découvrir sur la photo.
C'est dans ce batiment qui à l'époque était l'école communale que j'ai fait mon apprentissage scolaire. C'était le temps où nous allions en culottes courtes apprendre à écrire à la plume comme je vous l'ai raconté cet été. C'était du temps où les villages "vivaient" et n'étaient pas devenus des "dortoirs".
Je laisse vagabonder ma pensée et des souvenirs me reviennent en pagaille . Les "maitresses" avec leur tenues des années 70, leurs grandes lunettes d'écaille et leur coiffures d'époque...les tabliers que nous devions porter en classe...les premiers amours platoniques...des filles de notre âge, mais aussi des institutrices remplaçantes. Je me souviens encore de là fois où cette jeune et belle femme venue passer quelques mois en remplacement, m'a embrassé pour me féliciter d'avoir été élu "président" de la classe. Impossible de me rappeler de son nom, mais je revois presque nettement la scène.
L'école a finie par être fermée. Quelques années plus tard, ces bâtiments ont été utilisés comme bibliothèque, salle d'informatique et salle de répétition (c'est dans la salle du 1er étage du bâtiment du fond qu'avec mon frère et mes potes nous avons créé notre groupe de rock). Il y avait encore une vie dans ces locaux, une vie culturelle, c'était bien, c'était dans les années 80
Aujourd'hui, il semble que ces batiments soient vides et abandonnés. Peut être finiront ils par être rénovés et revendus comme logements.
Quoi qu'il en soit, si vous passez par là, arrêtez vous et fermez les yeux, vous entendrez une bande de gosses vociférer dans la cour au moment de la récréation...vous verrez un petit rouquin courir en jouant aux cow-boys et aux indiens ignorant qu'un jour il raconterait tout celà.
05:52 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2009
"Sunny side up" de Paolo NUTINI
Hier soir, lors de la réunion du comité Musique et Arts Vivants, le second "support" que j'ai choisi de commenter c'est le dernier album de Paolo Nutini.
Comme promis et avant sa parution dans le bulletin de la médiathèque, c'est vous mes chers lecteurs qui en avez la primeur comme il se doit:
En 2006, j'ai souvent hésité à me procurer le premier album de ce jeune chanteur qui fit fureur, notamment en France, avec son premier album "These streets". A l'époque je n'ai jamais franchi le pas, toujours un peu méfiant quand un artiste est trop vite encensé par les médias. A l'écoute de son second album "Sunny side up", sorti cette année, je vais y remédier rapidement.
Dès les premières notes de "10/10" titre du morceau qui ouvre l'album, je suis tombé sous le charme de la musique de ce garçon hors normes.
Pourquoi hors normes ? tout simplement parce que d'abord, à entendre son nom on l'imagine débarquer tout droit de chez nos voisins transalpins. Pas du tout, il est écossais et même si par son père, il a des origines italienne, sa famille vit en Ecosse depuis quatre générations. Ensuite, lorsque l'on entend sa voix, on imagine un chanteur qui a de la bouteille, au visage marqué par le temps et qui aurait déjà écumé des centaines de salles de concert enfumées. Pas du tout, ce garçon a une tête de jeune premier, une gueule d'ange et il n'a que 22 ans.
Ses influences sont à la hauteur de son talent: Beatles, Oasis, U2, Bowie, Fleetwood mac, Pink Floyd mais aussi Van Morrison et Ray Charles découverts grâce aux CDs de son père.
Pour en revenir à l'album, il faut d'abord préciser que toutes les chansons ont été écrites par Paolo lui même et qu'au niveau instrumentation, il ne se limite pas à la simple formation batterie, basse, guitare et que les trompettes, saxos, harmonica ou flûte celte sont à l'honneur, ce qui donne tout son relief à cet album et de la variété dans le style. Pour exemple, le morceau cité plus haut "10/10" aux sonorités très "ska" mais également les splendides "Coming up easy" et "No other way" que l'on croirait tout droit sortis d'un album d'Otis Redding tant ils sont "soul". A noter les très belles ballades comme "Growing up beside you" et "Trick of the trade".
Un bon moment à passer à l'écoute de cet album aux sonorités plus que variées, avec un jeune chanteur plein de talent et d'avenir.
05:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2009
Paris-Boxon (Jil Caplan)
Je voudrais aujourd'hui vous proposer un très très beau texte écrit en 2002 par la talentueuse Jil Caplan.
Vous verrez que cette artiste est non seulement une grande chanteuse mais aussi une personne qui sait utiliser les mots à merveille.
"Paris-Boxon" est ce que j'appellerai une déclaration d'amour, une ôde à Paris, la plus belle capitale du monde.
Ce texte est celui d'une chanson qui fait partir du mini-album qu'elle avait enregistré avec Doc Pilote, "Gueule d'amour", une petite perle dont je vous ai déjà parlé et que vous pouvez encore trouver si vous le cherchez bien. J'y suis bien arrivé.
