18/10/2009
L'importance capitale des mots
Il ne faut jamais sous estimer les mots, leur valeur et leur importance. c'est la raison pour laquelle il faut parfois les choisir judicieusement.
Hier soir, en écrivant à ma meilleure amie, dans ma précipitation, je lui ai parlé de sa "cervelle d'oiseau" au lieu de sa "mémoire d'oiseau". Quelle importance me direz vous ?
Dans le cas qui m'occupe, je m'adresse à une personne qui a beaucoup de culture, de grandes connaissances littéraires (entre autres) et qui écrit des textes magnifiques. Aller lui dire qu'elle a une cervelle d'oiseau relève de la goujaterie la plus vile et d'un manque de courtoisie total. Je me suis rattrapé bien sûr et confondu en excuses et elle a ce niveau d'intelligence et de compréhension pour bien s'apercevoir que je ne pensais pas un mot de ce que je disais mais...
Imaginez que je me sois adressé à quelqu'un de moins intelligent ou de très buté ?
Je me souviens, il y a plusieurs années, je fréquentais depuis peu celle qui allait devenir ma future épouse. Lors d'une journée commerciale durant laquelle nous recevions un maximum de clients, je lui ai téléphoné pour lui parler en lui disant le plus maladroitement du monde que "je n'avais pas le temps de penser à elle". C'était vrai, surchargé de boulot, je ne savais plus où donner de la tête et c'est ce que je voulais lui dire. Le problème, c'est que les mots employés ont eu un effet néfaste. Ca s'est arrangé mais j'avais été nul et bien maladroit, encore une fois, emporté par mon élan.
Ce que je veux dire en conclusion, c'est que connaitre un maximum de mots est une chôse extraordinaire que seule la lecture peut nous apporter et plus on lit, plus notre vocabulaire s'enrichit. Celà, je ne cesse de le dire autour de moi qui entends trop souvent hélas, la phrase "Moi, je n'aime pas lire". C'est grave.
La connaissance des mots est une richesse sans fin, elle nous permet tant d'aisance dans nos propos et dans l'envie que l'on a de s'exprimer. Le tout est de ne pas être, comme je peux l'être parfois, trop fougueux et trop pressé et dans ma précipitation, mal choisir mes propos, grand bénêt que je suis.
04:39 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2009
Etat grippal !!!
Le médecin me l'a confirmé ce matin, état grippal très répandu ces derniers jours notamment à cause de la brusque chute des températures.
Le programme du week-end est donc simple: repos- dodo ou dodo-repos pour être en forme lundi.
Je vous rassure, pas de grippe A, ni de grippe Z, encore moins la grippe L (celle qui affolle les gens sans cervelle).
Pas de contagion non plus, je ne suis donc pas sous combinaison pressurisée avec masque et tout le toutim. J'ai juste besoin de me reposer.
Alors bises à toutes et tous quand même et bon week-end.
Christophe.
PS: J'avais préparé une note pour Dimanche donc demain, il y a de la lecture.
11:03 Publié dans Mon quotidien | Lien permanent | Commentaires (0)
Table d'écoute ou ... ce que j'ai écouté cette semaine.
Bonjour à toutes et tous !!!
C'est le retour de table d'écoute et malgré un rhume bien avancé et la tête un peu lourde, je vous parle de ce que j'ai écouté ces derniers jours.
Bien entendu, je me suis remis une bonne dose de Jil Caplan après le fabuleux concert auquel j'ai eu le plaisir d'assister. Les albums "La charmeuse de serpents" "Avant qu'il ne soit trop tard" et "Jil Caplan" feront chacun l'objet d'une note spéciale. A propos de l'album éponyme, je vous réserve une petite surprise puisque Frank Eulry, le producteur et co-auteur d'une bonne partie des chansons a très gentiment accepté de répondre aux questions que je lui poserai.
Lors de ce même concert, j'ai redécouvert LILICUB puisque Benoit était assis à mes cotés pendant la soirée et que Catherine est une "vieille" amie de Jil Caplan. J'ai donc écouté avec beaucoup de plaisir leur dernier album "Papa a fait mai 68" qui non content d'être très agréable musicalement parlant, permet de découvrir des textes caustiques et plein d'humour. C'est aussi très agréable au niveau des voix, le duo fonctionnant parfaitement bien. Pour eux aussi, je consacrerai prochainement une note spéciale, ils le méritent bien et en plus ils sont l'un comme l'autre très sympathiques.
Récemment je me suis visionné un fabuleux DVD, "Crossroads 2007" concert organisé par Eric Clapton au cours duquel défilent les plus grandes pointures de la guitare jazz et blues. C'est ainsi que j'ai revu Jeff BECK accompagné à la batterie de Vinnie COLAIUTA et de Tal WILKENFELD à la basse, jeune fille sur laquelle je reviendrais plus tard. J'ai donc eu envie de réécouter le sieur Jeff virtuose de la guitare dans deux albums, "Blow by blow" et "Beck, Bogert, Appice". Le premier est excellent, on y retrouve tout ce qui fait le talent de ce très grand guitariste aux travers de morceaux comme "Cause we've ended as lovers" "You know what I mean" "Freeway jam" ou une reprise originale de "She's a woman". L'orchestration de l'album étant arrangée par un certain George MARTIN. Le second album est une association entre Beck et deux ex membres de VANILLA FUDGE et CACTUS, Tim Bogert et Carmin Appice. C'est le seul album studio enregistré par le trio, mais quel album. De très bons morceaux bien balancés comme "Black cat moan" "Lady" ou "I'm so proud", une excellente reprise du "Superstition" de Stevie Wonder. J'oubliais l'excellent "Sweet, sweet surrender". En gros, l'album est excellent, je vous le conseille vivement.
Je vous parlais de la très jeune bassiste Tal WILKENFELD, que j'ai découverte dans la vidéo "Crossroads" accompagnant Jeff BECK. Elle m'a "scotché", cette fille de 23 ans est une virtuose de la basse, elle part dans des solos impressionnants et ses doigts courent sur le manche d'un instrument lourd, aux grandes cases et aux grosses cordes presque plus grand qu'elle, c'est époustouflant, elle m'a véritablement impressionné. J'ai donc écouté son premier album, "Transformation" dans lequel on peut apprécier tout son talent. Ce n'est pas un album exceptionnel mais qui vaut le détour pour son jeu. L'ensemble, très jazz, reste quand même très agréable à écouter.
Pour rester dans le Jazz, que je connais un peu moins que le rock, je me suis laissé aller à écouter un album qui s'appelle "Five peace band" composé de John Mc Laughlin et Chick Coréa que vous pouvez laisser dérouler sur votre platine en vous détendanrt et en vous relaxant. Des grands musicien au service de leur art. J'ai découvert et j'ai aimé. Mon ami Fred de la médiathèque m'ayant conseillé Pat MORENO, un autre guitariste de Jazz, je me suis écouté l'album "Footprints" très cool, très fluide où le talent de ce grand guitariste est à l'honneur. Mention particulière pour le très beau "What are you doing for the rest of your life ?".
J'allais oublier l'album "Greatest hits" de l'excellent Nick LOWE, musicien anglais de pop rock qui joua longtemps au sein de ROCKPILE avec son compère Dave EDMUNDS. Cet album reprend l'essentiel de sa carrière en vingt cinq titres tous excellents. J'ai particulièrement apprécié "Cracking up" que je vous recommande comme tout le reste de l'album. Pas de paroles superflues, écoutez et vous verrez, où plutôt vous entendrez.