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Et nos traces laissées sur le bitume
Comme le tracé d'un crime,
L'asphalte parisienne s'illumine,
Oh ma ville,
C'est que je te connais par coeur
Depuis le temps que j'y lèche mes plaies
Qur je crie par dessus Seine mes malheurs
Ma capitale peine,
Je te connais va...
Y a des villes qui restent des mystères
Moi je connais ta morgue,
Tes égouts et ton ciel,
Tes murs plâtreux, effrités,
Tes affiches en couleurs, déchirées
Je connais ceux qui les collent la nuit
Y a des fleuves qui ne sentent rien,
Toi tu respire la mer,
Et les mouettes s'égarent à l'arsenal,
Je connais tes habitudes bancales,
Tes endroits de bacchanale,
Où l'on se perd,
Pour la nuit toute entière,*Mais oui je te connais,
Tes habits de satin ne me font même plus peur,
Je les ai vu souillés, essouflés, arrachés
Je te connais jusqu'à la nausée,
Et pire encore...
Paris !
Je te connais va,
Par tous les orifices,
Ceux du sud ou du nord
Du crépuscule à l'aurore
C'est que rue Saint Lazare m'a bercée
Et parfois même j'y dors encore...
Ailleurs il n'en serait pas de même
Je serais toute petite,
Ailleurs personne ne m'aime
Mais ici c'est pas pareil, j'ai "démons et merveilles, vents et marées"
Et rien ne peut me refouler.
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Après avoir lu ce texte, il n'y a rien à rajouter...
sauf qu'il vous faut absolument aussi écouter ce morceau (je l'ai fait 3 ou 4 fois dans la journée d'hier).
05:16 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2009
Les "bureaux" de "J'aime...je déteste"
Aujourd'hui, je vous propose une petite visite de la rédaction de "J'aime je déteste". Le premier bureau qui donne sur la fenêtre, c'est celui où j'écris mes brouillons de toutes sortes (textes, lettres, poèmes, chansons, projet d'interviews etc...). C'est aussi à cet endroit que sont stockées mes affaires pour le boulot (celui pour lequel je suis payé).
Sur la seconde photo, vous pouvez devinez que c'est là bien sûr que ce fait toute la conception de mon blog. C'est à cet endroit que je passe un certain nombre d'heures, de jour comme de nuit (c'est souvent le cas quand je ne dors pas). C'est ma porte ouverte sur le monde, l'endroit duquel je m'évade avec mes mots. C'est aussi au travers de cet endroit que j'ai fait de nombreuses rencontres et une en particulier que je n'aurais jamais pu imaginer réelle il y a encore quelques mois.
J'éspère que la visite ne vous a pas trop ennuyée.
Excellente journée à toutes et à tous.
Christophe.
05:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
23/11/2009
Les jeux du cirque
Il y a près de deux mille ans, à l'époque de la domination Romaine, la distraction favorite était les jeux du cirque.
Depuis les moeurs ont "évolués", sans aucun doute puisque l'on ne massacre plus de gens dans les arènes. On se tasse par milliers dans des tribunes ou dans des salles de sport pour regarder des sportifs en découdre ,surtout dans les sports collectifs. Certes sur le terrain,on casse encore des jambes, on fracture des mollets, on explose des mâchoires mais on ne tue plus, c'est tout de même un sacré progrès.
Malheureusement, la nature humaine dans ce qu'elle a de plus vil et de plus sombre, reprend le dessus. Depuis de nombreuses années, la violences entre supporters est devenue monnaie courante. Ce qu'il y a d'inquiétant c'est que ce phénomène s'amplifie et que non contents de se battre entre eux dans les stades, ils le font maintenant dans la rue en terrorisant les populations, en insultant les gens, en brisant les vitres et vitrines, en incendiant leurs voitures. Les jeux du cirque sont maintenant dans la rue.
Bravo Messieurs (car ce sont souvent des hommes), quelle belle preuve d'esprit sportif. Mr de Coubertin doit se retourner maintes et maintes fois dans sa tombe. Bande d'abrutis avinés qui ne vient que pour casser des supporters adverses à défaut de pouvoir "casser du noir ou du juif" quelle honte. De plus on mobilise un nombre important de policiers ainsi que du matériel pour tenter de les canaliser, tout celà étant bien entendu financé par les impôts que nous versons à l'état.
Attention, le facsisme, l'antisémitisme, l'homophobie, la haine raciale sont toujours tapis dans l'ombre prêts à ressurgir, surtout en ces temps de crise que nous connaissons. La montée du nazisme et tout ce que celà a engendré n'est pas si vieille et si nous n'y prenons garde, la bête va revenir.
Sans tomber dans la répression brutale, qu'attend t'on pour arrêter tout celà, en prenant des mesures draconiennes, et pas seulement sur les plus démunis car pour conclure mon propos, il faut signaler que dans ces bandes de pseudos-supporters on trouve aussi des gens socialement aisés comme des avocats, des médecins, des cadres.
Je n'ai jamais donné, ni reçu un coup de poing en 45 années de ma vie (Attention,je ne suis pas un saint, je me suis déjà, bagarré, mais sans aller jusqu'aux coups, preuve que l'on peut vivre sans faire usage de ses poings.
05:30 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)