Enfin pour finir ce "Table d'écoute" de la semaine, le petit bijou, la perle, le diamant, un double album qui s'intitule "Around Robert WYATT" dans lequel l'orchestre national de Jazz, revisite l'oeuvre de cet immense musicien dont je vous ai dressé le portrait cet été dans un numéro spécial. Robert WYATT y chante une partie des titres accompagné des meilleurs musiciens jazz du moment. Certains titres sont interprétés par Camille, Irène Jacob, Rokia Traoré, Daniel Darc, Yaël Naïm seule ou avec le chanteur Arno. C'est fluide, émouvant, pur, le son est parfait, une fois les deux disques écoutés, on n'a qu'une envie, celle de recommencer au début et de se repaitre à nouveau de ce magnique disque. J'ai énormément d'admiration pour ce très grand Monsieur qu'est Robert WYATT et cet album qui lui rend un grand hommage est plus que mérité. Du grand art avec un A majuscule. Pour les amateurs, c'est à écouter absolument, pour les autres, essayez, ça vaut le détour.
Voilà, après une absence (justifiée) la semaine dernière, je vous avais promis d'être complet, j'éspère avoir été à la hauteur.
Bon week-end amies et amis fans de vrai musique !!!
Ch.
05:35 Publié dans Table d'écoute | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2009
Raymond Carver "Les trois roses jaunes"
Encore un pur régal que ce recueil de nouvelles de Raymond CARVER découvert dans un des rayons de la partie livre de la médiathèque.
Comme "Les vitamines du bonheur", ces petites tranches de vie de gens simples comme vous et moi, se lit avec une facilité déconcertante, une écriture de velours. Quand bien même les histoires racontées sont loin d'être toujours drôles, on les vit intensément tellement ces sujets de la vie courante nous touchent de plein fouet.
Drames de la vie conjugale, chomâge, alcoolisme et tracasseries du quotidien sont des sujets récurents dans les nouvelles de Raymond CARVER. On n'y reste pas insensible car les personnages touchés sont des petites gens comme vous et moi et que leurs histoires pourraient être les nôtres.
J'ai une préférence pour "Débranchés" ou quand un couple est brutalement réveillé par un coup de téléphone au milieu de la nuit, "L'éléphant" dont le héros est un homme simple qui ne sait pas laisser ceux qui l'entourent dans le besoin alors qu'eux en profitent largement. Triste et brutale est la séparation de cette femme et de cet homme mariés depuis si longtemps dans "Le bout des doigts".
Mention particulière pour "Les trois roses jaunes" qui clôture le livre et qui raconte les derniers jours et les dernières heures du célèbre dramaturge Russe Anton TCHECKOV en 1904. Cette nouvelle est un peu décalée par rapport aux autres mais elle est tout aussi savoureuse à lire.
je suis tellement "accro" que je me précipite sur le troisiéme "CARVER" que je viens d'acheter: "Parlez moi d'amour". J'en salive d'avance.
05:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2009
Chti'te recette sympa
Encore une petite recette du nord, à déguster de préférence en hiver parce que ça tient au corps, le WELSCH:
Les ingrédients nécessaires (pour 1 personne):
-200g de Cheddar
-1 toast grillé
-1 cuillère à soupe de bière (évitez les bières trop fortes en goût)
-1 pincée de poivre de Cayenne
-1/3 de cuillère à café de moutarde (libre à vous d'augmenter la dose si vous avez envie de corser le goût)
Préparation:
-Dans un ramequin, disposez le toast grillé et déposez la tranche de jambon dessus.
-Versez le Cheddar fondu dessus (Pour celà, vous chauffez la bière, vous ajoutez le Cheddar, le poivre et la moutarde, vous faites fondre le tout jusqu'à ce que vous obteniez une pate onctueuse)
-Vous passez le tout au four environ 5 mns.
-Vous pouvez rajouter dessus un oeuf cuit sur le plat, c'est délicieux lorsque le jaune d'oeuf se mélange au fromage fondu (gourmand va !!!)
Cà se sert avec des frites bien sûr et une petite salade verte pour donner un peu de fraîcheur. Pour les amateurs de bière, je vous conseille "La bière des 3 monts" mais à consommer avec modération comme il se doit.
Ce n'est encore une fois pas très plat de régime, mais de temps en temps c'est bien agréable et délicieux.
Bon appétit !!!
Bien sur le but de"J'aime...je déteste" n'est pas de diffuser des recettes culinaires, cependant il existe parfois des petits plats simples à réaliser que l'on ne connait pas forcément et la cuisine est une autre forme de la culture que l'on se doit de partager, n'êtes vous pas d'accord avec moi ?
Ch.
PS: Pour ceux qui ne connaissent pas et qui vont essayer, merci de me donner vos impressions.
11:32 Publié dans Cuisine | Lien permanent | Commentaires (3)
14/10/2009
Mesrine: "L'instinct de mort" "L'ennemi public n°1"
Bonjour amis cinéphiles, dans le cadre de ma nouvelle activité au sein du comité Musique et Arts vivants de la médiathèque d'Armentières, j'ai choisi de visionner et de faire un commentaire sur le film "Mesrine" avec Vincent Cassel. Avant de vous en livrer la primeur (il ne sera pas publié avant 3 semaines), un petit mot sur Vincent Cassel. Je n'étais pas un fan absolu de ce garçon qui malgré un talent indéniable de comédien, manquait pour moi de coffre et n'avait pas de "voix". Dans le film de Richet, il m'a, je l'avoue, extrêmement impressionné. J'ai à la maison quelques documents sur Jacques Mesrine et j'avoue qu'en regardant les vrais photos du gangster après avoir vu le film, on en est que plus impressionné.
Dans ce film où il est remarquable de justesse, il n'est plus seulement le fils de son célèbre père, il est le comédien Vincent Cassel, un grand acteur.
Voici donc en exclusivité, pour les afficionados de "J'aime ...je déteste" le texte que je vais proposer au comité lors de notre prochaine réunion le 21 octobre.
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Remarquable, tel est le premier adjectif qui vient à l'esprit alors que le mot "fin" vient clôturer près de trois heures de grand cinéma.
Sorti sur les écrans en 2008, réalisé par Jean-François RICHET et produit par Thomas LANGMANN, ce film au casting impressionant mérite bien les lauries reçus lors des derniers "Césars" (César du meilleur acteur et César du meilleur réalisateur).
Il faut en premier lieu, souligner l'extraordinaire performance d'acteur de Vincent CASSEL qui s'est littéralement fondu dans le personnage. Il est un Jacques MESRINE criant de vérité et pour ceux d'entre nous qui ont connu cette période, c'est d'autant plus exceptionnel.
En ce qui concerne le casting, honneur aux dames avec les très bonnes prestations de Cécile de FRANCE qui incarne Jeanne SCHNEIDER, la première compagne de braquage de MESRINE ainsi que Ludivine SAGNIER qui est Sylvia JEANJACQUOT, celle qui accompagnera jusqu'à la fin le célèbre gangster.
Côté acteurs,la liste de comédiens de talent est longue, Gérard DEPARDIEU, égal à lui même dans le rôle d'un parrain de la pègre, Gérard LANVIN qui incarne un Charlie BAUER criant de vérité, Olivier GOURMET en commissaire BROUSSARD plus vrai que nature, Mathieu ALMARIC qui est François BESSE, l'inquiétant complice d'évasion et de cavale.A noter aussi l'apparition de deux très grands comédiens, Michel DUCHAUSSOY dans le rôle du père de Mesrine et Georges WILSON en milliardaire kidnappé.
Rien n'a été négligé, ni les décors, parfaits et réalistes, ni les accessoires et le souci du détail (Pour exemple le n° d'immatriculation de la BMW à la fin du film est absolument authentique et correspond à celui de l'époque), tout a été très bien étudié et parfaitement mis en scène.
Pour conclure, il faut noter que ce film n'est pas une ode à la gloire de Jacques MESRINE. Rappelons qu'à lépoque la France était divisée en deux, ceux qui considéraient l'homme comme un bandit chevaleresque et les autres qui le voyaient comme un dangereux criminel assoifé de sang. Le film montre parfaitement les deux aspects du personnage à la fois beau parleur et charmeur mais également brutal et impitoyable.
Un très beau film, à voir absolument pour les amateurs mais qu'il faut déconseiller aux moins de 16 ans car certaines scènes sont très violentes.
05:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
13/10/2009
Raymond Carver: "Les vitamines du bonheur"
Voilà encore un auteur et un livre qui m'ont été chaleureusement recommandés par une personne qui a de grandes connaissances littéraires et qui une nouvelle fois a fait mouche (à croire qu'elle devine ce qui va me plaire).
En règle générale, lorsque je commence un livre, si je n'accroche pas dès les premières phrases, je suis quasiment sûr que j'aurais du mal à lire la suite. Dans le cas du livre "Les vitamines du bonheur", je me suis senti bien d'entrée et chacune des douze nouvelles que contient cette oeuvre m'a enchantée.
On rentre dans l'univers de gens simples, on pourrait presque tendre la main au travers des lignes et se retrouver en compagnie des personnages tant la réalité nous saute aux yeux. Des choses de la vie, des gens qui souffrent, des gens heureux ou malheureux, des personnes croisées pour quelques instants, des bribes de vies entrevues, des petits morceaux d'existence, des toutes petites choses.
De "Plumes" à "Cathédrale" en passant par "Conversation" ou "Fièvre" chacune des nouvelles se lit avec une facilité déconcertante et c'est là, pour moi, que réside tout le talent de Raymond Carver. Il nous transporte avec une aisance remarquable dans ces tranches de vies qui ne manqueront pas de vous interpeller pour la bonne et simple raison que l'on a tous vécu des situations plus ou moins semblables, et que l'on se reconnaît au travers de certains personnages.
Incontestablement de la grande littérature, j'aurais été malheureux de passer à côté d'une telle oeuvre et je vais m'empresser de lire ses autres livres (en réalité j'ai déjà trouvé à la bibliothèque, un autre recueil de nouvelles de Carver "Trois roses jaunes" que je viens de commencer).
Le livre est disponible en "Livre de poche", lisez, vous ne le regretterez pas un instant.
05:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2009
Jean-Christophe Urbain: Un innocent aux mains pleines...de talent.
Incontestablement il est une pièce maitresse dans le "jeu" de Jil Caplan. Il est d'abord un as, c'est un musicien complet ainsi qu'un auteur/compositeur et arrangeur de grand talent. Il est aussi le "Roi de coeur" de la Reine Valentine tant leur complicité saute aux yeux.
Pour ceux qui l'ignorent, Jean-Christophe surnommé Jeancri à l'époque était fin des années 80 et au débuts des années 90 l'un des leaders du groupe "Les Innocents" avec son complice Jipé Nataf. La très belle chanson "Colore" une des plus connues du groupe est de lui.
Depuis plusieurs années il travaille pour Jil Caplan, notamment sur le très bel album "Comme elle vient" sur lequel il est multi-instrumentaliste (guitare accoustique et électrique, piano, banjo, ukulélé et batterie, il a écrit 6 titres et est co-auteur des 6 autres chansons du disque. Il a également largement collaboré sur le dernier album de Valentine, "Derrière la porte".
Des musiciens comme Jean-Christophe sont des gens (trop) discrets, il est de ces personnes qui n'hésitent pas à aider les autres comme il l'a fait avec Valentine et Franck Marco au labo de la Luna à Maubeuge il ya a quelques temps. C'est une chose rare qui mérite d'être soulignée et c'est la plus belle image (discrète) que peuvent donner des artistes de leur métier, loin des paillettes, des plateaux de télé et des tabloïds.
Voilà, l'homme fait tellement peu parler de lui que je n'en ai pas beaucoup plus à vous raconter si ce n'est qu'il est un passioné de musique et je me répète, un excellent musicien, ce qui suffit largement à le rendre sympathique à mes yeux.
On aimerait vraiment découvrir un de ces jours un album dans les bacs, ce serait un plaisir pour nous tous. Alors cher Jean-Christophe, s'il te plait fait nous plaisir et permet moi de de tirer un grand coup de chapeau pour ce que tu as fait par le passé, pour ce que tu fais aujourd'hui et pour ce que tu feras demain car quoi qu'il arrive, ce sera à la hauteur de ton talent qui mérite largement d'être bien plus reconnu.
Christophe.
05:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
11/10/2009
5 octogre 2009: la rencontre
Regardez ce sourire, n'est il n'est pas sincère et chaleureux ?
Regardez ce grand échalas s'il n'est pas aux anges ?
Je peux vous dire que je l'étais, aux anges, lorque le concert a été terminé, nous faisions les cent pas devant le théatre à deux doigts de repartir lorsque mon ami Christophe m'a appelé en me disant "Viens, elle est là...dans l'entrée !!!"
Quatre à quatre je redescend les escaliers et je la vois, dans un coin en train de parler avec d'autres personnes. Mon coeur commence à battre très fort, je me tord les mains, mes jambes tremblent, je n'ai jamais été aussi proche d'elle, de Valentine, alias Jil caplan dont j'admire le talent depuis si longtemps.
C'est alors qu'elle m'aperçoit et que pour mon plus grand plaisir, elle me reconnaît et qu'elle me gratifie de ce magnifique sourire si chaleureux et sincère. Nous avons parlé ensemble, pris des photos et puis on s'est quitté après une dernière bise car la route du retour m'appelait.
Le 9 octobre 1989, Paul Mac Cartney m'avait fait un signe pendant le concert de Bercy. Vingt ans plus tard presque jour pour jour, le 5 octobre 2009, je fais cette superbe rencontre. Il y des moments dans une vie qui vous marquent pour toujours et celui là restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Merci Valentine, merci pour tout tu es une grande dame par ton talent évidemment mais aussi pour ton accessibilité et ton coeur énorme.
Fan de toujours, fan pour toujours !!!
Christophe.
PS: Un immense merci à mon ami Christophe d'avoir immortalisé ces instants magiques.
05:07 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)
10/10/2009
5 octobre 2009: le concert
Comment vous raconter cette soirée ? comment trouver les mots justes pour retranscrire l'émotion qui a été la mienne pendant près de deux heures, deux heures de pur bonheur ?
Je vais d'abord remettre les choses dans leur contexte et vous raconter la soirée dans son intégralité:
Partis de Lille vers 17h15 après la journée de boulot, le voyage jusque Paris s'est déroulé sans encombres. En revanche dès notre arrivée Porte de la Chapelle les traditionnels bouchons se sont rappelés à mon bon souvenir (j'ai vécu 9 ans là bas). Une fois passés les bouchons nous avons roulé jusqu'aux alentours du théatre (heureusement que j'ai toujours des restes de la conduite à la parisienne) mais c'est là que ça s'est corsé. Près de 30 minutes à tourner avant de trouver une place pour se garer, je commençais à flipper sérieusement.
C'est donc bien énervés que nous sommes arrivés dans la salle où nous n'avons entendu que trois chansons de Pierre Faa, un sympathique jeune chanteur qui faisait la première partie.Dommage,car c'est un gentil garçon talentueux et très bon pianiste.
L'attente n'a pas été longue, le temps de voir les musiciens s'installer et de voir Jipé Nataf (ex Innocents et co-auteur de l'album "Toute crue" de Jil Caplan) descendre les marches pour aller s'asseoir et le concert a commencé.
J'attendais ce moment depuis si longtemps et il fut à la hauteur de mes attentes. Valentine entre en scène, belle, éblouissante de charme et c'est parti, sa superbe voix nous enchante, on sent que le groupe est bien en phase, sous la houlette de JC Urbain (voir prochaine note), nul doute que l'on va se régaler.
Les chansons défilent, toutes plus belles les unes que les autres, je suis sous le charme. Je tape des mains et des pieds, je crie, je chante, je passe du sourire aux larmes (de bonheur), rien qu'en l'écrivant je ressens un frisson me parcourir à nouveau l'échine. Je donnerais tout ce que j'ai pour revivre ces instants magiques.
Il y a de l'humour, de l'émotion, elle est vraie, pure, sincère, elle donne tout ce qu'elle a et c'est pour ça que je l'aime, c'est pour celà que son public l'aime, c'est une vraie artiste, pas un ersatz de chanteuse, pas une poupée préfabriquée pour chanter, l'émotion, le plaisir tout est palbable. Et puis il y a ses chansons, qui racontent quelque chose, ce sont de vrais textes qui interpellent, qui ravissent, qui font réfléchir, qui attristent ou qui émerveillent.
Cerise sur le gateau: viennent sur scène Pierre Faa à nouveau au piano, puis un violoncelliste de grand talent,Lionel Wantelet. Ensuite, c'est au tour de Frank Eulry avec qui elle a réalisé son quatrième album de la rejoindre, et là elle chante avec lui qui l'accompage,seul au piano...c'est intense...très intense.
Petit clin d'oeil à Roy Orbison avec la très belle chanson "Orbisong" et une petite phrase lancée dans la présentation de la chanson qui me touche tout particulièrement.
Ensuite c'est au tour de ses amis du groupe LILICUB de venir chanter avec elle sur scène, la pétulante Catherine assise dans la salle se lève et descend sur la scène, de même que son comparse Benoit (ah ben zut alors, c'est le garçon qui était assis sur le tabouret juste à côté de moi).
Et puis il y a les surprises, "The river of no return' chantée en duo avec Jean-Christophe accompagné de sa seule guitare, génial !!! puis la reprise de "Peggy Sue" de Buddy Holly (Hi hi Rock n' roll !!!) et de la très belle chanson de Paul Mac Cartney (période Wings) "Bluebird", un grand moment. Et puis à la fin, tout le monde revient sur scène pour chanter "Le grand saut", on est aux anges et on en réclame encore et encore. Mention aussi aux deux autres musiciens, le bassiste très discret toujours souriant ainsi que l'excellent batteur (et aussi peintre de talent) Franck Marco.
Valentine reviendra, toute émue et nous chantera un "vieux" titre seule à la guitare "Tout ce que l'on dit, c'que l'on fait ça ne compte pas" on en redemande encore et encore et on en aura encore un peu jusqu'à "Tous les soirs" où son ancien guitariste soliste rejoint le groupe pour cracher des riffs bien rock dans un final où l'on sent cette joie sur scène. Qu'est ce que j'aurai aimé les rejoindre et chanter avec eux !!!
Et puis c'est la fin, elle est partie rejoindre les coulisses,non sans avoir remercié les fans qui lui sont si fidèles (je pense à Christophe qui se déplace dès qu'il peut pour aller la voir, ça c'est un vrai fan) je ne sais pas si je pourrais rester longtemps pour essayer de la voir. Je vais rejoindre et embrasser mon ami Christophe , au passage on croise Kent, venu en ami. Christophe me dit qu'elle va certainement venir, mais quand ? il y a la route à faire pour rentrer...aurais je le temps de la saluer avant de partir ?
Doucement je remonte l'escalier, un dernier regard vers la scène...est ce vraiment la fin ?
05:50 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (2)